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Section des pathogènes transmissibles
par le sang
Feuillet d’information sur l’hépatite
G
Cause
- Virus de l’hépatite G (VHG). Également connu sous
le nom de virus
GB-C (VGB-C).
- Le VHG et le VGB-C ont été découverts à peu
près à la même époque et l’on estime
qu’il s’agit de souches différentes du même
virus. Il sont désignés ci-dessous par le sigle VHG/VGB-C.
- Le VHG/VGB-C a été décrit pour la première
fois en 1995-1996.
- Le VHG/VGB-C est un virus à ARN monocaténaire appartenant à la
famille des flaviviridés.
Caractéristiques cliniques
- La proportion de personnes porteuses se situe entre 2 % et 5
%.
- Cause des infections persistantes pouvant durer jusqu’à 9
ans chez 15 % à 30 % des adultes.
- Les sujets infectés par le VHG/VGB-C sont souvent coinfectés
par d’autres virus, comme le virus de l’hépatite C
(VHC), le virus de l’hépatite B (VHB) et le virus de l’immunodéficience
humaine (VIH).
- Il n’y a guère de preuve que l’hépatite
G cause de graves maladies du foie, quel que soit l’âge.
Il se peut que le VHG/VGB-C ne soit pas un véritable virus de
l’hépatite.
Signes et symptômes
- Contrairement aux autres virus de l’hépatite, le VHG/VGB-C
ne cause de symptômes dans pratiquement aucun cas.
Modes de transmission
- Le virus se transmet par le sang ou les produits sanguins infectés.
- Le VHG/VGB-C peut se transmettre par le partage d’articles
personnels contaminés et par d’autres comportements analogues
(transmission parentérale). Il peut aussi être transmis
par une mère à son nouveau-né lors de l’accouchement
(transmission verticale) ou par diverses activités sexuelles.
Personnes à risque
Personnes |
Niveaux de risque |
Personnes ayant reçu du sang ou des produits
sanguins infectés |
Élevé |
Personnes recevant des traitements d’hémodialyse |
Élevé |
Utilisateurs de drogues injectables |
Élevé |
Personnes qui se font tatouer ou percer des parties
du corps ou qui reçoivent des traitements d’acupuncture
au moyen d’instruments non stérilisés |
Modéré |
Personnes dont la réaction immunitaire est altérée |
Modéré |
Personnes qui se livrent à la prostitution |
Modéré |
Homosexuels |
Modéré |
Prévention
- Les personnes qui viennent régulièrement en contact
avec le sang ou les produits sanguins d’autres personnes doivent
s’efforcer de se protéger en portant des gants afin de réduire
le risque de propagation des virus.
- Les personnes qui font usage de drogues injectables doivent veiller à utiliser
des aiguilles propres et stérilisées. Le fait de partager
avec d’autres personnes des aiguilles, des seringues ou d’autres équipements
liés à l’utilisation de drogues constitue un risque
d’infection.
Traitement
- Il n’existe pas de traitement recommandé contre l’hépatite
G.
Données canadiennes sur les tendances relatives au VHG
- La présence du VHG/VGB-C est constatée chez 1 % à 4
% des donneurs de sang au Canada (2001).
Source : Section des pathogènes transmissibles par le sang, Division
de l'hémovigilance et des infections acquises en milieu de soins
de santé, Santé Canada, 2003.
[Division de l'hémovigilance et des
infections acquises en milieu de
soins de santé]
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