Compte rendu du Comité de consultation publique (CCP) pour la
Direction générale des produits de santé et des aliments
les 23 et 24 mai 2003
Vancouver (Colombie-Britannique)
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Attendance
Membres du CCP : Wayne Busch (président),
Dominic Bergeron (coprésident) , Adam Andruschak, Sandra Wood,
Yoe Sook Youn, Robert Girard, Robert Grose, Lena Hozaima, Thomas Connor,
Don Holloway, Daniel Lazaric, Neil Faulkner, Jocelyn Côté,
Claudine Larocque, Nadine Blum et Nancy McColl.
Secrétariat du BPCP : Roger Farley, Sylvie
Cantin, Jacinthe Guindon, Amanda Hewitt, Elizabeth Dorning
Animateur : Jacquie Dale, présidente,
One World Inc.
Invités: Brian Mori (directeur, Région
Alberta, C.-B., T.N.-O.), Pierre Charest (directeur général,
Bureau de la biotechnologie et de la science), Bruce J. Smith (analyste
principal des politiques, Bureau de la biotechnologie et de la science),
Julie Desrosiers (conseillère principale en communications, Direction
des communications, du marketing et de la consultation), Tina Sheppard
(analyste des politiques, Gestion des enjeux), Leonard Kuchar (Renouveau
législatif)
Table of Contents
Compte rendu
1. Le point des régions
2. Le point des membres sur les consultations
3. Analyse de la conjoncture
4. Bureau régional de l'ouest
5. Protection de la santé et renouveau législatif
5.1 Pilote pour les sessions destinées au grand
public
5.2 Évaluation de la session pilote
6. Communication sur les risques
6.1 Thème un
: Moment propice de signaler un danger (dangers)
6.2 Thème deux : Contenu du message
6.3 Thème trois : Mécanismes de communication
6.4 Encéphalopathie bovine spongiforme (EBS)
7. Biotechnologie et santé humaine
Mesures à prendre relativement aux délibérations
Autres points prioritaires relevés pendant la discussion libre
Compte rendu
1. Le point des régions
Dans tout le Canada, le SRAS (particulièrement à Toronto
et à Vancouver), l'EBS et, surtout, le virus du Nil occidental
suscitent des inquiétudes. Les débats sur la nécessité
d'utiliser des pesticides divisent les collectivités et le manque
d'initiative, attribuable à la confusion dans les responsabilités
des divers ordres de gouvernement, est source de frustration.
Parmi les autres sujets soulevés par l'Ouest du Canada, il y a
la salmoniculture et la pénurie de Travailleurs de la santé
pour s'occuper du nombre croissant de personnes vieillissantes qui vont
vivre dans l'Ouest. On a fait l'éloge des projets financés
par les gouvernements fédéral et provinciaux pour le diabète
en Alberta et à l'Î.-P.-É. Il existe, dans l'Est,
un programme de sensibilisation axé sur les jeunes et les adultes
pour favoriser une alimentation saine et l'activité physique.
2. Le point des membres sur les consultations
Entre février et en mai 2003, les membres du CCP ont participé
à des consultations sur l'utilisation de placébos dans les
essais cliniques, le Règlement sur l'évaluation environnementale
(REE), la diffusion de l'information sur l'innocuité des médicaments
et l'accès aux produits thérapeutiques.
Le principal thème des observations consiste en ce que, pendant
la plus grande partie des consultations, ils ont eu l'impression d'être
entendus et que Santé Canada était à l'écoute.
Toutefois, pendant certaines consultations, les membres avaient l'impression
d'être placés dans une position difficile en tant que citoyens,
devant faire concurrence aux voix de lobbyistes de haut niveau et bien
préparés, particulièrement lorsque la discussion
portait sur des processus complexes.
Note positive : Les membres déclarent que la participation aux
consultations leur a fourni une occasion d'exposer leurs idées
à d'autres participants et d'aborder des enjeux particuliers selon
des angles différents.
3. Analyse de la conjoncture
Le CCP examine un ensemble d'études, d'analyses et de sondages
d'opinion publique, et l'étude intitulée Aperçu de
l'opinion publique canadienne sur les questions à la Direction
générale des produits de santé et des aliments. Le
groupe confirme que les Canadiens et Canadiennes éprouvent de la
difficulté à comprendre qui est responsable de quoi en matière
de santé et que les citoyens demandent à participer de plus
près pour pouvoir mieux comprendre ce que nous faisons.
Le CCP se fait aussi demander quand la DGPSA devrait consulter les citoyens
plutôt que les groupes d'intérêts publics et si'l est
d'avis que ces derniers représentent vraiment leurs intérêts.
Le CCP conclut que des consultations devraient se faire tant auprès
des particuliers que des groupes d'intérêts publics. Il s'explique
en disant que les groupes d'intérêts publics défendent
leurs propres intérêts et que ceux-ci ne représentent
pas toujours le grand public.
4. Bureau régional de l'ouest
Un survol est effectué, à l'intention des membres du CCP,
du Bureau régional de l'Ouest de la Direction générale
des produits de santé et des aliments, et de l'information leur
est fournie sur les données démographiques, sous forme de
documents.
5. Protection de la santé et renouveau législatif
Le dernier Discours du Trône engageait Santé Canada à
entreprendre une deuxième ronde de consultations sur une proposition
visant une nouvelle Loi sur la protection de la santé. Le CCP a
effectué une test pilote pour les sessions destinées au
grand public.
5.1 Pilote pour les sessions destinées au grand
public
Une présentation est effectuée sur la nouvelle Loi sur
la protection de la santé. Le CCP choisit de traiter de trois thèmes
: les exigences générales de sécurité, la
publicité et les maladies transmissibles; des discussions sont
tenues en petits groupes.
L'idée centrale sur les exigences générales de sécurité
consiste en ce que les membres sont favorables aux changements proposés
et aiment le principe du filet de sécurité en l'absence
de règlement. Les groupes qui traitent de la publicité expriment
de vives préoccupations au sujet de la publicité directe
des médicaments d'ordonnance auprès des consommateurs, mais
ils ont néanmoins l'impression qu'il y a un besoin d'accès
à l'information. Une forte opposition est exprimée aux agents
de quarantaine proposés dans la partie sur les maladies transmissibles,
principalement parce que les agents de quarantaine auraient trop de pouvoir
sans avoir d'expertise médicale.
5.2 Évaluation de la session pilote
Les membres du CCP se font demander d'évaluer le processus de
la session pilote.
Les principaux éléments de préoccupations qu'a soulevés
le CCP sont les suivants :
- la présentation de 75 minutes est trop longue et les diapositives
utilisées manquent de couleurs et de graphiques;
- il faudrait prévoir plus de temps pour les discussions;
- les gens veulent parler des valeurs et des principes avant de passer
à des thèmes plus particuliers;
- les feuilles de travail pour les participants devraient poser les
mêmes questions que la proposition article par article;
- la formule des petits groupes de discussion a bien fonctionné,
particulièrement quand ils étaient dirigés par
un membre du personnel de Santé Canada.
6. Communication sur les risques
On s'est servi de trois enjeux primordiaux (acrylamide, virus du Nil
occidental et syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS))
qui sont pertinents pour la Direction générale des produits
de santé et des aliments afin de mieux comprendre les problèmes
sous-jacents de la communication des risques du point de vue du public
et d'obtenir des conseils des membres du comité sur les moyens
de régler ces problèmes. On peut classer les résultats
en quatre thèmes principaux qui fournissent de l'orientation à
la Direction générale et sont conformes aux priorités
de la haute direction en ce qui concerne la communication des risques.
Les membres du comité ont également donné des conseils
sur la communication des risques qui touchent particulièrement
l'encéphalopathie bovine spongiforme (EBS).
6.1 Thème un : Moment propice de signaler un
danger (dangers)
- Dès que possible, même si les preuves scientifiques
ne sont pas claires
- Examiner d'autres compétences
- Danger éventuel qui semble être menaçant et qui
comporte peut-être des répercussions sur une vaste population
- Citoyens non consultés
- Conforme aux priorités de la haute direction qui sont plus
proactives
6.2 Thème deux : Contenu du message
- Reconnaître que le public perçoit un danger, même
si les preuves scientifiques ne sont pas claires
- Quelles sont les initiatives actuelles?
- Qu'est-ce que chaque personne peut faire afin de se protéger?
- Expliquer le risque (éventuel) en termes simples
- Conforme aux priorités de la haute direction ainsi qu'au point
de vue du destinataire, de l'auditoire et du public
6.3 Thème trois : Mécanismes de communication
- Multimédia
- Trame son
- Profiter des services des organismes communautaires
- Porte-parole
- Conforme aux priorités de la haute direction, aux outils et
aux modèles de communication des risques courante, à l'expérience
plus libre ainsi qu'aux outils de communication des risques
6.4 Encéphalopathie bovine spongiforme (EBS)
On a annoncé la présence de l'EBS chez une vache en Alberta
quatre jours avant la réunion du CCP, et l'on demande aux membres
du CCP des conseils sur les communications relativement à ce risque.
- Santé Canada devrait prendre le contrôle de la situation
sur les questions de santé humaine, présenter un front
uni et fournir au public de l'information scientifique.
- Les Canadiens et Canadiennes considèrent la ministre de la
Santé comme le porte-parole devant diffuser la vérité
sur l'EBS et les questions de santé humaine et rassurer les Canadiens
et Canadiennes que le gouvernement a la situation en main. Les membres
reconnaisent qu'il y a des inquiétudes quant au fardeau économique,
mais on ne pense pas que ce soit à Santé Canada de s'en
préoccuper.
- Les Canadiens et Canadiennes veulent savoir ce que sait Santé
Canada, ce qu'il ne sait pas et son plan d'action. Ils veulent aussi
obtenir des mises à jour régulières de Santé
Canada pour rester au fait de la situation.
- Santé Canada est responsable de la protection de la santé
des Canadiens et Canadiennes, particulièrement à la lumière
de l'importance des répercussions qu'a eues la maladie au Royaume-Uni
et en Europe.
- L'on se préoccupe surtout, pour l'instant, de ce qui est fait
des restes des vaches. L'on n'est pas convaincu que l'équarrissage
(le processus calorique appliqué pour stériliser et cuire
la partie non comestible de la carcasse des animaux à des fins
industrielles) est sécuritaire, et l'on craint que cela puisse
se retrouver dans la chaîne d'alimentation.
7. Biotechnologie et santé humaine
Le CCP est consulté sur le plan de communication pour la biotechnologie
et la santé.
Bien que les membres du CCP appuient le plan de communication de façon
générale, ils hésitent à approuver que le
site Web en représente l'unique véhicule. Ils suggèrent
que des activités de promotion du site Web puissent être
nécessaires pour attirer même les « Canadiens et Canadiennes
engagés » et que le site devrait certainement être
interactif et ils encouragent l'interactivité afin de préserver
l'intérêt. En outre, ils trouvent que le site Web doit être
axé sur un éventail de niveaux de connaissances sur la biotechnologie
et conviennent que le site devrait recevoir un complément d'autres
sources, comme les documents imprimés et les trousses d'éducation.
Les membres du CCP encouragent aussi Santé Canada à penser
davantage grand public et suggèrent que des efforts particuliers
devraient être déployés pour atteindre ces objectifs.
Tout au long de la discussion, la confusion règne entre la promotion
de la biotechnologie et la promotion du rôle de Santé Canada.
Le CCP est d'accord avec le Bureau de la biotechnologie et de la science
qu'il faut fournir de l'information équilibrée sur les aspects
de la santé de la biotechnologie et sur le rôle de Santé
Canada. Ils reconnaissent aussi la nécessité d'une éducation
générale sur la biotechnologie elle-même plutôt
que des renseignements détaillés sur le processus de réglementation.
Mesures à prendre relativement aux délibérations
1. Mise à jour régionale : Bien que les membres trouvent
cette séance utile, elle représente un mauvais emploi du
temps. Le BPCP travaillera avec le président pour clarifier les
attentes et concevoir un moyen plus efficace de diriger cette séance.
2. Mise à jour des membres sur les consultations : Le BPCP s'engage
à communiquer la rétroaction reçue au programme approprié,
ainsi qu'à concevoir un modèle de rétroaction pour
faciliter le compte rendu à des réunions ultérieures.
Autres points prioritaires relevés pendant
la discussion libre
3. Le BPCP informera la sous-ministre adjointe et le Comité exécutif
de la Direction générale des conseils du CCP.
4. Le BPCP fournira aux membres de l'information sur la politique du
Conseil du Trésor sur les honoraires.
5. Le BPCP continuera de progresser dans la sélection d'un membre
pour représenter la collectivité autochtone.
6. Le BPCP continuera de travailler, en collaboration avec le coprésident,
au site intranet du CCP.
7. Le BPCP vérifiera pourquoi les trousses d'étiquetage
sur la nutrition n'ont pas été envoyées aux membres
pour un suivi de la dernière réunion.
8. Le BPCP transmettra les commentaires sur l'irradiation des aliments
reçus d'un membre de la Direction des aliments.
9. Le président demandera aux membres les points à inscrire
à l'ordre du jour de la prochaine réunion et transmettra
les suggestions au Secrétariat du BPCP.
10. Le BPCP et le président discuteront de moyens, pour les membres,
de concevoir de nouveaux réseaux et de les rattacher aux réseaux
existants.
11. Le BPCP travaillera avec le président à l'élaboration
d'un rapport sur les activités du CCP et des résultats obtenus,
qu'examinera le CCP. Le rapport sera à l'intention du sous-ministre
adjoint de la DGPSA et du Comité exécutif de la Direction
générale.
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