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Agence de santé publique du Canada

Le développement sain des enfants et des jeunes
Chapitre 3 : L'éducation

Aperçu

Le niveau d'éducation est nettement liée à la santé et aux comportements qui la favorisent. En outre, il est généralement considéré comme un important déterminant du statut socioéconomique et du revenu, deux critères décisifs en matière de santé.

De nombreux facteurs favorisent le rendement des enfants dans le système scolaire régulier. L'éducation des parents, leur engagement dans la scolarisation de leur enfant ainsi que la disposition générale de l'enfant pour l'école contribuent au rendement scolaire et à la durée de la fréquentation scolaire de l'enfant. Les jeunes qui quittent l'école trop tôt réussissent mal sur le marché du travail par rapport à ceux qui ont une formation secondaire ou universitaire.

Rapport avec le développement sain des enfants

L'éducation est un outil pour la vie.

L'éducation favorise la santé et la prospérité en dotant les gens des connaissances et des compétences dont ils ont besoin pour résoudre les problèmes et en leur donnant le sentiment d'être maîtres de leur existence. Elle accroît aussi leur capacité d'obtenir et de comprendre l'information nécessaire pour rester en santé (Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population, 1994, p. 19). Les recherches démontrent l'existence d'un double rapport entre la santé et l'apprentissage. En effet, le mauvais rendement ou la perspective de mauvais rendement à l'école est en lien non seulement avec l'échec scolaire, mais aussi avec la délinquance, la toxicomanie et la grossesse à l'adolescence (Dryfoos, 1990, p. 94).

 Figure 3.1: Ce graphique dépeint la Proportion d'adultes de 15 ans et plus exposés ? des probl?mes de santé(c.-?-d. hypertension, taux élevé de cholestérol et obésité), selon le nombre d'années d'études (c.-?-d.moins de 12 ans, 12 ? 15 ans et 16 ans et plus), au Canada, en 1994-1995

Source : Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population. Rapport sur la santé des Canadiens et des Canadiennes, no de catalogue : H39-385/1996-1F, Ottawa, Santé Canada, 1996, p. 31.

L'éducation veut dire une meilleure santé.

La santé est proportionnelle à l'éducation. En général, l'augmentation du degré de scolarité entraîne une amélioration de l'évaluation que l'on fait de sa santé, de même qu'une diminution des limitations d'activité et du nombre de jours de travail perdus à cause de blessures ou de maladie. Les diplômés universitaires sont deux fois moins exposés à l'hypertension artérielle, au taux élevé de cholestérol dans le sang ou au poids excessif que ceux qui n'ont pas terminé le secondaire (Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population, 1996, p. 31). Voir la figure 3.1. De plus, ceux qui sont plus instruits risquent moins d'être pauvres (Conseil national du bien-être social, 1998, p. 46). Voir la figure 3.2.

L'alphabétisation et l'âge
Ceux qui ont de grandes capacités de lecture et d'écriture semblent plus obtenir des emplois très payants. Les étude internationale sur l'alphabétisation des adultes réalisée en 1997 révèle un lien étroit entre l'âge et le niveau d'alphabétisation. Ce lien s'explique en grande partie par les différences dans le niveau d'éducation atteint. De plus, pour ce qui est des jeunes gens (personnes âgées entre 16 et 25 ans), l'éducation de la mère et le travail du père sont de puissants facteurs permettant de prédire le niveau d'alphabétisation qu'ils atteindront (Willms, 1997).

Les enfants doivent être prêts pour aller à l'école.

Il est démontré que les programmes d'intervention auprès de très jeunes enfants favorisent leurs capacités d'apprentissage, leur socialisation et leur succès scolaire, et ce, encore plus dans le cas des enfants défavorisés (Hertzman, 1996).

L'incidence de la maturité scolaire ne se limite pas au rendement scolaire ni à la socialisation précoces. Les enfants qui ont des capacités intellectuelles, émotionnelles et linguistiques adéquates ont plus tendance à rester à l'école, à terminer le secondaire, à se trouver un emploi et à contribuer au fonctionnement de la société en tant que citoyens responsables et comme contribuables (Doherty, 1996).

L'acquisition de compétences à l'âge préscolaire prépare l'enfant au système scolaire. Les enfants qui ne savent pas nommer les couleurs, trier des objets ni compter et qui ne connaissent pas le nom des lettres ni celui des objets usuels sont défavorisés par rapport aux autres. Les enseignants ont tendance à classer tôt les enfants selon ces habiletés (Entwistle et Alexander, 1989).

Les jeunes doivent rester à l'école.

Un milieu propice à l'apprentissage est essentiel pour permettre aux enfants d'acquérir les compétences et les aptitudes sociales nécessaires pour traverser l'adolescence. Les jeunes qui abandonnent l'école sont plus facilement défavorisés quant à l'emploi, au revenu et aux possibilités dans la vie (Statistique Canada, 1993a, p. 2-3).

Sur le plan personnel, le fait d'abandonner trop tôt l'école expose à des problèmes de santé, à la délinquance, à la criminalité, à la toxicomanie et à l'alcoolisme, à la dépendance économique et à une qualité de vie inférieure (Statistique Canada, 1993a, p. 6).

Figure 3.2: Taux de pauvretéa des adultes de 15 ans et plus, selon le plus haut degré de scolarité, au Canada, en 1996 (%)
  Chefs de famille Personnes seules
0–8 années 19.2 55.4
Études secondaires partielles 21 45.8
Secondaire complété 15.6 34.7
Études postsecondaires partielles 18.9 44
Diplôme postsecondaire 12.4 29
Degré universitaire 7.7 19.8
a. Selon les seuils de faible revenu établis par Statistique Canada.
Source : Conseil national du bien-être social. Profil de la pauvreté, 1996, Ottawa, Conseil national du bien-être social, 1998, p. 47.

Conditions et tendances

L'éducation des parents

L'éducation des parents — combinée à leur revenu et à leur situation par rapport au marché du travail — influe de diverses façons sur les enfants, y compris sur leur rendement à l'école (Ross, Scott et Kelly, 1996, p. 41). En général, le rendement scolaire des enfants au tout début de l'école est déterminé par l'éducation de leur mère (Willms, 1996, p. 84).

Les Canadiens sont de plus en plus instruits.

Le nombre de personnes de 15 ans et plus n'ayant pas neuf années de scolarité est passé de plus de 30 % en 1971 à un peu moins de 14 % en 1991 (Comité consultatif fédéral-provincial-territorial sur la santé de la population, 1996, p. 40). Voir la figure 3.3. En 1971, près du quart des 15 à 24 ans avaient au moins fréquenté un établissement d'enseignement post-secondaire, taux qui s'était élevé à un peu plus d'un tiers (39 %) en 1996 (Statistique Canada, 1998a).

Figure 3.3: Population des personnes de 15 ans et plus, selon le plus haut degré de scolarité, au Canada, pour certaines années
  1976 1981 1986 1991 1996
Nombre
Total 16 890 350 18 609 285 19 634 100 21 304 740 22 628 925
Moins que la 9e année 4 285 390 3 851 285 3 473 640 3 051 900 2812015
De la 9e année à la 13eannée 7 440 765 8 122 465 8 354 030 9 071 580 9 131 775
Une partie des études post secondaires 4 077 825 5 145 355 5 927 950 6 761 505 7 684 435
Grade universitaire 1 086 370 1 490 180 1 878 480 2 419 750 3 000 695
Source : Adapté du site web de Statistique Canada : www.statcan.ca

Malgré l'augmentation constante du niveau d'éducation au cours des ans, il est plus bas chez les Autochtones que chez les autres Canadiens. Selon l'Enquête auprès des peuples autochtones en 1991, 17 % des Autochtones de 15 à 64 ans avaient moins de neuf années de scolarité, 50 % avaient terminé le secondaire et le tiers d'entre eux avaient fréquenté un établissement d'enseignement post-secondaire (Statistique Canada, 1993b, p. 2). Voir la figure 3.4.

Figure 3.4: Plus haut degré de scolarité des adultes de 15 à 64 ans, parmi les Autochtones et le reste de la population au Canada, en 1991 (%)
  Moins que la 9e année Études secondaires Une partie des études postsecondaires
Tous les Autochtones 17 50 33
Indien 16 49 33
Métis 12 53 34
Inuit 38 36 26
Tous les Canadiens 14 43 43
Source : Statistique Canada. Scolarité, travail et activités connexes, revenu dépenses et mobilité : enquête auprès des peuples autochtones de 1991, 1993. D'après l'Institut canadien de la santé infantile. La santé des enfants du Canada : un profil de l'ICSI, 2e édition, Ottawa, CICH, 1994, p. 137.

Dans l'ensemble, le niveau d'éducation des femmes augmente. En 1992-1993, elles représentaient 53 % des étudiants du premier cycle, 46 % des étudiants de maîtrise à temps plein et 35 % des étudiants inscrits à temps plein au doctorat, soit une augmentation de respectivement 43 %, 27 % et 19 % par rapport à 1972-1973 (Normand, 1995, p. 19).

L'éducation des parents influe sur le rendement scolaire des enfants.

Selon l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ), le niveau d'éducation de la personne qui connaît le mieux l'enfant (le plus souvent la mère) est déterminant pour prédire la capacité linguistique de l'enfant à quatre ou cinq ans. de même que ses résultats en mathématiques en deuxième et en quatrième année (Willms, 1996, p. 84).

L'éducation des parents est également liée à la valeur que l'on attache à l'école dans la famille. Les parents plus instruits ont tendance à accorder plus d'importance au rendement scolaire et passent plus de temps à faire la lecture à leurs enfants et à les aider à faire leurs devoirs. En 1994-1995, la vaste majorité (83,7 %) des moins de 12 ans vivaient avec des parents ayant au moins le diplôme d'études secondaires (Ross, Scott et Kelly, 1996, p. 42). Voir la figure 3.5.

Figure 3.5: Répartition des enfants de 0 à 11 ans, selon le degré d'instruction du père et de la mère, au Canada, en 1994-1995
Niveau d'éducation Éducation de la mère (%) Éducation du père (%)
Moins que le secondaire 16,3 16,3
Diplôme du secondaire 46,4 40,5
Diplôme/certificat d'une école de commerce/affaires 8,9 13,2
Grade universitaire ou collégial 28,3 29,9
Total 100,0 100,0
Source : D.P. Ross, K. Scott et M.A. Kelly. « Aperçu : les enfants du Canada durant les années 90 » dans Grandir au Canada : enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, n° au catalogue : 89-550-MPF n° 1, Ottawa, Développement des ressources humaines Canada et Statistique Canada, 1996, p. 42.

Le rôle de la famille

L'engagement des parents à la préparation de leurs enfants pour l'école fournit à ceux-ci une base plus solide pour les apprentissages qu'ils feront à l'école, alors que l'intérêt soutenu des parents pour la scolarisation a un effet positif sur le rendement scolaire des enfants. Les enfants d'âge scolaire dont les parents participent à des activités comme celles de les aider à faire leurs devoirs et d'offrir leur aide en classe réussissent généralement mieux. Nous savons que :

Les enfants d'immigrants et l'éducation

Les jeunes immigrants ont souvent dû interrompre leurs études. Dans certains cas, ils sont trop vieux pour s'inscrire au système scolaire canadien et, en même temps, ils n'ont pas les diplômes nécessaires pour commencer à travailler (Multiculturalisme et Citoyenneté Canada, 1988, p. 79).

Plus de la moitié des enfants d'immigrants de 4 à 17 ans qui sont arrivés au Canada entre 1981 et 1988 ne parlaient aucune des deux langues officielles. Même si ces enfants peuvent obtenir des notes plus basses en anglais que les enfants nés au Canada, ils réussissent très bien en mathématiques (Samuel et Verma, 1992, p. 53-56).

La plupart des parents préparent leurs enfants pour l'école.

En 1994-1995, les parents de plus de la moitié des nourrissons et des bébés de moins de 2 ans leur ont montré tous les jours des livres d'image, et la plupart d'entre eux (94 %) leur ont fait quotidiennement la lecture à haute voix. Voir la figure 3.6. Les parents de plus de 50 % des enfants de 2 à 5 ans les ont également aidés tous les jours à écrire, tandis qu'un autre 30 % l'ont fait quelques fois par semaine (CCDS, 1997, p. 46).

Les enseignants interrogés en 1994-1995 dans le cadre de l'ELNEJ ont répondu que les parents des deux tiers de leurs élèves participaient beaucoup à leur éducation, ce qui laisse supposer qu'ils jugent avoir un rôle vital à jouer dans l'apprentissage de leurs enfants (CCDS, 1997, p. 46).

Figure 3.6: Répartition des parents qui ont fait la lecture à leurs enfants de 2 à 5 ans, selon la fréquence des lectures, au Canada, en 1994
Lisez-vous régulièrement à haute voix à votre enfant?
Oui 94
Non 6
Combien de fois lisez-vous à votre enfant?
Moins d'une fois par semaine 7
Quelques fois par semaine 26
À tous les jours 55
Plusieurs fois par jour 11
Source : Préparé par le Conseil canadien de développement social au moyen des chiffres l'Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes menée par Statistique Canada en 1994. D'après le Conseil canadien de développement social, Le progrès des enfants au Canada, 1997, Ottawa, CCDS, 1997, p. 46.

L'engagement des parents influe sur le rendement des enfants.

Les enfants dont les parents s'intéressent peu à ce qu'ils font à l'école risquent sept fois plus de redoubler une année que ceux dont les parents jugent l'éducation très importante. Les enfants qui échouent en mathématiques ont souvent des parents qui se désintéressent de leur éducation (CCDS, 1997, p. 46).

Les enfants ayant un handicap et l'éducation

En avril 1991, près de 90 % des enfants de 5 à 14 ans ayant un handicap allaient à l'école. Sur les 9 550 (3,1 %) qui ne fréquentaient pas l'école ou avaient un tuteur, 6 325 n'y étaient jamais allés et 3 225 y sont allés avant avril 1991 (ICH, 1994, p. 158). Voir la figure 3.7.

Selon l'ELNEJ, 4 % des jeunes Canadiens de moins de 12 ans éprouvent des difficultés d'apprentissage (CCDS, 1997, p. 50). L'Enquête sur la santé et les limitations d'activités (E3LA) estime que les difficultés d'apprentissage sont les difficultés les plus fréquentes chez les moins de 15 ans (Statistique Canada, 1994, p. xxxv) et que souvent elles ne sont pas diagnostiquées tant qu'il n'y a pas d'échec scolaire. Le taux de décrochage des enfants qui ont des difficultés d'apprentissage est de 35 %, soit deux fois plus que chez leurs pairs n'ayant pas d'handicap (Bullivant, 1997, p. 1 et 2).

La maturité scolaire

La maturité scolaire favorise le succès à l'école, aussi bien que plus tard au travail et dans les rapports sociaux. Souvent, les enfants qui réussissent à l'école sont ceux qui y arrivent « prêts à apprendre ». Ces enfants ont déjà été exposés aux livres et aux chiffres, ils ont été habitués à résoudre des problèmes et ils ont acquis les aptitudes sociales nécessaires pour s'insérer dans un groupe (Ross, Scott et Kelly, 1996, p. 27).

Dans l'ensemble, les enfants qui commencent l'école sont prêts à apprendre. Les enfants venant de familles à revenu plus élevé et ceux dont les parents ont plus d'éducation tendent à l'être davantage que les autres.

Figure 3.7: Répartition des enfants de 5 à 14 ans ayant un handicap, selon qu'ils fréquentent l'école ou reçoivent l'enseignement d'un tuteur, au Canada, en avril 1991
Va à l'école 89.5
Sous tutorat 7.4
Ne va pas à l'école ou sous tutorat 3.1
De ceux qui ne sont pas allés à l'école ou sous tutorat
Est allé à l'école antérieurement 34.0
N'est jamais allé à l'école 66.0
Source : Institut canadien de la santé infantile, avec l'aide des données non publiées de l'Enquête sur la santé et les limitations d'activités réalisée en 1991 par Statistique Canada. D'après l'Institut canadien de la santé infantile, La santé des enfants du Canada : un profil de l'ICSI, 2e édition, Ottawa, CICH, 1994, p. 158.

Figure 3.8: Répartition des enfants de 4 à 5 ans, selon le degré de maturité scolaire des enfantsa et d'éducation des parentsb, en 1994-1995

Résultat de l'enfant sur le EVIPC (4 à 5 ans)

Moins que le diplôme du secondaire

Diplôme du secondaire

Diplôme/certificat d'une école de commerce/d'affaires

Grade/diplôme universitaire ou collégial

 

(%)

(%)

(%)

(%)

Développement précoce

7,6"

10,4"

12,0"

22,5

Développement normal

57,4

73,1

72,6

66,0

Développement retardé

35,0

16,6

15,4

11,6d

a. Selon l'échelle de vocabulaire en images Peabody (EVIP).
b. D'après le parent qui possède le plus haut degré d'éducation (chez les familles biparentales).
c. Échelle de vocabulaire en images Peabody (EVIP).
d Estimé moins fiable en raison de la forte variabilité d'échantillonnage.

Source : Adapté de D.P. Ross, K. Scott et M.A. Kelly. « Aperçu : les entants du Canada durant les années 90 » dans Grandir au Canada : enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, n° de catalogue : 89-550-MPF, n° 1, Ottawa, Développement des ressources humaines Canada et Statistique Canada, 1996, p. 28.

L'éducation et le revenu des parents ont une incidence sur la maturité scolaire.

L'ELNEJ ne montre aucune différence importante entre les garçons et les filles d'après le test de vocabulaire par l'image de Peabody, méthode de mesurer la maturité scolaire. Par contre, il y aurait des différences chez les enfants par rapport au niveau d'études des parents. La Figure 3.8 montre que les enfants qui restent avec un ou deux parents très instruits semblent réussir mieux le test de Peabody que ceux qui vivent avec un ou deux parents n'ayant pas terminé le secondaire (Ross, Scott et Kelly, 1996, p. 27).

Par rapport à leurs pairs du groupe socioéconomique supérieur, les enfants du groupe inférieur sont plus souvent parmi les derniers de leur classe en lecture, en écriture et en mathématiques (Lipps et Frank, 1997).

À l'échelle nationale, le quart des enfants de familles à faible revenu présentent un retard de développement du langage, comparativement à un sur six chez les enfants de familles à revenu moyen et à moins d'un sur dix pour les familles à revenu élevé (Ross, Scott et Kelly, 1996, p. 47-8).

Les gouvernements provinciaux jouent un rôle.

Les compressions dans le financement des programmes de garderie dans plusieurs provinces se traduisent par une réduction du nombre d'enfants de 3 à 5 ans ayant accès à des programmes d'apprentissage préscolaires de qualité. En Ontario, le gouvernement a rendu optionnelle la fréquentation de la prématernelle, tandis que certains conseils scolaires ont annulé ce programme. Terre-Neuve a « gelé » le financement des programmes de maternelle, alors que l'Alberta a réduit le nombre d'heures du programme de maternelle de 480 à 400. La Nouvelle-Ecosse, quant à elle, offre désormais des programmes de maternelle d'une demi-journée au lieu d'une journée (CCDS, 1996, p. 29).

Quant l'enfant est-il prêt pour l'école?

La maturité scolaire fait référence au moment où un enfant peut répondre aux exigences de l'école et apprendre le contenu du programme correspondant à sa classe à son entrée dans le système scolaire (Kagan, 1992). Les recherches ont cerné cinq critères de maturité scolaire :

  • le bien-être physique et le développement moteur;
  • la bonne santé émotionnelle et l'accueil positif des nouvelles expériences;
  • les connaissances et les compétences sociales;
  • les habiletés langagières;
  • les connaissances générales et l'habileté intellectuelle (Kagan, 1992, p. 50).

Rester à l'école

Plus de jeunes vont à l'école. Il s'agit là d'un élément positif, car il est de plus en plus difficile pour ceux qui abandonnent le secondaire de réussir sur le marché du travail, milieu hautement compétitif.

Plus de jeunes restent à l'école.

La proportion de jeunes hommes et de jeunes femmes (âgés de 15 à 19 ans) qui fréquentent l'école augmente constamment au Canada. En 1961, 62 % des garçons et 56 % des filles allaient à l'école. En 1991, ces pourcentages étaient respectivement de 79 % et de 80 % (Normand, 1995, p. 21).

Les jeunes de 18 à 20 ans qui restent à l'école sont plus nombreux que ceux qui ne croient plus que l'école leur convienne (Statistique Canada, 1993a, p. 32).

Certaines personnes ont plus tendance que d'autres à abandonner l'école.

  • En 1991, les jeunes vivant dans la pauvreté1 (1. Selon l'ICSI, l'enfant pauvre est celui qui vit dans une famille dont le revenu total est inférieur au seuil de faible revenu établi par Statistique Canada.) étaient trois fois plus nombreux à décrocher que les jeunes venant d'un milieu aisé (ICSI, 1994, p. 122). Voir la figure 3.9.
  1. Selon l'ICSI, l'enfant pauvre est celui qui vit dans une famille dont le revenu total est inférieur au seuil de faible revenu établi par Statistique Canada.
Figure 3.9: Taux de décrochage scolaire des jeunes de 16 et 17 ans, vivant ou non dans la pauvretéa, au Canada, de 1987 à 1991
  Non Pauvres (%) Pauvres (%)
1987 8 12
1988 8 13
1989 8 17
1990 7 14
1991 5 13
a. Jeunes vivant sous les seuils de faible revenu établis par Statistique Canada.
Source : Conseil canadien de développement social, Centre de statistiques internationales sur le bien-être social et économique des familles et des enfants, bulletin no 1, juillet 1993. D'après l'Institut canadien de la santé infantile, La santé des enfants du Canada : profil réalisé par l'ICSI, 2e édition, Ottawa, CICH, 1994, p. 122.

Le nombre de femmes en première année de médecine augmente régulièrement

La barrière qu'imposé le sexe

Les jeunes femmes sont encore sous-représentées dans les cours de sciences physiques, comme la physique et la chimie, et dans les programmes de premier cycle en génie et en sciences appliquées. Dans les 15 principaux métiers, seulement 1 % des apprentis inscrits en 1992 étaient des femmes.

Dans les collèges communautaires, les femmes représentaient, en 1991-1992, seulement 32 % des inscriptions dans les programmes de sciences naturelles ou axés sur l'industrie primaire, 30 % dans les programmes de mathématiques et d'informatique, et 12 % en génie et autres technologies. Par comparaison, elles représentaient 96 % des inscriptions en techniques de secrétariat, 89 % en soins infirmiers et 90 % en éducation et en counselling (Statistique Canada, 1995, p. 63-64).

Le nombre de femmes en première année de médecine augmente régulièrement. En 1996-1997, elles constituaient 50,5 % des inscriptions à la première année, alors qu'elles n'en représentaient que 45,5 % en 1990-1991, 40 % en 1980-1981 et 21 % en 1970-1971 (Association des facultés de médecine du Canada, 1997, tableau 18).

  • En 1991, le taux de décrochage des jeunes de 20 ans était de 22 % chez les garçons et de 14 % chez les filles (Statistique Canada, 1993a, p. 17).
  • Le taux de jeunes Autochtones à quitter tôt l'école était particulièrement élevé; en réalité, 40 % de tous les jeunes de 18 à 20 de ce groupe ont abandonné le secondaire (Statistique Canada, 1993a, p. 27).
  • Le taux de décrochage parmi les enfants ayant des difficultés d'apprentissage (le problème chronique le plus fréquent chez les moins de 15 ans) est de 35 % (Bullivant, 1997, p. 1 et 2).
  • En général, les jeunes décrocheurs ne vivent avec aucun de leurs parents, proviennent de familles monoparentales, ont des parents peu instruits ou occupant un emploi d'ouvrier, sont mariés, ont des enfants ou ont un handicap (Statistique Canada, 1993a, p. 29).

Le décrochage scolaire coûte cher.

D'après une étude réalisée en 1992, le coût à vie du décrochage scolaire en 1989 représenterait l'équivalent de quatre milliards de dollars pour les contribuables canadiens (Lafleur, 1992).

Les jeunes filles qui ne terminent pas le secondaire sont plus susceptibles que les garçons de leur âge de se retrouver sans emploi. De fait, 30 % des décrocheuses étaient sans emploi en 1995, contre 17 % pour les décrocheurs (DRHC et Statistique Canada, 1996, p. 5). Voir la figure 3.10.

Figure 3.10: Taux de chômage parmi les jeunes ayant terminé ou non le secondaire, par sexe, au Canada, en 1995(%)
  Hommes Femmes Total
Diplômés du secondaire (avec d'autre éducation ou formation) 11,3 10,4 10.8
Diplômés du secondaire (sans autre éducation ou formation) 14,1 11,2 12,9
Sortant du secondaire 17,3 30,2 20,9
Source : Adapté de Développement des ressources humaines Canada et Statistique Canada. Après le secondaire : les premières années — Le premier rapport découlant de l'enquête de suivi auprès des sortants, 1995, no de catalogue : MP78-4/12-1996. Ottawa, Développement des ressources humaines Canada et Statistique Canada, 1996, p. 5.

Plus d'enfants autochtones vivant dans les réserves fréquentent l'école.

Le nombre d'enfants vivant dans les réserves inscrits à la maternelle, au primaire et au secondaire a augmenté de 33 % entre 1987-1988 et 1996-1997, passant de 84 271 à 112 060 (MAINC, 1998, p.30).

Le pourcentage d'enfants indiens de plein droit d'âge scolaire vivant dans les réserves qui étaient inscrits à la maternelle, au primaire et au secondaire a peu augmenté. Il est passé de 80,9 % en 1987-1988 à 82 % en 1996-1997 (MAINC, 1998, p. 30). Voir la figure 3.11.

Par ailleurs, les enfants vivant dans les réserves vont à l'école plus longtemps. La proportion de ceux qui restent à l'école jusqu'en douzième année a presque doublé entre 1987-1988 (37 %) et 1996-1997 (71 %) (MAINC, 1998, p. 31). Voir la figure 3.12.

Figure 3.11: Ce graphique dépeint la proportion d'Indiens de plein droit de 4 ? 18 ans vivant dans les réserves inscrits ? la maternelle, ? l'élémentaire et au secondaire, au Canada, de 1987-1988 ? 1996-1997

Source : Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Données ministérielles de base 1997, QS3575-000-BB-A1, no de catalogue, R12-7/1997, Ottawa, MAINC, 1998, p. 30.

Figure 3.12: Ce graphique dépeint la proportion de jeunes des réserves qui sont restés ? l'école jusqu'en douzi?me année, au Canada, de 1987-1988 ? 1996-1997

Source : Ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada. Données ministérielles de base 1997, QS-3575-000-BB-A1, no au catalogue : R12-7/1997, Ottawa, MAINC, 1998, p. 31.

Le nombre d'inscriptions à l'université diminue faiblement.

De 1993 à 1996, le nombre d'inscriptions d'étudiants à temps plein à l'université a diminué chez lez hommes, passant de 272 644 en 1993-1994 à 260 436 en 1997-1998, alors qu'il augmenté régulièrement chez les femmes, passant de 301 670 en 1993-1994 à 312 663 en 1997-1998 (Statistique Cananda, 1998e).

Pour ce qui est des Indiens de plein droit et des Inuits, la situation est différente. Le nombre d'étudiants inscrits dans des établissements postsecondaires a presque doublé entre 1987-1988 et 1996-1997, passant de 14 242 à 27 487. En 1996-1997, il y a eu 304 nouvelles inscriptions par rapport à l'année précédente (MAINC, 1998, p. 32).

Les frais d'inscription à l'université

Les dix dernières années, toutes les provinces ont haussé les frais d'inscription à l'université afin de compenser les compressions financières. Les étudiants sont donc plus nombreux à demander de l'aide financière dans le cadre des programmes de prêts d'études fédéraux et provinciaux, d'où l'augmentation de la dette moyenne contractée au cours de quatre années d'études, qui est passée de 8 700 $ en 1990 à 22 000 $ en 1997. L'accès aux études post secondaires risque, par conséquent, d'être limité par la hausse des coûts et la crainte de l'endettement (CCDS, 1997, p. 49).

Le taux d'inscription dans les programmes de premier cycle des universités canadiennes a baissé ces cinq dernières années (de 8,6 % entre 1992-1993 et 1997-1998), baisse entièrement attribuable à la chute abrupte du taux d'inscription à temps partiel. Le taux d'inscription à temps plein au premier cycle est toutefois stable (Statistique Canada, 1998c).

Éducation et autres déterminants

Le revenu

En égard au statut socioéconomique, les résultats des évaluations en classe de l'aptitude à lire, à écrire et à compter montrent que les enfants des familles du quintile inférieur réussissent moins bien que les enfants des familles du quintile supérieur. Ils montrent, en outre, que les élèves des écoles primaires issus de familles à faible revenu ont, selon le critère socioéconomique, trois fois plus de chance de se retrouver dans des classes d'orthopédagogie et deux fois plus de redoubler une année, alors que ceux vivant dans des familles à statut socioéconomique élevé sont deux fois plus nombreux à bénéficier de programmes pour enfants doués (Lipps et Frank, 1997, p. 56). Voir la figure 3.13. Une autre étude a démontré que le fait de grandir dans la pauvreté, en permanence ou pendant une certaine période, est un facteur d'échec scolaire, qui entraîne l'absentéisme et l'abandon scolaires, des problèmes de comportement et la délinquance (Evans, 1995, p. 22-27).

Selon une étude réalisée en 1998, le taux de pauvreté des familles monoparentales dirigées par une mère qui n'a pas son diplôme d'études secondaires est de 87,2 %, soit la plus forte proportion chez ceux qui n'ont pas terminé le secondaire. Le taux de pauvreté des mères chefs de famille monoparentale qui ont leur secondaire est de 51,8 %, taux encore le plus élevé, quel que soit le type de famille (Conseil national du bien-être social, 1998, p. 47).

Les chiffres démontrent que les gens qui ont moins de neuf années de scolarité ont en général un emploi peu valorisant, mal rémunéré. Il semble qu'ils occupent aussi un emploi présentant un taux élevé de blessures professionnelles, qu'ils traversent des périodes de chômage et qu'ils doivent compter sur l'aide sociale (Chevalier et coll., 1995, cité dans Groupe d'étude des systèmes d'information sur la santé communautaire, 1995, p. 72).

Figure 3.13: Ce graphique dépeint la Proportion d'enfants de 4 ? 11 ans figurant parmi les 20 % qui ont obtenu les meilleurs résultats aux tests d'évaluation en mathématiques, selon le groupe socio-économique, au Canada, en 1994-1995

L'emploi

D'après une étude de 1995, les jeunes de 22 à 24 ans qui n'ont pas de diplôme d'études secondaires risquent davantage de chômer que ceux qui détiennent un diplôme. Le taux de chômage chez ces jeunes est de 21 % par rapport à 13 % pour ceux qui ont leur diplôme d'études secondaires, mais qui n'ont pas poursuivi leurs études. Ceux qui ont un diplôme d'études secondaires et qui ont poursuivi leurs études ont le taux de chômage le plus bas (11%) (DRHC et Statistique Canada, 1996, p. 5).

L'environnement social

Le milieu familial semble jouer un rôle important dans la préparation des enfants à l'école. Selon l'ELNEJ, les enfants qui reçoivent une éducation parentale positive obtiennent des résultats normaux et supérieurs aux tests visant à déterminer leur maturité scolaire (Ross, Scott et Kelly, 1996, p. 48).

L'inscription des Indiens des réserves et le contrôle de l'éducation par les Premières nations

Selon les données du gouvernement fédéral, l'engagement du gouvernement à accroître le pouvoir des Premières nations sur l'éducation dans les réserves se reflète dans la tendance à s'inscrire. la, proportion d'enfants inscrits dans les écoles primaires et secondaires gérées par une bande augmente, tandis que la proportion de ceux qui sont inscrits dans des écoles administrées par le gouvernement fédéral ou d'autres autorités est à la baisse. Ainsi :

  • La proportion d'enfants inscrits dans des écoles gérées par une bande est passée de 31,4 % en 1987-1988 à 57,3 % en 1996-1997.
  • La proportion d'enfants inscrits dans des écoles administrées par le gouvernement fédéral est tombée à moins de 2 % en 1996-1997par rapport à 20,6 % en 1987-1988.
  • La proportion d'élèves inscrits dans des écoles provinciales ou privées est passée de 48% en 1987-1988 à 41 % en 1996-1997 (MAINC 1998, p. 36).

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Mise à jour : 2002-07-20 haut de la page