Ressources pour la prévention
de la violence envers les enfants
Table des matières
1. |
INTRODUCTION |
|
Contexte |
|
À propos
du présent document |
|
Activités
de prévention de la violence envers les enfants dans le cadre de
l’Initiative de la lutte contre la violence familiale |
|
Enfants
négligés et victimes de violence |
|
Prévention
de la violence envers les enfants |
2. |
DESCRIPTION DES RESSOURCES
POUR LA PRÉVENTION DE LA VIOLENCE ENVERS LES ENFANTS |
|
Développement
communautaire |
|
|
La prévention des abus
sexuels à l’égard des enfants |
|
Recherche
et évaluation |
|
|
Transparent |
|
Formation
et perfectionnement professionnels |
|
|
Lignes directrices nationales
pour l’éducation en matière de santé sexuelle |
|
|
C’est l’enfant qui compte |
|
|
Toward a Better Tomorrow |
|
|
Intervention dans les situations
de violence familiale : l’approche de la vie autonome
• |
Guide de prévention à l’intention
des jeunes handicapés |
• |
La parole des jeunes :
La parole des jeunes |
|
|
Sensibilisation
et éducation du public |
|
|
Le garçon invisible |
|
|
Non aux attouchements :
une vidéo |
|
|
Programmes de prévention
de l’enfance maltraitée et négligée |
|
|
Prévenir la violence familiale
(ONF) |
|
|
Violence à l’égard des
enfants : sensibilisation du personnel en milieu de travail |
|
|
Le secret du petit cheval |
|
|
La violence : ne restons
pas indifférents–1001 idées de radiodiffuseurs |
|
|
The Children’s Voice |
|
|
Décider de réagir |
|
|
Spanking: Should I or Shouldn’t
I? |
|
Soutien
des familles et éducation des parents |
|
|
Être parent au gré du temps
23 |
|
|
Y’a personne de parfait |
Contexte
En 1986, le gouvernement fédéral a donné le coup d’envoi de l’Initiative
de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants, d’une durée de
cinq ans, pour faire face au problème de la violence envers les enfants
dans la société canadienne. La même année, on a créé la Unité de la prévention de la violence familiale (DPVF), au sein de Santé et Bien-être
social Canada, pour assurer la coordination centrale des activités fédérales
de lutte contre la violence familiale. En 1988, la Division s’est vu
confier la responsabilité de la coordination de la première Initiative
de lutte contre la violence familiale (1988–1992). Au cours de la période,
beaucoup a été fait, mais il est apparu clairement qu’il fallait aller
beaucoup plus loin. Le nombre de signalements et de divulgations de
cas d’exploitation sexuelle des enfants et d’autres formes de violence
familiale allait toujours croissant, d’où la nécessité de disposer d’information,
de services, de res-sources, de campagnes de sensibilisation du public
et de programmes de formation plus nombreux.
Face à ces problèmes, le gouvernement fédéral a lancé une deuxième
Initiative de lutte contre la violence familiale, d’une durée de quatre
ans (d’avril 1991 à mars 1995 et prolongée jusqu'au 31 mars 1996). Sept
ministères et organismes fédéraux ont participé à l’Initiative :
Santé Canada, la Société canadienne d’hypothèques et de logement, Justice
Canada, Gendarmerie royale du Canada, Patrimoine canadien, Condition
féminine Canada et Statistique Canada.
Dans le cadre de l’Initiative, Santé Canada avait pour tâche d’organiser
des activités spéciales visant à prévenir la violence familiale et à
améliorer les interventions communautaires, en particulier dans les
domaines de la santé et des services sociaux. Des fonds ont été alloués
à six catégories d’activités visant les objectifs suivants :
- obtenir l’adhésion de tous les Canadiens et Canadiennes et soutenir
l’action communautaire au moyen d’activités de prévention et de sensibilisation
du public, de projets com-munautaires et de partenariats avec, entre
autres, des entreprises, des clubs philanthropiques et des syndicats;
- améliorer la capacité des professionnels, y compris des travailleurs
de première ligne, de répondre au problème grâce à la production de
guides, de lignes directrices, de protocoles et de ressources de formation,
en partenariat avec des associations professionnelles et des groupes
communautaires;
- améliorer le traitement et les services de soutien des victimes
au moyen de la mise en œuvre et de l'évaluation de grands projets
de démonstration et d’une vaste diffusion des résultats de ceux-ci;
- partager l’information et les solutions grâce aux fonctions élargies
du Centre national d’information sur la violence dans la famille (situé
dans les mêmes locaux que la DPVF de Santé et Bien-être social Canada);
- établir des données nationales sur la nature et la portée de la
violence familiale, avec la participation de Statistique Canada;
- jouer le rôle de ministère responsable de la coordination de l’action
fédérale dans le dossier de la violence familiale.
À propos
du présent document
Tout au long de l’Initiative de lutte contre la violence
familiale (1991–1996), le gouvernement fédéral a soutenu plus de 1 000
initiatives et activités de lutte contre la violence envers les enfants.
Dans le cadre de ces initiatives, on s’est attaqué à divers problèmes
relatifs à la violence familiale, au moyen de différentes approches,
notamment la sensibilisation et l’éducation du public, la formation
et le perfectionnement profes-sionnels, le soutien et le traitement
des victimes de violence et des agresseurs, le développement communautaire
et la prévention de la violence envers les enfants. Ces initiatives
ont donné à des collectivités des quatre coins du pays la possibilité
de lutter contre la violence envers les enfants, en plus de les aider
à mettre au point des stratégies et des ressources plus efficaces pour
la prévenir.
Le présent document porte uniquement sur les ressources pour la prévention
de la violence envers les enfants qui ont été produites dans le cadre
de l’Initiative de lutte contre la violence familiale, à l’intention
des professionnels et des bénévoles, des parents et des enfants, des
adolescents, des éducateurs, des radiodiffuseurs, du grand public ainsi
que des organisations et des organismes qui s’occupent des enfants.
Ces res-sources fournissent des instruments de mise en commun des connaissances
et des expériences, des modèles d’activités et de prévention de la violence
envers les enfants de même que des lignes directrices et des cadres
visant à faciliter l’établissement de comités et la mise au point de
programmes et de campagnes. On trouvera dans la section ci-dessous intitulée
Activités de prévention de la violence envers les enfants dans le
cadre de l’Initiative de lutte contre la violence familiale un bref
aperçu des types d’activités réalisées tout au long de l’Initiative
de lutte contre la violence familiale.
Le présent document a pour but de décrire les ressources qui se sont
révélées utiles dans la prévention de la violence envers les enfants,
suivant un certain nombre d’approches différentes.
Les ressources décrites ont été choisies en fonction de leur popularité,
de leur utilité et de leur efficacité. Dans le document, on n’a inclus
ni les ressources produites avant 1991, ni celles qui sont difficiles
d’accès, ni celles qui ne sont plus disponibles. À l’heure actuelle,
on peut obtenir gratuitement toutes les ressources décrites ici, les
acheter ou encore les emprunter.
Les ressources sont énumérées par catégorie ou type d’approche, entre
autres le développe-ment communautaire, la recherche et l’évaluation,
la sensibilisation et l’éducation du public, la formation et le perfectionnement
professionnels, le soutien des familles et l’éducation des parents et,
enfin, les populations à risque. L’information contenue dans le présent
document provient de la bibliothèque et des dossiers de projet de Santé
Canada, de la consultation directe des organismes et des particuliers
qui ont produit ou distribué les ressources ainsi que des ressources
elles-mêmes. Pour obtenir plus de renseignements au sujet de ces ressources
pour la prévention de la violence envers les enfants, veuillez communiquer
avec l’organisme parrain.
Activités
de prévention de la violence envers les enfants dans le cadre de
l’Initiative de la lutte contre la violence familiale
Développement communautaire |
Recherche et évaluation |
Formation et perfectionnement
professionnels | Sensibilisation
et éducation du public | Soutien des familles éducation des parents |
Populations à risque
et particulières Dans le cadre de l’Initiative de la
lutte contre la violence familiale, on a, avec l’appui de Santé Canada,
de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, de Justice Canada,
de la Gendarmerie royale du Canada, du Patrimoine canadien, de la Condition
féminine Canada et de Statistique Canada, entrepris un large éventail
d’activités de prévention de la violence envers les enfants.
Développement
communautaire
Des activités et des ressources liées au dévelop-pement communautaire
ont été conçues pour habiliter les collectivités et les aider à constituer
des comités de prévention de la violence envers les enfants de même
qu’à élaborer des programmes, des services, des campagnes et des ressources
répondant à leurs besoins. Par exemple, l’Institut canadien de la santé
infantile a conçu I, trousse documentaire sur la prévention de l’exploitation
sexuelle des enfants qui est utilisée par des collectivités pour prendre
des mesures visant à prévenir l’exploitation sexuelle des enfants et
des jeunes.
Dans le cadre d’initiatives communautaires visant à prévenir la violence
envers les enfants, on a aussi soutenu l’élaboration et la coordination
de services et d’équipes d’intervention communautaire pour mieux répondre
aux besoins des victimes et des témoins de violence familiale de même
que pour prévenir les récidives.
Parmi d’autres types d’initiatives de développement communautaire,
citons un programme informatique interactif utilisé par les services
de police, un guide de prévention de la violence envers les enfants
axé sur un examen médical périodique, la défense des intérêts et le
réseautage, l’examen organisationnel et, enfin, des assemblées générales
annuelles portant sur la prévention de la violence envers les enfants.
Recherche
et évaluation
Pour établir une base de connaissances solides sur la violence
envers les enfants de même que sur sa prévention, on a, pour accroître
l’efficacité des activités de prévention, entrepris des initiatives
de recherche et d’évaluation (par exemple, le lien entre le châtiment
physique et la violence envers les enfants et l’évaluation des processus
et des résultats des programmes). Telle est l’approche adoptée par Générations,
par exemple, organisme qui a évalué et révisé le programme de prévention
Transparent destiné aux mères de jeunes enfants.
Formation
et perfectionnement professionnels
On a conçu des ressources de formation et de perfectionnement
professionnels à l’intention des professionnels et des bénévoles afin
d’accroître leur base de connaissances, de favoriser la formation et
de proposer des stratégies novatrices de prévention de la violence envers
les enfants. Par exemple, on a mis à jour et révisé le programme de
formation des formateurs C’est l’enfant qui compte. Parmi d’autres
activités de formation et de perfectionnement professionnels, citons
les conférences, les ateliers, l'organisation de rencontres, les exposés
et les expositions.
Sensibilisation
et éducation du public
Pour fournir au grand public de l’information sur la violence
envers les enfants, des organismes, des radiodiffuseurs et des ministères
gouvernementaux ont, au niveau national et dans diverses régions du
pays, entrepris des campagnes médiatiques de sensibilisation et d’éducation
du public sur la violence familiale et la violence envers les enfants.
Par exemple, la campagne La violence : ne restons pas indifférents,
conçue par l’Association canadienne des radiodiffuseurs, a été menée
au niveau national, une série de messages publicitaires ont été produits
et présentées sur les réseaux de télévision provinciaux et, enfin, on
a conçu des messages d’intérêt public pour la radio et la télévision.
On a également soutenu des activités médiatisées de sensibilisation
du public (par exemple, une randonnée à bicyclette).
Quelques organismes, en collaboration avec des ministères, ont mis
au point, à l’intention du grand public et de groupes cibles, des feuillets
d’information sur la violence familiale et la violence envers les enfants.
On peut se procurer bon nombre de ces feuillets par l’intermédiaire
du Centre national d’information sur la violence dans la famille.
L’Initiative de lutte contre la violence familiale a appuyé la réimpression
et la diffusion de certaines ressources existantes. Par exemple, Le
secret du petit cheval s’est révélé extrêmement populaire. Ce livre
pour enfants a été réimprimé et a bénéficié d’une large distribution
dans l’ensemble du pays. Entre autres ressources documentaires, on a
produit des livres de contes, des guides, des livrets, des livres, des
manuels, des trousses, des vidéocassettes et des films, des émissions
de télévision, des docudrames et des documentaires.
Soutien des
familles et éducation des parents
Le soutien des familles et l’éducation des parents témoignent
d'une stratégie importante de prévention de la violence envers les enfants.
Ces types d’activités de prévention ont pris la forme d’ateliers portant
sur l’habilitation des particuliers comme moyen de prévenir la violence
familiale. À ce chapitre, citons les ateliers sur les capacités d’adaptation,
l’autonomie sociale, la résolution de conflits, la sensibilisation et
l’éducation, l’épanouissement personnel, les relations parents-enfants,
les modes de rechange de punition, la maîtrise de la colère, l’estime
de soi, les modes de vie sains, l’autorité personnelle, les valeurs
et les croyances, l’initiation à l’hygiène sexuelle et, enfin, la sensibilisation
à l’alcoolisme et à la toxicomanie.
Le programme Y’a personne de parfait a été conçu par Santé Canada
et révisé par l’Unité de la santé de la famille et de l’enfance du Ministère
en tant que programme de sensibilisation destiné aux parents de jeunes
enfants. Le programme contient des données cruciales sur le développement
de l’enfant ainsi que sur la santé, la sécurité et le comportement des
jeunes enfants.
Dans le cadre de l’Initiative de lutte contre la violence familiale,
on a aussi soutenu l’élaboration de ressources aux fins des interventions
d’urgence et des services d’aiguillage, en plus de participer à l’établissement
de centres de ressources qui, aux quatre coins du pays, se concentrent
sur la violence familiale, la violence envers les enfants, les relations
parents-enfants, la puériculture et la prévention de la violence envers
les enfants.
Populations
à risque et particulières
Si la prévention de la violence envers les enfants est importante
dans tous les segments de la société, certains groupes sont plus susceptibles
ou plus à risque d’être confrontés à ce problème ou d’en être témoins.
Tenant compte de leurs cultures, de leurs expériences, de leurs perspectives
et de leurs besoins particuliers, on a ainsi organisé de nombreuses
activités de prévention en fonction de populations précises (par exemple
les enfants d’âge scolaire et préscolaire, les adolescents, les jeunes
à risque, les jeunes parents, les femmes, les Autochtones, les personnes
handicapées, les immigrants et les réfugiés, les victimes, les contrevenants,
les populations rurales ou isolées et la main-d’œuvre)
Dans le cadre de certains de ces projets, on a prévu des activités
et des ressources documentaires destinées à des populations précises.
Par exemple, on a produit ou traduit dans des langues autres que le
français et l'anglais (par exemple, l’espagnol, le chinois, le cri et
l’inuktitut) du matériel sur la prévention de la violence envers les
enfants, notamment des dépliants, des feuillets d’information et des
ateliers consacrés à cette question. À titre d’exemple additionnel,
citons Décider de réagir, un livret rédigé par Frederick Mathews,
qui fournit de l’information sur les infractions sexuelles aux adolescents
qui ont déjà commis une telle infraction ou qui risquent de le faire.
Enfants négligés et victimes
de violence
La violence envers les enfants représente un problème complexe
dont aucun facteur unique ne peut expliquer les causes. Des études ont
montré que de nombreux facteurs sociaux, psychologiques et économiques
y sont associés ou en sont des signes avant-coureurs. Ces facteurs sont
si complexes et interreliés qu’il est impos-sible de mettre le doigt
sur une « cause » unique ou exacte du phénomène.
Au Canada, des statistiques révèlent une augmentation spectaculaire
du nombre de cas d’enfants victimes de violence ou négligés qui sont
signalés. Les cas de violence physique et de négligence sont ceux qui
sont rapportés le plus souvent, suivis par les cas d’exploitation sexuelle
et de violence psychologique. Les agresseurs peuvent être des membres
de la famille ou des proches, des amis ou des voisins, des professionnels
et d’autres personnes qui travaillent auprès des enfants.
Qu’est-ce que la violence envers les enfants? La violence envers les
enfants désigne tout mauvais traitement physique, sexuel ou psychologique
ayant un effet sur la survie, la sécurité, l’estime de soi, la croissance
ou le développement d’un enfant (Institut Vanier de la famille, 1993).
La violence physique entraîne des blessures à l’enfant soit en
frappant avec la main ou le pied, en mordant, en pinçant, en projetant,
en brûlant ou en empoissonant. On parle également de violence physique
lorsqu’une personne omet de se comporter de manière à protéger l’enfant
contre les blessures.
La violence sexuelle comprend toutes les formes d’exploitation
sexuelle des enfants, avec ou sans le consentement de ces derniers.
Il peut s’agir de rapports sexuels aussi bien que de tout toucher à
caractère sexuel. On entend par exploita-tion sexuelle des enfants tout
abus de pouvoir commis par une personne qui, au moyen de la manipulation,
de la ruse, de la force ou de la coercition, a un contact sexuel ou
une relation interpersonnelle avec un enfant ou un adolescent. On songe
notamment à l’inceste, aux atteintes à la pudeur, aux agressions sexuelles
et à l’exploitation des enfants à des fins de pornographie ou de prostitution
(Institut canadien de la santé infantile, 1994).
On entend par violence psychologique le fait de réitérer les
menaces faites à un enfant, de le confiner, de le déprécier, de l’humilier
ou de le ridiculiser. Ces actions tendent à porter atteinte à l’image
qu’un enfant a de lui-même. Au fil du temps, elles peuvent être extrêmement
néfastes (Institut Vanier de la famille, 1993).
On entend par négligence le fait de priver les enfants de nourriture,
de vêtements ou d’un abri, la supervision inappropriée ou inexistante
des jeunes enfants, le défaut d’obtenir pour eux les soins médicaux,
dentaires ou psychiatriques nécessaires, le défaut de prévenir ou de
traiter les blessures physiques ou psychologiques, le fait de les priver
de soins affectifs ou de stimulations physiques et cognitives et, enfin,
le défaut de les éduquer conformément aux prescriptions de la loi (Institut
Vanier de la famille, 1993).
Les effets de la violence envers les enfants peuvent se révéler dévastateurs,
selon la gravité ou l’intensité de la violence ou de la négligence,
du niveau de développement de l’enfant, du type de traitement utilisé
et du moment où il est prodigué, ainsi que du soutien ultérieur et du
milieu de vie de l’enfant. L’expérience de la violence peut avoir un
effet négatif sur l’estime que l’enfant a de lui-même, son comportement,
ses relations avec ses pairs, son rendement scolaire, de même que sur
son développement cognitif, neurologique et physique.
Au cours des 100 dernières années, les gouvernements canadiens ont
adopté des lois pour protéger les enfants et soutenu l’élaboration de
politiques et de programmes d’intervention et de protection des enfants
qui risquent d’être victimes de violence. Depuis les années 1970, on
déploie, dans le cadre des interventions en matière de violence envers
les enfants, des efforts de prévention visant à éliminer le problème
à la source. Les activités de prévention sont destinées non seulement
aux enfants et aux jeunes à risque, mais aussi aux enfants en général,
aux parents, aux éducateurs, aux policiers, aux décideurs, etc. Dans
le cadre d’activités de ce genre, on aborde générale-ment le problème
dans une perspective sociale plus large, en mettant un accent tout particulier
sur la violence familiale et la violence dans la société canadienne
en général. Ces activités font aussi appel à un certain nombre d’approches
différentes pour prévenir la violence envers les enfants et la violence
familiale.
Prévention de la
violence envers les enfants
De façon générale, on distingue trois niveaux ou catégories de prévention,
soit la prévention primaire, la prévention secondaire et la prévention
tertiaire. Les activités liées à la prévention primaire, habituellement
destinée au grand public, ont pour but de prévenir la violence avant
qu’elle ne se manifeste. Les campagnes de sensibilisation et d’éducation
du public visant à réduire ou à éliminer la violence dans la société
ou dans la famille en sont des exemples. À titre d’exemples supplémentaires,
citons les activités liées au soutien des familles et à l’éducation
des parents, les programmes scolaires de prévention de la violence envers
les enfants et, enfin, les initiatives de perfectionnement professionnel
et de développement communautaire.
La prévention secondaire comprend les programmes d’éducation
et de soutien des populations à risque ayant pour but de doter les parents,
les enfants et d’autres personnes des connaissances et des instruments
nécessaires pour empêcher la violence (par exemple, les familles vivant
dans des régions isolées, les familles défavorisées sur le plan économique,
les familles monoparentales et les familles dont le cas a déjà été porté
à l’attention des responsables des services de protection de l’enfance).
Les recherches ayant pour but d’approfondir les connaissances relatives
à la violence envers les enfants et à la prévention de cette dernière
appartiennent aussi à cette catégorie.
La prévention tertiaire a trait aux activités ayant pour but
de soutenir et d’éduquer les particuliers et les familles où des cas
de violence ou de négligence ont déjà été signalés. La préven-tion tertiaire
a pour but de prévenir la récidive, dans la famille et dans la société
dans son ensemble. Bon nombre des activités de cette nature passent
par des services sociaux, des services de protection de l’enfance ou
des organismes communautaires.
Les activités entreprises dans des programmes de prévention tertiaire
sont essentiels au rétablissement des victimes de violence et à la prévention
des récidives. Toutefois, étant donné que le gouvernement fédéral n’assure
pas le financement direct de services, le présent docu-ment porte principalement
sur les ressources destinées à la prévention de la violence envers les
enfants qui ont été conçues avec l’appui de l’Initiative de lutte contre
la violence familiale du gouvernement fédéral, dans les catégories de
la prévention primaire et secondaire.
Développement communautaire
La prévention des abus sexuels à l’égard des enfants
|
Méthode de prévention : |
Développement
communautaire |
Type de violence envers
les enfants : |
Exploitation
sexuelle des enfants |
Groupe
cible : |
Enfants et jeunes |
Conçu
pour : |
Parents, organismes
de base, éducateurs, groupes d’action communautaire,
chercheurs et comités interinstitutionnels |
Financé
par : |
DPFV (Dossier
no 4887-15-91-067) |
Titre
de la ressource : |
La prévention
des abus sexuels à l’égard des enfants : une trousse
d’information (1993) |
Organisme
parrain : |
Institut canadien
de la santé infantile (ICSI) |
|
Objectifs principaux :
Documenter et partager l’expérience de collectivités canadiennes
choisies qui ont mis sur pied une approche communautaire efficace
de la prévention de l’exploitation sexuelle des enfants; définir
les ressources utiles et les stratégies fructueuses utilisées
par ces collectivités qui pourraient être utilisées par d’autres;
mettre sur pied des trousses d’information fondées sur les
expériences et les ressources existantes; soumettre les ressources
à des projets pilotes dans cinq collectivités canadiennes;
promouvoir l’importance des approches communautaires de la
prévention de l’exploitation sexuelle des enfants; évaluer
le projet et l’efficacité des trousses d’information; enfin,
les diffuser largement aux quatre coins du Canada.
Description sommaire : |
|
La prévention des abus sexuels à l’égard des
enfants–une trousse d’information a été conçue et mise à l’essai
sur une période de trois ans, en collaboration avec des professionnels
et des groupes communautaires du Canada. On y retrouve de l’information
générale, des lignes directrices relatives au programme ainsi
que des instruments pratiques pour prévenir la violence envers
les enfants. Les parents, les organismes de la base, les éducateurs,
les groupes d’action communautaire, les chercheurs et les comités
inter-institutionnels peuvent utiliser la trousse pour lancer
un programme de prévention, parfaire le travail de prévention
déjà en cours, organiser une campagne de sensibilisation du public,
obtenir l’adhésion de la collectivité, créer un plan communautaire,
travailler auprès des médias et évaluer les activités. La trousse
comprend 20 études de cas sur la prévention de la violence envers
les enfants dans les collectivités, une introduction et des suggestions
ainsi que des lignes directrices et, enfin, sept livrets comprenant
de l’information générale, un guide de planification, des données
sur la collaboration avec les groupes communautaires, l’évaluation,
les instruments, les activités et les ressources. Dans les sept
livrets, on aborde les questions suivantes : le point sur
les connaissances dans le domaine de la prévention de l’exploitation
sexuelle des enfants; la planification du changement, étape par
étape; les défis et les plans d’action; les leçons tirées de l’expérience;
la facilitation; la concrétisation des idées; enfin, la définition
d’autres sources pouvant se révéler utiles. Les études de cas
que contient la trousse rendent compte de la diversité des collectivités
canadiennes : on y trouve une communauté des Premières nations
de 600 âmes ainsi que des centres urbains comme Vancouver, Montréal
et Toronto. On fournit de l’information sur les divers types de
programmes (par exemple, les programmes scolaires, les programmes
communautaires ainsi que les programmes de bénévoles conçus pour
les enfants, les enseignants, les parents, les professionnels
et la collectivité dans son ensemble). Présentés dans une large
reliure, les documents s’accompagnent du Catalogue de films et
vidéos sur la violence dans la famille (distribué par l’Office
national du film du Canada au nom de la DPVF), un numéro de Santé
infantile (bulletin de l’ICSI) et une liste des publications récentes
de l’ICSI. La trousse est offerte en anglais et en français, au
coût de 40 $.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Cinq collectivités ont mis sur pied des programmes
pilotes de prévention pour faire l’essai des documents contenus
dans la trousse, y ajouter et les réviser. Tout au long de l’élaboration
des programmes, on a eu recours, dans chacune des collectivités,
à un processus d’évaluation axé sur les participants. Le processus
a débouché sur des suggestions et des recommandations relatives
au matériel documentaire, à la prise en charge du processus par
les collectivités, aux mises en garde et aux défis et à la réussite
des programmes de prévention, lesquelles ont toutes été abordées
dans le document d’évaluation. Une fois la trousse achevée, l’ICSI
a tenu une série d’ateliers aux quatre coins du pays pour inciter
des groupes à l’utiliser de même que pour déterminer son utilisation
optimale dans les collectivités en question. Au départ, on a produit
2 000 exemplaires de la trousse d’information, et on a fait un
deuxième tirage de 250 exemplaires. Si la plupart d’entre eux
avaient été distribués ou vendus au moment de la préparation du
présent rapport, l’organisme a toujours quelque 300 trousses en
stock. La rétroaction a été positive, particulièrement dans les
régions rurales et les petites collectivités où les ressources
sont limitées.
Renseignements : Institut
canadien de la santé infantile, bureau 512, 885, promenade Meadowlands,
Ottawa (Ontario) K2C 3N2. Téléphone (613) 224-4144;
télécopieur (613) 224-4145.
|
Recherche et évaluation, population à risque
Transparent
|
Méthode de prévention : |
Recherche
et évaluation, population à risque |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence et négligence |
Groupe
cible : |
Parents de jeunes
enfants à risque |
Conçu
pour : |
Chercheurs, divers
professionnels, y compris les particuliers et les organismes
œuvrant auprès des familles |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-05-92-002), Centre Roland-Bertrand,
la Régie, Centraide |
Titre
de la ressource : |
Transparent |
Organisme
parrain : |
Centre Roland-Bertrand |
|
Objectifs principaux :
Évaluer l’efficacité du programme Transparent, qui vise à
offrir des services de prévention de substitution aux jeunes
enfants à risque et à leurs parents.
Description sommaire : |
|
Transparent est un rapport d’évaluation de
85 pages, rédigé en français, d’un programme de prévention et d’intervention
à domicile auprès des mères. Dans le rapport, on retrouve une analyse
du contexte théorique du programme, les détails relatifs à ce dernier,
la méthode d’évaluation et les résultats. Dans le cadre du programme
Transparent, des mères visiteuses se rendent au domicile
des parents pour écouter ces derniers, parler avec eux, aider les
mères à s’intéresser et à s’attacher à leur bébé, les renforcer
positivement et les soutenir, stimuler leur intérêt pour la relation
parent-enfant et, enfin, aider les mères à améliorer la qualité
de la relation qu’elles ont avec leur bébé. Les mères visiteuses
à domicile fournissent également de l’information au sujet des besoins
des bébés ainsi que des ressources offertes dans la collectivité,
orientent au besoin les parents vers des services sociaux et assurent
le soutien initial de ces derniers lorsqu’ils prennent contact avec
de tels services et, de façon générale, soutiennent les mères visiteuses
de diverses façons (services de relève et garde temporaire des enfants).
Dans le rapport, on retrouve également une bibliographie exhaustive
et une liste de ressources.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Au moment de la préparation du rapport, le programme
Transparent fonctionne toujours, et certaines des personnes
qui effectuent des visites à domicile participent au programme depuis
plus de six ans. Il existe un comité régional de la petite enfance
composé de représentants du Centre local de services communautaires
(CLSC), du Centre Jeunesse et du Centre Roland-Bertrand, qui dirigent
certaines personnes vers le programme Transparent.
Renseignements : Centre
Roland-Bertrand, 2183, St-Marc, Shawinigan (Québec) G9N 2G4.
Téléphone : (819) 537-8851; télécopieur : (819) 537-0515.
|
|
|
Formation et perfectionnement professionnels
Lignes directrices nationales pour l’éducation en matière de santé
sexuelle
|
Méthode de prévention : |
Formation
et perfectionnement professionnels |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence familiale,
exploitation sexuelle des enfants |
Groupe
cible : |
Adultes |
Conçu
pour : |
Particuliers,
professionnels et organismes œuvrant dans le domaine de
la promotion de la santé |
Financé
par : |
Unité de la santé
mentale, Santé Canada (Dossier no 4888-15-91-027) |
Titre
de la ressource : |
Lignes directrices
nationales pour l’éducation en matière de santé sexuelle
(1994) |
Organisme
parrain : |
Division des
systèmes de services de santé (DSSS), Santé Canada |
|
Objectifs principaux :
Élaborer une approche exhaustive de la prévention de la violence
familiale, particulière-ment en ce qui concerne la violence
sexuelle et la violence dans les fréquentations.
Description sommaire : |
|
Livret de 33 pages élaboré en collaboration par la DSSS, l’Unité
d’éducation et de formation de la Direction générale des services
et de la promotion de la santé et la Division des maladies transmises
sexuellement du Laboratoire de lutte contre la maladie de la Direction
générale de la protection de la santé de Santé Canada, avec l’aide
du groupe de travail national sur la santé sexuelle, composé de
spécialistes de divers aspects de la santé sexuelle (y compris
l’éducation, la santé publique, les questions relatives aux femmes,
la promotion de la santé, la médecine, les sciences infirmières,
le travail social et la psychologie). Les lignes directrices ont
pour but d’unir et d’orienter les particuliers, les professionnels
et les organismes qui travaillent déjà dans le domaine de la promotion
de la santé. Elles fournissent des pistes pour le raffinement
des politiques et des programmes d’éducation dans le domaine de
la santé sexuelle portant sur l’éducation et la santé communautaire.
Les notions de participation communautaire et de choix individuels
en font partie. On entend par éducation dans le domaine de la
santé sexuelle une entreprise communautaire aux vastes assises
dans le cadre de laquelle les valeurs personnelles, familiales,
religieuses et sociales de la personne influent sur la compréhension
et la prise de décisions relative au comportement sexuel de même
que sur la mise en œuvre de ces dernières. On y retrouve également
un cadre relatif à l’éducation dans le domaine de la santé sexuelle,
notamment des principes philosophiques, des principes directeurs,
des sources d’interaction sur la question ainsi que les composants
et les buts de cette forme d’éducation. Le livret est offert gratuitement,
en anglais et en français.
Renseignements : Division
des maladies transmises sexuellement, Bureau de l’épidémiologie
des maladies transmissibles, Laboratoire de lutte contre la maladie,
Santé Canada, Pré Tunney, Ottawa (Ontario) K1A 0L2; ou Division
des systèmes de santé de la Direction des stratégies et des systèmes
de santé, 17e étage, édifice Jeanne-Mance, Pré
Tunney, Ottawa (Ontario) K1A 1B4.
|
Formation et perfectionnement professionnel
C’est l’enfant qui compte
|
Méthode de prévention : |
Formation
et perfectionnement professionnels |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence envers
les enfants |
Groupe
cible : |
Jeunes |
Conçu
pour : |
Employés et bénévoles
des organismes qui assurent des services aux jeunes |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-10-91-112) |
Titre
de la ressource : |
C’est l’enfant
qui compte (Programme de la forma-tion des formateurs
à l’intention des organismes qui assurent des services
aux jeunes) (1993) |
Organisme
parrain : |
Society for
Children and Youth, en collaboration avec le Justice
Institute of British Columbia (études interdisciplinaires) |
|
Objectifs principaux : Élaborer
de nouvelles lignes directrices ainsi que de nouveaux documents
sur la formation pour le programme C’est l’enfant qui compte;
évaluer l’utilité du programme mis à jour; concevoir et diffuser
des documents de promotion; établir une base d’information pour
le programme et le faire mieux connaître.
Description sommaire : |
|
À l’origine, soit en 1988-1989, c’est le Conseil
canadien de l’enfance et de la jeunesse (CCEJ) qui, au départ, a
parrainé l’établissement du programme C’est l’enfant qui compte.
Il s’agit d’une trousse documentaire de formation des formateurs
conçue pour les employés et les bénévoles travaillant dans des organismes
qui, aux quatre coins du pays, assurent des services aux jeunes.
La trousse a pour but de fournir à ces organismes (par exemple,
les Scouts du Canada, les Guides du Canada, les cercles 4-H, les
Clubs de garçons et filles du Canada, les YMCA/YWCA, les Grands
frères et les Grandes sœurs du Canada) le matériel nécessaire pour
former leurs employés et leurs bénévoles et perfectionner leurs
compétences, afin de leur permettre de détecter les cas de violence
envers les enfants et d’y réagir. La Society for Children and Youth
(SCY) a ajouté un manuel de formation et de mise en œuvre de 65
pages et présenté les documents dans une reliure durable à trois
anneaux. Ces nécessaires de conférences professionnelles sont conçus
pour des séances d’une demi-journée, d’une journée ou de deux journées.
En outre, la SCY, par l’entremise de son Child Abuse Resources Centre,
a dressé et tient à jour un registre national des instructeurs principaux,
en plus de servir de centre d’information au sujet du programme.
La trousse comprend des lignes directrices relatives à la violence
envers les enfants pour les représentants d’organismes assurant
des services aux jeunes, un guide sur la violence familiale à l’intention
des bénévoles et des animateurs de groupes de jeunes, un guide de
prévention de la violence envers les enfants à l’intention des adolescents,
un manuel de formation pour les animateurs, des documents d’information,
des ressources et une annexe, où on retrouve des listes de bureaux
gouvernementaux, des documents imprimés et audiovisuels, des modèles
de formulaires de signalement, des extraits des dispositions législatives
provinciales et territoriales sur le bien-être de l’enfance, des
conseils relatifs aux contacts avec la presse, des études de cas,
des jeux de rôles, une liste de questions posées par les animateurs
de groupes de jeunes, le manuel de formation et de mise en de la
SCY et la vidéocassette. La trousse est offerte, en anglais seulement,
au coût de 60 $, par la SCY. On peut se procurer séparément
le manuel de formation et de mise en œuvre (Implementation and Training
Manual) au coût de 20 $.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Pour garantir l’évaluation efficace de l’utilité des documents,
le programme mis à jour a été mis à l’essai dans le cadre de deux
ateliers de formation (un en milieu urbain et l’autre en milieu
rural). La trousse initiale a été officiellement évaluée en 1990
par le « Department of Administrative, Adult and Higher
Education » de l’Université de la Colombie-Britannique.
Le rapport, préparé par John B. Collins, s’intitule An Evaluation
of the Put The Child First Project. Généralement positifs,
les résultats indiquent que les trousses, bien conçues et présentées
de façon professionnelle, répondent à un besoin manifeste de regroupement
des ressources clés. Les réactions à la nouvelle trousse se sont
révélées extrêmement positives. Le programme a été abondamment
utilisé, et on s’attend à ce qu’il continue de renforcer la prévention
de la violence envers les enfants dans des collectivités du Canada.
Les coordonnateurs du projet estiment que plus de 300 000
enfants et jeunes ont bénéficié, directement ou indirectement,
de la formation dans le domaine de la prévention de la violence
envers les enfants dont ont bénéficié des employés et des bénévoles
qui travaillent auprès des enfants et des jeunes.
Renseignements : Society
for Children and Youth of British Columbia, 3644, rue Slocan,
Vancouver (C.-B.) V5M 3E8. Téléphone : (604) 433-4180;
télécopieur : (604) 433-9611.
|
Formation et perfectionnement professionnels, population à risque
Toward a Better Tomorrow
|
Méthode de prévention : |
Formation
et perfectionnement professionnels, population à risque |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence, violence
familiale |
Groupe
cible : |
Personnes atteintes
d’un handicap mental |
Conçu
pour : |
Professionnels,
particuliers et organismes œuvrant auprès des personnes
atteintes d’un handicap mental |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-09-92-009) |
Titre
de la ressource : |
Toward a Better
Tomorrow–Helping Mentally Handicapped People Stop the
Cycle of Violence and Abuse (1993) |
Organisme
parrain : |
Medicine Hat
Regional Association for the Mentally Handicapped |
|
Objectifs principaux :
Aider les travailleurs de première ligne, les bénévoles,
les familles, les parents et le grand public à comprendre les
nombreux aspects de la violence faite aux personnes atteintes
d’un handicap mental et fournir des moyens d’enseigner la prévention.
Description sommaire : |
|
Toward a Better Tomorrow est un guide de formation
en anglais conçu pour fournir de l’information sur une diversité
de questions, notamment la violence, les mesures de prévention et
les responsabilités légales envers les personnes atteintes d’un
handicap mental. Un comité de spécialistes issus des domaines de
la psychologie scolaire, de la réadaptation, de l’éducation spécialisée
ainsi que des ressources d’organismes communautaires, notamment
des représentants de la collectivité et des centres, ont orienté
l’élaboration du guide. Conçu pour être convivial, ce dernier est
divisé en ateliers « autonomes » de façon qu’on puisse
utiliser des sections précises, selon les besoins. Il s’agit d’une
reliure à feuillets mobiles de 91 pages comprenant de l’information
sur la violence et des plans de leçons, des feuilles d’activités
pour les clients, de l’information sur les questions juridiques
ainsi que des références, des ressources et des lignes directrices
relatives à la présentation de rapports. Même si l’information et
les activités sont conçues à l’intention des personnes atteintes
d’un handicap mental, elles s’appliquent à d’autres (les enfants
aussi bien que les adultes). Des activités ont été conçues expressément
pour le travail individuel. Toutefois, elles peuvent faire l’objet
d’un travail en petits groupes. Les documents, qui portent sur quatre
types de violence, ont été organisés en fonction d’ateliers autonomes,
de façon que des sections précises puissent être utilisées séparément.
Dans le guide, on retrouve ainsi des sections sur l’habilitation
(accroître la sensibilisation à la violence et fournir les premiers
jalons de l’auto-protection), la violence physique, sexuelle, psychologique
et financière ou matérielle (accroître la sensibilisation à la violence
et assurer une protection contre elle) et, enfin, les questions
juridiques et la présentation de rapports. Dans les annexes, on
retrouve des feuilles d’activités ainsi que des formulaires de ressources
et d’information pouvant être photocopiés. Le guide est offert en
anglais au coût de 15 $.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Quelque 1 000 exemplaires de Toward a Better Tomorrow
ont été distribuées aux quatre coins du pays, et bon nombre d’organismes
de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Saskatchewan,
de Terre-Neuve et de l’Île-du-Prince-Édouard en ont commandé.
On a également remis des exemplaires aux représentants d’organismes
qui ont assisté à une conférence parrainée par l’Alberta Association
of Rehabilitation Centres. Des particuliers et des organismes
à travers le pays ont demandé le guide, et la réponse est très
favorable.
Renseignements : Medicine
Hat Regional Association for the Mentally Handicapped, C.P. 411,
Medicine Hat (Alberta) T1A 7G2. Téléphone : (403) 527-3302;
télécopieur : (403) 529-9022.
Méthode de prévention : Formation
et perfectionnement professionnels, populations à risque
|
Formation et perfectionnement professionnels, populations à risque
Intervention dans les situations de violence familiale
Guide de prévention à l’intention des jeunes handicapés La parole
des jeunes : La parole des jeunes
|
Méthode de prévention : |
Formation
et perfectionnement professionnels, populations à risque |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence familiale |
Groupe
cible : |
Jeunes personnes
handicapés |
Conçu
pour : |
Employés et bénévoles
des Centres de vie autonome, professionnels, particuliers
et organismes œuvrant auprès des personnes handicapées,
en particulier les jeunes |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-15-92-033), Programme de participation
des personnes handicapées (PPPH) |
Titre
de la ressource : |
Intervention
dans les situations de violence familiale : l’approche
de la vie autonome (1995) Guide de prévention à l’intention
des jeunes handicapés : la violence, c’est fini (1995)
La parole des jeunes : La parole des jeunes (Rapport)
(1995) |
Organisme
parrain : |
Association canadienne
de centres de vie autonome |
|
Objectifs principaux : Fournir
aux employés des centres de vie autonome et à d’autres travailleurs
de première ligne la formation, les ressources et les méthodes
d’approche novatrices nécessaires pour mobiliser les collectivités
afin de prévenir la violence familiale et l’exploitation.
Description sommaire : |
|
Intervention dans les situations de violence familiale :
l’approche de la vie autonome est une ressource de formation
de 334 pages destinée aux employés et aux bénévoles des Centres
d’information sur la vie autonome du Canada, même si la plupart
des enjeux cernés sont de nature à intéresser les employés de première
ligne d’autres organismes œuvrant directement auprès des personnes
handicapées. Le document a été conçu en partenariat avec le Centre
d’information sur la vie autonome de Calgary, en collaboration avec
le Centre de vie autonome de Toronto et le Centre-ressources pour
la vie autonome du Bas-Saint-Laurent de Trois-Pistoles, au Québec.
On y décrit le projet et l’approche communautaire participative
utilisée. De plus, on y définit et analyse la violence. Enfin, la
ressource comporte cinq sections portant sur les réactions possibles
à la violence (information et aiguillage, intervention possible
des centres de vie autonome, soutien des pairs, habilitation grâce
à la vie autonome et stratégies de prévention de l’épuisement pour
l’autogestion de la santé). On y trouve aussi une liste exhaustive
de ressources. Le projet a facilité le contrôle communautaire, l’autodétermination,
le soutien des pairs et la défense des intérêts personnels, en plus
de favoriser l’information et les services d’aiguillage. Intervention
dans les situations de violence familiale : l’approche de la
vie autonome est offert en français et en anglais au coût de
55 $. La recherche La parole des jeunes : La parole des
jeunes document créé en partenariat avec le Centre de vie autonome
de Toronto, a été conçu et rédigé par des jeunes personnes handicapées.
Dans le rapport, on documente les recherches sur la violence faite
aux jeunes personnes handicapées effectuées dans la perspective
de la vie autonome. La parole des jeunes : La parole des jeunes
est offert en anglais au coût de 3 $ (livret) et de 17 $
(rapport complet). Guide de prévention à l’intention des jeunes
handicapés : La violence, c’est fini est une ressource
conçue à l’intention de toutes les jeunes personnes handicapées.
Le document a été rédigé par un groupe de jeunes personnes handicapées
qui se sont réunies pour s’initier aux questions touchant la violence
et l’exploitation, en discuter et les explorer. Il s’agit d’un guide
illustré comprenant des définitions de la violence et d’autres données
vitales pour détecter la violence faite aux jeunes personnes handicapées
et y mettre un terme. La parole des jeunes : La parole des
jeunes et La violence, c’est fini, sont aussi offerts
sur audiocassette (voir les renseignements plus bas).
|
Utilisation et efficacité :
|
|
On a entrepris un projet d’évaluation pour déterminer l’efficacité
du projet et son incidence sur le perfectionnement des connaissances
et des compétences des représentants des centres de vie autonome
qui réagissent aux cas de violence et d’exploitation de même que
pour évaluer l’institut de formation du point de vue de sa pertinence,
de son efficacité, de son efficience et de ses effets secondaires.
Selon les résultats obtenus, le projet a eu une influence considérable
sur l’amélioration des attitudes de même que sur l’acquisition
de connaissances et de compétences nouvelles. On l’a jugé adéquat,
pertinent, efficace et efficient, et sans effets secondaires nuisibles.
On a tiré du projet des cadres de prévention liés au développement
communautaire qui sont transférables et qui peuvent être diffusés,
à l’échelon national, vers d’autres centres de vie autonome ainsi
que vers des organismes professionnels et communautaires.
Renseignements :
Association canadienne des centres de vie autonome, 350,
rue Sparks, bureau 1004, Ottawa (Ontario) K1R 7S8.
Téléphone : (613) 563-2581; télécopieur : (613) 235-4497.
|
Sensibilisation et éducation du public, formation et perfectionnement
professionnels
Le garçon invisible
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public, formation et perfectionnement
professionnels |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence envers
les enfants, exploitation sexuelle des enfants |
Groupe
cible : |
Victimes masculines
de violence et d’exploitation |
Conçu
pour : |
Professionnels,
particuliers et organismes œuvrant auprès des enfants
et des jeunes, grand public |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4886-15-95-009) |
Titre
de la ressource : |
Le garçon
invisible : nouveau regard sur la victimologie au
masculin : enfants et adolescents (1996) |
Organisme
parrain : |
Association canadienne
des familles d’accueil |
|
Objectifs principaux :
Fournir plus d’information sur la victimologie des enfants et
des adolescents de sexe masculin.
Description sommaire : |
|
Le garçon invisible, ouvrage de 68 pages signé
par Frederick Mathews, Ph.D., C. Psych., est un coup d’œil ponctuel
sur un certain nombre de controverses, de défis, de lacunes dans
les connaissances et de questions non explorées concernant la victimologie
au masculin. Dans le livre, on retrouve une bibliographie et une
liste de ressources exhaustives au sujet de la victimologie au masculin.
On y retrouve également une contribution à la base de connaissances
sur les victimes et les agresseurs. L’auteur se penche sur la nécessité
d’une perspective masculine et d’un nouveau point de vue sur la
victimologie au masculin, avance des preuves et analyse la prévalence
de la victimologie au masculin, fournit des données sur les personnes
qui agressent des enfants et des adolescents de sexe masculin, examine
les effets de la victimologie sur les hommes et, enfin, analyse
les conséquences pour la recherche, l’évaluation, le traitement,
l’élaboration de programmes, la formation du personnel et la supervision
des programmes. Le garçon invisible a été rédigé dans une
perspective masculine (nécessité de définir un point de vue masculin
rendant compte de la diversité des hommes et des garçons du Canada,
besoin qu’ont les victimes de sexe masculin de rechercher l’équilibre
sur la voie de la guérison, nécessité d’honorer et de protéger les
gains des victimes de sexe masculin et de reconnaître les contributions
apportées par les femmes pour rompre le silence au sujet de la violence
et de l’exploitation et, enfin, nécessité d’intégrer une vision
des récits au masculin et au féminin dans une perspective cohérente
et globale). Le document est offert gratuitement, en anglais et
en français.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Le garçon invisible est une publication extrême-ment populaire
qui a bénéficié d’une vaste diffusion partout au pays. Des organismes
qui sont dans les domaines de la santé, de la justice pénale et
des services sociaux, des professionnels, des organisations non
gouvernementales, des gouvernements provinciaux et des administrations
municipales, des médias, des universités et des collèges, des
bibliothèques et des citoyens en ont commandé plus de 500 exemplaires
au Centre national d’information sur la violence dans la famille.
Les organismes et les particuliers utilisent le livre à des fins
personnelles ou à des fins liées à l’éducation, à la sensibilisation
du public, à la recherche et à l’aiguillage, à la formation et
au traitement.
Renseignements : Centre
national d’information sur la violence dans la famille, Direction
générale de la promotion et des programmes de santé, Santé Canada,
Ottawa (Ontario) K1A 1B4. Téléphone : (613) 957-2938;
sans frais : 1-800-267-1291; télécopieur : (613) 941-8930;
ATME/ATS : 1-800-561-5643 (sans frais) ou (613) 952-6396.
|
Sensibilisation et éducation du public
Non aux attouchements : une vidéo
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence envers
les enfants, exploitation sexuelle des enfants |
Groupe
cible : |
Jeunes enfants |
Conçu
pour : |
Particuliers
et organismes œuvrant auprès des jeunes enfants, autres
professionnels, établissements d’enseigne-ment, centres
d’éducation de la première enfance, grand public |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-06-92-069), Société de l’aide à l’enfance
de Hamilton-Wentworth, Motorola Canada Ltée, Rotary Club
de Hamilton |
Titre
de la ressource : |
Non aux attouchements
(Programme de prévention de la violence familiale et guide
pédagogique [1995]) |
Organisme
parrain : |
Community Child
Abuse Council of Hamilton-Wentworth |
|
Objectifs principaux :
Réduire la prévalence de la violence envers les enfants
et renforcer les services offerts aux enfants victimes de violence
et à leur famille.
Description sommaire : |
|
Non aux attouchements est une vidéo profes-sionnelle
d’une durée de 35 minutes conçue pour divertir les enfants de la
maternelle à la sixième année de même que pour les sensibiliser,
de façon non menaçante, à la violence envers les enfants, aux relations
et à la résolution de problèmes. Par les yeux d’un enfant, les spectateurs
s’initient à la résolution de problèmes et apprennent à distinguer
entre les bons touchers et les mauvais touchers. La vidéocassette
s’accompagne d’une charte des droits corporels (The Bill of Body
Rights), qui aide les personnages à régler leurs problèmes,
d’un guide pédagogique (The Teacher’s Guide), ressource autonome
de 155 pages portant sur tous les aspects de la violence envers
les enfants, y compris la violence physique, sexuelle et psychologique
de même que la négligence, de renseignements pertinents sur la Loi
sur les services à l’enfance et à la famille de 1984, des procédures
de signalement, de l’information sur la façon de traiter les signalements
de même que sur la prévention, la recherche et l’évaluation et,
enfin, des cartes concepts (Concept Cards), six grandes cartes
colorées et présentées sur papier glacé (affiches), conçues pour
réitérer les notions enseignées dans la vidéo (à l’endos de chacune
des cartes de même que dans le guide pédagogique, on retrouve des
stratégies d’enseignement en classe). Les stratégies, qui sont liées
au tronc commun, forment un programme complet. On y retrouve des
concepts fondamentaux et ouverts, notamment : nous avons tous
des sentiments; nous avons tous un corps; les attouchements; la
charte des droits corporels; et, enfin, on doit parler à quelqu’un
en qui on a confiance. La ressource, qui peut être adaptée pour
tous les groupes d’âge, porte sur la résolution de problèmes, la
prise de décisions, l’affirmation de soi, la définition des sentiments,
la propriété du corps et la responsabilité personnelle. La trousse
Non aux attouchements est offerte en anglais et en français
au coût de 165 $.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Depuis 1987, on utilise la pièce Non aux attouchements
(montée à l’origine par Michael Adkins et The Toy Town Troupers,
sous la direction de Nigel Sloan et de Stephanie Logothetis) et
le guide pédagogique d’accompagnement ont été utilisés abondamment
dans la collectivité de Hamilton-Wentworth et au-delà. En juin
1990, Leslie Tutty, qui était alors professeur à la Wilfrid Laurier
University, a procédé à une évaluation officielle du programme.
Les résultats montrent que les enfants sont en mesure de se familiariser
avec les principales notions relatives à la violence envers les
enfants ainsi que de les retenir. Jusqu’ici, plus de 110 000
enfants ont vu la pièce. Parce que d’autres collectivités souhaitaient
montrer la pièce, mais jugeaient prohibitif le coût d’une représentation
en direct, on a produit la vidéocassette. La réaction à la vidéocassette
Non aux attouchements et à la trousse a été très positive.
Voici ce que TV Times a dit à son sujet : « Lorsqu’on
présente un instrument positif destiné à la prévention de la violence,
il vaut la peine d’en parler. Non aux attouchements est
une vidéocassette brillante. À la fois humoristique et sombre,
la production mêle, sur un rythme entraînant, musique et sketches
montrant la différence entre un "bon toucher" et un
"mauvais toucher" ». Acclamée par la critique en
tant que finaliste au 38th Annual International Non-Broadcast
Awards de New York, la vidéocassette a remporté le Robert
Wagner Screenwriters Award ainsi qu’une mention honorable
au Columbus International Film Festival, dans les catégories
« éducation » et « médecine ».
Renseignements : Community
Child Abuse Council of Hamilton-Wentworth, 75, rue MacNab Sud,
2e étage, Hamilton (Ontario) L8P 3C1. Téléphone : (905) 523-1020,
1-800-470-2111; télécopieur : (905) 523-1877
|
Sensibilisation et éducation du public
Programmes de prévention de l’enfance maltraitée et négligée
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence envers
les enfants et négligence |
Groupe
cible : |
Enfants et jeunes |
Conçu
pour : |
Particuliers
et organismes travaillant auprès des jeunes, professionnels
grand public |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-15-91-051) |
Titre
de la ressource : |
Programmes
de prévention de l’enfance maltraitée et négligée (1993) |
Organisme
parrain : |
Institut Vanier
de la famille |
|
Objectifs principaux : Passer
en revue les programmes de prévention de la violence envers
les enfants qui existent au Canada et définir les tendances
qui, dans le domaine, méritent d’être approfondies.
Description sommaire : |
|
Programmes de prévention de l’enfance maltraitée
et négligée, livre de 136 pages signé par John Meston, comprend
un survol de l’enfance maltraitée et négligée au Canada, présente
des définitions et analyse des facteurs aggravants, fait ressortir
des notions liées à la prévention, en mettant l’accent sur les activités
de prévention communautaires (primaire, secondaire, tertiaire) de
même que sur des catégories de programmes de prévention de la violence
envers les enfants (par exemple, renforcement des collectivités
et des familles, soutien des familles à risque, aide de transition,
soutien des groupes ayant des besoins particuliers et, enfin, aide
aux jeunes qui sont vulnérables). Dans le chapitre 1, l’auteur se
penche sur l’énormité du problème de même que sur les effets de
la violence envers les enfants. Dans le chapitre 2, il étudie les
difficultés liées à la définition de la violence et propose certaines
définitions précises. Dans le chapitre 3, il étudie les racines
du problèmes de même que les facteurs susceptibles d’y conduire.
Dans le chapitre 4, il examine les programmes de prévention, en
particulier les notions de prévention, les types de programmes et
les questions à prendre en considération au moment de mettre sur
pied des programmes. Dans le chapitre 5, enfin, il présente un résumé
des 46 programmes de prévention de la violence envers les enfants
qui sont offerts au Canada, lesquels ont été choisis en fonction
de critères liés au type de programmes, à la province, au milieu
(rural ou urbain) et au groupe de clients. Dans le chapitre final,
il formule des recommandations au sujet du besoin, de l’élaboration
et de l’exécution de programmes de prévention. L’ouvrage, qui contient
aussi une bibliographie, est offert en anglais et en français au
coût de 12 $.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
On a distribué plus de 2 000 exemplaires du
livre à des organismes qui s’occupent du bien-être des enfants,
de la santé mentale, des services sociaux et des questions juridiques
de même qu’à des associations provinciales, à des établissements
de soins pour résidents, aux écoles et aux conseils scolaires, à
des chercheurs, à des organismes nationaux, aux collèges et aux
universités, aux services de police et à des programmes de prévention
de la violence envers les enfants. Le livre s’est révélé populaire
parmi les particuliers et les organismes qui s’intéressent à la
prévention de la violence envers les enfants. Des critiques y ont
vu « un survol accessible et complet des programmes de prévention
de la violence envers les enfants » de même qu’« une source
d’information sur les programmes qui peuvent être mis en place pour
répondre aux problèmes de l’enfance maltraitée et négligée dans
la société d’aujourd’hui ». Ils ont souligné que la valeur
de la publication s’explique « aussi par les idées de programmes
découlant de l’information généreusement partagée » par les
particuliers et les organismes avec qui on a communiqué et dont
on fait mention dans l’ouvrage.
Renseignements : Institut
Vanier de la famille, 94 promenade Centrepointe, Nepean (Ontario)
K2G 6B1. Téléphone : (613) 228-8500; Télécopieur : (613) 228-8007.
|
Sensibilisation et éducation du public
Prévenir la violence familiale (ONF)
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence envers
les enfants, exploitation sexuelle des enfants |
Groupe
cible : |
Grand public,
enfants et jeunes |
Conçu
pour : |
Grand public,
profes-sionnels, particuliers et organismes, établissements
d’enseignement |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4886-15-95-003) |
Titre
de la ressource : |
Prévenir la
violence familiale : un catalogue de vidéocassettes
canadiennes sur la violence familiale à l’intention du
grand public et des personnes spécialisées dans le domaine
(1998, 7e édition) |
Organisme
parrain : |
Centre national
d’information sur la violence dans la famille, Office
national du film |
|
Objectifs principaux :
Fournir au grand public, aux professionnels et aux organismes
préoccupés par la violence familiale de l’information et des
ressources pertinentes et à jour.
Description sommaire : |
|
Prévenir la violence familiale est un guide
à jour publié par l’Office national du film (ONF) pour le compte
du Centre national d’information sur la violence dans la famille.
Il s’agit d’un catalogue bilingue de 28 pages portant sur les vidéocassettes
canadiennes sur la violence familiale produites entre 1984 et 1998
à l’intention du grand public et des personnes spécialisées dans
le domaine. On y retrouve des films sur la violence envers les enfants,
l’exploitation sexuelle des enfants, la violence conjugale et la
violence envers les femmes et la violence envers les aînés, ainsi
qu’une description de chacune des vidéocassettes, y compris la date,
la durée du film et son prix. On y fournit aussi des renseignements
sur les modalités de commande des vidéos par l’entremise de l’ONF
et des bibliothèques publiques du Canada de même que le nom, l’adresse
et les numéros de téléphone des distributeurs des films. Parmi les
titres portant sur la violence envers les enfants, citons The
Children’s Voice; Help Me! Faith Leaders Challenging Child Abuse;
C’est l’enfant qui compte; Richard Cardinal : Le cri d’un enfant
métis; L’avenir en jeux; Beyond the Shadows; Les garçons
de St. Vincent; Les garçons de St. Vincent – 15 ans plus tard; Children
of the Eagle; Mon corps, c’est mon corps; Mon corps, c’est mon corps :
Le programme familial; Tout ira mieux; Good Things Too; Sandra’s
Garden; A Secret No More; Sharing Secrets; L’enfant dans le mur;
Non aux attouchements; Les enfants du désarroi : Jenny; Where
Angels Dare; Sacrée télé et, enfin, From Disclosure to Justice.
Certaines vidéocassettes sont offertes en anglais et en français.
On peut se procurer le catalogue, sans frais, auprès du Centre national
d’information sur la violence dans la famille
|
Utilisation et efficacité :
|
|
La collection, constituée et diffusée sur plusieurs
années, a obtenu un degré élevé de pénétration des marchés, à un
coût inférieur à la norme pour la distribution de produits audiovisuels,
en plus de maintenir un niveau élevé de qualité. Elle s’est également
montrée sensible et attentive aux transformations du marché, non
seulement du point de vue technologique, mais aussi sur le plan
des comportements et des habitudes des usagers ainsi que des thèmes
auxquels le public est confronté. Si, auparavant, la collection
se trouvait dans les bureaux de l’ONF aux quatre coins du pays,
on a décidé d’accroître le nombre de points d’accès. Grâce à l’utilisation
du réseau de bibliothèques publiques, la collection est aujourd’hui
plus visible, plus facile d’accès et plus publique.
Renseignements : Centre
national d’information sur la violence dans la famille, Direction
générale de la promotion et des programmes de santé, Santé Canada,
Ottawa (Ontario), K1A 1B4
Téléphone : (613) 957-2938; sans frais : 1-800-267-1291;
télécopieur : (613) 941-8930; ATME/ATS : 1-800-561-5643
(sans frais) ou (613) 952-6396.
Pour commander des vidéos :
Office national du film du Canada, Ventes et Service à la clientèle,
C.P. 6100, succursale centre-ville (Montréal) Québec, H3C 3H5.
Téléphone (sans frais) : 1-800-267-7710; télécopieur : (514) 283-7564;
Site Web : http://www.onf.ca.
|
Sensibilisation et éducation du public
Violence à l’égard des enfants : sensibilisation du personnel
en milieu de travail
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence envers
les enfants |
Groupe
cible : |
Personnel en
milieu de travail |
Conçu
pour : |
Groupes officieux
de travailleurs, employeurs, groupes communautaires |
Financé
par : |
Santé mentale,
DPVF (Dossier no 4886-10-94-003) |
Titre
de la ressource : |
Violence à
l’égard des enfants : sensibilisation du personnel
en milieu de travail (1995) |
Organisme
parrain : |
Justice Institute
of British Columbia |
|
Objectifs principaux : Aider
les citoyens à se sensibiliser aux problèmes des enfants maltraités
et négligés dans leur vie de tous les jours.
Description sommaire : |
|
Troisième d’une série de publications conçues pour
des groupes officieux, le livret a été conçu à titre de guide qu’utilisent
les personnes intéressées à se rencontrer pour discuter de la question
de la violence dans la famille. Dans la série, on retrouve aussi
les modules suivants : Violence conjugale et le milieu de
travail : en voie de changement; Violence et négligence à l’égard
des personnes âgées : atelier de sensibilisation du personnel
en milieu de travail; et, enfin, Violence familiale :
atelier de sensibilisation du personnel en milieu de travail. Le
module portant sur la violence envers les enfants repose sur le
leadership des pairs. Contenant de l’information de base sur la
violence familiale, il met l’accent sur la sensibilisation et les
ressources. On peut utiliser le guide sur la violence envers les
enfants pour organiser une discussion conçue pour durer une heure.
S’il est conçu pour être utilisé en milieu de travail, le guide
peut également servir dans d’autres contextes communautaires pour
orienter les discussions officieuses. On y retrouve de l’information
sur la planification de la séance, ainsi qu’un guide de la présentation,
établi étape par étape. Pour mettre au point le matériel, on s’est
inspiré de groupes de discussion portant sur la violence conjugale,
la violence envers les enfants, la violence et la négligence envers
les personnes âgées guidé par un comité consultatif composé de spécialistes
de chacune des questions liées à la violence familiale. Le document
est offert gratuite-ment, en anglais et en français.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
On a fait l’essai du contenu du module sur la violence
envers les enfants dans des milieux de travail de Hamilton (Ontario)
et de Weyburn (Saskatchewan). Quelque 600 exemplaires du document
ont été commandés au Centre national d’information sur la violence
dans la famille.
Les principaux motifs invoqués par les clients pour commander
la publication ont trait à l’éducation, à la sensibilisation du
public, à la formation, à la recherche, à la prévention, à l’aiguillage,
au traite-ment et l’utilisation personnelle.
Renseignements : Centre
national d’information sur la violence dans la famille, Direction
générale de la promotion et des programmes de santé, Santé Canada,
Ottawa (Ontario) K1A 1B4. Téléphone : (613) 957-2938;
sans frais : 1-800-267-1291; télécopieur : (613) 941-8930;
ATME/ATS : 1-800-561-5643 (sans frais) ou (613) 952-6396.
|
Sensibilisation et éducation du public
Le secret du petit cheval
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public |
Type de violence envers
les enfants : |
Exploitation
sexuelle des enfants |
Groupe
cible : |
Enfants |
Conçu
pour : |
Enfants, grand
public, établissements d’enseignement, centres d’éducation
de la petite enfance, particuliers et organismes œuvrant
auprès des enfants |
Financé
par : |
Ministère de
la Justice (Dossier no 4888-15-92-052) |
Titre
de la ressource : |
Le secret
du petit cheval (1989; 1993) |
Organisme
parrain : |
Communications
et Affaires publiques, Justice Canada |
|
Objectifs principaux :
Réimprimer Le secret du petit cheval, livre portant sur l’exploitation
sexuelle des enfants.
Description sommaire : |
|
Le secret du petit cheval est un livre pour
enfants, de 12 pages, qui contient des illustrations couleurs qui
montre aux enfants qu’ils ne doivent pas garder les secrets qui
entourent la violence sexuelle. Les enfants apprennent aussi qu’ils
peuvent persister et parler à quelqu’un d’autre si l’adolescent
ou l’adulte à qui ils se sont confiés ne fait rien. Dans le livre,
on montre aussi aux enfants la différence entre un bon secret et
un secret touchant l’exploitation sexuelle de même qu’entre un bon
toucher et un mauvais toucher. Le livre s’accompagne égale-ment
d’une affiche couleur dépliable.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Le secret du petit cheval est une source extrême-ment
populaire pour la prévention de l’exploitation sexuelle des enfants.
Depuis le premier tirage, qui remonte à 1989, 1 million d’exemplaires
ont été imprimés et distribués. Les commentaires concernant la qualité
et l’efficacité du livre ont été favorables, et la demande demeure
élevée. Au début des années 1990, l’ouvrage a reçu une distinction
de l’Institut des services d’information, et un organisme du Manitoba
cherche à obtenir des appuis pour produire une vidéocassette fondée
sur le livre et en assurer une vaste distribution, auprès des enfants
des communautés autochtones. On peut se procurer sans frais Le
secret du petit cheval, en anglais et en français, auprès du
ministère de la Justice, même si les quantités sont limitées.
Renseignements : Communications
et Affaires publiques, Justice Canada, Ottawa (Ontario), K1A 0H8.
Téléphone : (613) 957-4222; télécopieur : (613) 954-0811.
|
Sensibilisation et éducation du public
La violence : ne restons pas indifférents – 1001 idées
de radiodiffuseurs
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence dans
la société |
Groupe
cible : |
Grand public |
Conçu
pour : |
Radiodiffuseurs
et télédiffuseurs |
Financé
par : |
Santé Canada
(Dossier no 4887-15-92-105); Patrimoine canadien;
Solliciteur général du Canada; Développement des ressources
humaines Canada; Justice Canada; Défense nationale Canada;
Réseau de télévision CTV Ltée; Rogers Broadcasting Ltd.
(CFMT-TV, Toronto); CHMB, Vancouver; Association canadienne
des représentants en radiodiffusion; Broadcast News Ltd.;
Cossette Communication-Marketing; Condition féminine Canada;
Gendarmerie royale du Canada |
Titre
de la ressource : |
La violence :
ne restons pas indifférents–1001 idées de radiodiffuseurs
(Guide de program-mation et d’activités communautaires)
(1994) |
Organisme
parrain : |
Association canadienne
des radiodiffuseurs |
|
Objectifs principaux :
Amorcer le processus de modification à long terme
du comportement grâce à la sensibilisation du public et à la
modification des attitudes individuelles (suivant un « modèle
de modifica-tion du comportement » en vertu duquel les
auditoires cibles passent par une série d’étapes, à commencer
par la sensibilisation).
Description sommaire : |
|
La violence : ne restons pas indifférents–1001
idées de radiodiffuseurs est un livret de 18 pages produit à
l’intention des radiodiffuseurs et des télédiffuseurs dans le cadre
de la campagne La violence : ne restons pas indifférents.
On y retrouve les meilleures idées de programmation et d’initiatives
communautaires mises de l’avant par les radiodiffuseurs canadiens
pour mettre un frein à la violence. La campagne comporte d’autres
éléments, notamment des codes de pratique volontaire, une programmation
sensible au problème et une campagne de messages d’intérêt public
présentés dans l’ensemble de l’industrie de la radio et de la télévision.
Dans 1001 idées de radiodiffuseurs, on retrouve des exemples
et des idées sur la façon de donner un angle local à des thèmes
nationaux (en mettant l’accent sur les adolescents sans foyer, l’étude
de la criminalité chez les jeunes, l’établissement du profil des
victimes de violence, la promotion de la prévention de la criminalité
et le suivi des nouvelles et des événements de l’heure), l’utilisation
de talk-shows et de lignes ouvertes pour s’attaquer à un problème,
l’organisation de campagnes de financement pour soutenir des œuvres
de bienfaisance et des clubs philanthropiques qui viennent en aide
aux victimes de violence, l’enrichissement et le renforcement de
la collectivité et de la nation grâce à l’organisation de festivals,
au parrainage des programmes de surveillance de quartier et à la
promotion de Parents secours, la lutte contre la criminalité (p.
ex., les programmes de surveillance de quartier, les programmes
Parents secours, Échec au crime), les programmes destinés aux enfants,
les promotions et les messages d’intérêt public et, enfin, lutter
contre la violence à la télévision en adhérant à un code industriel
volontaire, en sollicitant l’opinion des téléspectateurs, en établissant
des lignes directrices pour la programmation, en appuyant la prise
de mesures dans l’ensemble de l’industrie et en réglant les plaintes.
Dans le guide, on trouve aussi des conseils sur les moyens d’amener
la collectivité à se prononcer contre la violence et d’exploiter
les activités et les projets communautaires comme source de faits,
de capsules ou d’idées et d’interviews possibles en vue d’émissions
spéciales. La campagne a également débouché sur l’élaboration de
Conseils pratiques pour contrer la violence, série de conseils pratiques
et conviviaux visant à aider les Canadiens à mettre un terme à la
violence et à se doter de collectivités plus sûres. Les documents
produits dans le cadre de la campagne La violence : ne restons
pas indifférents sont offerts en anglais et en français.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
La violence : ne restons pas indifférents
a reçu le Lotus Award de 1994 dans la catégorie « Meilleure
campagne télévisée ». On a alors préféré la campagne à près
de 700 autres. Parrainé par le monde de la publicité de la Colombie-Britannique,
le prix récompense et honore l’excellence dans le domaine de la
publicité. Dans le cadre d’un examen de la campagne, le Solliciteur
général du Canada s’est, en 1994, penché sur l’effet de la campagne
sur les services policiers du pays, même si elle n’était pas expressément
destinée à ces derniers. Les auteurs du rapport ont conclu que la
campagne semble apporter une contribution favorable aux efforts
des policiers et produire un certain nombre d’avantages tangibles
cités par divers répondants. En 1995, Brighton Research, cabinet
d’experts-conseils spécialisés dans les études de marché, a évalué
les volets de la campagne axés sur les messages d’intérêt public
et conclu que ceux qui ont été présentés dans le cadre de la campagne
ont suscité des niveaux de sensibilisation relativement élevés et
qu’ils étaient parvenus à attirer l’attention sur le problème de
la violence et ses effets.
Renseignements : Association
canadienne des radiodiffuseurs, 306-350, rue Sparks, Ottawa (Ontario),
K1R 7S8. Téléphone : (613) 233-4035; télécopieur : (613) 233-6961.
|
Sensibilisation et éducation du public
The Children’s Voice
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence familiale |
Groupe
cible : |
Jeunes, enfants
témoins de violence familiale |
Conçu
pour : |
Jeunes victimes
de violence, enfants témoins de violence, grand public,
particuliers et organismes travaillant auprès des jeunes,
établissements d’enseignement |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-06-90-128) |
Titre
de la ressource : |
The Children’s
Voice (1993) |
Organisme
parrain : |
Violence Overcome
in Creative Ensemble (V.O.I.C.E.) |
|
Objectifs principaux :
Tourner un film sur un programme novateur destiné
aux enfants témoins de violence et aux jeunes victimes de violence;
produire un instrument utile pour éduquer et sensibiliser une
diversité d’auditoires aux quatre coins du pays.
Description sommaire : |
|
The Children’s Voice, produit et mis en scène
par Katherine Marielle, est un documentaire en anglais d’une durée
d’une heure portant sur le théâtre novateur, pour enfants qui célèbre
les efforts héroïques déployés par les jeunes victimes de violence
et les enfants témoins de violence conjugale pour rompre le cycle
de la violence dans leur vie. The Children’s Voice a été
articulé en fonction d’un projet analogue, Women’s Voice,
dramatique produite par des femmes battues. Les enfants de la troupe,
âgés de 9 à 16 ans, se sont réunis pour écrire et jouer ensemble
une pièce, Tell It–Speak Your Peace on Violence, inspirée
de leur vie et de leurs préoccupations. Le film rend compte de la
dynamique de croissance et d’habilitation des enfants qui atteint
son point culminant dans des extraits de représentations en direct
offertes devant des groupes scolaires et le grand public. Des entrevues
avec des membres de la troupe constituent le pivot du film, qui
donne aux enfants la possibilité de parler pour eux-mêmes. La musique
du film a été écrite et interprétée par Arlene Mantle, chanteuse
folk et activiste sociale, de même que par les enfants de la troupe,
qui chantent : « Parler, je veux parler. Mais j’ai peur...
Je garde le secret depuis longtemps, et il est difficile de parler »
(Tell it, I want to tell it. But you know I’m scared... I’ve
carried this secret a long, long time, and it’s hard to let it go).
La vidéo est destinée à des groupes de services communautaires,
à des programmes d’approche destinés aux jeunes, des abris pour
jeunes sans foyer, des bibliothèques publiques, des ministères gouvernementaux,
des écoles primaires et secondaires, des organismes de santé mentale,
des foyers pour femmes, des conférences sur la violence envers les
enfants et des programmes d’éducation destinés aux fournisseurs
de services. On peut se la procurer au moyen du catalogue de l’ONF
et de bibliothèques partenaires du pays (1-800-267-7710) de même
qu’auprès du distributeur.
Il en coûte 350 $ pour acheter le film, et 100 $ pour
le louer. On peut également se procurer auprès du distributeur
une version d’une demi-heure de The Children’s Voice, intitulée
Tell It (175 $ pour l’acheter; 50 $ pour la louer).
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Dans le cadre de la production de The Children’s
Voice, on a organisé deux présentations témoins, la première
au profit de professionnels de l’industrie du cinéma, de travailleurs
sociaux et d’éducateurs, et la deuxième, d’observateurs neutres
provenant de divers milieux (affaires, services sociaux, étudiants
d’université). Au Cinéma John-Spotton de l’ONF, on a organisé d’autres
présentations, auxquelles ont assisté des fournisseurs de services
professionnels aux enfants et des travailleurs de la base œuvrant
dans des programmes communautaires. La réaction de l’auditoire a
été massivement favorable. Dans certains cas, des spectateurs ont
réagi en dévoilant des cas de violence, ce qui montre bien le pouvoir
de l’éducation par les pairs. Selon Katherine Marielle, productrice
et metteur en scène du film : « Le message que le film
semble véhiculer le plus efficacement, c’est celui de la guérison,
de l’espoir et du soutien en faveur de la rupture du cycle de la
violence dans chacune de nos vies. » The Children’s Voice
a suscité beaucoup d’intérêt, d’attention et de critiques favorables,
notamment des entrevues radiophoniques, des exposés à l’occasion
de conférences ainsi que des demandes de renseignements et d’exemplaires
provenant d’établissements d’enseignement, de groupes communautaires
et de particuliers des quatre coins du pays. Le film a également
remporté un certificat de mérite dans la catégorie « Documentaire
dans le domaine des arts et des sciences humaines » au Chicago
International Film Festival de 1995.
Renseignements : V.O.I.C.E.
Film Productions, 106, Kenwood, Toronto (Ontario), M6C 2S2.
Téléphone : (416) 656-4949; télécopieur : (416) 658-0891.
On peut aussi le procurer par l’intermédiaire des bibliothèques
partenaires de l’ONF–composez sans frais le 1-800-267-7710.
|
Sensibilisation et éducation du public, population à risque
Décider de réagir
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public, population à risque |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence sexuelle |
Groupe
cible : |
Adolescents |
Conçu
pour : |
Adolescents,
professionnels, particuliers et organismes œuvrant auprès
des adolescents |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4886-06-92-003) |
Titre
de la ressource : |
Décider de
réagir : les adolescents et les agressions sexuelles
(1993) |
Organisme
parrain : |
Frederick Mathews,
Ph. D., C. psych., psychologue des services communautaires,
Services centraux de la jeunesse de Toronto |
|
Objectifs principaux :
Fournir de l’information sur les infractions sexuelles
à l’intention des adolescents de sexe masculin, des professionnels
œuvrant auprès des délinquants sexuels et du grand public.
Description sommaire : |
|
Décider de réagir : les adolescents et les
agressions sexuelles est un livret bilingue de 24 pages, facile
à lire, qui répond aux questions au sujet des infractions sexuelles
pour les adolescents qui ont déjà commis une telle infraction et
souhaitent prévenir la récidive (p. ex., inceste, exploitation sexuelle
des enfants, viol, agression sexuelle), et ceux qui risquent de
le faire. L’auteur répond aux questions suivantes : qu’est-ce
qu’une infraction sexuelle? Pourquoi ai-je commis une infraction
sexuelle? Il fournit de l’information sur le cycle des infractions
sexuelles, le déni et la minimisation de même que sur les erreurs
de jugement. Enfin, il décrit les avantages du counselling, en plus
d’analyser la violence dont bon nombre de délinquants ont été victimes
ainsi que les effets de la violence sur les personnes qui en font
les frais. On trouve égale-ment dans l’ouvrage une liste de ressources
additionnelles. On peut se procurer Décider de réagir sans frais,
en anglais ou en français, auprès du Centre national d’information
sur la violence dans la famille.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Décider de réagir est une publication très populaire
qui a bénéficié d’une large distribution partout au pays. Le gouvernement
fédéral, des gouvernements provinciaux, des administrations municipales,
des services sociaux, des services de santé, des professionnels,
des organisations non gouvernementales, des universités et des collèges,
des bibliothèques et des citoyens en ont commandé en tout quelque
1 400 exemplaires au Centre national d’information sur la violence
dans la famille.
Renseignements : Centre
national d’information sur la violence dans la famille, Direction
générale de la promotion et des programmes de santé, Santé Canada,
Ottawa (Ontario) K1A 1B4. Téléphone : (613) 957-2938;
sans frais : 1-800-267-1291; télécopieur : (613) 941-8930;
ATME/ATS : 1-800-561-5643 (sans frais) ou (613) 952-6396.
|
Sensibilisation et éducation du public, soutien des familles et éducation des parents
Spanking : Should I or Shouldn’t I?
|
Méthode de prévention : |
Sensibilisation
et éducation du public, soutien des familles et éducation
des parents |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence physique |
Groupe
cible : |
Parents, professionnels,
grand public |
Conçu
pour : |
Parents, professionnels,
grand public |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-07-93-005) et Justice Canada |
Titre
de la ressource : |
Spanking :
Should I or Shouldn’t I? (1995) |
Organisme
parrain : |
Université du
Manitoba, Faculté de l’écologie humaine, Département des
études sur la famille |
|
Objectifs principaux :
Définir les variables qui contribuent au recours au
châtiment corporel par les parents; déterminer si ces variables
ont trait aux politiques relatives à l’éducation des enfants;
élaborer, à l’intention des décideurs canadiens, des recommandations
liées à la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant
de même qu’à l’article 43 du Code criminel du Canada; et, enfin,
distribuer de l’information aux parents, aux éducateurs et aux
thérapeutes au sujet du recours au châtiment corporel et aux
solutions de rechange.
Description sommaire : |
|
Spanking : Should I or Shouldn’t I? est
un livret en couleur de 12 pages résumant ce qu’on sait au sujet
de la fessée. Il est conçu pour aider les parents à prendre des
décisions éclairées, le moment venu de punir leurs enfants. Les
auteurs, Joan E. Durrant, Ph. D. et Linda Rose-Krasnor, Ph. D.,
répondent aux questions suivantes : Qu’est-ce que la discipline?
La fessée est-elle bonne pour les enfants? Si nous cessons de les
frapper, perdrons-nous le contrôle de nos enfants? Pourquoi les
parents frappent-ils les enfants? Que puis-je faire à la place?
On trouve dans la ressource un certain nombre de solutions de rechange
pour inculquer la discipline aux enfants (p. ex., leur retirer des
objets, les distraire, leur donner des choix et apprendre à comprendre
les comportements). Les personnes qui ont besoin de plus de renseignements
ou de soutien y trouveront également des suggestions. La ressource
est offerte à 6 $ (voir les renseignements plus bas).
|
Utilisation et efficacité :
|
|
À l’origine, les auteurs ont fait parvenir 150 exemplaires
de la ressource à des organismes du pays spécialisés dans les services
sociaux et l’éducation. Depuis, les commandes affluent, et la ressource
en est aujourd’hui à son troisième tirage. Des organismes de services
sociaux, des garderies, des services de protection de l’enfance,
des centres de ressources, des services familiaux autochtones, des
services de sciences infirmières, des écoles, des organismes communautaires
et des services de santé publique en ont commandé quelque 70 000
exemplaires. Il s’agit d’une ressource extrêmement populaire qui
a retenu l’attention des médias et été saluée par la critique.
Renseignements : Joan
E. Durrant, Département des études sur la famille, Faculté de
l’écologie humaine, Université du Manitoba, Winnipeg (Manitoba),
R3T 2N2 ou Linda Rose-Krasnor, Département de psychologie,
Université Brock, St. Catharines (Ontario), L2S 3A1. Télécopieur : (905) 688-6922.
|
Soutien des familles et éducation des parents
Être parent au gré du temps
|
Méthode de prévention : |
Soutien des
familles et éducation des parents |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence envers
les enfants |
Groupe
cible : |
Parents |
Conçu
pour : |
Parents, particuliers
et organismes œuvrant auprès des familles, professionnels, |
Financé
par : |
DPVF (Dossier
no 4887-05-92-005) |
Titre
de la ressource : |
Être parent
au gré du temps |
Organisme
parrain : |
Générations |
|
Objectifs principaux : Élaborer
une ressource pour aider les familles en fournissant de l’information
aux parents sur les bébés, le développement de l’enfant, le
comportement des enfants et des adolescents, les relations entre
parents et enfants de même que les problèmes conjugaux.
Description sommaire : |
|
Être parent est un ouvrage de 71 pages rédigé
en français par Lucille Jacques. L’auteur s’intéresse au fait d’être
parent au gré du temps (bébés, enfants et jeunes), aux relations
parents-enfants, aux problèmes conjugaux et au développement des
enfants. Il est divisé en trois parties : l’art d’être parent
et la routine quotidienne, partie dans laquelle on aborde des questions
comme la venue d’un deuxième enfant, l’argent de poche, l’école
et la télévision; les situations exceptionnelles, par exemple la
dépression infantile, la drogue, le décrochage, le placement des
enfants et les fugues; et, enfin, les problèmes conjugaux, par exemple
la séparation, la médiation familiale et la garde partagée. Le livre
a été conçu pour provoquer la réflexion et la discussion dans le
cadre d’interventions menées par des professionnels auprès de familles
et de parents. Être parent est offert en français au coût
de 7 $.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Être parent au gré du temps est distribué,
pour l’essentiel, aux parents participant à des groupes qui ont
pour but de les aider dans leur rôle de parent (p. ex., Parents
Anonymes, Centre local de services communautaires [CLSC]). La réaction
des parents au livre a été favorable. Nombreux sont ceux qui y voient
un instrument utile d’éducation.
Renseignements : Générations,
C.P. 186, succursale Place d’armes, Montréal (Québec), H2Y 3G7.
Téléphone : (514) 288-1444; télécopieur : (514) 288-6312.
|
Soutien des familles et éducation des parents, population à risque
Y’a personne de parfait
|
Méthode de prévention : |
Soutien des
familles et éducation des parents, population à risque |
Type de violence envers
les enfants : |
Violence envers
les enfants |
Groupe
cible : |
Parents de jeunes
enfants |
Conçu
pour : |
Professionnels,
particuliers et organismes œuvrant auprès des familles |
Financé
par : |
Unité de la santé
de la famille et de l’enfance, Santé Canada (Dossier no
4888-15-91-031) |
Titre
de la ressource : |
Y’a personne
de parfait (1988; révisé en 1997) |
Organisme
parrain : |
Unité de la santé
de la famille et de l’enfance, Santé Canada |
|
Objectifs principaux : Soutenir
et renforcer les familles, créer des milieux plus sains, favoriser
l’estime de soi et proposer des solutions de rechange aux comportements
violents; donner aux parents la possibilité d’accéder à de l’information
exacte et à jour, particulièrement aux parents jeunes, célibataires
et à faible revenu de même qu’à ceux qui ont un niveau de scolarité
limité et qui sont isolés sur le plan social ou géographique.
Description sommaire : |
|
Y’a personne de parfait est un programme d’éducation
destiné aux parents d’enfants de zéro à cinq ans. À l’origine, il
a été mis sur pied par Santé Canada en collaboration avec les ministères
de la Santé du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard
et de Terre-Neuve. L’édition révisée de 1997 résulte de la collaboration
de représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux,
de spécialistes du développement des enfants ainsi que d’organisations
non gouvernementales préoccupées par les relations entre parents
et enfants. Le programme repose sur les principes de l’éducation
des adultes, et le contenu précis de chacune des séances dépend
de l’intérêt et des besoins des parents participants. Le programme
complet dure habituellement cinq ou six semaines, mais il peut aussi
être plus long. Il peut être offert à des groupes de parents ou
à titre individuel, ou les deux. Il est présenté par des animateurs
dûment formés (p. ex., des infirmières de santé publique, des travailleurs
communautaires, des parents de groupes cibles). La ressource se
compose de cinq livres richement illustrés et faciles à lire d’environ
50 pages chacun (sécurité, parents, comportement, corps, esprit)
ainsi que d’une fiche de croissance de l’enfant et du bébé et d’autocollants
sur lesquels figurent des numéros de téléphone à composer en cas
d’urgence. Parmi les sujets abordés dans la trousse, citons la prévention
des blessures et les premiers soins, la croissance corporelle, la
santé et la maladie, la réflexion, les sentiments et le jeu, l’aide
qu’il convient d’apporter aux enfants pour qu’ils apprennent à se
comporter et à résoudre des problèmes de comportement communs et,
enfin, l’attitude que doivent adopter les parents pour être satisfaits
d’eux-mêmes. Le livre, qui aborde les problèmes de la violence familiale
et de la violence envers les enfants, propose aux parents d’autres
techniques de résolution de problèmes. Y’a personne de parfait
est offert au prix de 10,95 $.
|
Utilisation et efficacité :
|
|
Depuis 10 ans, Y’a personne de parfait est
une ressource d’éducation des parents toujours très demandée. Le
programme révisé fait l’objet d’une vaste distribution aux quatre
coins du Canada (p. ex., les programmes d'action communautaire pour
les enfants, les programmes d’aide préscolaire aux Autochtones et
les coordonnateurs de programmes). Les personnes associées aux cours
de formation reçoivent la trousse sans frais. Toutefois, les personnes
qui souhaitent faire l’acquisition du programme peuvent le commander
à une librairie ou au Groupe Communication Canada.
Renseignements : Groupe
Communication Canada (TPSGC), Ottawa (Ontario), K1A 0S9.
Téléphone : 1-800-635-7943 (sans frais) ou (819) 956-4800.
Pour plus de renseignements au sujet du programme, composez le
(613) 728-3307 ou envoyez un message électronique à l’adresse
suivante : np-yapp@frp.ca.
|
|