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Programme d'action communautaire pour les enfants (PACE) : Premier cycle du Profil national du programme (PNP)

Rapport sommaire, Version finale, juin 2001

Table des matières 

Introduction

Le présent rapport sommaire expose les résultats de l'analyse réalisée à partir des données recueillies au cours du premier cycle du Profil national du programme (PNP) dressé dans le cadre du Programme d'action communautaire pour les enfants (PACE). Le PNP a été élaboré à la suite d'un processus de consultation nationale mené au printemps de 2000 et testé durant une phase pilote limitée au cours de l'été qui a suivi. Il a subi de légères modifications après cette phase. Ce premier processus complet de collecte a permis de recueillir des données durant la période de référence s'étendant du 1er avril au 30 septembre 2000.

Méthode

Une pochette de documents relative au PNP a été expédiée à tous les projets du PACE répertoriés comme étant en cours d'exécution et ayant au moins un volet en activité. Avant l'expédition de ces pochettes, on a transmis à tous les membres de l'Équipe de l'évaluation nationale pour les enfants (EENE) une liste de ces projets en cours pour fin de vérification. Dans l'ensemble, le premier cycle du PNP a donné lieu à la distribution de 410 pochettes. Les répondants de projet ont réexpédié les PNP dûment remplis à la société PricewaterhouseCoopers par l'entremise des consultants du programme régional de Santé Canada et des membres de l'EENE afin que ceux-ci puissent préalablement vérifier si les formulaires étaient intégralement et convenablement remplis. Au total, les répondants ont réexpédié 385 PNP, ce qui représente un taux de réponse de 94 %. Le taux de réponse à l'échelle provinciale et territoriale est par conséquent élevé avec seulement trois secteurs géographiques montrant un taux de réponse inférieur à 100 % : les Territoires (89 %), le Québec (90 %) et la Colombie-Britannique (96 %).

Dans l'ensemble du présent rapport, tous les nombres sont arrondis au nombre entier le plus près en suivant la méthode normalisée d'arrondissement. Dans le cas des pourcentages inférieurs à 1 %, ils ont été arrondis à cette unité. 

Profil des projets

Comme l'illustre le tableau 1, tous les secteurs géographiques sont mentionnés dans les réponses du premier cycle du PNP et dans l'analyse qui en a découlé. Le Québec comptait la plus grande proportion des projets (51 %). Le taux élevé de réponses émanant de tous les secteurs géographiques révèle que la proportion de réponses utilisées au cours de l'analyse illustre la proportion réelle de projets exécutés à l'échelle nationale dans le cadre du PACE. Le secteur géographique « Territoires », dont l'abréviation est « Terr. » pour des raisons de représentation graphique, comprend les trois territoires du Nord : le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut. Le secteur géographique «  Atlantique  », dont l'abréviation est « Atl. » également pour des raisons de représentation graphique, comprend les quatre provinces de l'Atlantique : Terre-Neuve, l'Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.

Tableau 1 : Proportion de projets par secteur géographique

Secteur géographique

Nombre de projets

Pourcentage

Territoires

8

2 %

Colombie-Britannique

22

6 %

Alberta

28

7 %

Saskatchewan

33

9 %

Manitoba

14

4 %

Ontario

41

11 %

Québec

196

51 %

Atlantique

43

11 %

Même si les projets du PACE peuvent recevoir du financement de diverses sources, celui que leur octroie le PACE semble représenter la majeure partie de leur budget. Le montant de financement du PACE varie principalement en raison des décisions initiales prises par le Comité de gestion mixte (CGM) relativement aux priorités et à l'affectation des fonds. La figure 1 illustre le pourcentage de projets du PACE en fonction du niveau de financement que chaque projet a reçu au cours de l'exercice 2000-2001. Pour les besoins de l'analyse, le financement annuel du PACE a été divisé en trois catégories : moins de 100 000 $, 100 000 $ à 300 000 $, et plus de 300 000 $. La majorité des projets (62 %, soit 239) ont reçu moins de 100 000 $ au cours de cet exercice. Trente pour cent (soit 114 projets) ont reçu entre 100 000 $ et 300 000 $. Les 8 % restants (32 projets) ont reçu plus de 300 000 $.


Figure 1

On constate que les projets se sont vu octroyer divers montants de financement de la part du PACE. Au total, les 385 projets ont reçu 44 470 464,49 $ au cours de l'exercice 2000-2001. Cela représente une moyenne de 115 507,70 $ de financement par projet, et ce financement varie d'un minimum de 5 000 $ à un maximum de 625 600 $. Un répondant a mentionné que son projet n'avait reçu aucun financement, mais celui-ci était terminé et se réalisait avec un report de fonds de l'exercice précédent en vue de réduire progressivement les activités. En fait, ce projet encore en activité n'a reçu aucun financement durant l'exercice 2000-2001.

Environ 69 des 385 répondants ont déclaré que leur projet avait reçu du financement du Programme canadien de nutrition prénatale (PCNP). Ce financement variait de 14 000 $ à 200 000 $. Cela signifie qu'un grand nombre des projets (316) n'ont pas reçu de fonds de ce programme.

La figure 2 montre que le financement annuel du PACE au cours de l'exercice 2000-2001 se recoupe dans chaque secteur géographique. Le Québec compte le plus fort pourcentage de projets ayant reçu moins de 100 000 $ de financement annuel dans un secteur. Au total, 185 projets (94 %) y ont reçu moins de 100 000 $ du PACE. Les 11 projets restants ont reçu entre 100 000 $ et 300 000 $ en financement annuel. L'Ontario, de son côté, comptait le plus fort pourcentage de projets ayant reçu plus de 300 000 $. À peu près la moitié (46 %) de tous les projets (19) y ont reçu plus de 300 000 $. En Colombie-Britannique, un seul projet (5 %) a reçu moins de 100 000 $. Au Québec, en Saskatchewan et dans les Territoires, aucun projet n'a reçu plus de 300 000 $ en financement annuel du PACE.


Figure 2

Région géographique desservie

On a demandé aux répondants de caractériser la région géographique que leur projet desservait en leur posant la question suivante (question 1) : « Dans quelle catégorie se situe la région géographique desservie par votre projet? ». Les répondants avaient le choix entre les catégories suivantes : urbaine, rurale, isolée, éloignée et l'ensemble de la province ou du territoire. Il s'agissait d'une question offrant la possibilité de choisir le nombre de réponses nécessaires pour décrire la région desservie. Par exemple, il était possible de répondre qu'un projet desservait à la fois une région rurale et une région urbaine. La nature de ces questions à réponse multiple a donné lieu à des totaux de plus de 100 %.

Comme le montre la figure 3, 63 % des répondants (241) ont mentionné que leur projet desservait une région urbaine et 53 % (205) ont indiqué que leur projet desservait une région rurale. Onze pour cent (44 projets) desservaient une région isolée caractérisée par un accès routier limité. Trois pour cent des projets (13) desservaient une région éloignée accessible seulement par avion ou par bateau, et 5 % (18 projets) couvraient l'ensemble d'une province ou d'un territoire. Les résultats de l'enquête montrent manifestement que la majorité des projets desservaient une région urbaine ou rurale.


Figure 3

La figure 4 illustre les régions géographiques desservies par les projets dans chaque secteur géographique. Aucun des projets en cours dans les Territoires ne couvrait l'ensemble de chaque territoire. Par contre, 2 projets en Ontario (5 %) et 8 au Québec (4 %) couvraient l'ensemble de la province. On constate aussi que les projets étaient principalement situés dans les régions urbaines et rurales de tous les secteurs.


Figure 4

Le secteur de l'Atlantique comptait le plus faible pourcentage de projets (46 %, soit 20) desservant une région urbaine. La Colombie-Britannique montrait le plus fort pourcentage (86 %, soit 19) desservant une région urbaine. Dans les Territoires, seulement la moitié des projets (soit 4) desservaient une région urbaine. La Saskatchewan a déclaré le plus faible pourcentage de projets (36 %, soit 12) desservant une région rurale. Le secteur de l'Atlantique comptait le plus fort pourcentage (79 %, soit 34) desservant une région rurale. Quant au Québec, à la Saskatchewan et au Manitoba, ils ont montré la plus grande diversité avec des projets desservant les cinq catégories de régions géographiques.

En fonction de la répartition des régions géographiques desservies par secteur, on constate que les régions rurales et urbaines ont été considérées dans un sens large. Cela arrive fréquemment lorsque les répondants sont autorisés à déterminer eux-mêmes la portée des termes (p. ex., la région géographique desservie) au lieu d'utiliser une définition objective (p. ex., une région urbaine dont les villes comptent une population totale de 25 000 habitants ou plus). On a laissé les répondants de projet libres de déterminer s'ils devaient utiliser une définition régionale pour distinguer ce qui est rural de ce qui est urbain, au lieu de recourir à une définition pouvant s'appliquer à l'ensemble du Canada. Cela semble être le cas en Saskatchewan où, compte tenu du caractère rural de cette province, il a été quelque peu surprenant de constater que les répondants ont estimé qu'un nombre plus important de projets (18) se déroulaient en région urbaine, comparativement à 12 en région rurale. Ces répondants ont semblé recourir à une définition plus inclusive des régions urbaines et rurales en Saskatchewan.

Nombre de collectivités desservies

On a également demandé aux répondants combien de «  collectivités géographiques différentes » leur projet desservait dans le cadre du PACE (question 2). Ces collectivités comprenaient des quartiers, des collectivités rurales et des villages. Les réponses ont varié de 1 collectivité par 100 projets à 50 pour 2 projets. Vingt-six répondants ayant réexpédié un questionnaire dûment rempli n'ont pas répondu à cette question et l'on a estimé qu'ils ne disposaient pas de ces données. En moyenne les répondants ont révélé que leur projet desservait 6,5 collectivités géographiques différentes.

La figure 5 illustre le nombre de collectivités desservies, et elles y sont divisées en quatre catégories : de 1 à 2, de 3 à 5, de 6 à 9, et de 10 et plus. Les réponses reçues se rangent dans deux catégories pour faciliter l'utilisation de cette variable dans le cadre d'autres analyses. Le regroupement de ces catégories montre aussi un partage relativement équitable des projets desservant 1 à 5 collectivités (52 %) et ceux en desservant 6 ou plus (48 %). Ces pourcentages représentent respectivement 186 et 173 projets. Environ un tiers d'entre eux (36 %, soit 129) desservaient 1à 2 collectivités et environ un autre tiers desservaient 10 collectivités ou plus. On a également examiné les données sur le nombre de collectivités desservies dans chaque secteur géographique.


Figure 5

Comme le montre la figure 6, l'Alberta (46 %), l'Ontario (45 %) et le secteur de l'Atlantique (46 %) ont déclaré le plus fort pourcentage de projets desservant 10 collectivités ou plus, ce qui représentait respectivement 12, 17 et 19 projets. Les Territoires comptaient le plus faible pourcentage de projets (12 %, soit 1) desservant 10 collectivités ou plus. À l'extrême, la Saskatchewan montrait le plus fort pourcentage (69 %, soit 22) desservant 1 à 2 collectivités. Elle est suivie de près par le Manitoba (64 %, soit 9 projets) et les Territoires (62 %, soit 5 projets). Dans la région de l'Atlantique, 15 % (soit 6 projets) desservaient 1 à 2 collectivités.


Figure 6

La figure 7 montre le nombre de collectivités desservies par projet en fonction du montant annuel de financement octroyé par le PACE. Les données permettent de déduire que les projets qui ont reçu le plus haut montant de financement tendent à desservir le plus grand nombre de collectivités. Pour ce qui est des projets qui ont reçu moins de 100 000 $ en financement annuel, 91 (soit 41 %) d'entre eux desservaient 1 ou 2 collectivités, alors qu'à l'autre extrême, parmi les projets ayant reçu plus de 300  000 $ en financement annuel, 8 (soit 27 %) desservaient 1 ou 2 collectivités. En ce qui concerne les projets recevant moins de 100 000 $, 74 (soit 34 %) desservaient 10 collectivités ou plus, alors que parmi ceux qui recevaient plus de 300 000 $, 11 (soit 37 %) desservaient 10 collectivités ou plus.


Figure 7

Types de partenaires

On a demandé aux répondants de chaque projet quels types d'organisations y étaient associés et contribuaient à sa gestion, sa coordination et/ou sa réalisation (question 3). Ils pouvaient choisir parmi 17 options et même l'option Autres. En raison du grand nombre de réponses dans cette dernière catégorie, il a fallu énumérer trois autres groupes de partenaires : «  Gouvernement municipal ou local », «  Bibliothèque / groupe d'alphabétisation », et «  Banques alimentaires, comptoirs de vêtements ou organismes semblables ». Étant donné qu'il s'agissait d'une question à réponse multiple pour que les répondants puissent énumérer autant de partenaires que nécessaire, les totaux représentent plus de 100 %. La figure 8 illustre le pourcentage de projets ayant un partenaire déterminé. Trois répondants au questionnaire du PNP n'ont pas répondu à cette question.

Comme le montre la figure 8, les projets du PACE comptaient plusieurs types de partenaires. Le type associé au plus grand nombre de projets (88 %, soit 337) était « Organisation du domaine de la santé ». Le type « Banques alimentaires, comptoirs de vêtements ou organismes semblables » était associé au plus faible nombre de projets (3 %, soit 10). On a cependant dû considérer qu'il s'agissait d'une catégorie recodée qui n'était pas à la disposition immédiate de tous les répondants. Il faut en tenir compte lorsque l'on compare les totaux des trois catégories de partenaires recodées aux totaux des catégories illustrées. En particulier, le nombre réel de partenaires gouvernementaux locaux était probablement plus important que le nombre déclaré par chaque répondant de projet dans la catégorie Autres. Si l'on tient compte du fait que plusieurs autres partenaires gouvernementaux locaux faisaient partie des différents types de partenaires indiqués, notamment des autorités sanitaires régionales et des ministères de la Santé dans la catégorie « Organisation du domaine de la santé », on se rend aisément compte qu'une proportion de 13 % pourrait s'avérer une sous-estimation grossière du nombre de ces partenaires.


Figure 8

Le type de partenaire suggéré qu'ont coché le plus faible nombre de répondants de projets était «  Projet financé par le Programme d'aide aux autochtones (PAPA) », soit 6 % (22 projets). Le type «  Établissement d'enseignement », qui a été ajouté au questionnaire en raison du nombre de fois où il avait été mentionné dans la catégorie Autres au cours de la phase pilote, a été coché par 56 % des répondants (213 projets). À la suite du processus de recodage, quelque 28 % des répondants ont encore choisi cette catégorie Autres (soit 107 projets). Les types de partenaires mentionnés dans cette catégorie comprenaient notamment : les organismes Meilleur départ, les centres d'arts d'agrément, les centres d'information jeunesse, les organismes de services sociaux et les centres d'information pour femmes.

Tel que mentionné précédemment, les répondants étaient en mesure d'indiquer plusieurs partenaires. On leur a également demandé de préciser avec combien d'entre eux ils avaient collaboré au cours de la période de référence (question 4). Les répondants ont déclaré un nombre moyen de 12 partenaires. On a recodé les réponses en quatre catégories : 1 à 5, 6 à 10, 11 à 20, et 21 ou plus. La figure 9 fait état de ces résultats.


Figure 9

Tous les projets comptaient au moins un partenaire durant la période de référence. À l'extrême, 64 d'entre eux (17 %) comptaient 21 partenaires ou plus. Le plus grand nombre de projets (38 %, soit 146) comptaient entre 1 et 5 partenaires.

Le nombre de partenaires déclarés par projet a fait également l'objet d'un examen en fonction du niveau de financement par le PACE. Selon les chiffres déclarés, les projets comptant le plus grand nombre de partenaires sont ceux qui recevaient le plus de financement du PACE. Comme le montre en effet la figure 10, les projets comptant le plus faible nombre de partenaires sont ceux qui recevaient moins de 100 000 $ du PACE en financement annuel. Parmi les 239 projets dont le financement annuel était inférieur à ce montant, 85 % comptaient de 1 à 5 partenaires et 28 % en comptaient 21ou plus. Pour ce qui est des 32 projets recevant 300 000 $ ou plus, 2 % comptaient 1 à 5 partenaires et 28 % en comptaient 21 ou plus.


Figure 10

En prenant connaissance du nombre de partenaires de projet par secteur géographique, on ne constate pas de tendance marquée malgré quelques différences entre les secteurs. Comme le montre la figure 11, une majorité de projets au Québec (56 %, soit 109) comptaient de 1à 5 partenaires. La Colombie-Britannique en comptait le plus grand nombre; 10 répondants (50 %) ont déclaré que leur projet avait 21 partenaires ou plus. Ce secteur est suivi par l'Ontario (37 %, soit 15 projets), l'Atlantique (33 %, soit 14 projets) et l'Alberta (29 %, soit 8 projets). Dans les Territoires, aucun projet ne comptait 21 partenaires ou plus.


Figure 11

La figure 12 montre que presque la moitié de tous les projets (49 %, soit 63) desservaient 1 à 2 collectivités comptant moins de 5 partenaires. Une proportion de 30 % desservant 10 collectivités ou plus (39 projets) comptaient moins de 5 partenaires. Le pourcentage de projets comptant 21partenaires ou plus s'étendait d'un minimum de 6 % de projets desservant 1 ou 2 collectivités (8 projets) à un maximum de 26 % de projets desservant 10 collectivités ou plus (33 projets).


Figure 12

Implication des participants

On a demandé aux répondants combien de participants anciens et actuels contribuaient à la gestion et/ou à l'exécution de leur projet (question 5). Ceux-ci y étaient définis comme des personnes qui participaient (ou avaient déjà participé) à un volet de projet dans le cadre du PACE. Il pouvait s'agir d'un enfant, d'un parent/fournisseur de soins, ou des deux, selon la nature du volet. Cette question comportait les cinq choix de réponse qui suivent ainsi qu'une catégorie Autre à réponse libre :

  1. Les participants ont pu exprimer leurs points de vue ou leurs opinions sur le projet ou ses volets sur une base informelle.
  2. Les participants ont pu exprimer leurs points de vue ou leurs opinions sur le projet ou ses volets sur une base formelle (c'est-à-dire, lors d'entrevues, d'enquêtes ou de groupes de discussion).
  3. Les participants ont joué un rôle de bénévole dans la mise en oeuvre des volets (p. ex., en préparant les collations pour d'autres participants ou en animant des séances de groupe).
  4. Les participants ont été directement impliqués dans le comité ou le groupe responsable d'émettre des recommandations à une instance décisionnelle.
  5. Les participants ont été directement impliqués dans les prises de décision relatives au projet ou à ses volets (p. ex., en siégeant au conseil d'administration du projet).

La figure 13 illustre le type d'implication des participants qu'ont mentionné les répondants de projet. Ils avaient le choix entre plusieurs réponses, ce qui a donné des totaux de plus de 100 %. Trois d'entre eux n'ont pas répondu à cette question.


Figure 13

En général, la proportion de types d'implication baisse à mesure que cette implication s'intensifie. Les seules exceptions à cette tendance sont la participation directe au sein d'un comité et celle au sein d'une instance décisionnelle. Le plus grand nombre de projets, soit 88 %, a donné lieu à une participation «  informelle ». On s'attendait à que la majorité des projets suscitent ce type de participation. Un peu plus de la moitié d'entre eux (54 %) ont connu une participation directe au sein d'une instance décisionnelle. Quatre pour cent des répondants (soit 15) ont choisi l'option Autre. Leurs réponses indiquaient notamment que des participants avaient été engagés pour travailler dans le cadre d'un volet de projet ou qu'ils avaient fait don de jouets et de biens. L'ensemble des répondants a par ailleurs indiqué que les participants y avaient un rôle à jouer.

Lorsque l'on examine les types d'implication des participants sous un angle légèrement différent, il est possible de diviser ces cinq options en deux catégories : l'exécution et la gestion du projet. La troisième option («  Les participants ont joué un rôle de bénévole dans la mise en oeuvre des volets ») se rapporte à l'exécution de ces volets, alors que les quatre autres se rapportent à certains aspects de leur gestion. Dans 60 % des projets, les participants jouaient un rôle bénévole en matière d'exécution (225 projets). Par ailleurs, dans tous les projets, les participants jouaient un certain rôle en matière de gestion après examen de l'ensemble. Ce recodage a exclu cinq des projets.

D'autre part, on peut considérer les quatre options ayant trait à la gestion comme une continuité dans la participation à la gestion d'un projet. Cette participation varie du degré le plus faible d'implication informelle (« Les participants ont pu exprimer leurs points de vue ou leurs opinions sur le projet ou ses volets sur une base informelle ») au degré le plus fort (« Les participants ont été directement impliqués dans les prises de décision relatives au projet ou à ses volets »). Les résultats permettent de percevoir cela comme une continuité. Moins de 10 % des répondants de projet qui ont choisi une option caractérisant le type d'implication la plus forte ont omis de choisir également les autres types qui y conduisent.

En faisant état du concept de continuité dans l'implication en matière de gestion, la figure 14 illustre les données recodées relatives à la gestion des projets. Elle représente graphiquement le niveau auquel sont rendus ces projets en termes de continuité. Le niveau 1 est celui des participants qui ont pu exprimer leurs point de vue et opinion de façon informelle sur le projet. Le niveau 2 est celui des participants qui ont pu les exprimer de façon formelle. Le niveau 3 est celui des participants directement impliqués au sein d'un comité ou d'un sous-groupe chargé de formuler des recommandations à une instance décisionnelle. Le niveau 4 est celui des participants directement impliqués dans les décisions de gestion, et plus de la moitié des projets (54 %, soit 206) en comptaient. Dix pour cent des projets (soit 37) comptaient le plus haut niveau d'implication des participants ayant pu exprimer leurs point de vue et opinion de façon informelle sur le projet.


Figure 14

La figure 15 montre la répartition de l'implication des participants dans chaque secteur géographique. Dans l'ensemble des secteurs, la majorité des projets offraient la possibilité de participer de façon informelle et formelle. Dans tous les secteurs, sauf au Québec, la plus grande partie des projets offraient aux participants la possibilité de jouer un rôle bénévole en matière d'exécution. L'Atlantique était en tête de tous les autres secteurs pour ce qui est du plus grand nombre de projets offrant tous les types d'implication.


Figure 15

À la suite de la question relative aux rôles des participants, on a demandé aux répondants quelle proportion de participants anciens ou actuels comprenait l'instance décisionnelle de leur projet (question 6). Ils avaient quatre choix : aucune, moins de 25 %, de 25 % à 50 %, et plus de 50 %. La figure 16 ci-dessous montre que 19 % des projets (soit 72) comptaient plus de 50 % de ce genre de participants. Le plus important groupe de projets (41 %, soit 156) n'en comptait aucun au sein de l'instance décisionnelle. Étant donné que 54 % des projets donnaient lieu à une participation directe au sein d'une telle instance, on s'attendait à ce que les 46 % restants ne comptent aucun participant au sein de l'instance décisionnelle. Mais les 41 % compilés sont cependant inférieurs à ce que l'on prévoyait, et ils indiquent que certains répondants ont compris que la catégorie de réponse «  Les participants ont été directement impliqués dans les prises de décision relatives au projet ou à ses volets (p. ex., en siégeant au conseil d'administration du projet) » était plus inclusive que de seulement siéger à une telle instance.


Figure 16

Ressources

Les répondants devaient indiquer quel nombre d'employés rémunérés avec des fonds du PACE avaient travaillé à leur projet durant une semaine type de la période de référence (question 7). Cette question visait à établir le nombre réel d'employés rémunérés que comptaient les projets financés par le PACE. Au total, les réponses ont permis de recenser 2 092 de ces employés rémunérés au cours d'une semaine type de travail. Les réponses ont varié de 0 à 72 employés. Pour ce qui est du projet qui n'en comptait aucun, son seul employé était un administrateur bénévole. Le nombre moyen d'employés rémunérés était de 5. On a recodé les réponses en catégories pour des besoins d'analyse. Comme le montre la figure 17, 50 % des projets (soit 194) comptaient de 0 à 3 employés rémunérés avec des fonds du PACE (194 projets). Six pour cent des projets (soit 24) en comptaient 16 ou plus.


Figure 17

On a également demandé aux répondants d'indiquer combien d'heures de travail leur projet rémunérait avec des fonds du PACE au cours d'une semaine type (question 8). Cette question était destinée à déterminer le nombre d'équivalents temps plein (ETP) rémunérés avec ces fonds. Pour les besoins de l'analyse, les données ont été ramenées au nombre d'heures effectuées par les ETP, soit un nombre type de 37,5 heures par semaine. Un répondant n'a rien indiqué à cette question. Les réponses ont varié d'aucune heure, dans le cas du projet comptant un administrateur bénévole, à 1 845 heures (soit 49 ETP). Au total, 1 079 ETP ont effectué 40 470 heures rémunérées. Un nombre moyen de 2,8 employés rémunérés ont effectué 105 heures de travail au cours d'une semaine type.

On a réparti le nombre d'ETP en catégories pour les besoins de l'analyse. La figure 18 illustre une tendance manifeste : la majorité des projets comptaient le plus petit nombre d'ETP, mais ce nombre diminuait à mesure que celui des ETP augmentait. La plus importante catégorie est celle de 0 à 1,99 ETP pour 53 % des projets (soit 204). Vient ensuite une proportion de 37 % des projets (soit 143) comptant de 2 à 5,99 ETP. Deux pour cent des projets (soit 7) en comptaient 11 ou plus. Au total, approximativement 78 % des projets comptaient moins de 11 ETP. En comparaison, plus de 85 % comptaient 10 employés ou moins rémunérés avec les fonds du PACE. Cet écart entre le nombre total d'employés et d'ETP révèle que les employés des projets ont tendance à travailler moins d'une semaine complète de 37,5 heures, soit parce que les heures d'ETP sont divisées entre deux employés ou plus soit parce qu'un seul employé travaille à temps partiel.


Figure 18

Outre l'information sur le financement des projets par le PACE, on a aussi demandé aux répondants si leur projet avait reçu des fonds d'autres sources que le PACE ou le PCNP (question 9). Il s'est avéré que plus de la moitié des projets (56 %, soit 216) ont reçu des fonds d'autres sources. Cette répartition est illustrée à la figure 19. Au total, 215 projets ont reçu 7 657 973,64 $ d'autres sources. Un projet a reçu d'autres fonds mais son répondant n'en a pas indiqué le montant. Les fonds reçus par chaque projet varient de 42 $ à 412 584 $, et la moyenne en fonds reçus d'autres sources que le PACE ou le PCNP se chiffrait à 35 453 $.


Figure 19

La figure 20 illustre les données recueillies sur les fonds provenant d'autres sources dans chaque secteur géographique. L'Ontario comptait le plus fort pourcentage de projets à ce titre (76 %, soit 31). À l'extrême, la Saskatchewan en comptait le plus faible pourcentage (42 %, soit 14 projets). Elle est suivie de près par le Québec avec 94 projets (soit 48 %) ayant reçu des fonds d'autres sources.


Figure 20

En ce qui concerne les fonds que les projets ont reçu d'autres sources que le PACE ou le PNCP, les répondants pouvaient indiquer ceux provenant d'autres sources gouvernementales fédérales ou de sources provinciales ou territoriales, ou encore d'autres types de financement (question 10). Dans la catégorie Autre financement, 151 projets ont reçu des fonds provenant de Centraide, de fondations, d'activités de collecte de fonds, d'entreprises et de particuliers. Au total, 63 d'entre eux ont reçu 1 343 506,50 $ d'autres sources gouvernementales fédérales. Pour ce qui est du financement gouvernemental provincial ou territorial, 125 projets ont reçu un montant total de 3 222 519,84 $. Quant aux fonds provenant d'administrations municipales ou régionales, ils ont servi à financer 56 projets pour un montant total de 1 328 122,06 $. En dernier lieu, les 151 projets ont reçu du financement d'autres sources pour un montant total de 1 763 825,24 $.

Le PNP a également permis de recueillir de l'information sur les dons non monétaires (question 11). Ces dons en nature comprenaient par exemple des installations, et des fournitures et du matériel de bureau. Comme le montre la figure 21, une plus grande proportion de projets (72 %) ont reçu certains dons en nature.


Figure 21

On a demandé aux répondants d'estimer la valeur monétaire de ces dons en nature (question 12). Au total, 274 projets ont reçu des dons en nature d'une valeur de 2 715 535,50 $. Ces dons variaient de 98 $ à 132 500 $ dans le cas d'un projet. Leur valeur moyenne s'élevait à 9 911 $.

Les dons de temps ont constitué une autre source de soutien non monétaire aux projets. On a demandé aux répondants si ces dons provenaient de particuliers ou d'organismes à l'égard de toute partie du projet (question 13). La figure 22 montre qu'une forte majorité de projets (85 %) ont reçu des dons en temps. On leur a également demandé d'estimer le nombre total d'heures de travail données au projet au cours d'un mois type (question 14). Au total, 328 projets ont reçu 61 761,65 heures de travail de la part de 8 331 personnes au cours d'un mois type, soit une moyenne mensuelle de 7,4 heures par personne. Le nombre de personnes ayant donné du temps aux projets variait de 1 pour 19 projets à 290 pour un seul projet . En moyenne, on comptait 25 personnes par projet. Les dons en heures variaient de 3 heures pour 3 projets à 3 030 pour 1 projet. Le nombre moyen d'heures par projet s'élevait à 188.


Figure 22

Renseignements relatifs aux volets

Le NPP comprend deux sections, l'une consacrée aux projets et l'autre à leurs volets. Chaque coordonnateur a reçu une section relative à son projet et autant de sections relatives aux volets que le projet comportait de ces volets. Au total, les 385 répondants de projet ont fourni des renseignements au sujet de 1 700 volets en activité au cours du premier cycle de collecte de données. Le tableau 2 ci-dessous fait état du nombre de volets et de leur pourcentage par secteur géographique. À l'instar des projets, le secteur de l'Atlantique comptait le plus fort pourcentage de volets (26 %, soit 447).

Tableau 2 : Volets de projet par secteur géographique

Secteur géographique

Nombre de volets

Pourcentage

Territoires

26

2 %

Colombie-Britannique

199

12 %

Alberta

91

5 %

Saskatchewan

97

6 %

Manitoba

82

5 %

Ontario

331

19 %

Québec

427

25 %

Atlantique

447

26 %

Langue d'exécution des volets

Les renseignements sur la langue de travail ont été recueillis au niveau des volets puisqu'un projet pouvait comporter des volets exécutés dans différentes langues. On a demandé aux répondants dans quelle langue les volets étaient offerts (question 15). Ils avaient quatre choix, l'anglais, le français, les langues autochtones et d'autres langues. Étant donné que les répondants pouvaient choisir plus d'une langue par volet, les totaux sont supérieurs à 100 %. Trois répondants n'ont pas répondu à cette question. Comme le montre la figure 23, alors que la majorité des volets (77 %, soit 1 310) étaient exécutés en anglais, plus d'un tiers (34 %, soit 569 volets) l'étaient en français. D'autre part, les volets offerts dans d'autres langues et des langues autochtones représentaient respectivement 7 % et 5 % du total. En ce qui a trait au nombre de volets exécutés en langues autochtones, il faut mentionner que leur total exclut les 55 projets autochtones du PACE réalisés en Ontario qui font l'objet d'une évaluation distincte de celle menée à l'échelle nationale. Les langues les plus souvent mentionnées dans la catégorie Autres étaient l'espagnol, le chinois et le punjabi. En ce qui concerne les langues autochtones, les plus fréquemment mentionnées étaient le cri et le déné.


Figure 23

La figure 24 fait état de la langue d'exécution des volets par secteur géographique. On se rend compte que l'anglais est la langue dominante dans tous les secteurs sauf au Québec. Cela varie de 94 % (77 volets) au Manitoba à 100 % dans les Territoires. Au Québec, la langue dominante est le français (98 %, soit 418 volets). Les volets offerts en langues autochtones se situent principalement dans l'Ouest canadien. Cette proportion atteint 38 % en Saskatchewan (soit 36 volets). Ceux exécutés dans d'autres langues sont offerts dans les provinces comptant de nombreux immigrants, notamment l'Ontario et la Colombie-Britannique, bien que l'Alberta et le Québec en comptent aussi.


Figure 24

Orientation culturelle

Afin de mettre en évidence la diversité culturelle au sein des volets financés par le PACE, on a demandé aux répondants si chacun des volets de leur projet desservait un groupe ethnique déterminé (question 16). Il est important de souligner que les répondants ne devaient mentionner que les volets destinés à un groupe ethnique particulier et non l'un de ceux qui desservent des néo-Canadiens ou des Autochtones. La figure 25 fait état de ces résultats.


Figure 25

Les répondants ont indiqué que 18 % des volets (soit 311) desservaient un groupe ethnique déterminé. Il est là aussi important de rappeler que les 55 projets autochtones réalisés en Ontario ne sont pas visés par la présente évaluation. Aucun renseignement n'a été fourni au sujet de trois volets. Ceux desservant un groupe ethnique déterminé ont été répartis par la suite selon l'ethnie, ce qui comprenait les Autochtones et d'autres ethnies. La catégorie Autre comprenait toutes les origines à l'exception de l'origine canadienne. Dans cette catégorie, les groupes culturels mentionnés provenaient d'Amérique latine et du Sud, de Chine et d'Afrique. Les groupes autochtones les plus fréquemment mentionnés étaient les Cris et les Métis.

La figure 26 illustre le pourcentage de volets par secteur géographique desservant un groupe ethnique déterminé. Les données fournies à l'égard des 1 697 volets révèlent que la Saskatchewan comptait le plus fort pourcentage de volets dans ce cas (73 %, soit 71). Le secteur de l'Atlantique comptait le pourcentage le plus faible avec 3 % (soit 14 volets). Il est quelque peu surprenant, compte tenu des tendances d'immigration qu'on y note, que seulement 11 % des volets (soit 35) en Ontario desservaient un groupe ethnique déterminé. Cela peut à nouveau s'expliquer par l'exclusion des 55 projets autochtones et de leurs volets. Cela peut aussi découler d'une compréhension plus restreinte de ce que peut signifier l'expression « destiné à un groupe ethnique déterminé ».


Figure 26

Types de participants

Les données recueillies dans le cadre du PNP visaient également à tracer un profil global des volets financés par le PACE et des personnes qui y participent. Dans cette optique, on a demandé aux répondants de déterminer les types de participants aux volets de leur projet (question 17). Ils pouvaient choisir parmi quatre groupes principaux de participants et sélectionner le sous-groupe définissant le mieux le type de participant à ces volets.

Ces quatre choix étaient les suivants :

  1. Les parents, les fournisseurs de soins et les enfants sous leur garde.
  2. Les parents ou les fournisseurs de soins (sans les enfants sous leur garde).
  3. Les femmes et/ou les adolescentes enceintes.
  4. Des enfants et/ou des jeunes.

Les renseignements fournis sur les types de participants concernaient 1 645 volets. Comme le montre la figure 27, la majorité des volets financés par le PACE (61 %, soit 1 003) comptaient pour participants des parents et des fournisseurs de soins avec des enfants sous leur garde. D'autre part, 2 % des volets (soit 40) comprenaient des femmes et/ou des adolescentes enceintes. Les volets dont les participants n'étaient que des enfants et des jeunes totalisaient 13 % (soit 210).

Les répondants devaient mentionner l'âge des enfants et des jeunes participant aux volets de leur projet, qu'ils soient seuls ou accompagnés de leurs parents ou fournisseurs de soins (question 17b). Ils pouvaient choisir parmi un éventail de groupes d'âge et autant d'options que nécessaire, ce qui signifie que les totaux dépassent les 100 %. Il faut aussi considérer que dans certains secteurs géographiques, au Québec en particulier, les volets s'adressaient aux enfants de plus de 6 ans.


Figure 27

Comme le montre la figure 28, le plus important groupe d'âge desservi par le PACE était celui des enfants de 4 ans (84 %, soit 1 023 volets). Il est suivi de près par 83 % (soit 1 007) des volets s'adressant au groupe de 3 ans. Par ailleurs, 78 % des volets (soit 947) desservaient le groupe de 2 ans et 73 % (soit 884) celui des enfants de 1 an et de moins de 12 mois. Il est quelque peu surprenant de voir, en raison de l'orientation de ces volets financés par le PACE, que 20 % (soit 241) des volets visaient des enfants de 7 à 12 ans.


Figure 28

Principaux objectifs des volets

On a invité les répondants à indiquer les trois principaux objectifs de chaque volet de leur projet (question 18). Ils pouvaient choisir parmi 15 objectifs, y compris l'option Autre qui leur permettait de faire mention d'un objectif différent de ceux proposés dans les options. Étant donné qu'il s'agissait d'une question à réponse multiple, les totaux dépassent les 100 %. Aucun renseignement n'a été fourni à l'égard de 11 volets.Comme le montre la figure 29, l'objectif «  Amélioration des compétences parentales et/ou des relations parents-enfants » a été le plus fréquemment choisi dans une proportion de 61 % (soit pour 1 025 volets). On a recodé trois nouveaux objectifs en fonction des réponses obtenues à l'option Autre : «  Amélioration de la santé physique », «  Répit pour les parents » et «  Diminution ou prévention de la violence ». Ces trois objectifs ont été mentionnés pour environ 1 % des volets (soit 10), et bien qu'ils s'appliquaient à un petit nombre de volets, ils ont été isolés afin de réduire le nombre de réponses dans l'option Autre. Les objectifs restants indiqués dans cette option comprennent, par exemple, le développement de l'enfant et l'amélioration ou l'acquisition de compétences.


Figure 29

Principaux moyens d'exécution des volets

À la suite des objectifs des volets, on a demandé aux répondants de faire état des principaux moyens d'exécuter les volets (question 19). On les a particulièrement invités à choisir trois principaux moyens, dans une liste de 18 (y compris une option Autre), pour exécuter chaque volet de projet. Étant donné qu'il s'agissait là aussi d'une question à réponse multiple, les totaux dépassent les 100 %. Aucun renseignement n'a été fourni à l'égard de 7 volets. Les nombres ne variaient pas vraiment, mais les moyens les plus utilisés comprenaient manifestement, par ordre d'importance, les « activités centrées sur les enfants », les « cours formels » et les « cours informels ». La figure 30 illustre ces principaux moyens. On a créé quatre autres moyens d'exécution de volets en recodant les réponses données dans l'option Autre : «  Formation », «  Projets de recherche », «  Transport », et «  Repas et cuisine collective ». Les répondants d'environ 1 % des volets ont mentionné ces quatre moyens. Les 4 % restants ont choisi l'option Autre et indiqué des moyens tels que les groupes de soutien, les présentations et des formules uniques combinant l'art à l'un des autres moyens.


Figure 30

Période d'exécution des volets

Un certain nombre de questions du PNP étaient destinées à mieux comprendre les divers cycles d'activité et le degré d'intensité des volets financés par le PACE. Par exemple, on a posé des questions sur la saison d'exécution des volets, autrement dit s'ils étaient offerts à l'année longue ou durant une saison.

Compte tenu des divers cycles de ces volets, on a demandé aux répondants d'indiquer la ou les saisons au cours desquelles chaque volet était offert (question 20). Tout volet qui n'était pas offert durant les quatre saisons a été estimé saisonnier. La figure 31 montre que la majorité des volets financés par le PACE (58 %, soit 974) étaient offerts à l'année longue alors que 42 % (718 volets) étaient saisonniers. Aucun renseignement n'a été fourni à l'égard de 8 volets.


Figure 31

La figure 32 fait état d'une répartition plus détaillée de l'information fournie seulement à l'égard des volets saisonniers. Étant donné qu'il s'agissait d'une question à réponse multiple, les totaux dépassent les 100 %. Comme on le prévoyait pour ces volets fonctionnant de façon saisonnière, la majorité d'entre eux offraient des activités en automne, en hiver et au printemps. Seulement 13 % des volets saisonniers étaient en activité au cours de l'été. Cela montre que la majorité des volets financés par le PACE sont saisonniers puisqu'ils ne sont en activité que durant l'année scolaire.


Figure 32

En plus de demander aux répondants de faire état d'éléments relatifs à la période d'exécution des volets, on les a invités à mentionner le nombre moyen d'heures par mois qu'un participant consacrait à un volet (question 21). Cette question visait à déterminer le degré d'implication moyen d'un participant. Certains volets pouvaient offrir un cours sur les compétences parentales durant deux heures par semaine alors que, d'autre part, un projet Bon départ pouvait offrir 12 heures par semaine. La figure 33 illustre les résultats obtenus avec cette question.


Figure 33

Pour les besoins d'analyse, on a recodé les réponses en quatre catégories : 0 à 6 heures, 7 à 8 heures, 9 à 15 heures, et 16 heures ou plus par mois. Aucun renseignement n'a été fourni à l'égard de 238 volets ou cette question ne s'y appliquait pas. Les réponses variaient de ½ heure à 160 heures par mois pour 2 volets. On a établi qu'un participant consacrait en moyenne 13,9 heures par mois à un volet. Un regroupement des catégories montre que plus de la moitié des volets (54 %) donnaient lieu à une participation individuelle de 0 à 8 heures par mois.

On a également demandé aux répondants quel nombre moyen de semaines un volet offrait à un participant au cours la période de référence de 26 semaines (question 22). On voulait ainsi déterminer la durée d'implication moyenne d'un participant. Les réponses variaient de 1 à 26 semaines, alors qu'un participant consacrait un nombre moyen de 14,5 semaines à un volet. Comme le montre la figure 34, en regroupant un peu plus les catégories, environ la moitié des volets étaient offerts à un participant durant 13 semaines ou moins. Une proportion de 24 % des volets (soit 322) offraient 25 semaines ou plus d'implication à un participant.


Figure 34

On a posé deux questions aux répondants concernant le nombre de participants à chaque volet. Ces questions avaient pour but de déterminer le nombre de personnes que touchent les volets financés par le PACE. En gros, ces questions visaient à situer la portée des volets en déterminant le nombre «  d'enfants différents » et de « parents et de fournisseurs de soins différents » qui participaient à un volet au cours d'un mois type.

On a demandé aux répondants d'estimer le nombre d'enfants différents participant à chaque volet au cours d'un mois type (question 23). Aucun renseignement n'a été fourni à l'égard de 509 volets ou cette question ne s'y appliquait pas. Les réponses variaient de 0 à 2 160 enfants. Trois répondants ont mentionné ne desservir aucun enfant au cours d'un mois type et cette réponse semble provenir d'une mauvaise compréhension de la question ou d'une mauvaise interprétation du terme « mois type ». Les chiffres recueillis montrent que 48 enfants en moyenne participaient mensuellement à chaque volet et qu'au total 57 038 enfants différents participaient à un volet au cours d'un mois type. On a recodé l'information en d'autres catégories pour les besoins de l'analyse. La figure 35 montre que 23 % des volets comptaient de 1 à 10 enfants participants par mois. Un pour cent d'entre eux n'en comptaient aucun mais, à l'extrême, 9 % des volets donnaient lieu à la participation de 100 enfants ou plus par mois.


Figure 35

On a également invité les répondants à estimer le nombre de parents et de fournisseurs de soins différents participant à chaque volet au cours d'un mois type (question 24). Aucun renseignement n'a été fourni à l'égard de 255 volets ou cette question ne s'y appliquait pas. Les réponses variaient de 0 à 2 400 parents et fournisseurs de soins par mois. Deux volets n'en comptaient aucun et leur nombre total au cours d'un mois type s'élevait à 47 234. Le nombre moyen de ces participants au cours d'un mois type se chiffrait à 33. Comme le montre la figure 36, le nombre de ces parents et fournisseurs de soins participants n'était pas élevé dans l'ensemble. Cela se justifie, tout d'abord, en raison de l'orientation des volets financés par le PACE et, ensuite, par le fait qu'un parent ou un fournisseur de soins peut inciter plus d'un enfant à participer à un volet. Seulement 4 % des volets comptaient une participation de 100 parents ou fournisseurs de soins ou plus au cours d'un mois type.


Figure 36

Cette information sur les enfants et les adultes participant aux volets a également été regroupée dans une catégorie générale afin de dénombrer l'ensemble des participants. Aucun renseignement n'a été fourni à l'égard de 63 volets. Les répondants ont déclaré un total de 104 232 participants à l'ensemble des volets au cours d'un mois type. Leur nombre moyen total par volet au cours d'un mois type s'élevait à 64. La figure 37 fait état de ce nombre total.


Figure 37

Le tableau 3 illustre le nombre et le pourcentage de participants aux volets de projet dans chaque secteur géographique. L'Atlantique, l'Ontario et le Québec sont les trois secteurs dans lesquels on en dénombre le plus. L'Ontario compte le plus fort pourcentage (27 %) d'enfants participants, alors que le secteur de l'Atlantique compte le plus fort pourcentage (28 %) de parents et de fournisseurs de soins participants (définis comme adultes dans le tableau).

Table 3 : Participants aux volets par secteur géographique

Secteur géographique

Nombre d'enfants

Pourcentage d'enfants

Nombre d'adultes

Pourcentage d'adultes

Nombre total de participants

Pourcentage de participants

Territoires

772

1 %

397

1 %

1 169

1 %

Colombie-Britannique

5 573

10 %

5 542

12 %

11 115

11 %

Alberta

2 420

4 %

1 904

4 %

4 324

4 %

Saskatchewan

3 068

5 %

3 111

7 %

6 179

6 %

Manitoba

2 846

5 %

4 023

8 %

6 869

7 %

Ontario

15 185

27 %

11 463

24 %

26 648

26 %

Québec

13 136

23 %

7 329

16 %

20 465

20 %

Atlantique

14 038

25 %

13 465

28 %

27 503

26 %

Total

57 038

100 %

47 234

100 %

104 272

100 %

 

 

 

Mise à jour : 2004-03-30 haut de la page