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Méningococcie invasive : Ontario
Le service de santé de Middlesex-London a lancé une
campagne de vaccination antiméningococcique le 9 avril 2001. Le programme
s'adresse à environ 40 000 jeunes âgés de 15 à
24 ans, vivant dans le nord de London. Quatre cas de méningococcie
invasive du groupe C ont été confirmés parmi tous
les habitants du nord de London. La période d'apparition de la maladie
a duré 4 semaines, soit de la fin du mois de février à
la fin du mois de mars. On ne signale aucun décès. Les patients
étaient âgés de 7, de 20, de 20 et de 53 ans. Un patient
étudiait à l'université locale tandis qu'un autre avait
deux contacts personnels à cette université. Les résultats
du typage de souche effectué au National Reference Laboratory à
Winnipeg indiquent que trois isolats sont du type électrophorétique
15 et que jusqu'à maintenant, deux cas de London ont été
typés 2a:p1.1,7. Ce type électrophorétique est devenu
très courant parmi les isolats du groupe C depuis sa première
identification au Canada à la fin des années 1980. Il est également
à l'origine des taux élevés de maladie et de grappes
de cas signalés en 1989 et au début des années 1990.
Au cours des dernières années, les méningocoques et le
groupe C ont été relativement peu actifs en Ontario, et cette
année, jusqu'ici, le nombre d'isolats confirmés par le Laboratoire
central de santé publique de la province est comparable à celui
de l'an dernier à pareille date. La dernière grappe de cas de
méningococcie du groupe C à toucher l'Ontario et ayant entraîné
une vaccination a été signalée à Haldimand-Norfolk
en octobre 1998; deux patients, âgés de 15 et de 17 ans, avaient
contracté la maladie dans une école secondaire et 680 élèves
ont été immunisés. À Waterloo, en 1997, 100 000
étudiants ont été immunisés à la suite
de l'apparition de quatre cas de méningococcie, mortelle dans l'un
des cas. En novembre 1996, 1 500 élèves ont été
immunisés lorsque deux élèves de 16 ans fréquentant
une école secondaire, à Hamilton, ont contracté la maladie.
Source : Direction de la santé publique, ministère de la
Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario
Infection par le papillomavirus : Canada
L'infection par le papillomavirus est maintenant reconnue comme la
principale cause du cancer du col de l'utérus. Le rôle des facteurs
coexistents est mieux compris, une nouvelle terminologie de compte rendu de
cytologie a amélioré le diagnostique et la gestion des précurseurs
ainsi que des protocoles de traitement particuliers ont augmenté le
taux de survie parmi les patientes souffrant de la maladie au stade précoce
ou avancé. La recherche actuelle s'est concentrée sur les facteurs
déterminants de l'infection ayant les types de papillomavirus oncogènes,
l'évaluation des vaccins prophylactiques et thérapeutiques et
l'élaboration de stratégies de dépistage comprenant les
tests pour déceler le papillomavirus ainsi que sur d'autres méthodes
de dépistage ajoutées à la cytologie. Cela représente
les étapes fondamentales de la mise en ouvre de programmes de santé
publique visant le contrôle du cancer du col de l'utérus. Presque 1 500
nouveaux cas de cancer du col de l'utérus ont été diagnostiqués
chez les femmes canadiennes en 2000 et l'on estime que 430 femmes
sont décédées des suites de la maladie au cours de la
même année. Les provinces ayant les taux d'incidence les plus
élevés sont la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve et l'Île-du-Prince-Édouard.
Le cancer du col de l'utérus frappe particulièrement durement
les Autochtones nord-américaines ainsi que les populations noires et
hispaniques. Chez les Canadiennes inuites, ce cancer représente presque
15 % de la totalité des cancers féminins. La proportion est
encore plus élevée chez les Canadiennes autochtones de la Saskatchewan
(29 %) avec un taux selon l'âge 6 fois plus élevé que
la moyenne nationale.
Source : Journal de l'Association médicale canadienne, vol. 164,
no 7, 3 avril 2001
Rougeole : Australie
La South Eastern Sydney Public Health Unit a récemment enquêté
sur une grappe de cinq cas de rougeole dont le premier est apparu en décembre
2000. Le cas de référence était un homme de 31 ans qui
s'est présenté chez son médecin avec une éruption
cutanée et de la fièvre. Le diagnostique a été
confirmé par un dosage biologique des IgM de la rougeole. On pense
que la maladie a été contractée par le biais d'une exposition
professionnelle dans une autre région sanitaire. Le deuxième
et le troisième cas étaient des frère et sour de 18 mois
et 3 ans dont on pense qu'ils ont été infectés après
un contact de quelques minutes avec le cas de référence dans
la salle d'attente du médecin local. La rougeole a ensuite été
transmise à deux autres enfants âgés de 5 et 4 ans qui
avaient été en contact, à la garderie, avec le deuxième
cas. Les quatre enfants infectés avaient une documentation concernant
la première dose de vaccin ROR à 1 an alors que l'enfant de 5 ans
avait été vacciné une deuxième fois entre 4 et
5 ans. En plus du cas de référence, la confirmation en laboratoire
a été obtenue pour trois des quatre cas subséquents.
Dans deux cas, les IgM de la rougeole ont été décelés
et dans deux cas, l'antigène de la rougeole a été décelé
dans des prélèvements de gorge par immunofluorescence directe.
Source : Communicable Diseases Intelligence, vol. 25, no 1,
janvier 2001, National Centre for Disease Control/Communicable Diseases Network
Australia New Zealand, Australian Department of Health and Aged Care
Ces renseignements sont donnés à
titre d'information seulement et peuvent être très provisoires.
Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis
et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.
[Actualités en bref pour maladies infectieuses]
[Division de
la surveillance des maladies]
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