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Ressources pour la prévention
de la violence envers les enfants

page couverture
Table des matières
1.  INTRODUCTION
      Contexte
À propos du présent document
Activités de prévention de la violence envers les enfants dans le cadre de l’Initiative de la lutte contre la violence familiale
Enfants négligés et victimes de violence
Prévention de la violence envers les enfants
2.  DESCRIPTION DES RESSOURCES POUR LA PRÉVENTION DE LA VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS
Développement communautaire
      La prévention des abus sexuels à l’égard des enfants
Recherche et évaluation
Transparent
Formation et perfectionnement professionnels
Lignes directrices nationales pour l’éducation en matière de santé sexuelle
C’est l’enfant qui compte
Toward a Better Tomorrow
Intervention dans les situations de violence familiale : l’approche de la vie autonome 
•  Guide de prévention à l’intention des jeunes handicapés
•  La parole des jeunes : La parole des jeunes
Sensibilisation et éducation du public
Le garçon invisible
Non aux attouchements : une vidéo
Programmes de prévention de l’enfance maltraitée et négligée
Prévenir la violence familiale (ONF)
Violence à l’égard des enfants : sensibilisation du personnel en milieu de travail 
Le secret du petit cheval 
La violence : ne restons pas indifférents–1001 idées de radiodiffuseurs
The Children’s Voice
Décider de réagir
Spanking: Should I or Shouldn’t I?
Soutien des familles et éducation des parents
Être parent au gré du temps 23
Y’a personne de parfait

Contexte

En 1986, le gouvernement fédéral a donné le coup d’envoi de l’Initiative de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants, d’une durée de cinq ans, pour faire face au problème de la violence envers les enfants dans la société canadienne. La même année, on a créé la Unité de la prévention de la violence familiale (DPVF), au sein de Santé et Bien-être social Canada, pour assurer la coordination centrale des activités fédérales de lutte contre la violence familiale. En 1988, la Division s’est vu confier la responsabilité de la coordination de la première Initiative de lutte contre la violence familiale (1988–1992). Au cours de la période, beaucoup a été fait, mais il est apparu clairement qu’il fallait aller beaucoup plus loin. Le nombre de signalements et de divulgations de cas d’exploitation sexuelle des enfants et d’autres formes de violence familiale allait toujours croissant, d’où la nécessité de disposer d’information, de services, de res-sources, de campagnes de sensibilisation du public et de programmes de formation plus nombreux.

Face à ces problèmes, le gouvernement fédéral a lancé une deuxième Initiative de lutte contre la violence familiale, d’une durée de quatre ans (d’avril 1991 à mars 1995 et prolongée jusqu'au 31 mars 1996). Sept ministères et organismes fédéraux ont participé à l’Initiative : Santé Canada, la Société canadienne d’hypothèques et de logement, Justice Canada, Gendarmerie royale du Canada, Patrimoine canadien, Condition féminine Canada et Statistique Canada.

Dans le cadre de l’Initiative, Santé Canada avait pour tâche d’organiser des activités spéciales visant à prévenir la violence familiale et à améliorer les interventions communautaires, en particulier dans les domaines de la santé et des services sociaux. Des fonds ont été alloués à six catégories d’activités visant les objectifs suivants :

  • obtenir l’adhésion de tous les Canadiens et Canadiennes et soutenir l’action communautaire au moyen d’activités de prévention et de sensibilisation du public, de projets com-munautaires et de partenariats avec, entre autres, des entreprises, des clubs philanthropiques et des syndicats;
  • améliorer la capacité des professionnels, y compris des travailleurs de première ligne, de répondre au problème grâce à la production de guides, de lignes directrices, de protocoles et de ressources de formation, en partenariat avec des associations professionnelles et des groupes communautaires;
  • améliorer le traitement et les services de soutien des victimes au moyen de la mise en œuvre et de l'évaluation de grands projets de démonstration et d’une vaste diffusion des résultats de ceux-ci;
  • partager l’information et les solutions grâce aux fonctions élargies du Centre national d’information sur la violence dans la famille (situé dans les mêmes locaux que la DPVF de Santé et Bien-être social Canada);
  • établir des données nationales sur la nature et la portée de la violence familiale, avec la participation de Statistique Canada;
  • jouer le rôle de ministère responsable de la coordination de l’action fédérale dans le dossier de la violence familiale.

  À propos du présent document
 Tout au long de l’Initiative de lutte contre la violence familiale (1991–1996), le gouvernement fédéral a soutenu plus de 1 000 initiatives et activités de lutte contre la violence envers les enfants. Dans le cadre de ces initiatives, on s’est attaqué à divers problèmes relatifs à la violence familiale, au moyen de différentes approches, notamment la sensibilisation et l’éducation du public, la formation et le perfectionnement profes-sionnels, le soutien et le traitement des victimes de violence et des agresseurs, le développement communautaire et la prévention de la violence envers les enfants. Ces initiatives ont donné à des collectivités des quatre coins du pays la possibilité de lutter contre la violence envers les enfants, en plus de les aider à mettre au point des stratégies et des ressources plus efficaces pour la prévenir.

Le présent document porte uniquement sur les ressources pour la prévention de la violence envers les enfants qui ont été produites dans le cadre de l’Initiative de lutte contre la violence familiale, à l’intention des professionnels et des bénévoles, des parents et des enfants, des adolescents, des éducateurs, des radiodiffuseurs, du grand public ainsi que des organisations et des organismes qui s’occupent des enfants. Ces res-sources fournissent des instruments de mise en commun des connaissances et des expériences, des modèles d’activités et de prévention de la violence envers les enfants de même que des lignes directrices et des cadres visant à faciliter l’établissement de comités et la mise au point de programmes et de campagnes. On trouvera dans la section ci-dessous intitulée Activités de prévention de la violence envers les enfants dans le cadre de l’Initiative de lutte contre la violence familiale un bref aperçu des types d’activités réalisées tout au long de l’Initiative de lutte contre la violence familiale.

Le présent document a pour but de décrire les ressources qui se sont révélées utiles dans la prévention de la violence envers les enfants, suivant un certain nombre d’approches différentes.

Les ressources décrites ont été choisies en fonction de leur popularité, de leur utilité et de leur efficacité. Dans le document, on n’a inclus ni les ressources produites avant 1991, ni celles qui sont difficiles d’accès, ni celles qui ne sont plus disponibles. À l’heure actuelle, on peut obtenir gratuitement toutes les ressources décrites ici, les acheter ou encore les emprunter.

Les ressources sont énumérées par catégorie ou type d’approche, entre autres le développe-ment communautaire, la recherche et l’évaluation, la sensibilisation et l’éducation du public, la formation et le perfectionnement professionnels, le soutien des familles et l’éducation des parents et, enfin, les populations à risque. L’information contenue dans le présent document provient de la bibliothèque et des dossiers de projet de Santé Canada, de la consultation directe des organismes et des particuliers qui ont produit ou distribué les ressources ainsi que des ressources elles-mêmes. Pour obtenir plus de renseignements au sujet de ces ressources pour la prévention de la violence envers les enfants, veuillez communiquer avec l’organisme parrain.

  Activités de prévention de la violence envers les enfants dans le cadre de l’Initiative de la lutte contre la violence familiale
Développement  communautaire | Recherche  et  évaluation | Formation  et  perfectionnement  professionnels | Sensibilisation  et  éducation du  public | Soutien des familles éducation des parents | Populations  à  risque  et  particulières Dans le cadre de l’Initiative de la lutte contre la violence familiale, on a, avec l’appui de Santé Canada, de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, de Justice Canada, de la Gendarmerie royale du Canada, du Patrimoine canadien, de la Condition féminine Canada et de Statistique Canada, entrepris un large éventail d’activités de prévention de la violence envers les enfants.

Développement communautaire
Des activités et des ressources liées au dévelop-pement communautaire ont été conçues pour habiliter les collectivités et les aider à constituer des comités de prévention de la violence envers les enfants de même qu’à élaborer des programmes, des services, des campagnes et des ressources répondant à leurs besoins. Par exemple, l’Institut canadien de la santé infantile a conçu I, trousse documentaire sur la prévention de l’exploitation sexuelle des enfants qui est utilisée par des collectivités pour prendre des mesures visant à prévenir l’exploitation sexuelle des enfants et des jeunes.

Dans le cadre d’initiatives communautaires visant à prévenir la violence envers les enfants, on a aussi soutenu l’élaboration et la coordination de services et d’équipes d’intervention communautaire pour mieux répondre aux besoins des victimes et des témoins de violence familiale de même que pour prévenir les récidives.

Parmi d’autres types d’initiatives de développement communautaire, citons un programme informatique interactif utilisé par les services de police, un guide de prévention de la violence envers les enfants axé sur un examen médical périodique, la défense des intérêts et le réseautage, l’examen organisationnel et, enfin, des assemblées générales annuelles portant sur la prévention de la violence envers les enfants.

Recherche et évaluation
Pour établir une base de connaissances solides sur la violence envers les enfants de même que sur sa prévention, on a, pour accroître l’efficacité des activités de prévention, entrepris des initiatives de recherche et d’évaluation (par exemple, le lien entre le châtiment physique et la violence envers les enfants et l’évaluation des processus et des résultats des programmes). Telle est l’approche adoptée par Générations, par exemple, organisme qui a évalué et révisé le programme de prévention Transparent destiné aux mères de jeunes enfants.

Formation et perfectionnement professionnels
On a conçu des ressources de formation et de perfectionnement professionnels à l’intention des professionnels et des bénévoles afin d’accroître leur base de connaissances, de favoriser la formation et de proposer des stratégies novatrices de prévention de la violence envers les enfants. Par exemple, on a mis à jour et révisé le programme de formation des formateurs C’est l’enfant qui compte. Parmi d’autres activités de formation et de perfectionnement professionnels, citons les conférences, les ateliers, l'organisation de rencontres, les exposés et les expositions.

Sensibilisation et éducation du public
Pour fournir au grand public de l’information sur la violence envers les enfants, des organismes, des radiodiffuseurs et des ministères gouvernementaux ont, au niveau national et dans diverses régions du pays, entrepris des campagnes médiatiques de sensibilisation et d’éducation du public sur la violence familiale et la violence envers les enfants. Par exemple, la campagne La violence : ne restons pas indifférents, conçue par l’Association canadienne des radiodiffuseurs, a été menée au niveau national, une série de messages publicitaires ont été produits et présentées sur les réseaux de télévision provinciaux et, enfin, on a conçu des messages d’intérêt public pour la radio et la télévision. On a également soutenu des activités médiatisées de sensibilisation du public (par exemple, une randonnée à bicyclette).

Quelques organismes, en collaboration avec des ministères, ont mis au point, à l’intention du grand public et de groupes cibles, des feuillets d’information sur la violence familiale et la violence envers les enfants. On peut se procurer bon nombre de ces feuillets par l’intermédiaire du Centre national d’information sur la violence dans la famille.

L’Initiative de lutte contre la violence familiale a appuyé la réimpression et la diffusion de certaines ressources existantes. Par exemple, Le secret du petit cheval s’est révélé extrêmement populaire. Ce livre pour enfants a été réimprimé et a bénéficié d’une large distribution dans l’ensemble du pays. Entre autres ressources documentaires, on a produit des livres de contes, des guides, des livrets, des livres, des manuels, des trousses, des vidéocassettes et des films, des émissions de télévision, des docudrames et des documentaires.

Soutien des familles et éducation des parents
Le soutien des familles et l’éducation des parents témoignent d'une stratégie importante de prévention de la violence envers les enfants. Ces types d’activités de prévention ont pris la forme d’ateliers portant sur l’habilitation des particuliers comme moyen de prévenir la violence familiale. À ce chapitre, citons les ateliers sur les capacités d’adaptation, l’autonomie sociale, la résolution de conflits, la sensibilisation et l’éducation, l’épanouissement personnel, les relations parents-enfants, les modes de rechange de punition, la maîtrise de la colère, l’estime de soi, les modes de vie sains, l’autorité personnelle, les valeurs et les croyances, l’initiation à l’hygiène sexuelle et, enfin, la sensibilisation à l’alcoolisme et à la toxicomanie.

Le programme Y’a personne de parfait a été conçu par Santé Canada et révisé par l’Unité de la santé de la famille et de l’enfance du Ministère en tant que programme de sensibilisation destiné aux parents de jeunes enfants. Le programme contient des données cruciales sur le développement de l’enfant ainsi que sur la santé, la sécurité et le comportement des jeunes enfants.

Dans le cadre de l’Initiative de lutte contre la violence familiale, on a aussi soutenu l’élaboration de ressources aux fins des interventions d’urgence et des services d’aiguillage, en plus de participer à l’établissement de centres de ressources qui, aux quatre coins du pays, se concentrent sur la violence familiale, la violence envers les enfants, les relations parents-enfants, la puériculture et la prévention de la violence envers les enfants.

Populations à risque et particulières
Si la prévention de la violence envers les enfants est importante dans tous les segments de la société, certains groupes sont plus susceptibles ou plus à risque d’être confrontés à ce problème ou d’en être témoins. Tenant compte de leurs cultures, de leurs expériences, de leurs perspectives et de leurs besoins particuliers, on a ainsi organisé de nombreuses activités de prévention en fonction de populations précises (par exemple les enfants d’âge scolaire et préscolaire, les adolescents, les jeunes à risque, les jeunes parents, les femmes, les Autochtones, les personnes handicapées, les immigrants et les réfugiés, les victimes, les contrevenants, les populations rurales ou isolées et la main-d’œuvre)

Dans le cadre de certains de ces projets, on a prévu des activités et des ressources documentaires destinées à des populations précises. Par exemple, on a produit ou traduit dans des langues autres que le français et l'anglais (par exemple, l’espagnol, le chinois, le cri et l’inuktitut) du matériel sur la prévention de la violence envers les enfants, notamment des dépliants, des feuillets d’information et des ateliers consacrés à cette question. À titre d’exemple additionnel, citons Décider de réagir, un livret rédigé par Frederick Mathews, qui fournit de l’information sur les infractions sexuelles aux adolescents qui ont déjà commis une telle infraction ou qui risquent de le faire.

  Enfants négligés et victimes de violence
 La violence envers les enfants représente un problème complexe dont aucun facteur unique ne peut expliquer les causes. Des études ont montré que de nombreux facteurs sociaux, psychologiques et économiques y sont associés ou en sont des signes avant-coureurs. Ces facteurs sont si complexes et interreliés qu’il est impos-sible de mettre le doigt sur une « cause » unique ou exacte du phénomène.

Au Canada, des statistiques révèlent une augmentation spectaculaire du nombre de cas d’enfants victimes de violence ou négligés qui sont signalés. Les cas de violence physique et de négligence sont ceux qui sont rapportés le plus souvent, suivis par les cas d’exploitation sexuelle et de violence psychologique. Les agresseurs peuvent être des membres de la famille ou des proches, des amis ou des voisins, des professionnels et d’autres personnes qui travaillent auprès des enfants.

Qu’est-ce que la violence envers les enfants? La violence envers les enfants désigne tout mauvais traitement physique, sexuel ou psychologique ayant un effet sur la survie, la sécurité, l’estime de soi, la croissance ou le développement d’un enfant (Institut Vanier de la famille, 1993). La violence physique entraîne des blessures à l’enfant soit en frappant avec la main ou le pied, en mordant, en pinçant, en projetant, en brûlant ou en empoissonant. On parle également de violence physique lorsqu’une personne omet de se comporter de manière à protéger l’enfant contre les blessures.

La violence sexuelle comprend toutes les formes d’exploitation sexuelle des enfants, avec ou sans le consentement de ces derniers. Il peut s’agir de rapports sexuels aussi bien que de tout toucher à caractère sexuel. On entend par exploita-tion sexuelle des enfants tout abus de pouvoir commis par une personne qui, au moyen de la manipulation, de la ruse, de la force ou de la coercition, a un contact sexuel ou une relation interpersonnelle avec un enfant ou un adolescent. On songe notamment à l’inceste, aux atteintes à la pudeur, aux agressions sexuelles et à l’exploitation des enfants à des fins de pornographie ou de prostitution (Institut canadien de la santé infantile, 1994).

On entend par violence psychologique le fait de réitérer les menaces faites à un enfant, de le confiner, de le déprécier, de l’humilier ou de le ridiculiser. Ces actions tendent à porter atteinte à l’image qu’un enfant a de lui-même. Au fil du temps, elles peuvent être extrêmement néfastes (Institut Vanier de la famille, 1993).

On entend par négligence le fait de priver les enfants de nourriture, de vêtements ou d’un abri, la supervision inappropriée ou inexistante des jeunes enfants, le défaut d’obtenir pour eux les soins médicaux, dentaires ou psychiatriques nécessaires, le défaut de prévenir ou de traiter les blessures physiques ou psychologiques, le fait de les priver de soins affectifs ou de stimulations physiques et cognitives et, enfin, le défaut de les éduquer conformément aux prescriptions de la loi (Institut Vanier de la famille, 1993).

Les effets de la violence envers les enfants peuvent se révéler dévastateurs, selon la gravité ou l’intensité de la violence ou de la négligence, du niveau de développement de l’enfant, du type de traitement utilisé et du moment où il est prodigué, ainsi que du soutien ultérieur et du milieu de vie de l’enfant. L’expérience de la violence peut avoir un effet négatif sur l’estime que l’enfant a de lui-même, son comportement, ses relations avec ses pairs, son rendement scolaire, de même que sur son développement cognitif, neurologique et physique.

Au cours des 100 dernières années, les gouvernements canadiens ont adopté des lois pour protéger les enfants et soutenu l’élaboration de politiques et de programmes d’intervention et de protection des enfants qui risquent d’être victimes de violence. Depuis les années 1970, on déploie, dans le cadre des interventions en matière de violence envers les enfants, des efforts de prévention visant à éliminer le problème à la source. Les activités de prévention sont destinées non seulement aux enfants et aux jeunes à risque, mais aussi aux enfants en général, aux parents, aux éducateurs, aux policiers, aux décideurs, etc. Dans le cadre d’activités de ce genre, on aborde générale-ment le problème dans une perspective sociale plus large, en mettant un accent tout particulier sur la violence familiale et la violence dans la société canadienne en général. Ces activités font aussi appel à un certain nombre d’approches différentes pour prévenir la violence envers les enfants et la violence familiale.

  Prévention de la violence envers les enfants
 

De façon générale, on distingue trois niveaux ou catégories de prévention, soit la prévention primaire, la prévention secondaire et la prévention tertiaire. Les activités liées à la prévention primaire, habituellement destinée au grand public, ont pour but de prévenir la violence avant qu’elle ne se manifeste. Les campagnes de sensibilisation et d’éducation du public visant à réduire ou à éliminer la violence dans la société ou dans la famille en sont des exemples. À titre d’exemples supplémentaires, citons les activités liées au soutien des familles et à l’éducation des parents, les programmes scolaires de prévention de la violence envers les enfants et, enfin, les initiatives de perfectionnement professionnel et de développement communautaire.

La prévention secondaire comprend les programmes d’éducation et de soutien des populations à risque ayant pour but de doter les parents, les enfants et d’autres personnes des connaissances et des instruments nécessaires pour empêcher la violence (par exemple, les familles vivant dans des régions isolées, les familles défavorisées sur le plan économique, les familles monoparentales et les familles dont le cas a déjà été porté à l’attention des responsables des services de protection de l’enfance). Les recherches ayant pour but d’approfondir les connaissances relatives à la violence envers les enfants et à la prévention de cette dernière appartiennent aussi à cette catégorie.

La prévention tertiaire a trait aux activités ayant pour but de soutenir et d’éduquer les particuliers et les familles où des cas de violence ou de négligence ont déjà été signalés. La préven-tion tertiaire a pour but de prévenir la récidive, dans la famille et dans la société dans son ensemble. Bon nombre des activités de cette nature passent par des services sociaux, des services de protection de l’enfance ou des organismes communautaires.

Les activités entreprises dans des programmes de prévention tertiaire sont essentiels au rétablissement des victimes de violence et à la prévention des récidives. Toutefois, étant donné que le gouvernement fédéral n’assure pas le financement direct de services, le présent docu-ment porte principalement sur les ressources destinées à la prévention de la violence envers les enfants qui ont été conçues avec l’appui de l’Initiative de lutte contre la violence familiale du gouvernement fédéral, dans les catégories de la prévention primaire et secondaire.

Développement communautaire
La prévention des abus sexuels à l’égard des enfants 

 

 
Méthode de prévention :     Développement communautaire
Type de violence envers  les enfants : Exploitation sexuelle des enfants
Groupe cible : Enfants et jeunes
Conçu pour :  Parents, organismes de base, éducateurs, groupes d’action communautaire, chercheurs et comités interinstitutionnels
Financé par : DPFV (Dossier no 4887-15-91-067)
Titre de la ressource :  La prévention des abus sexuels à l’égard des enfants : une trousse d’information (1993)
Organisme parrain :  Institut canadien de la santé infantile (ICSI)
 

Objectifs principaux : Documenter et partager l’expérience de collectivités canadiennes choisies qui ont mis sur pied une approche communautaire efficace de la prévention de l’exploitation sexuelle des enfants; définir les ressources utiles et les stratégies fructueuses utilisées par ces collectivités qui pourraient être utilisées par d’autres; mettre sur pied des trousses d’information fondées sur les expériences et les ressources existantes; soumettre les ressources à des projets pilotes dans cinq collectivités canadiennes; promouvoir l’importance des approches communautaires de la prévention de l’exploitation sexuelle des enfants; évaluer le projet et l’efficacité des trousses d’information; enfin, les diffuser largement aux quatre coins du Canada.

Description sommaire :
La prévention des abus sexuels à l’égard des enfants–une trousse d’information a été conçue et mise à l’essai sur une période de trois ans, en collaboration avec des professionnels et des groupes communautaires du Canada. On y retrouve de l’information générale, des lignes directrices relatives au programme ainsi que des instruments pratiques pour prévenir la violence envers les enfants. Les parents, les organismes de la base, les éducateurs, les groupes d’action communautaire, les chercheurs et les comités inter-institutionnels peuvent utiliser la trousse pour lancer un programme de prévention, parfaire le travail de prévention déjà en cours, organiser une campagne de sensibilisation du public, obtenir l’adhésion de la collectivité, créer un plan communautaire, travailler auprès des médias et évaluer les activités. La trousse comprend 20 études de cas sur la prévention de la violence envers les enfants dans les collectivités, une introduction et des suggestions ainsi que des lignes directrices et, enfin, sept livrets comprenant de l’information générale, un guide de planification, des données sur la collaboration avec les groupes communautaires, l’évaluation, les instruments, les activités et les ressources. Dans les sept livrets, on aborde les questions suivantes : le point sur les connaissances dans le domaine de la prévention de l’exploitation sexuelle des enfants; la planification du changement, étape par étape; les défis et les plans d’action; les leçons tirées de l’expérience; la facilitation; la concrétisation des idées; enfin, la définition d’autres sources pouvant se révéler utiles. Les études de cas que contient la trousse rendent compte de la diversité des collectivités canadiennes : on y trouve une communauté des Premières nations de 600 âmes ainsi que des centres urbains comme Vancouver, Montréal et Toronto. On fournit de l’information sur les divers types de programmes (par exemple, les programmes scolaires, les programmes communautaires ainsi que les programmes de bénévoles conçus pour les enfants, les enseignants, les parents, les professionnels et la collectivité dans son ensemble). Présentés dans une large reliure, les documents s’accompagnent du Catalogue de films et vidéos sur la violence dans la famille (distribué par l’Office national du film du Canada au nom de la DPVF), un numéro de Santé infantile (bulletin de l’ICSI) et une liste des publications récentes de l’ICSI. La trousse est offerte en anglais et en français, au coût de 40 $.

 

Utilisation et efficacité :
       Cinq collectivités ont mis sur pied des programmes pilotes de prévention pour faire l’essai des documents contenus dans la trousse, y ajouter et les réviser. Tout au long de l’élaboration des programmes, on a eu recours, dans chacune des collectivités, à un processus d’évaluation axé sur les participants. Le processus a débouché sur des suggestions et des recommandations relatives au matériel documentaire, à la prise en charge du processus par les collectivités, aux mises en garde et aux défis et à la réussite des programmes de prévention, lesquelles ont toutes été abordées dans le document d’évaluation. Une fois la trousse achevée, l’ICSI a tenu une série d’ateliers aux quatre coins du pays pour inciter des groupes à l’utiliser de même que pour déterminer son utilisation optimale dans les collectivités en question. Au départ, on a produit 2 000 exemplaires de la trousse d’information, et on a fait un deuxième tirage de 250 exemplaires. Si la plupart d’entre eux avaient été distribués ou vendus au moment de la préparation du présent rapport, l’organisme a toujours quelque 300 trousses en stock. La rétroaction a été positive, particulièrement dans les régions rurales et les petites collectivités où les ressources sont limitées.

Renseignements : Institut canadien de la santé infantile, bureau 512, 885, promenade Meadowlands, Ottawa (Ontario) K2C 3N2. Téléphone (613) 224-4144; télécopieur (613) 224-4145.
 


Recherche et évaluation, population à risque
Transparent

 

 
Méthode de prévention :     Recherche et évaluation, population à risque
Type de violence envers  les enfants : Violence et négligence
Groupe cible : Parents de jeunes enfants à risque
Conçu pour :  Chercheurs, divers professionnels, y compris les particuliers et les organismes œuvrant auprès des familles
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-05-92-002), Centre Roland-Bertrand, la Régie, Centraide
Titre de la ressource :  Transparent
Organisme parrain :  Centre Roland-Bertrand
 

Objectifs principaux : Évaluer l’efficacité du programme Transparent, qui vise à offrir des services de prévention de substitution aux jeunes enfants à risque et à leurs parents.

Description sommaire :
Transparent est un rapport d’évaluation de 85 pages, rédigé en français, d’un programme de prévention et d’intervention à domicile auprès des mères. Dans le rapport, on retrouve une analyse du contexte théorique du programme, les détails relatifs à ce dernier, la méthode d’évaluation et les résultats. Dans le cadre du programme Transparent, des mères visiteuses se rendent au domicile des parents pour écouter ces derniers, parler avec eux, aider les mères à s’intéresser et à s’attacher à leur bébé, les renforcer positivement et les soutenir, stimuler leur intérêt pour la relation parent-enfant et, enfin, aider les mères à améliorer la qualité de la relation qu’elles ont avec leur bébé. Les mères visiteuses à domicile fournissent également de l’information au sujet des besoins des bébés ainsi que des ressources offertes dans la collectivité, orientent au besoin les parents vers des services sociaux et assurent le soutien initial de ces derniers lorsqu’ils prennent contact avec de tels services et, de façon générale, soutiennent les mères visiteuses de diverses façons (services de relève et garde temporaire des enfants). Dans le rapport, on retrouve également une bibliographie exhaustive et une liste de ressources.
 
Utilisation et efficacité :
       Au moment de la préparation du rapport, le programme Transparent fonctionne toujours, et certaines des personnes qui effectuent des visites à domicile participent au programme depuis plus de six ans. Il existe un comité régional de la petite enfance composé de représentants du Centre local de services communautaires (CLSC), du Centre Jeunesse et du Centre Roland-Bertrand, qui dirigent certaines personnes vers le programme Transparent.

Renseignements : Centre Roland-Bertrand, 2183, St-Marc, Shawinigan (Québec) G9N 2G4. Téléphone : (819) 537-8851; télécopieur : (819) 537-0515.
 



Formation et perfectionnement professionnels
Lignes directrices nationales pour l’éducation en matière de santé sexuelle

 

 
Méthode de prévention :     Formation et perfectionnement professionnels
Type de violence envers  les enfants : Violence familiale, exploitation sexuelle des enfants
Groupe cible : Adultes
Conçu pour :  Particuliers, professionnels et organismes œuvrant dans le domaine de la promotion de la santé
Financé par : Unité de la santé mentale, Santé Canada (Dossier no 4888-15-91-027)
Titre de la ressource :  Lignes directrices nationales pour l’éducation en matière de santé sexuelle (1994)
Organisme parrain :  Division des systèmes de services de santé (DSSS), Santé Canada
 

Objectifs principaux : Élaborer une approche exhaustive de la prévention de la violence familiale, particulière-ment en ce qui concerne la violence sexuelle et la violence dans les fréquentations.

Description sommaire :
      

Livret de 33 pages élaboré en collaboration par la DSSS, l’Unité d’éducation et de formation de la Direction générale des services et de la promotion de la santé et la Division des maladies transmises sexuellement du Laboratoire de lutte contre la maladie de la Direction générale de la protection de la santé de Santé Canada, avec l’aide du groupe de travail national sur la santé sexuelle, composé de spécialistes de divers aspects de la santé sexuelle (y compris l’éducation, la santé publique, les questions relatives aux femmes, la promotion de la santé, la médecine, les sciences infirmières, le travail social et la psychologie). Les lignes directrices ont pour but d’unir et d’orienter les particuliers, les professionnels et les organismes qui travaillent déjà dans le domaine de la promotion de la santé. Elles fournissent des pistes pour le raffinement des politiques et des programmes d’éducation dans le domaine de la santé sexuelle portant sur l’éducation et la santé communautaire. Les notions de participation communautaire et de choix individuels en font partie. On entend par éducation dans le domaine de la santé sexuelle une entreprise communautaire aux vastes assises dans le cadre de laquelle les valeurs personnelles, familiales, religieuses et sociales de la personne influent sur la compréhension et la prise de décisions relative au comportement sexuel de même que sur la mise en œuvre de ces dernières. On y retrouve également un cadre relatif à l’éducation dans le domaine de la santé sexuelle, notamment des principes philosophiques, des principes directeurs, des sources d’interaction sur la question ainsi que les composants et les buts de cette forme d’éducation. Le livret est offert gratuitement, en anglais et en français.

Renseignements : Division des maladies transmises sexuellement, Bureau de l’épidémiologie des maladies transmissibles, Laboratoire de lutte contre la maladie, Santé Canada, Pré Tunney, Ottawa (Ontario) K1A 0L2; ou Division des systèmes de santé de la Direction des stratégies et des systèmes de santé, 17e étage, édifice Jeanne-Mance, Pré Tunney, Ottawa (Ontario) K1A 1B4.

 



Formation et perfectionnement professionnel
C’est l’enfant qui compte

 

 
Méthode de prévention :     Formation et perfectionnement professionnels
Type de violence envers  les enfants : Violence envers les enfants
Groupe cible : Jeunes
Conçu pour :  Employés et bénévoles des organismes qui assurent des services aux jeunes
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-10-91-112)
Titre de la ressource :  C’est l’enfant qui compte (Programme de la forma-tion des formateurs à l’intention des organismes qui assurent des services aux jeunes) (1993)
Organisme parrain :  Society for Children and Youth, en collaboration avec le Justice Institute of British Columbia (études interdisciplinaires)
 

Objectifs principaux : Élaborer de nouvelles lignes directrices ainsi que de nouveaux documents sur la formation pour le programme C’est l’enfant qui compte; évaluer l’utilité du programme mis à jour; concevoir et diffuser des documents de promotion; établir une base d’information pour le programme et le faire mieux connaître.

Description sommaire :
À l’origine, soit en 1988-1989, c’est le Conseil canadien de l’enfance et de la jeunesse (CCEJ) qui, au départ, a parrainé l’établissement du programme C’est l’enfant qui compte. Il s’agit d’une trousse documentaire de formation des formateurs conçue pour les employés et les bénévoles travaillant dans des organismes qui, aux quatre coins du pays, assurent des services aux jeunes. La trousse a pour but de fournir à ces organismes (par exemple, les Scouts du Canada, les Guides du Canada, les cercles 4-H, les Clubs de garçons et filles du Canada, les YMCA/YWCA, les Grands frères et les Grandes sœurs du Canada) le matériel nécessaire pour former leurs employés et leurs bénévoles et perfectionner leurs compétences, afin de leur permettre de détecter les cas de violence envers les enfants et d’y réagir. La Society for Children and Youth (SCY) a ajouté un manuel de formation et de mise en œuvre de 65 pages et présenté les documents dans une reliure durable à trois anneaux. Ces nécessaires de conférences professionnelles sont conçus pour des séances d’une demi-journée, d’une journée ou de deux journées. En outre, la SCY, par l’entremise de son Child Abuse Resources Centre, a dressé et tient à jour un registre national des instructeurs principaux, en plus de servir de centre d’information au sujet du programme. La trousse comprend des lignes directrices relatives à la violence envers les enfants pour les représentants d’organismes assurant des services aux jeunes, un guide sur la violence familiale à l’intention des bénévoles et des animateurs de groupes de jeunes, un guide de prévention de la violence envers les enfants à l’intention des adolescents, un manuel de formation pour les animateurs, des documents d’information, des ressources et une annexe, où on retrouve des listes de bureaux gouvernementaux, des documents imprimés et audiovisuels, des modèles de formulaires de signalement, des extraits des dispositions législatives provinciales et territoriales sur le bien-être de l’enfance, des conseils relatifs aux contacts avec la presse, des études de cas, des jeux de rôles, une liste de questions posées par les animateurs de groupes de jeunes, le manuel de formation et de mise en de la SCY et la vidéocassette. La trousse est offerte, en anglais seulement, au coût de 60 $, par la SCY. On peut se procurer séparément le manuel de formation et de mise en œuvre (Implementation and Training Manual) au coût de 20 $.

 

Utilisation et efficacité :
      

Pour garantir l’évaluation efficace de l’utilité des documents, le programme mis à jour a été mis à l’essai dans le cadre de deux ateliers de formation (un en milieu urbain et l’autre en milieu rural). La trousse initiale a été officiellement évaluée en 1990 par le « Department of Administrative, Adult and Higher Education » de l’Université de la Colombie-Britannique. Le rapport, préparé par John B. Collins, s’intitule An Evaluation of the Put The Child First Project. Généralement positifs, les résultats indiquent que les trousses, bien conçues et présentées de façon professionnelle, répondent à un besoin manifeste de regroupement des ressources clés. Les réactions à la nouvelle trousse se sont révélées extrêmement positives. Le programme a été abondamment utilisé, et on s’attend à ce qu’il continue de renforcer la prévention de la violence envers les enfants dans des collectivités du Canada. Les coordonnateurs du projet estiment que plus de 300 000 enfants et jeunes ont bénéficié, directement ou indirectement, de la formation dans le domaine de la prévention de la violence envers les enfants dont ont bénéficié des employés et des bénévoles qui travaillent auprès des enfants et des jeunes.

Renseignements : Society for Children and Youth of British Columbia, 3644, rue Slocan, Vancouver (C.-B.) V5M 3E8. Téléphone :  (604) 433-4180; télécopieur : (604) 433-9611.



Formation et perfectionnement professionnels, population à risque
Toward a Better Tomorrow

 

 
Méthode de prévention :     Formation et perfectionnement professionnels, population à risque
Type de violence envers  les enfants : Violence, violence familiale
Groupe cible : Personnes atteintes d’un handicap mental
Conçu pour :  Professionnels, particuliers et organismes œuvrant auprès des personnes atteintes d’un handicap mental
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-09-92-009)
Titre de la ressource :  Toward a Better Tomorrow–Helping Mentally Handicapped People Stop the Cycle of Violence and Abuse (1993)
Organisme parrain :  Medicine Hat Regional Association for the Mentally Handicapped
 

Objectifs principaux : Aider les travailleurs de première ligne, les bénévoles, les familles, les parents et le grand public à comprendre les nombreux aspects de la violence faite aux personnes atteintes d’un handicap mental et fournir des moyens d’enseigner la prévention.

Description sommaire :
Toward a Better Tomorrow est un guide de formation en anglais conçu pour fournir de l’information sur une diversité de questions, notamment la violence, les mesures de prévention et les responsabilités légales envers les personnes atteintes d’un handicap mental. Un comité de spécialistes issus des domaines de la psychologie scolaire, de la réadaptation, de l’éducation spécialisée ainsi que des ressources d’organismes communautaires, notamment des représentants de la collectivité et des centres, ont orienté l’élaboration du guide. Conçu pour être convivial, ce dernier est divisé en ateliers « autonomes » de façon qu’on puisse utiliser des sections précises, selon les besoins. Il s’agit d’une reliure à feuillets mobiles de 91 pages comprenant de l’information sur la violence et des plans de leçons, des feuilles d’activités pour les clients, de l’information sur les questions juridiques ainsi que des références, des ressources et des lignes directrices relatives à la présentation de rapports. Même si l’information et les activités sont conçues à l’intention des personnes atteintes d’un handicap mental, elles s’appliquent à d’autres (les enfants aussi bien que les adultes). Des activités ont été conçues expressément pour le travail individuel. Toutefois, elles peuvent faire l’objet d’un travail en petits groupes. Les documents, qui portent sur quatre types de violence, ont été organisés en fonction d’ateliers autonomes, de façon que des sections précises puissent être utilisées séparément. Dans le guide, on retrouve ainsi des sections sur l’habilitation (accroître la sensibilisation à la violence et fournir les premiers jalons de l’auto-protection), la violence physique, sexuelle, psychologique et financière ou matérielle (accroître la sensibilisation à la violence et assurer une protection contre elle) et, enfin, les questions juridiques et la présentation de rapports. Dans les annexes, on retrouve des feuilles d’activités ainsi que des formulaires de ressources et d’information pouvant être photocopiés. Le guide est offert en anglais au coût de 15 $.

 

Utilisation et efficacité :
      

Quelque 1 000 exemplaires de Toward a Better Tomorrow ont été distribuées aux quatre coins du pays, et bon nombre d’organismes de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Saskatchewan, de Terre-Neuve et de l’Île-du-Prince-Édouard en ont commandé. On a également remis des exemplaires aux représentants d’organismes qui ont assisté à une conférence parrainée par l’Alberta Association of Rehabilitation Centres. Des particuliers et des organismes à travers le pays ont demandé le guide, et la réponse est très favorable.

Renseignements : Medicine Hat Regional Association for the Mentally Handicapped, C.P. 411, Medicine Hat (Alberta) T1A 7G2. Téléphone : (403) 527-3302; télécopieur : (403) 529-9022.

Méthode de prévention : Formation et perfectionnement professionnels, populations à risque



Formation et perfectionnement professionnels, populations à risque
Intervention dans les situations de violence familiale  Guide de prévention à l’intention des jeunes handicapés La parole des jeunes : La parole des jeunes

Méthode de prévention :     Formation et perfectionnement professionnels, populations à risque
Type de violence envers  les enfants : Violence familiale
Groupe cible : Jeunes personnes handicapés
Conçu pour :  Employés et bénévoles des Centres de vie autonome, professionnels, particuliers et organismes œuvrant auprès des personnes handicapées, en particulier les jeunes
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-15-92-033), Programme de participation des personnes handicapées (PPPH)
Titre de la ressource :  Intervention dans les situations de violence familiale : l’approche de la vie autonome (1995) Guide de prévention à l’intention des jeunes handicapés : la violence, c’est fini (1995) La parole des jeunes : La parole des jeunes (Rapport) (1995)
Organisme parrain :  Association canadienne de centres de vie autonome

Objectifs principaux : Fournir aux employés des centres de vie autonome et à d’autres travailleurs de première ligne la formation, les ressources et les méthodes d’approche novatrices nécessaires pour mobiliser les collectivités afin de prévenir la violence familiale et l’exploitation.

Description sommaire :
Intervention dans les situations de violence familiale : l’approche de la vie autonome est une ressource de formation de 334 pages destinée aux employés et aux bénévoles des Centres d’information sur la vie autonome du Canada, même si la plupart des enjeux cernés sont de nature à intéresser les employés de première ligne d’autres organismes œuvrant directement auprès des personnes handicapées. Le document a été conçu en partenariat avec le Centre d’information sur la vie autonome de Calgary, en collaboration avec le Centre de vie autonome de Toronto et le Centre-ressources pour la vie autonome du Bas-Saint-Laurent de Trois-Pistoles, au Québec. On y décrit le projet et l’approche communautaire participative utilisée. De plus, on y définit et analyse la violence. Enfin, la ressource comporte cinq sections portant sur les réactions possibles à la violence (information et aiguillage, intervention possible des centres de vie autonome, soutien des pairs, habilitation grâce à la vie autonome et stratégies de prévention de l’épuisement pour l’autogestion de la santé). On y trouve aussi une liste exhaustive de ressources. Le projet a facilité le contrôle communautaire, l’autodétermination, le soutien des pairs et la défense des intérêts personnels, en plus de favoriser l’information et les services d’aiguillage. Intervention dans les situations de violence familiale : l’approche de la vie autonome est offert en français et en anglais au coût de 55 $. La recherche La parole des jeunes : La parole des jeunes document créé en partenariat avec le Centre de vie autonome de Toronto, a été conçu et rédigé par des jeunes personnes handicapées. Dans le rapport, on documente les recherches sur la violence faite aux jeunes personnes handicapées effectuées dans la perspective de la vie autonome. La parole des jeunes : La parole des jeunes est offert en anglais au coût de 3 $ (livret) et de 17 $ (rapport complet). Guide de prévention à l’intention des jeunes handicapés : La violence, c’est fini est une ressource conçue à l’intention de toutes les jeunes personnes handicapées. Le document a été rédigé par un groupe de jeunes personnes handicapées qui se sont réunies pour s’initier aux questions touchant la violence et l’exploitation, en discuter et les explorer. Il s’agit d’un guide illustré comprenant des définitions de la violence et d’autres données vitales pour détecter la violence faite aux jeunes personnes handicapées et y mettre un terme. La parole des jeunes : La parole des jeunes et La violence, c’est fini, sont aussi offerts sur audiocassette (voir les renseignements plus bas).

 

Utilisation et efficacité :
      

On a entrepris un projet d’évaluation pour déterminer l’efficacité du projet et son incidence sur le perfectionnement des connaissances et des compétences des représentants des centres de vie autonome qui réagissent aux cas de violence et d’exploitation de même que pour évaluer l’institut de formation du point de vue de sa pertinence, de son efficacité, de son efficience et de ses effets secondaires. Selon les résultats obtenus, le projet a eu une influence considérable sur l’amélioration des attitudes de même que sur l’acquisition de connaissances et de compétences nouvelles. On l’a jugé adéquat, pertinent, efficace et efficient, et sans effets secondaires nuisibles. On a tiré du projet des cadres de prévention liés au développement communautaire qui sont transférables et qui peuvent être diffusés, à l’échelon national, vers d’autres centres de vie autonome ainsi que vers des organismes professionnels et communautaires.

Renseignements : Association canadienne des centres de vie autonome, 350, rue Sparks, bureau 1004, Ottawa (Ontario) K1R 7S8. Téléphone : (613) 563-2581; télécopieur : (613) 235-4497.



Sensibilisation et éducation du public, formation et perfectionnement professionnels
Le garçon invisible

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public, formation et perfectionnement professionnels
Type de violence envers  les enfants : Violence envers les enfants, exploitation sexuelle des enfants
Groupe cible : Victimes masculines de violence et d’exploitation
Conçu pour :  Professionnels, particuliers et organismes œuvrant auprès des enfants et des jeunes, grand public
Financé par : DPVF (Dossier no 4886-15-95-009)
Titre de la ressource :  Le garçon invisible : nouveau regard sur la victimologie au masculin : enfants et adolescents (1996)
Organisme parrain :  Association canadienne des familles d’accueil

Objectifs principaux : Fournir plus d’information sur la victimologie des enfants et des adolescents de sexe masculin.

Description sommaire :
Le garçon invisible, ouvrage de 68 pages signé par Frederick Mathews, Ph.D., C. Psych., est un coup d’œil ponctuel sur un certain nombre de controverses, de défis, de lacunes dans les connaissances et de questions non explorées concernant la victimologie au masculin. Dans le livre, on retrouve une bibliographie et une liste de ressources exhaustives au sujet de la victimologie au masculin. On y retrouve également une contribution à la base de connaissances sur les victimes et les agresseurs. L’auteur se penche sur la nécessité d’une perspective masculine et d’un nouveau point de vue sur la victimologie au masculin, avance des preuves et analyse la prévalence de la victimologie au masculin, fournit des données sur les personnes qui agressent des enfants et des adolescents de sexe masculin, examine les effets de la victimologie sur les hommes et, enfin, analyse les conséquences pour la recherche, l’évaluation, le traitement, l’élaboration de programmes, la formation du personnel et la supervision des programmes. Le garçon invisible a été rédigé dans une perspective masculine (nécessité de définir un point de vue masculin rendant compte de la diversité des hommes et des garçons du Canada, besoin qu’ont les victimes de sexe masculin de rechercher l’équilibre sur la voie de la guérison, nécessité d’honorer et de protéger les gains des victimes de sexe masculin et de reconnaître les contributions apportées par les femmes pour rompre le silence au sujet de la violence et de l’exploitation et, enfin, nécessité d’intégrer une vision des récits au masculin et au féminin dans une perspective cohérente et globale). Le document est offert gratuitement, en anglais et en français.
 
Utilisation et efficacité :
      

Le garçon invisible est une publication extrême-ment populaire qui a bénéficié d’une vaste diffusion partout au pays. Des organismes qui sont dans les domaines de la santé, de la justice pénale et des services sociaux, des professionnels, des organisations non gouvernementales, des gouvernements provinciaux et des administrations municipales, des médias, des universités et des collèges, des bibliothèques et des citoyens en ont commandé plus de 500 exemplaires au Centre national d’information sur la violence dans la famille. Les organismes et les particuliers utilisent le livre à des fins personnelles ou à des fins liées à l’éducation, à la sensibilisation du public, à la recherche et à l’aiguillage, à la formation et au traitement.

Renseignements : Centre national d’information sur la violence dans la famille, Direction générale de la promotion et des programmes de santé, Santé Canada, Ottawa (Ontario) K1A 1B4. Téléphone : (613) 957-2938; sans frais : 1-800-267-1291; télécopieur : (613) 941-8930; ATME/ATS : 1-800-561-5643 (sans frais) ou (613) 952-6396.
 



Sensibilisation et éducation du public
Non aux attouchements : une vidéo

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public
Type de violence envers  les enfants : Violence envers les enfants, exploitation sexuelle des enfants
Groupe cible : Jeunes enfants
Conçu pour :  Particuliers et organismes œuvrant auprès des jeunes enfants, autres professionnels, établissements d’enseigne-ment, centres d’éducation de la première enfance, grand public
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-06-92-069), Société de l’aide à l’enfance de Hamilton-Wentworth, Motorola Canada Ltée, Rotary Club de Hamilton
Titre de la ressource :  Non aux attouchements (Programme de prévention de la violence familiale et guide pédagogique [1995])
Organisme parrain :  Community Child Abuse Council of Hamilton-Wentworth

Objectifs principaux : Réduire la prévalence de la violence envers les enfants et renforcer les services offerts aux enfants victimes de violence et à leur famille.

Description sommaire :
Non aux attouchements est une vidéo profes-sionnelle d’une durée de 35 minutes conçue pour divertir les enfants de la maternelle à la sixième année de même que pour les sensibiliser, de façon non menaçante, à la violence envers les enfants, aux relations et à la résolution de problèmes. Par les yeux d’un enfant, les spectateurs s’initient à la résolution de problèmes et apprennent à distinguer entre les bons touchers et les mauvais touchers. La vidéocassette s’accompagne d’une charte des droits corporels (The Bill of Body Rights), qui aide les personnages à régler leurs problèmes, d’un guide pédagogique (The Teacher’s Guide), ressource autonome de 155 pages portant sur tous les aspects de la violence envers les enfants, y compris la violence physique, sexuelle et psychologique de même que la négligence, de renseignements pertinents sur la Loi sur les services à l’enfance et à la famille de 1984, des procédures de signalement, de l’information sur la façon de traiter les signalements de même que sur la prévention, la recherche et l’évaluation et, enfin, des cartes concepts (Concept Cards), six grandes cartes colorées et présentées sur papier glacé (affiches), conçues pour réitérer les notions enseignées dans la vidéo (à l’endos de chacune des cartes de même que dans le guide pédagogique, on retrouve des stratégies d’enseignement en classe). Les stratégies, qui sont liées au tronc commun, forment un programme complet. On y retrouve des concepts fondamentaux et ouverts, notamment : nous avons tous des sentiments; nous avons tous un corps; les attouchements; la charte des droits corporels; et, enfin, on doit parler à quelqu’un en qui on a confiance. La ressource, qui peut être adaptée pour tous les groupes d’âge, porte sur la résolution de problèmes, la prise de décisions, l’affirmation de soi, la définition des sentiments, la propriété du corps et la responsabilité personnelle. La trousse Non aux attouchements est offerte en anglais et en français au coût de 165 $.
 
Utilisation et efficacité :
      

Depuis 1987, on utilise la pièce Non aux attouchements (montée à l’origine par Michael Adkins et The Toy Town Troupers, sous la direction de Nigel Sloan et de Stephanie Logothetis) et le guide pédagogique d’accompagnement ont été utilisés abondamment dans la collectivité de Hamilton-Wentworth et au-delà. En juin 1990, Leslie Tutty, qui était alors professeur à la Wilfrid Laurier University, a procédé à une évaluation officielle du programme. Les résultats montrent que les enfants sont en mesure de se familiariser avec les principales notions relatives à la violence envers les enfants ainsi que de les retenir. Jusqu’ici, plus de 110 000 enfants ont vu la pièce. Parce que d’autres collectivités souhaitaient montrer la pièce, mais jugeaient prohibitif le coût d’une représentation en direct, on a produit la vidéocassette. La réaction à la vidéocassette Non aux attouchements et à la trousse a été très positive. Voici ce que TV Times a dit à son sujet : « Lorsqu’on présente un instrument positif destiné à la prévention de la violence, il vaut la peine d’en parler. Non aux attouchements est une vidéocassette brillante. À la fois humoristique et sombre, la production mêle, sur un rythme entraînant, musique et sketches montrant la différence entre un "bon toucher" et un "mauvais toucher" ». Acclamée par la critique en tant que finaliste au 38th Annual International Non-Broadcast Awards de New York, la vidéocassette a remporté le Robert Wagner Screenwriters Award ainsi qu’une mention honorable au Columbus International Film Festival, dans les catégories « éducation » et « médecine ».

Renseignements : Community Child Abuse Council of Hamilton-Wentworth, 75, rue MacNab Sud, 2e étage, Hamilton (Ontario) L8P 3C1. Téléphone : (905) 523-1020, 1-800-470-2111; télécopieur : (905) 523-1877
 



Sensibilisation et éducation du public
Programmes de prévention de l’enfance maltraitée et négligée

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public
Type de violence envers  les enfants : Violence envers les enfants et négligence
Groupe cible : Enfants et jeunes
Conçu pour :  Particuliers et organismes travaillant auprès des jeunes, professionnels grand public
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-15-91-051)
Titre de la ressource :  Programmes de prévention de l’enfance maltraitée et négligée (1993)
Organisme parrain :  Institut Vanier de la famille

Objectifs principaux : Passer en revue les programmes de prévention de la violence envers les enfants qui existent au Canada et définir les tendances qui, dans le domaine, méritent d’être approfondies.

Description sommaire :
Programmes de prévention de l’enfance maltraitée et négligée, livre de 136 pages signé par John Meston, comprend un survol de l’enfance maltraitée et négligée au Canada, présente des définitions et analyse des facteurs aggravants, fait ressortir des notions liées à la prévention, en mettant l’accent sur les activités de prévention communautaires (primaire, secondaire, tertiaire) de même que sur des catégories de programmes de prévention de la violence envers les enfants (par exemple, renforcement des collectivités et des familles, soutien des familles à risque, aide de transition, soutien des groupes ayant des besoins particuliers et, enfin, aide aux jeunes qui sont vulnérables). Dans le chapitre 1, l’auteur se penche sur l’énormité du problème de même que sur les effets de la violence envers les enfants. Dans le chapitre 2, il étudie les difficultés liées à la définition de la violence et propose certaines définitions précises. Dans le chapitre 3, il étudie les racines du problèmes de même que les facteurs susceptibles d’y conduire. Dans le chapitre 4, il examine les programmes de prévention, en particulier les notions de prévention, les types de programmes et les questions à prendre en considération au moment de mettre sur pied des programmes. Dans le chapitre 5, enfin, il présente un résumé des 46 programmes de prévention de la violence envers les enfants qui sont offerts au Canada, lesquels ont été choisis en fonction de critères liés au type de programmes, à la province, au milieu (rural ou urbain) et au groupe de clients. Dans le chapitre final, il formule des recommandations au sujet du besoin, de l’élaboration et de l’exécution de programmes de prévention. L’ouvrage, qui contient aussi une bibliographie, est offert en anglais et en français au coût de 12 $.
 
Utilisation et efficacité :
       On a distribué plus de 2 000 exemplaires du livre à des organismes qui s’occupent du bien-être des enfants, de la santé mentale, des services sociaux et des questions juridiques de même qu’à des associations provinciales, à des établissements de soins pour résidents, aux écoles et aux conseils scolaires, à des chercheurs, à des organismes nationaux, aux collèges et aux universités, aux services de police et à des programmes de prévention de la violence envers les enfants. Le livre s’est révélé populaire parmi les particuliers et les organismes qui s’intéressent à la prévention de la violence envers les enfants. Des critiques y ont vu « un survol accessible et complet des programmes de prévention de la violence envers les enfants » de même qu’« une source d’information sur les programmes qui peuvent être mis en place pour répondre aux problèmes de l’enfance maltraitée et négligée dans la société d’aujourd’hui ». Ils ont souligné que la valeur de la publication s’explique « aussi par les idées de programmes découlant de l’information généreusement partagée » par les particuliers et les organismes avec qui on a communiqué et dont on fait mention dans l’ouvrage.

Renseignements : Institut Vanier de la famille, 94 promenade Centrepointe, Nepean (Ontario) K2G 6B1. Téléphone : (613) 228-8500; Télécopieur : (613) 228-8007.
 



Sensibilisation et éducation du public
Prévenir la violence familiale (ONF)

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public
Type de violence envers  les enfants : Violence envers les enfants, exploitation sexuelle des enfants
Groupe cible : Grand public, enfants et jeunes
Conçu pour :  Grand public, profes-sionnels, particuliers et organismes, établissements d’enseignement
Financé par : DPVF (Dossier no 4886-15-95-003)
Titre de la ressource :  Prévenir la violence familiale : un catalogue de vidéocassettes canadiennes sur la violence familiale à l’intention du grand public et des personnes spécialisées dans le domaine (1998, 7e édition)
Organisme parrain :  Centre national d’information sur la violence dans la famille, Office national du film

Objectifs principaux : Fournir au grand public, aux professionnels et aux organismes préoccupés par la violence familiale de l’information et des ressources pertinentes et à jour.

Description sommaire :
Prévenir la violence familiale est un guide à jour publié par l’Office national du film (ONF) pour le compte du Centre national d’information sur la violence dans la famille. Il s’agit d’un catalogue bilingue de 28 pages portant sur les vidéocassettes canadiennes sur la violence familiale produites entre 1984 et 1998 à l’intention du grand public et des personnes spécialisées dans le domaine. On y retrouve des films sur la violence envers les enfants, l’exploitation sexuelle des enfants, la violence conjugale et la violence envers les femmes et la violence envers les aînés, ainsi qu’une description de chacune des vidéocassettes, y compris la date, la durée du film et son prix. On y fournit aussi des renseignements sur les modalités de commande des vidéos par l’entremise de l’ONF et des bibliothèques publiques du Canada de même que le nom, l’adresse et les numéros de téléphone des distributeurs des films. Parmi les titres portant sur la violence envers les enfants, citons The Children’s Voice; Help Me! Faith Leaders Challenging Child Abuse; C’est l’enfant qui compte; Richard Cardinal : Le cri d’un enfant métis; L’avenir en jeux; Beyond the Shadows; Les garçons de St. Vincent; Les garçons de St. Vincent – 15 ans plus tard; Children of the Eagle; Mon corps, c’est mon corps; Mon corps, c’est mon corps : Le programme familial; Tout ira mieux; Good Things Too; Sandra’s Garden; A Secret No More; Sharing Secrets; L’enfant dans le mur; Non aux attouchements; Les enfants du désarroi : Jenny; Where Angels Dare; Sacrée télé et, enfin, From Disclosure to Justice. Certaines vidéocassettes sont offertes en anglais et en français. On peut se procurer le catalogue, sans frais, auprès du Centre national d’information sur la violence dans la famille
 
Utilisation et efficacité :
       La collection, constituée et diffusée sur plusieurs années, a obtenu un degré élevé de pénétration des marchés, à un coût inférieur à la norme pour la distribution de produits audiovisuels, en plus de maintenir un niveau élevé de qualité. Elle s’est également montrée sensible et attentive aux transformations du marché, non seulement du point de vue technologique, mais aussi sur le plan des comportements et des habitudes des usagers ainsi que des thèmes auxquels le public est confronté. Si, auparavant, la collection se trouvait dans les bureaux de l’ONF aux quatre coins du pays, on a décidé d’accroître le nombre de points d’accès. Grâce à l’utilisation du réseau de bibliothèques publiques, la collection est aujourd’hui plus visible, plus facile d’accès et plus publique.

Renseignements : Centre national d’information sur la violence dans la famille, Direction générale de la promotion et des programmes de santé, Santé Canada, Ottawa (Ontario), K1A 1B4

Téléphone : (613) 957-2938; sans frais : 1-800-267-1291; télécopieur : (613) 941-8930; ATME/ATS : 1-800-561-5643 (sans frais) ou (613) 952-6396.

Pour commander des vidéos : Office national du film du Canada, Ventes et Service à la clientèle, C.P. 6100, succursale centre-ville (Montréal) Québec, H3C 3H5. Téléphone (sans frais) : 1-800-267-7710; télécopieur : (514) 283-7564; Site Web : http://www.onf.ca
 



Sensibilisation et éducation du public
Violence à l’égard des enfants : sensibilisation du personnel en milieu de travail 

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public
Type de violence envers  les enfants : Violence envers les enfants
Groupe cible : Personnel en milieu de travail
Conçu pour :  Groupes officieux de travailleurs, employeurs, groupes communautaires
Financé par : Santé mentale, DPVF (Dossier no 4886-10-94-003)
Titre de la ressource :  Violence à l’égard des enfants : sensibilisation du personnel en milieu de travail (1995)
Organisme parrain :  Justice Institute of British Columbia

Objectifs principaux : Aider les citoyens à se sensibiliser aux problèmes des enfants maltraités et négligés dans leur vie de tous les jours.

Description sommaire :
Troisième d’une série de publications conçues pour des groupes officieux, le livret a été conçu à titre de guide qu’utilisent les personnes intéressées à se rencontrer pour discuter de la question de la violence dans la famille. Dans la série, on retrouve aussi les modules suivants : Violence conjugale et le milieu de travail : en voie de changement; Violence et négligence à l’égard des personnes âgées : atelier de sensibilisation du personnel en milieu de travail; et, enfin, Violence familiale : atelier de sensibilisation du personnel en milieu de travail. Le module portant sur la violence envers les enfants repose sur le leadership des pairs. Contenant de l’information de base sur la violence familiale, il met l’accent sur la sensibilisation et les ressources. On peut utiliser le guide sur la violence envers les enfants pour organiser une discussion conçue pour durer une heure. S’il est conçu pour être utilisé en milieu de travail, le guide peut également servir dans d’autres contextes communautaires pour orienter les discussions officieuses. On y retrouve de l’information sur la planification de la séance, ainsi qu’un guide de la présentation, établi étape par étape. Pour mettre au point le matériel, on s’est inspiré de groupes de discussion portant sur la violence conjugale, la violence envers les enfants, la violence et la négligence envers les personnes âgées guidé par un comité consultatif composé de spécialistes de chacune des questions liées à la violence familiale. Le document est offert gratuite-ment, en anglais et en français.
 
Utilisation et efficacité :
       On a fait l’essai du contenu du module sur la violence envers les enfants dans des milieux de travail de Hamilton (Ontario) et de Weyburn (Saskatchewan). Quelque 600 exemplaires du document ont été commandés au Centre national d’information sur la violence dans la famille.

Les principaux motifs invoqués par les clients pour commander la publication ont trait à l’éducation, à la sensibilisation du public, à la formation, à la recherche, à la prévention, à l’aiguillage, au traite-ment et l’utilisation personnelle.

Renseignements : Centre national d’information sur la violence dans la famille, Direction générale de la promotion et des programmes de santé, Santé Canada, Ottawa (Ontario) K1A 1B4. Téléphone : (613) 957-2938; sans frais : 1-800-267-1291; télécopieur : (613) 941-8930; ATME/ATS : 1-800-561-5643 (sans frais) ou (613) 952-6396.
 



Sensibilisation et éducation du public
Le secret du petit cheval 

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public
Type de violence envers  les enfants : Exploitation sexuelle des enfants
Groupe cible : Enfants
Conçu pour :  Enfants, grand public, établissements d’enseignement, centres d’éducation de la petite enfance, particuliers et organismes œuvrant auprès des enfants
Financé par : Ministère de la Justice (Dossier no 4888-15-92-052)
Titre de la ressource :  Le secret du petit cheval (1989; 1993)
Organisme parrain :  Communications et Affaires publiques, Justice Canada

Objectifs principaux : Réimprimer Le secret du petit cheval, livre portant sur l’exploitation sexuelle des enfants.

Description sommaire :
Le secret du petit cheval est un livre pour enfants, de 12 pages, qui contient des illustrations couleurs qui montre aux enfants qu’ils ne doivent pas garder les secrets qui entourent la violence sexuelle. Les enfants apprennent aussi qu’ils peuvent persister et parler à quelqu’un d’autre si l’adolescent ou l’adulte à qui ils se sont confiés ne fait rien. Dans le livre, on montre aussi aux enfants la différence entre un bon secret et un secret touchant l’exploitation sexuelle de même qu’entre un bon toucher et un mauvais toucher. Le livre s’accompagne égale-ment d’une affiche couleur dépliable.
 
Utilisation et efficacité :
       Le secret du petit cheval est une source extrême-ment populaire pour la prévention de l’exploitation sexuelle des enfants. Depuis le premier tirage, qui remonte à 1989, 1 million d’exemplaires ont été imprimés et distribués. Les commentaires concernant la qualité et l’efficacité du livre ont été favorables, et la demande demeure élevée. Au début des années 1990, l’ouvrage a reçu une distinction de l’Institut des services d’information, et un organisme du Manitoba cherche à obtenir des appuis pour produire une vidéocassette fondée sur le livre et en assurer une vaste distribution, auprès des enfants des communautés autochtones. On peut se procurer sans frais Le secret du petit cheval, en anglais et en français, auprès du ministère de la Justice, même si les quantités sont limitées.

Renseignements : Communications et Affaires publiques, Justice Canada, Ottawa (Ontario), K1A 0H8. Téléphone : (613) 957-4222; télécopieur : (613) 954-0811.
 



Sensibilisation et éducation du public
La violence : ne restons pas indifférents – 1001 idées de radiodiffuseurs

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public
Type de violence envers les enfants : Violence dans la société
Groupe cible : Grand public
Conçu pour :  Radiodiffuseurs et télédiffuseurs
Financé par : Santé Canada (Dossier no 4887-15-92-105); Patrimoine canadien; Solliciteur général du Canada; Développement des ressources humaines Canada; Justice Canada; Défense nationale Canada; Réseau de télévision CTV Ltée; Rogers Broadcasting Ltd. (CFMT-TV, Toronto); CHMB, Vancouver; Association canadienne des représentants en radiodiffusion; Broadcast News Ltd.; Cossette Communication-Marketing; Condition féminine Canada; Gendarmerie royale du Canada
Titre de la ressource :  La violence : ne restons pas indifférents–1001 idées de radiodiffuseurs (Guide de program-mation et d’activités communautaires) (1994)
Organisme parrain :  Association canadienne des radiodiffuseurs

Objectifs principaux : Amorcer le processus de modification à long terme du comportement grâce à la sensibilisation du public et à la modification des attitudes individuelles (suivant un « modèle de modifica-tion du comportement » en vertu duquel les auditoires cibles passent par une série d’étapes, à commencer par la sensibilisation).

Description sommaire :
La violence : ne restons pas indifférents–1001 idées de radiodiffuseurs est un livret de 18 pages produit à l’intention des radiodiffuseurs et des télédiffuseurs dans le cadre de la campagne La violence : ne restons pas indifférents. On y retrouve les meilleures idées de programmation et d’initiatives communautaires mises de l’avant par les radiodiffuseurs canadiens pour mettre un frein à la violence. La campagne comporte d’autres éléments, notamment des codes de pratique volontaire, une programmation sensible au problème et une campagne de messages d’intérêt public présentés dans l’ensemble de l’industrie de la radio et de la télévision. Dans 1001 idées de radiodiffuseurs, on retrouve des exemples et des idées sur la façon de donner un angle local à des thèmes nationaux (en mettant l’accent sur les adolescents sans foyer, l’étude de la criminalité chez les jeunes, l’établissement du profil des victimes de violence, la promotion de la prévention de la criminalité et le suivi des nouvelles et des événements de l’heure), l’utilisation de talk-shows et de lignes ouvertes pour s’attaquer à un problème, l’organisation de campagnes de financement pour soutenir des œuvres de bienfaisance et des clubs philanthropiques qui viennent en aide aux victimes de violence, l’enrichissement et le renforcement de la collectivité et de la nation grâce à l’organisation de festivals, au parrainage des programmes de surveillance de quartier et à la promotion de Parents secours, la lutte contre la criminalité (p. ex., les programmes de surveillance de quartier, les programmes Parents secours, Échec au crime), les programmes destinés aux enfants, les promotions et les messages d’intérêt public et, enfin, lutter contre la violence à la télévision en adhérant à un code industriel volontaire, en sollicitant l’opinion des téléspectateurs, en établissant des lignes directrices pour la programmation, en appuyant la prise de mesures dans l’ensemble de l’industrie et en réglant les plaintes. Dans le guide, on trouve aussi des conseils sur les moyens d’amener la collectivité à se prononcer contre la violence et d’exploiter les activités et les projets communautaires comme source de faits, de capsules ou d’idées et d’interviews possibles en vue d’émissions spéciales. La campagne a également débouché sur l’élaboration de Conseils pratiques pour contrer la violence, série de conseils pratiques et conviviaux visant à aider les Canadiens à mettre un terme à la violence et à se doter de collectivités plus sûres. Les documents produits dans le cadre de la campagne La violence : ne restons pas indifférents sont offerts en anglais et en français.
 
Utilisation et efficacité :
       La violence : ne restons pas indifférents a reçu le Lotus Award de 1994 dans la catégorie « Meilleure campagne télévisée ». On a alors préféré la campagne à près de 700 autres. Parrainé par le monde de la publicité de la Colombie-Britannique, le prix récompense et honore l’excellence dans le domaine de la publicité. Dans le cadre d’un examen de la campagne, le Solliciteur général du Canada s’est, en 1994, penché sur l’effet de la campagne sur les services policiers du pays, même si elle n’était pas expressément destinée à ces derniers. Les auteurs du rapport ont conclu que la campagne semble apporter une contribution favorable aux efforts des policiers et produire un certain nombre d’avantages tangibles cités par divers répondants. En 1995, Brighton Research, cabinet d’experts-conseils spécialisés dans les études de marché, a évalué les volets de la campagne axés sur les messages d’intérêt public et conclu que ceux qui ont été présentés dans le cadre de la campagne ont suscité des niveaux de sensibilisation relativement élevés et qu’ils étaient parvenus à attirer l’attention sur le problème de la violence et ses effets.

Renseignements : Association canadienne des radiodiffuseurs, 306-350, rue Sparks, Ottawa (Ontario), K1R 7S8. Téléphone : (613) 233-4035; télécopieur : (613) 233-6961.
 



Sensibilisation et éducation du public
The Children’s Voice

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public
Type de violence envers  les enfants : Violence familiale
Groupe cible : Jeunes, enfants témoins de violence familiale
Conçu pour :  Jeunes victimes de violence, enfants témoins de violence, grand public, particuliers et organismes travaillant auprès des jeunes, établissements d’enseignement
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-06-90-128)
Titre de la ressource :  The Children’s Voice (1993)
Organisme parrain :  Violence Overcome in Creative Ensemble (V.O.I.C.E.)

Objectifs principaux : Tourner un film sur un programme novateur destiné aux enfants témoins de violence et aux jeunes victimes de violence; produire un instrument utile pour éduquer et sensibiliser une diversité d’auditoires aux quatre coins du pays.

Description sommaire :
The Children’s Voice, produit et mis en scène par Katherine Marielle, est un documentaire en anglais d’une durée d’une heure portant sur le théâtre novateur, pour enfants qui célèbre les efforts héroïques déployés par les jeunes victimes de violence et les enfants témoins de violence conjugale pour rompre le cycle de la violence dans leur vie. The Children’s Voice a été articulé en fonction d’un projet analogue, Women’s Voice, dramatique produite par des femmes battues. Les enfants de la troupe, âgés de 9 à 16 ans, se sont réunis pour écrire et jouer ensemble une pièce, Tell It–Speak Your Peace on Violence, inspirée de leur vie et de leurs préoccupations. Le film rend compte de la dynamique de croissance et d’habilitation des enfants qui atteint son point culminant dans des extraits de représentations en direct offertes devant des groupes scolaires et le grand public. Des entrevues avec des membres de la troupe constituent le pivot du film, qui donne aux enfants la possibilité de parler pour eux-mêmes. La musique du film a été écrite et interprétée par Arlene Mantle, chanteuse folk et activiste sociale, de même que par les enfants de la troupe, qui chantent : « Parler, je veux parler. Mais j’ai peur... Je garde le secret depuis longtemps, et il est difficile de parler » (Tell it, I want to tell it. But you know I’m scared... I’ve carried this secret a long, long time, and it’s hard to let it go). La vidéo est destinée à des groupes de services communautaires, à des programmes d’approche destinés aux jeunes, des abris pour jeunes sans foyer, des bibliothèques publiques, des ministères gouvernementaux, des écoles primaires et secondaires, des organismes de santé mentale, des foyers pour femmes, des conférences sur la violence envers les enfants et des programmes d’éducation destinés aux fournisseurs de services. On peut se la procurer au moyen du catalogue de l’ONF et de bibliothèques partenaires du pays (1-800-267-7710) de même qu’auprès du distributeur.

Il en coûte 350 $ pour acheter le film, et 100 $ pour le louer. On peut également se procurer auprès du distributeur une version d’une demi-heure de The Children’s Voice, intitulée Tell It (175 $ pour l’acheter; 50 $ pour la louer).
 

Utilisation et efficacité :
       Dans le cadre de la production de The Children’s Voice, on a organisé deux présentations témoins, la première au profit de professionnels de l’industrie du cinéma, de travailleurs sociaux et d’éducateurs, et la deuxième, d’observateurs neutres provenant de divers milieux (affaires, services sociaux, étudiants d’université). Au Cinéma John-Spotton de l’ONF, on a organisé d’autres présentations, auxquelles ont assisté des fournisseurs de services professionnels aux enfants et des travailleurs de la base œuvrant dans des programmes communautaires. La réaction de l’auditoire a été massivement favorable. Dans certains cas, des spectateurs ont réagi en dévoilant des cas de violence, ce qui montre bien le pouvoir de l’éducation par les pairs. Selon Katherine Marielle, productrice et metteur en scène du film : « Le message que le film semble véhiculer le plus efficacement, c’est celui de la guérison, de l’espoir et du soutien en faveur de la rupture du cycle de la violence dans chacune de nos vies. » The Children’s Voice a suscité beaucoup d’intérêt, d’attention et de critiques favorables, notamment des entrevues radiophoniques, des exposés à l’occasion de conférences ainsi que des demandes de renseignements et d’exemplaires provenant d’établissements d’enseignement, de groupes communautaires et de particuliers des quatre coins du pays. Le film a également remporté un certificat de mérite dans la catégorie « Documentaire dans le domaine des arts et des sciences humaines » au Chicago International Film Festival de 1995.

Renseignements : V.O.I.C.E. Film Productions, 106, Kenwood, Toronto (Ontario), M6C 2S2. Téléphone : (416) 656-4949; télécopieur : (416) 658-0891. On peut aussi le procurer par l’intermédiaire des bibliothèques partenaires de l’ONF–composez sans frais le 1-800-267-7710.
 



Sensibilisation et éducation du public, population à risque
Décider de réagir

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public, population à risque
Type de violence envers  les enfants : Violence sexuelle
Groupe cible : Adolescents
Conçu pour :  Adolescents, professionnels, particuliers et organismes œuvrant auprès des adolescents
Financé par : DPVF (Dossier no 4886-06-92-003)
Titre de la ressource :  Décider de réagir : les adolescents et les agressions sexuelles (1993)
Organisme parrain :  Frederick Mathews, Ph. D., C. psych., psychologue des services communautaires, Services centraux de la jeunesse de Toronto

Objectifs principaux : Fournir de l’information sur les infractions sexuelles à l’intention des adolescents de sexe masculin, des professionnels œuvrant auprès des délinquants sexuels et du grand public.

Description sommaire :
Décider de réagir : les adolescents et les agressions sexuelles est un livret bilingue de 24 pages, facile à lire, qui répond aux questions au sujet des infractions sexuelles pour les adolescents qui ont déjà commis une telle infraction et souhaitent prévenir la récidive (p. ex., inceste, exploitation sexuelle des enfants, viol, agression sexuelle), et ceux qui risquent de le faire. L’auteur répond aux questions suivantes : qu’est-ce qu’une infraction sexuelle? Pourquoi ai-je commis une infraction sexuelle? Il fournit de l’information sur le cycle des infractions sexuelles, le déni et la minimisation de même que sur les erreurs de jugement. Enfin, il décrit les avantages du counselling, en plus d’analyser la violence dont bon nombre de délinquants ont été victimes ainsi que les effets de la violence sur les personnes qui en font les frais. On trouve égale-ment dans l’ouvrage une liste de ressources additionnelles. On peut se procurer Décider de réagir sans frais, en anglais ou en français, auprès du Centre national d’information sur la violence dans la famille.
 
Utilisation et efficacité :
       Décider de réagir est une publication très populaire qui a bénéficié d’une large distribution partout au pays. Le gouvernement fédéral, des gouvernements provinciaux, des administrations municipales, des services sociaux, des services de santé, des professionnels, des organisations non gouvernementales, des universités et des collèges, des bibliothèques et des citoyens en ont commandé en tout quelque 1 400 exemplaires au Centre national d’information sur la violence dans la famille.

Renseignements : Centre national d’information sur la violence dans la famille, Direction générale de la promotion et des programmes de santé, Santé Canada, Ottawa (Ontario) K1A 1B4. Téléphone : (613) 957-2938; sans frais : 1-800-267-1291; télécopieur : (613) 941-8930; ATME/ATS : 1-800-561-5643 (sans frais) ou (613) 952-6396.
 



Sensibilisation et éducation du public, soutien des familles et éducation des parents
Spanking : Should I or Shouldn’t I?

Méthode de prévention :     Sensibilisation et éducation du public, soutien des familles et éducation des parents
Type de violence envers  les enfants : Violence physique
Groupe cible : Parents, professionnels, grand public
Conçu pour :  Parents, professionnels, grand public
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-07-93-005) et Justice Canada
Titre de la ressource :  Spanking : Should I or Shouldn’t I? (1995)
Organisme parrain :  Université du Manitoba, Faculté de l’écologie humaine, Département des études sur la famille

Objectifs principaux : Définir les variables qui contribuent au recours au châtiment corporel par les parents; déterminer si ces variables ont trait aux politiques relatives à l’éducation des enfants; élaborer, à l’intention des décideurs canadiens, des recommandations liées à la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant de même qu’à l’article 43 du Code criminel du Canada; et, enfin, distribuer de l’information aux parents, aux éducateurs et aux thérapeutes au sujet du recours au châtiment corporel et aux solutions de rechange.

Description sommaire :
Spanking : Should I or Shouldn’t I? est un livret en couleur de 12 pages résumant ce qu’on sait au sujet de la fessée. Il est conçu pour aider les parents à prendre des décisions éclairées, le moment venu de punir leurs enfants. Les auteurs, Joan E. Durrant, Ph. D. et Linda Rose-Krasnor, Ph. D., répondent aux questions suivantes : Qu’est-ce que la discipline? La fessée est-elle bonne pour les enfants? Si nous cessons de les frapper, perdrons-nous le contrôle de nos enfants? Pourquoi les parents frappent-ils les enfants? Que puis-je faire à la place? On trouve dans la ressource un certain nombre de solutions de rechange pour inculquer la discipline aux enfants (p. ex., leur retirer des objets, les distraire, leur donner des choix et apprendre à comprendre les comportements). Les personnes qui ont besoin de plus de renseignements ou de soutien y trouveront également des suggestions. La ressource est offerte à 6 $ (voir les renseignements plus bas).
 
Utilisation et efficacité :
       À l’origine, les auteurs ont fait parvenir 150 exemplaires de la ressource à des organismes du pays spécialisés dans les services sociaux et l’éducation. Depuis, les commandes affluent, et la ressource en est aujourd’hui à son troisième tirage. Des organismes de services sociaux, des garderies, des services de protection de l’enfance, des centres de ressources, des services familiaux autochtones, des services de sciences infirmières, des écoles, des organismes communautaires et des services de santé publique en ont commandé quelque 70 000 exemplaires. Il s’agit d’une ressource extrêmement populaire qui a retenu l’attention des médias et été saluée par la critique.

Renseignements : Joan E. Durrant, Département des études sur la famille, Faculté de l’écologie humaine, Université du Manitoba, Winnipeg (Manitoba), R3T 2N2 ou Linda Rose-Krasnor, Département de psychologie, Université Brock, St. Catharines (Ontario), L2S 3A1. Télécopieur : (905) 688-6922.
 



Soutien des familles et éducation des parents
Être parent au gré du temps

Méthode de prévention :     Soutien des familles et éducation des parents
Type de violence envers  les enfants : Violence envers les enfants
Groupe cible : Parents
Conçu pour :  Parents, particuliers et organismes œuvrant auprès des familles, professionnels,
Financé par : DPVF (Dossier no 4887-05-92-005)
Titre de la ressource :  Être parent au gré du temps
Organisme parrain :  Générations

Objectifs principaux : Élaborer une ressource pour aider les familles en fournissant de l’information aux parents sur les bébés, le développement de l’enfant, le comportement des enfants et des adolescents, les relations entre parents et enfants de même que les problèmes conjugaux.

Description sommaire :
Être parent est un ouvrage de 71 pages rédigé en français par Lucille Jacques. L’auteur s’intéresse au fait d’être parent au gré du temps (bébés, enfants et jeunes), aux relations parents-enfants, aux problèmes conjugaux et au développement des enfants. Il est divisé en trois parties : l’art d’être parent et la routine quotidienne, partie dans laquelle on aborde des questions comme la venue d’un deuxième enfant, l’argent de poche, l’école et la télévision; les situations exceptionnelles, par exemple la dépression infantile, la drogue, le décrochage, le placement des enfants et les fugues; et, enfin, les problèmes conjugaux, par exemple la séparation, la médiation familiale et la garde partagée. Le livre a été conçu pour provoquer la réflexion et la discussion dans le cadre d’interventions menées par des professionnels auprès de familles et de parents. Être parent est offert en français au coût de 7 $.
 
Utilisation et efficacité :
       Être parent au gré du temps est distribué, pour l’essentiel, aux parents participant à des groupes qui ont pour but de les aider dans leur rôle de parent (p. ex., Parents Anonymes, Centre local de services communautaires [CLSC]). La réaction des parents au livre a été favorable. Nombreux sont ceux qui y voient un instrument utile d’éducation.

Renseignements : Générations, C.P. 186, succursale Place d’armes, Montréal (Québec), H2Y 3G7. Téléphone : (514) 288-1444; télécopieur : (514) 288-6312.
 



Soutien des familles et éducation des parents, population à risque
Y’a personne de parfait

Méthode de prévention :     Soutien des familles et éducation des parents, population à risque
Type de violence envers  les enfants : Violence envers les enfants
Groupe cible : Parents de jeunes enfants
Conçu pour :  Professionnels, particuliers et organismes œuvrant auprès des familles
Financé par : Unité de la santé de la famille et de l’enfance, Santé Canada (Dossier no 4888-15-91-031)
Titre de la ressource :  Y’a personne de parfait (1988; révisé en 1997)
Organisme parrain :  Unité de la santé de la famille et de l’enfance, Santé Canada

Objectifs principaux : Soutenir et renforcer les familles, créer des milieux plus sains, favoriser l’estime de soi et proposer des solutions de rechange aux comportements violents; donner aux parents la possibilité d’accéder à de l’information exacte et à jour, particulièrement aux parents jeunes, célibataires et à faible revenu de même qu’à ceux qui ont un niveau de scolarité limité et qui sont isolés sur le plan social ou géographique.

Description sommaire :
Y’a personne de parfait est un programme d’éducation destiné aux parents d’enfants de zéro à cinq ans. À l’origine, il a été mis sur pied par Santé Canada en collaboration avec les ministères de la Santé du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve. L’édition révisée de 1997 résulte de la collaboration de représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, de spécialistes du développement des enfants ainsi que d’organisations non gouvernementales préoccupées par les relations entre parents et enfants. Le programme repose sur les principes de l’éducation des adultes, et le contenu précis de chacune des séances dépend de l’intérêt et des besoins des parents participants. Le programme complet dure habituellement cinq ou six semaines, mais il peut aussi être plus long. Il peut être offert à des groupes de parents ou à titre individuel, ou les deux. Il est présenté par des animateurs dûment formés (p. ex., des infirmières de santé publique, des travailleurs communautaires, des parents de groupes cibles). La ressource se compose de cinq livres richement illustrés et faciles à lire d’environ 50 pages chacun (sécurité, parents, comportement, corps, esprit) ainsi que d’une fiche de croissance de l’enfant et du bébé et d’autocollants sur lesquels figurent des numéros de téléphone à composer en cas d’urgence. Parmi les sujets abordés dans la trousse, citons la prévention des blessures et les premiers soins, la croissance corporelle, la santé et la maladie, la réflexion, les sentiments et le jeu, l’aide qu’il convient d’apporter aux enfants pour qu’ils apprennent à se comporter et à résoudre des problèmes de comportement communs et, enfin, l’attitude que doivent adopter les parents pour être satisfaits d’eux-mêmes. Le livre, qui aborde les problèmes de la violence familiale et de la violence envers les enfants, propose aux parents d’autres techniques de résolution de problèmes. Y’a personne de parfait est offert au prix de 10,95 $.
 
Utilisation et efficacité :
       Depuis 10 ans, Y’a personne de parfait est une ressource d’éducation des parents toujours très demandée. Le programme révisé fait l’objet d’une vaste distribution aux quatre coins du Canada (p. ex., les programmes d'action communautaire pour les enfants, les programmes d’aide préscolaire aux Autochtones et les coordonnateurs de programmes). Les personnes associées aux cours de formation reçoivent la trousse sans frais. Toutefois, les personnes qui souhaitent faire l’acquisition du programme peuvent le commander à une librairie ou au Groupe Communication Canada.

Renseignements : Groupe Communication Canada (TPSGC), Ottawa (Ontario), K1A 0S9. Téléphone : 1-800-635-7943 (sans frais) ou (819) 956-4800. Pour plus de renseignements au sujet du programme, composez le (613) 728-3307 ou envoyez un message électronique à l’adresse suivante : np-yapp@frp.ca.
 

 
 
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Dernière mise à jour : 2002-11-29