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Accueil : Publications : RMTC : 2006 - Volume 32 : Numéro 19 |
![]() le 1er octobre 2006 [Table des matières][Prochaine] Rapport final et recommandations du groupe de travail National sur les maladies à déclaration obligatoireJ-A Doherty, MSc (1)
RésuméLe Groupe de travail national sur lesmaladies à déclaration obligatoire a effectué un classement de 48 maladies transmissibles pour aider à déterminer les priorités de la surveillance nationale. Le groupe de travail présente six recommandations précises concernant l'ajout de maladies transmissibles à la liste des maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale, ou leur suppression. Principales recommandations
Tableau 1 : Liste des maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale (selon l'exercice d'établissement des priorités) Paralysie flasque aiguë
Infection par le virus du Nil occidental IntroductionLes maladies transmissibles deviennent « à déclaration obligatoire » dans les provinces et territoires du Canada en application de la législation provinciale et territoriale. L'obligation de déclarer une maladie transmissible donnée vise à faciliter le suivi ainsi que la mise en oeuvre des mesures de lutte contre la maladie par le personnel de la santé publique. La liste des maladies à déclaration obligatoire à l'échelle du Canada a été publiée, et elle est révisée de façon périodique1,2. Cette liste aide à promouvoir l'uniformité et la synergie entre les efforts déployés par les provinces et territoires ainsi que la conformité aux exigences internationales en matière de déclaration. L'épidémiologie changeante des maladies infectieuses exige l'examen et la modification périodiques de la liste. MéthodesLe Groupe de travail national sur les maladies à déclaration obligatoire réunit des épidémiologistes et des experts des laboratoires des provinces et des territoires ainsi que de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) (annexe 1). Ce groupe est issu du Comité des normes de surveillance des maladies transmissibles, qui était déjà en place, et est composé de membres du Réseau des laboratoires de santé publique du Canada ainsi que du Réseau de lutte contre les maladies transmissibles, nouvellement mis sur pied. Les deux derniers groupes sont composés de groupes d'experts du réseau canadien de la santé publique. Le groupe a adapté un système de classement préalablement élaboré pour les maladies à déclaration obligatoire1-4. Le système de classement est présenté en détail à l'annexe 2. Des modifications importantes ont été apportées par rapport à l'approche précédente, notamment :
Le groupe de travail a examiné chaque maladie devenue à déclaration obligatoire à l'échelle nationale en 2000, ainsi que les maladies dont on suggérait l'ajout à la liste, selon un ensemble précis de critères de classement (annexe 2). Le processus d'examen consistait en un classement initial effectué par des sous-groupes comprenant au moins un épidémiologiste et un expert de laboratoire, puis en un examen en plénière. Les sous-groupes ont effectué ce travail de cotation et de classement sans connaître les classements précédents (ayant eu lieu en 2000). Lors de l'examen en plénière, le groupe a recherché et a corrigé tout écart important dans l'application des lignes directrices aux critères. RésultatsAprès avoir mis de côté les 12 maladies transmissibles à déclaration obligatoire à l'échelle internationale, 48 autres maladies ont été examinées. Le résumé des résultats du classement se trouve au tableau 2. Les 12 maladies à déclaration obligatoire à l'échelle internationale ont été automatiquement intégrées à la liste finale sans être classées. Il s'agit du charbon, du botulisme, du choléra, de la grippe (nouveau sous-type), de la méningococcie invasive, de la peste pneumonique, de la poliomyélite, du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), de la variole, de la tularémie, des fièvres hémorragiques virales et de la fièvre jaune. (La déclaration obligatoire générale de la peste fait l'objet d'une analyse ci-dessous.) Dans le cas des maladies transmissibles classées selon les critères, les cotes variaient de 12 à 34, avec une médiane de 24,5 et un mode de 27 (voir le tableau 2). Après un examen attentif des caractéristiques des maladies classées, le groupe de travail a déterminé par consensus que « 18 » représenterait la valeur seuil pour l'inclusion dans la liste des maladies à déclaration obligatoire. L'objectif n'était pas d'en faire une règle absolue mais, plutôt, une ligne directrice pour permettre la reconnaissance des maladies transmissibles se trouvant près du seuil d'inclusion en tant que maladie à déclaration obligatoire à l'échelle nationale et qui doivent faire l'objet d'analyses plus approfondies. Cinq questions précises demandaient une analyse plus approfondie et un consensus plus large au palier du réseau canadien de la santé publique (voir Analyse). Tableau 2. Résultats de l'exercice d'établissement des priorités : les maladies selon leur cote
Trois nouvelles maladies se sont classées parmi celles dont la déclaration sera recommandée :
Les maladies figurant auparavant sur la liste ou nouvellement proposées qui se trouvaient sous le seuil d'inclusion étaient les suivantes :
Analyse
La « liste B des agents de guerre biologique » et l'inclusion automatique
en tant que maladie En fonction de ses caractéristiques endémiques à long terme, la brucellose n'a pas obtenu une cote assez élevée pour être intégrée à la liste. Plus particulièrement, le groupe de travail a déterminé que l'incidence au Canada, la transmissibilité, le risque d'éclosion, la perception du risque et l'apparence de changement étaient très faibles comparativement aux autres maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale. Le fait que cette maladie figure sur la « liste B » des agents de guerre biologique possibles constitue un élément important, et le groupe de travail recommande que la brucellose soit considérée comme une maladie à déclaration obligatoire à l'échelle nationale. Peste Toutes les formes d'infection par Yersinia pestis, qu'il s'agisse de la forme pulmonaire, bubonique ou autre, ont obtenu un classement suffisamment élevé pour justifier leur inclusion dans la liste. Le groupe de travail recommande que l'affection à déclaration obligatoire à l'échelle internationale qu'est la peste pneumonique soit considérée comme un sous-ensemble de la catégorie générale plutôt que comme une entité distincte. D'un point de vue pratique, on s'attend à ce que la communication entre l'ASPC et une province ou un territoire déclarant des cas de peste humaine se fasse de façon systématique et qu'il soit indiqué de façon suffisamment précise quels cas sont des cas de peste pneumonique devant faire l'objet d'une déclaration obligatoire à l'échelle internationale. Questions pratiques entourant la déclaration des maladies dont l'incidence est élevée : varicelle, grippe confirmée en laboratoire et infections à norovirus Ces maladies ont obtenu une cote suffisamment élevée pour qu'on envisage leur déclaration. Cependant, leur très forte incidence exige un examen pratique de la façon dont elles seront déclarées afin d'éviter que le personnel de la santé publique ne soit enterré sous une montagne de rapports, ce qui se solderait par une intervention réduite, voire aucune intervention au cas par cas. Les cas de varicelle deviendront bientôt un indicateur essentiel de la réussite des vastes programmes de vaccination contre cette maladie. Cependant, en 2006, il se peut que la déclaration au cas par cas ne soit pas encore possible dans toutes les compétences. La situation actuelle est la suivante : certaines compétences n'effectuent aucune déclaration, d'autres déclarent des chiffres agrégés à divers intervalles et quelques-unes font une déclaration au cas par cas.
Les cas de grippe confirmée en laboratoire demeurent une petite minorité des infections grippales et servent vraiment à renseigner le programme de Surveillance de l'influenza ou d'autres initiatives sur la distribution des souches en circulation au sein de la population. Comme il s'agit d'un programme en vigueur, qui semble avoir passé avec succès le test de la faisabilité logistique, le groupe de travail n'a pas de préoccupations importantes, tant que le volume d'épreuves de laboratoire n'augmente pas de façon spectaculaire. Dans l'éventualité d'une pandémie établie, on ne devrait pas s'attendre à recevoir des déclarations continues au cas par cas de la part des laboratoires, car cela ne serait pas faisable du point de vue logistique. Même si les infections à norovirus ont obtenu une cote de 20, il serait plus réaliste de suivre les éclosions d'infection à norovirus à l'aide d'outils de surveillance des éclosions que de tenter une déclaration au cas par cas. De façon générale, lorsqu'une maladie transmissible d'intérêt a une très forte incidence au Canada et une faible sévérité, la faisabilité et l'utilité de la déclaration nationale devraient être soigneusement examinées, particulièrement lorsque la déclaration n'entraîne que peu, voire pas du tout, d'intervention au cas par cas de la part des autorités sanitaires. Les données concernant ces maladies transmissibles pourraient être recueillies à l'aide d'autres moyens. Maladies transmissibles chevauchant le seuil : infection à streptocoque du groupe B chez le nouveau-né et infection à Cyclospora L'infection à streptocoque du groupe B chez le nouveau-né a obtenu une cote de 18 - le seuil d'inclusion. Après examen de la couverture par le Système canadien de surveillance pédiatrique, le groupe de travail a conclu que la déclaration de l'infection à streptocoque du groupe B chez le nouveau-né était toujours nécessaire. L'infection à Cyclospora obtient également une cote limite de 18. Le groupe de travail a dit craindre que l'infection devienne un problème grandissant en raison de nos pratiques en matière d'importation de produits. La déclaration aux services de santé publique demeure la principale méthode de surveillance. Les enquêtes sur les éclosions constituent un important moyen d'intervenir pour réduire la morbidité et guider les autorités réglementaires. Par conséquent, le groupe de travail recommande que l'infection à Cyclospora demeure sur la liste des maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale. Examen des définitions larges ou imprécises de cas Les critères établis fonctionnent relativement bien pour les infections définies avec précision causées par des micro-organismes identifiables et nommés; cependant, on a demandé au groupe de travail d'examiner, à des fins d'inclusion, plusieurs entités pour lesquelles ce n'était pas le cas. La vaste catégorie des « Maladies causées par des toxines préformées présentes dans l'eau et les aliments » a fait l'objet d'un examen. Dans l'ensemble, cette catégorie ne s'est pas classée à un niveau élevé et constituait une cible « floue » pour l'exercice des critères de classement. Cette catégorie pourrait comprendre une vaste gamme de maladies causées par des enterotoxines préformées provenant de divers organismes, maladies ayant un impact essentiellement temporaire, et ne présentant aucun risque de propagation secondaire. Ces éclosions ont déjà été portées à l'attention des autorités sanitaires locales à des fins d'enquête (généralement en tant qu'éclosions entériques, sans précision). À l'opposé, l'empoisonnement marin paralysant, comme le botulisme, est une intoxication possiblement mortelle, et sa déclaration donne lieu tant à une intervention en santé publique, pour limiter toute consommation ultérieure des bivalves en cause, qu'à un examen des règlements et des affichages en matière de pêche. Ainsi, le groupe de travail a modifié cet ajout suggéré, en retenant la formulation « empoisonnement marin paralysant », puis a recommandé son inclusion à la liste des maladies à déclaration obligatoire. Les fièvres hémorragiques virales constituent également une vaste catégorie, mais elles sont moins problématiques parce que la définition de cas contient une liste d'agents précis, et que le syndrome est généralement reconnaissable en plus d'être universellement préoccupant. L'ajout de maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale inscrites séparément en tant que sous-codes des fièvres hémorragiques virales plutôt que comme éléments distincts et redondants devrait être envisagé (p. ex., fièvre de la vallée du Rift). De plus, bien que le groupe de travail recommande que les infections de type dengue, en général, soient retirées de la liste des maladies à déclaration obligatoire, il est suggéré que la dengue hémorragique demeure à déclaration obligatoire en tant que sous-code précis des fièvres hémorragiques virales. Le groupe de travail n'a pas jugé qu'il était possible d'appliquer les critères aux « infections transmises par transfusion » suggérées. Il a remarqué ce qui suit :
Le groupe de travail a établi que les infections causées par le virus du Nil occidental devraient faire partie des maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale. Cela demeure vrai même pour les infections asymptomatiques à l'heure actuelle tant en raison de leur rôle dans l'annonce de l'arrivée du virus au sein de nouvelles populations humaines que de leur importance dans l'évaluation des risques pour l'approvisionnement en sang. D'autre part, le fait de retenir pour le VNO trois entités à déclaration obligatoire distinctes (syndrome neurologique lié au virus du Nil occidental, infection symptomatique par le virus du Nil occidental et infection asymptomatique par le virus du Nil occidental) était contraire à la logique interne de la liste des maladies à déclaration obligatoire. Par conséquent, le groupe de travail a recommandé que tous les cas confirmés d'infection par le virus du Nil occidental soient à déclaration obligatoire et que les trois catégories décrites soient présentées en tant que sous-codes de la maladie infectieuse de sorte que, par exemple, il soit toujours possible d'évaluer le fardeau relatif des syndromes neurologiques. Comparaison avec le classement précédent Le classement relatif des maladies infectieuses déjà évaluées en 2000 concordait, de façon générale, avec l'exercice actuel. Étant donné que le système de classement a été modifié dans l'intention d'accroître son objectivité, ce qui a entraîné des changements précis aux critères et à la façon dont les maladies transmissibles sont classées, on ne devrait pas s'attendre à une concordance étroite de la cote absolue d'une maladie transmissible particulière entre 2000 et 2005. De plus, le groupe de travail a fait ressortir que la cote absolue d'une maladie à déclaration obligatoire à l'échelle nationale n'est pas aussi importante que sa position dans le classement de toutes les maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale par rapport à la valeur seuil. Limites
Prochaines étapesLe Sous-comité sur la normalisation des laboratoires du Réseau des laboratoires de santé publique du Canada a travaillé à la mise à jour d'un document liant les définitions de cas aux méthodes actuelles de diagnostic en laboratoire, aux normes connexes et aux exigences en matière de compétence. Le Réseau de lutte contre les maladies transmissibles, avec ses groupes d'expert, examinera les définitions épidémiologiques de cas. La nouvelle liste des maladies à déclaration obligatoire à l'échelle nationale entrera en vigueur dès la publication des définitions de cas. Les épidémiologistes et les directeurs de laboratoire provinciaux veilleront à ce qu'elle soit distribuée aux organismes de santé publique de chaque province et territoire. Les membres du personnel de l'ASPC et leurs homologues provinciaux veilleront à ce que les normes de déclaration et les systèmes existants soient configurés en fonction de la nouvelle liste. Références
![]() Annexe 1 : Composition du groupe de travail
![]() Annexe 2 : critères et lignes directrices de classement 1. Programmes nationaux et internationaux de réglementation
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0 | aucun intérêt pour les programmes nationaux ou internationaux de réglementation ou de prévention |
2 | intérêt pour les organismes de réglementation ou le Département des maladies transmissibles : Surveillance et riposte aux maladies de l'OMS (mais pas à déclaration obligatoire à l'échelle internationale) |
3 | maladie émergente - il est possible d'élaborer des programmes nationaux de prévention si les données sont disponibles (et, autrement, les données ne seraient ni disponibles ni obtenues en temps utile) |
4 | maladies pouvant être directement prévenues par la déclaration obligatoire (autrement, le problème ne serait pas reconnu suffisamment rapidement pour permettre une intervention) |
Il s'agit de l'incidence moyenne sur cinq ans, divisée en quartiles, et de l'« incidence critique », pour laquelle un seul cas serait important (p. ex., variole). Les repères sont fondés sur le taux moyen maximal sur cinq ans des maladies à déclaration obligatoire actuelles (données des provinces et territoires qui déclarent les cas, seulement).
Critère no 2 : Incidencemoyenne sur 5 ans0 | aucun cas déclaré |
1 | plus de 0, mais 0,2/100 000 ou moins par année |
2 | plus de 0,20, mais 0,38/100 000 ou moins |
3 | plus de 0,38, mais 5,62/100 000 ou moins |
4 | plus de 5,62/100 000 |
5 | « incidence critique » |
Ce critère combine les critères de morbidité, de mortalité et de taux de létalité anciennement séparés. Les données disponibles sont recueillies et résumées pour appuyer le système de classement. On a recours à l'opinion éclairée d'un expert pour créer et appliquer la structure de cotation pour ce critère.
Critère no 3 : Sévérité1 | maladie de courte durée et/ou rétablissement complet dans la majorité des cas, et/ou taux de létalité = 0 % |
2 | maladie de courte ou de longue durée et/ou long rétablissement dans certains cas, et/ou taux de létalité = 0 % à 1 % |
3 | incapacité de longue durée et/ou rétablissement rare, et/ou décès probable, et/ou taux de létalité = 1 % à 10 % |
4 | maladie sévère et/ou décès probable, et/ou taux de létalité = 10 % à 100 % |
Critère fondé sur l'efficacité de la transmission de personne à personne, de la transmission de l'animal à l'humain ou encore de la transmission à l'humain par le biais des aliments, de l'eau ou de l'environnement.
Critère no 4 : Transmissibilité et propagation possibles au sein de la population générale0 | non transmissible |
1 | faible transmissibilité : exige une dose infectieuse très élevée; instables dans l'environnement; rarement transmise même à des contacts étroits (p. ex., contacts sexuels); organisme entérique qui n'est pas réputé être transmis de personne à personne |
2 | transmissibilité faible à moyenne : transmissible à des contacts très étroits seulement; pathogènes des voies respiratoires exigeant un contact prolongé (p. ex., dormir dans une même pièce); entéropathogènes pouvant être transmis par les aliments ou l'eau s'ils y sont présents à forte dose, ou (dans le cas de la transmission de personne à personne) nécessitant un contact identifiable avec des matières fécales |
3 | transmissibilité moyenne : transmissible par simples contacts; pathogènes des voies respiratoires transmis par des gouttelettes et pouvant être transmis aux personnes présentes dans le même lieu que le cas pendant plusieurs heures; entéropathogènes pouvant être transmis par les aliments même à faible dose OU pouvant être transmis de personne à personne sans contact identifiable avec des matières fécales (p. ex., hépatite A, infection à Shigella) |
4 | transmissibilité élevée : pathogènes des voies respiratoires qui sont transmis par de fins aérosols, qui sont possiblement transmis à quiconque est présent dans le même lieu que le cas |
Critère fondé sur la capacité de provoquer des éclosions. Tient compte du nombre d'éclosions et de la taille de celles-ci.
Critère no 5 : Risque d'éclosions0 | aucun risque d'éclosion |
1 | au moins une éclosion passée consignée dans la littérature |
2 | de petites éclosions peu fréquentes sont possibles; faible transmissibilité; faible taux d'exposition |
3 | des éclosions importantes ou fréquentes sont possibles; facilement transmissible; une grande partie de la population est potentiellement exposée et susceptible |
4 | capacité de provoquer une éclosion importante, étendue, continue et dévastatrice; très facilement transmissible; longue période de transmissibilité; possibilité d'exposition généralisée; haut degré de susceptibilité |
Les maladies et affections ont été classées de façon subjective selon les coûts pour la société associés à chaque cas de maladie, notamment les programmes de vaccination, les incapacités prolongées, les soins extra-hospitaliers et les années potentielles de vie perdues.
Critère no 6 : Fardeau socio-économique1 | faible coût pour le système de soins de santé, aucune incapacité |
2 | coût faible à moyen, incapacité variant de rare à plutôt courante |
3 | coût moyen à élevé, handicap plus probable |
4 | coût élevé pour le système de soins de santé et incapacité importante |
Critère appliqué de façon subjective, selon l'efficacité (y compris le rapport risques/avantages) des mesures de prévention disponibles, notamment les vaccins.
Critère no 7 : Caractère évitable0 | aucune mesure de prévention |
1 | mesure de prévention disponible, mais faible efficacité |
2 | mesure de prévention ayant une efficacité modérée et des effets indésirables importants |
3 | mesure de prévention ayant une efficacité modérée et des effets indésirables faibles |
4 | mesure de prévention ayant une efficacité élevée et des effets indésirables faibles |
Critère appliqué de façon subjective, en fonction des divers aspects de la perception du risque pour la santé personnelle associé au fait d'être atteint de la maladie, y compris l'attention des médias, l'instantanéité de l'effet de la maladie, le degré de peur, le mécanisme inconnu ou incertain de la maladie, le caractère redouté par opposition à familier, le fait de toucher principalement les enfants, le caractère « identifiable » des victimes et le fait de ne pouvoir être maîtrisée par le public. Ce critère ne mesure pas la perception publique du risque de contracter la maladie; cet aspect est abordé par les critères touchant le caractère évitable et la transmissibilité.
Critère no 8 : Perception du risque1 | perception du risque de nulle à faible |
2 | perception du risque de faible à moyenne |
3 | perception du risque de moyenne à élevée |
4 | perception élevée du risque ou situation de « crise » perçue lorsque des cas sont signalés |
Critère appliqué de façon subjective, en fonction de la nécessité et de l'efficacité d'une intervention de la part des autorités sanitaires afin de prévenir d'autres cas de la maladie, p. ex., prise en charge des cas et des contacts.
Critère no 9 : Nécessitéd'une interventionde la santé publique1 | pas assez important pour que la santé publique soit informée d'un cas |
1 | déclaration de cas importante seulement pour décrire les tendances |
2 | déclaration de cas importante pour détecter les éclosions exigeant une enquête |
3 | déclaration de cas importante pour détecter les éclosions de cas et enquêter sur les contacts devant faire l'objet d'une intervention immédiate pour prévenir les décès ou les issues graves |
4 | un seul cas peut être perçu comme une éclosion et nécessiter un suivi immédiat |
Critère appliqué de façon subjective, selon que la maladie a semblé être émergente ou réémergente et selon que la maladie a subi un changement ou qu'un changement est prévu. Tient compte des facteurs suivants : maladie apparue depuis peu ou événement inattendu ou inhabituel et facteurs pouvant modifier les caractéristiques cliniques et/ou épidémiologiques de la maladie, comme des changements touchant les caractéristiques démographiques, la capacité de propagation rapide, la résistance aux antibiotiques, l'apparition ou la réapparition de la maladie, les groupes vulnérables ou les regroupements de personnes susceptibles, les facteurs environnementaux ou climatiques et les changements survenus dans l'écologie des vecteurs.
Critère no 10 : Tendances en hausse ou changeantes0 | a été stable au cours des 5 dernières années |
1 | a subi des changements lents au cours des 5 dernières années |
2 | a subi un changement modéré au cours des 5 dernières années |
3 | a subi d'énormes changements au cours des 5 dernières années |
4 | maladie nouvelle, émergente, de très grande importance pour la santé publique |
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Mise à jour : 2006-10-01 | ![]() |