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Agence de santé publique du Canada
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Conseils de santé aux voyageurs

Pollution atmosphérique dans la ville de Mexico

Le 26 mai 1998

Le Laboratoire de lutte contre la maladie, de Santé Canada, surveille présentement les niveaux de pollution atmosphérique dans la ville de Mexico. À la suite des émanations de fumée et de particules en suspension provenant des incendies de forêt au sud du Mexique, et compte tenu du manque de pluie, la qualité de l'air dans ces régions demeure imprévisible. Même s'il est difficile d'interpréter les données disponibles, étant donné l'absence de normes mondiales uniformes d'évaluation des niveaux de pollution, l'index de qualité de l'air IMECA utilisé par la ville de Mexico, a enregistré des niveaux insatisfaisants. On peut trouver, sur Internet, les IMECA quotidiens affichés par le Gouvernement mexicain (http://www.calidad-del-aire.gob.mxl).

Préoccupations de santé environnementale

La pollution atmosphérique ne provient pas seulement de sources locales. L'atmosphère ne connaît pas de frontières et les polluants peuvent voyager à des milliers de kilomètres de leur source d'origine, se déplaçant parfois de régions urbaines à forte densité de population à des régions de moindre densité.

Les réactions personnelles aux polluants atmosphériques dépendent du genre de polluant, de la quantité présente dans l'air, du degré d'exposition ainsi que des types d'activité humaine, tout comme de leur intensité (les personnes travaillant ou prenant de l'exercice à l'extérieur sont plus exposées que celles qui demeurent à l'intérieur). Autres facteurs importants, l'âge et l'état de santé du sujet. En règle générale, les populations les plus sensibles sont celles des personnes âgées et des personnes souffrant d'insuffisance cardiaque ou pulmonaire, tout particulièrement les asthmatiques, les emphysémateux et les gens souffrant de bronchite chronique. Les enfants sont également plus sensibles que les adultes, parce qu'ils respirent plus rapidement que ces derniers et qu'en été, ils passent davantage de temps en activité à l'extérieur.

Les effets sur la santé peuvent aller de la difficulté à respirer à l'aggravation d'affections cardiaques ou pulmonaires existantes, en passant par la toux et les éternuements. Ces effets peuvent mener à une visite chez le médecin ou à la clinique d'urgence, à une augmentation des médicaments prescrits, à l'admission à l'hôpital ou même au décès prématuré. Dans le cas de personnes sensibles, toute augmentation de la pollution atmosphérique, peu importe qu'elle soit faible, peut causer l'aggravation d'une maladie existante.

Source : Direction de l'hygiène du milieu, DGPS

Les Canadiens se rendant dans la ville de Mexico devraient être au courant de l'état de l'environnement. Si la situation dégénère, le voyageur devrait suivre les conseils donnés sur place, qui peuvent comprendre le fait de demeurer à l'intérieur, de s'abstenir de faire de l'exercice à l'extérieur, de boire des liquides en quantité et de faire usage d'un bain oculaire en cas d'irritation.

Les voyageurs canadiens atteints de cardiopathie ou d'une affection pulmonaire, qui sont âgés ou en bas âge, courent le risque de voir leur condition s'aggraver s'ils se rendent dans la ville de Mexico dans un proche avenir. Les personnes déjà atteintes de ces affections devraient consulter leur médecin personnel ou une clinique de médecine des voyages avant d'entreprendre leurs déplacements dans cette région, afin de procéder à une évaluation des risques personnels auxquels ils s'exposent. Pour ce qui est des autres voyageurs, dont l'état de santé est bon, ils devraient être mis en garde contre le fait qu'ils pourraient subir des malaises respiratoires passagers et des irritations oculaires lorsqu'ils se déplaceront dans cette région du monde.

Mise à jour: 1998-05-26 haut de la page