Les survivants et survivantes adultes
de l’abus sexuel dans l’enfance
Qu’est-ce-que l’abus sexuel dans l’enfance?
Bien qu’il existe de nombreuses définitions de l’abus
sexuel d’enfants, aux fins du présent document, on le définit
comme l’utilisation d’un enfant par un adulte ou un adolescent
pour une activité sexuelle ou un comportement sexuel quelconque.
Il s’agit du bris d’un lien de confiance par une personne
qui a un pouvoir sur l’enfant1.
Qui sont les survivants et survivantes adultes de l’abus
sexuel dans l’enfance?
Tout adulte qui, enfant, a été victime d’abus sexuel
est un survivant adulte d’un abus sexuel dans l’enfance. La
plupart des statistiques mentionnées dans le présent document
portent sur l’abus d’enfants de moins de 17 ans. L’abus
sexuel
se produit dans toutes les collectivités, tous les groupes ethniques
et religieux, toutes les cultures et toutes les classes sociales et économiques,
et les victimes sont autant des garçons que des filles2,3.
Vocabulaire
Les mots « victime » et « survivant » figurent
dans l’ensemble du document, mais on reconnaît leurs limites
relativement au fait qu’ils peuvent ne pas tenir compte des aspects
sains et productifs de la vie d’une personne. Le terme « combattant
»
est maintenant utilisé pour décrire les personnes qui non
seulement ont survécu, mais se sont épanouies. Il reflète
mieux l’idée que l’abus sexuel est quelque chose qui
arrive aux gens et ne devrait pas être considéré comme
l’essence même de leur identité. Dans le présent
document, les termes « victime » et « survivant »,
qui sont couramment employés dans la documentation sur l’abus
sexuel, désignent une personne qui a été victime
dabus sexuel dans lenfance.
Qui sont les personnes victimes dabus sexuel?
Dans le supplément à lEnquête sur la santé
en Ontario*, mené en 1990 et 1991, 4,3 % des
personnes de sexe masculin et 12,8 % des personnes de sexe féminin
ont signalé avoir subi des actes sexuels non désirés
de quelque nature que ce soit avant lâge de 17 ans et parmi
eux, 3,9 % des répondants et 11,1 % des répondantes ont
déclaré avoir été victime dun abus sexuel
grave4. Auparavant, le rapport Badgley* avait
utilisé une définition plus large de labus sexuel
denfants et faisait état de taux de prév-alence plus
élevés. Dans ce rapport, 31 % des garçons et 54 %
des filles de moins de 21 ans avaient indiqué avoir été
victimes dabus sexuel, et 8,2 % des garçons et 17,6 % des
filles avaient été victimes dun abus sexuel grave5.
LÉtude canadienne sur lincidence des signalements
de cas de violence et de négligence envers les enfants (ECI) a
étudié les enquêtes menées en 1998 par les
services de protection de lenfance. Comme son titre lindique,
cette étude porte uniquement sur les cas de violence et de négligence
signalés aux autorités de la protection de lenfance.
Certains cas dabus sexuel font lobjet dune enquête
policière sans quinterviennent les services de protection
de lenfance, et les statistiques sur ces cas ne sont pas incluses
dans lECI. Parmi les cas corroborés dabus sexuel commis
à légard denfants de moins de 16 ans qui ont
été signalés dans lECI, 69 % étaient
des filles et 31 %, des garçons6.
Certaines données laissent croire que les filles et les garçons
courent le même risque dêtre victimes dabus sexuel
avant la puberté7. Cependant, chez les adoles-centes
(et les femmes), le risque dabus sexuel est plus élevé
que chez les adolescents (et les hommes). Par conséquent, il pourrait
y avoir un plus grand nombre de survivantes de labus sexuel dans
lenfance que de survivants.
Qui sont les abuseurs?
Le rapport de lECI mentionne que parmi les cas dabus sexuel
corroborés, les membres de la famille autres que les parents représentent
la plus grande proportion des auteurs présumés (44 %), suivie
du père biologique (8 %), du beau-père (8 %), dautres
connaissances (8 %) et des gardiens (7 %). Les amis dun enfant (pairs)
et les amis de la famille ont été identifiés comme
les auteurs présumés dans 5 % des cas corroborés.
Les professeurs ont été reconnus comme les auteurs de labus
dans 4 % des cas, et dautres profession-nels, des étrangers
et le petit ami ou la petite amie dun parent, dans 2 % des cas.
Dans 5 % des cas corroborés, la mère était lauteur
de labus (la mère biologique dans 3 % des cas et la belle-mère
dans 2 % des cas)8. Il est possible que les cas dabus
au sein de la famille soient sous-signalés en raison du risque
déclatement de la famille et, par conséquent, soient
sous-repré-sentés dans la présente étude.
En outre, les statistiques de lECI ne font pas état des cas
qui ne sont signalés quà la police et qui pourraient
être plus graves.
- Dans le supplément à lEnquête sur la
santé en Ontario, on a demandé aux répondants dindiquer
si, pendant leur enfance, un adulte avait commis un des actes suivants
: « sexposer devant vous plus dune fois; vous menacer
davoir des relations sexuelles avec lui; vous faire des attouchements,
essayer davoir des relations sexuelles avec vous ou vous agresser
sexuellement » [Traduction]. Les trois derniers éléments
étaient associés à labus sexuel grave. Dans
le rapport Badgley, on demandait aux répondants sils avaient
déjà dû subir un acte sexuel non désiré;
deux des choix (attouchements non désirés ou tentatives,
réussies ou non, davoir des relations sexuelles) représentaient
un abus grave.
2
Lien entre labus sexuel dans lenfance et la vie à
lâge adulte
Les répercussions de labus sexuel peuvent être difficiles
à préciser, bien quelles puissent se faire sentir
dans tous les aspects de la vie dune personne. Ces effets ne sont
pas nécessairement permanents, mais ils peuvent sembler accablants.
Il nest pas facile détablir un lien entre labus
sexuel passé et ses effets dans le présent. Bien que létablissement
de ce lien puisse faciliter le processus de guérison, il nest
pas toujours nécessaire9.
Pourquoi autant de survivants retardent-ils le moment de parler de
labus sexuel dont ils ont été victimes dans lenfance?
Au Canada, on estime que la grande majorité des victimes dabus
sexuel tant de sexe masculin que féminin ne signalent pas labus
sexuel10. Certains survivants retardent le moment de dénoncer
labus sexuel parce quils craignent dêtre menacés
par labuseur, ont peur de ne pas être crus ou dêtre
blâmés et peut-être punis, se sentent coupables ou
honteux ou veulent protéger leur famille et, parfois, labuseur
lui-même11. Parmi les autres inquiétudes, on peut
mentionner limpres-sion dêtre responsable de labus,
le sentiment de confusion et de trahison attribuable à lexcitation
physique ressentie pendant labus, la difficulté à
trouver le moment idéal pour parler du passé et lincapacité
à reconnaître laspect abusif de labus sexuel,
peut-être parce quon a amené les victimes à
croire quil sagissait dun acte normal12.
On devrait encourager les survivants à ne pas confondre le caractère
anormal de labus avec leur propre identité : labus
était anormal, mais eux sont parfaitement normaux.
Les personnes qui soccupent des enfants devraient tenter dêtre
plus au fait des symptômes que présentent les survivants
des deux sexes. Les familles, les médecins, les professeurs et
les travailleurs des services de protection pourraient ainsi mieux reconnaître
et signaler les cas dabus sexuel fondés aux autorités
compétentes.
Mécanismes dadaptation
De nombreux survivants sont aux prises avec des dépendances ou
adoptent des comportements compulsifs pour tenter de masquer les émotions
engendrées par labus13. Les survivants ont souvent
honte de recourir à des mécanismes ou à des stratégies
dadaptation ayant pour but den-gourdir la douleur provoquée
par labus.
Similitudes et différences entre les survivants et survivantes
Chaque personne est unique et, pour cette raison, les effets de labus
sexuel dans lenfance ne sont pas exactement les mêmes dune
personne à lautre. Bien que la plupart des recherches indiquent
quil existe plus de similitudes que de diffé-rences entre
les survivants et survivantes14, il existe néanmoins
plusieurs différences qui méritent dêtre mentionnées.
Une caractéristique associée au sexe masculin ou féminin
pourrait tout aussi bien sappliquer aux deux sexes.
3
Similitudes entre les survivants et survivantes
|
Les garçons et les filles sont plus fréquemment
abusés par quelquun quils connaissent15,
et la plupart du temps, le coupable est un hétéro-sexuel
de sexe masculin16. Ce dernier détient souvent une
certaine forme de pouvoir ou de contrôle sur la victime et occupe
une position de confiance.
|
|
Certains survivants peuvent souffrir de dépression,
avoir peu destime de soi, se blâmer, être insatisfaits
de leur vie, éprouver de lanxiété, souffrir
de dissociation (rupture entre lesprit et le corps), avoir des
difficultés relation-nelles, avoir tendance à faire
preuve de surcontrôle ou dune trop grande soumission,
être incapables de se faire confiance ou de faire confiance
aux autres, avoir des difficultés à définir en
quoi consiste une sexualité saine, avoir des comportements
auto-destructeurs, notamment envisager le suicide ou tenter de se
suicider, avoir des difficultés à gérer sa colère,
souffrir de maladies liées au stress, présenter des
dépendances ou des troubles de lalimentation ou passer
à lacte sur le plan sexuel17.
|
|
Dans le supplément sur la santé mentale
de lEnquête sur la santé en Ontario de 1990, 56
% des répondants et 56 % des répondantes ayant avoué
avoir été victimes dabus sexuel ont également
fait état de violence physique18. |
Préoccupations principalement féminines
|
Il y a plus de risque que labus se produise à
la maison et soit perpétré par une personne ayant des
liens familiaux avec la victime19.
|
|
Les survivantes courent plus de risques de consommer
trop dalcool20.
|
|
Elles sont plus nombreuses à être de nouveau
maltraitées à ladolescence et au début
de lâge adulte21.
|
|
Elles ont plus de chances de recevoir de laide
pendant le processus de guérison22.
|
|
Contrairement aux hommes, les femmes sont plus portées
à résoudre leurs problèmes de tristesse et de
dépression au cours des premières étapes du processus
de guérison, tandis que leur colère ne semble émerger
que plus tard23.
|
|
Les femmes semblent avoir plus de difficulté
à se rappeler des détails précis de labus24.
|
|
Parmi les victimes dabus sexuel dans lenfance,
les filles sont caressées plus souvent que les garçons25.
|
Préoccupations principalement masculines
- Les garçons sont plus souvent abusés par des professeurs,
des entraîneurs et des gardiens26.
- Les garçons ayant été victimes dabus sexuel
par une personne de sexe masculin se préoccupent de leur identité
sexuelle et craignent lhomo-sexualité. Les hommes abusés
sexuel-lement dans lenfance trouvent également plus difficile
de définir leur rôle en tant quhomme27.
4
- Les survivants de labus sexuel de sexe masculin et leurs parents
essaient plus fréquemment de minimiser les conséquences
de labus sexuel28.
- Les survivants de sexe masculin courent plus de risque dabuser
des drogues29.
- Les garçons sont plus souvent sodomisés que les filles30.
- Les hommes éprouvent plus souvent de la colère et de
la rage dans les premiers stades du rétablissement, et leur peine
émerge en général plus tard31. Les hommes
sont plus nombreux à ressentir de limpuis-sance et à
avoir des fantasmes de revanche actifs et violents32.
- Les hommes sont beaucoup moins nombreux que les femmes à con-sidérer
leurs expériences sexuelles dans la première enfance comme
un abus sexuel33. La socialisation masculine, leurs réactions
physio-logiques différentes et les expressions de la sexualité
déterminées par la culture peuvent faire en sorte que
les garçons adoptent une attitude neutre ou positive au sujet
de leurs expériences sexuelles. Cependant, les effets à
long terme (p. ex., estime de soi) sont négatifs34.
La discussion sur les répercussions de labus sexuel dans
lenfance aide les hommes et les femmes à définir les
éléments communs et uniques dont ils ont besoin pour guérir.
Chaque personne doit reconnaître et respecter sa propre individualité
lorsquelle se réconcilie avec son passé.
- tapes du rétablissement
Le processus de rétablissement est unique pour chaque personne.
Cependant, il existe dans la plupart des cas des similitudes. Les survivants
peuvent passer par les étapes suivantes au cours de leur rétablissement35,36
:
Déni : Il nest pas rare que les personnes soient
incapables de dépasser cette étape pendant plusieurs années
après la fin des manifestations physiques de labus. De nombreux
survivants acquièrent des dépendances ou adoptent des comportements
compulsifs pour tenter de masquer les sentiments et les émotions
liés à labus sexuel dans lenfance.
Prise de conscience confuse : À cette étape, les
victimes commencent à reconnaître le lien entre leur traumatisme
passé et leurs problèmes actuels, ce qui peut provoquer
de lanxiété, de la panique et de la peur.
Ouverture aux autres : Les survivants peuvent se trouver dans
une situation où il est plus douloureux de garder le silence que
de courir le risque de souvrir. Le counselling individuel ou la
participation à un groupe de soutien peuvent jouer un rôle
dans le processus de guérison.
Colère : Après avoir réussi à souvrir
et reconnu les conséquences de labus, les survivants voient
souvent leur colère sintensifier. Cette colère constitue
une étape normale et attendue du processus de guérison.
Le désir de dénonciation et de confrontation peut être
dominant au cours de cette étape. Les victimes peuvent diriger
leur colère vers toute personne qui a excusé ou protégé
labuseur, ne les a pas crues lorsquelles ont dénoncé
labus ou aurait dû, selon elles, se préoccuper de la
situation, mais na jamais rien fait pour les aider37.
5
Dépression : À cette étape, les survivants
adultes peuvent se souvenir des messages négatifs ou des critiques
quils ont reçus de labuseur dans lenfance. Si
ceux-ci leur semblent valables, ils peuvent provoquer une dépression.
Lorsquils sont dépressifs, les survivants se sentent souvent
impuissants et incapables deffectuer des change-ments positifs.
Lorsque les survivants peuvent reconnaître les symptômes et
les déclencheurs de la dépression et obtenir laide
dun groupe de soutien, ils risquent moins dêtre envahis
dun sentiment de désespoir38.
Perception claire des sentiments et des émotions : Pour
les survivants adultes dabus sexuels dans lenfance, un des
éléments clés de la guérison consiste à
exprimer et à partager ses sentiments39. Ils peuvent
y parvenir en apprenant à reconnaître une vaste gamme de
sentiments et démotions et à admettre quils
les éprouvent de même quen trouvant des moyens de les
exprimer sans se blesser ou blesser les autres40. Un bon groupe
de soutien peut être extrêmement précieux à
cette étape.
Regroupement : Cette étape comporte de nombreux changements
positifs dans les attitudes et les sentiments des survivants. Ils commencent
à faire confiance aux autres, mais, surtout, à se faire
confiance. À cette étape, ils tirent des leçons du
passé, examinent le présent et font des projets davenir.
De nombreux survivants ont parlé de cette étape comme dune
transition entre la simple survie et la vie active.
Aller de lavant : À cette étape, les pensées
des survivants ne sont plus tournées vers les expériences
négatives du passé, mais plutôt vers des projets davenir
positifs.
Les émotions et les sentiments douloureux ne dominent plus les
souvenirs du passé. Les mécanismes dadaptation positifs
acquis au cours des étapes antérieures sont renforcés
et aident les survivants à aller de lavant. Parmi ces nombreux
mécanismes, mentionnons les suivants : apprendre à saimer
et à saccepter, reconnaître sa croissance personnelle
et sen féliciter, créer un groupe de soutien sain,
faire son deuil après chaque épreuve, apprendre à
combattre le stress de façon efficace et reconnaître le moment
où il est temps de lâcher prise face aux souvenirs douloureux
du passé.
Comment la famille et les amis peuvent aider
Il existe un certain nombre de moyens pour la famille et les amis daider
un survivant adulte dabus sexuels dans lenfance41-43
:
- Écouter de manière à appuyer et à valider
les sentiments du survivant.
- Leur faire savoir quon les croit.
- Se rendre disponible au survivant.
- Encourager le survivant à demander de laide.
- Laisser le survivant révéler les détails de labus
quil a subi à son propre rythme.
- Demander au survivant comment on peut laider à se sentir
appuyé et en sécurité.
- Prendre soin de soi-même et obtenir de laide au besoin.
- En apprendre davantage sur les questions entourant le rétablissement.
6
Message aux survivants
Les survivants ont pu souffrir seuls lorsquils étaient
enfants, mais ils devraient reconnaître que maintenant, de nom-breuses
personnes sont désireuses et capables de les aider. Des liens bénéfiques
avec des personnes sûres qui leur accordent leur appui peuvent aider
les victimes à surmonter leur « blessure ». Les survivants
hommes et femmes peuvent trouver de telles personnes aux endroits suivants
:
- Centres daide et découte pour les victimes dagression
sexuelle
- Centres de crise
- Hôpitaux
- Cabinets de médecin
- Refuges pour femmes ou maisons de transition
- Lignes découte téléphonique
- Services de protection de lenfance
- Organismes de services sociaux
Le numéro de téléphone dun bon nombre de
ces organisations figure parmi les numéros durgence dans
les premières pages du bottin téléphonique local.
Lectures suggérées
Centre national dinformation sur la violence dans la famille,
Voix en harmonie : Répertoire des services aux survivantes et
survivants adultes de violence sexuelle à légard des
enfants 2002, Ottawa, Santé Canada.
Pour les femmes
Haines, Staci. The Survivors Guide to Sex: How to Have a Great Sex
Life - Even if Youve Been Sexually Abused. San Francisco, CA:
Cleis Press Inc., 1999.
Rivera, Margo. Fragment by Fragment: Feminist Perspectives on Memory
and Child Sexual Abuse. Charlottetown, Î.-P.-É. : Gynergy
Books, 1999.
Pour les hommes
Lew, Mike. Leaping Upon the Mountains: Men Proclaiming Victory over
Sexual Child Abuse.
Jamaica Plain, MA: Small Wonder Books, 1999.
Wilken, Tom. Men Recovering in Group from Childhood Sexual Abuse:
Rebuilding Your House of Self Esteem. Ottawa: Commoners Publishing
Society Inc., 2002.
Pour les familles, les amis et les personnes aimées
Engel, Beverly. Families in Recovery: Healing the Damage of Childhood
Sexual Abuse, 2e éd. Lincolnwood, IL: Lowell House,
1999.
7
Références
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la famille, 1995): 11.
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8
19. |
Gold et coll.: 684-685.
|
20. |
Gold et coll.: 684.
|
21. |
Gold et coll.: 684-685.
|
22. |
Gold et coll.: 689.
|
23. |
Crowder: 31.
|
24. |
Crowder: 31.
|
25. |
Crowder: 29.
|
26. |
Crowder: 29.
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29. |
Gold et coll.: 684.
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30. |
Crowder: 29.
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31. |
Crowder: 31.
|
32. |
Crowder: 30.
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C.S. Widom et S. Morris, Accuracy of Adult Recollections
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34. |
Crowder: 28-29.
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Tom Wilken, Men Recovering in Group from Childhood
Sexual Abuse: Rebuilding Your House of Self Esteem (Ottawa: Commoners
Publishing Society Inc., 2002): à paraître.
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36. |
Mathews, Voix en harmonie : 37-38.
|
37. |
Engel: 154-155.
|
38. |
Wilken : à paraître.
|
39. |
Bass et Davis: 154-155.
|
40. |
Wilken : à paraître.
|
41. |
Brenda J. Saxe, De victime à survivante :
Un modèle de traitement de groupe pour femmes ayant survécu
à linceste
(Ottawa : Centre national de linforma-tion sur la violence dans
la famille, 1993): 169-173.
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42. |
Vancouver-Richmond Incest and Sexual Abuse Centre,
Lorsque votre conjoint ou conjointe a été victime
de violence sexuelle : Guide à lintention des conjoints
(Vancouver, 1994): 9-10.
|
43. |
Mathews, Voix en harmonie: 23-38. |
9
Les survivants et survivantes adultes de labus sexuel dans
lenfance a été préparé par Thomas
R.Wilken pour le Centre national dinformation sur la violence
dans la famille. Nous sommes très reconnaissants aux personnes
suivantes de leur contribution : Glenn Cheriton, Commoners Press; Sophie
Sommerer et Lynn Austin, Santé Canada.
Also available in English under the title: Adult Survivors of Child
Sexual Abuse
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et de la santé publique Santé Canada (Indice de ladresse
: 1909D1) Immeuble Jeanne-Mance, 9e étage Pré
Tunney Ottawa (Ontario) K1A 1B4
Téléphone : 1 800 267-1291 ou (613) 957-2938 Télécopieur
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Courriel : ncfv-cnivf@phac-aspc.gc.ca
© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée
par le ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux, 2002
No de cat. H72-22/12-2002F
ISBN 0-662-88205-9
|