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Activité du virus West Nile
(virus du Nil occidental) aux États-Unis
Mise à jour: le 24 août 2001
La saison des moustiques étant de retour cette année, le Programme
de médecine des voyages de Santé Canada surveille de près
l'activité du virus West Nile aux États-Unis, particulièrement
le long du littoral atlantique du pays.
Le virus West Nile est transmis aux humains par la piqûre d'un moustique
infecté. Le moustique contracte le virus lorsqu'il pique un oiseau
lui-même porteur du virus. Chez la plupart des victimes, les symptômes
sont inexistants ou bénins, auxquels cas ils font penser à une
faible grippe. Dans de rares cas, le virus West Nile peut causer la méningite
(inflammation des membranes entourant le cerveau et la moelle épinière)
ou l'encéphalite (inflammation du cerveau). Les personnes les plus
à risque d'être gravement atteintes par la maladie sont les personnes
âgées, les jeunes enfants et les personnes souffrant de déficience
immunitaire.
La toute première flambée nord-américaine confirmée
du virus West Nile a eu lieu en septembre 1999, dans la ville de New York.
On a alors rapporté 62 cas chez des humains, dont sept sont décédés,
y compris un Canadien en voyage à New York.
À l'été 2000, une nouvelle flambée du virus
West Nile a eu lieu dans la ville de New York et dans les comtés voisins,
au New Jersey et au Connecticut. On a également signalé une
importante activité du virus au Massachusetts, au Rhode Island, au
New Hampshire, au Maryland, en Pennsylvanie, au Vermont, en Virginie, en Caroline
du Nord et dans le district de Columbia (Washington). On a détecté
le virus chez des oiseaux morts, des moustiques, des chevaux et d'autres animaux
dans de nombreux comtés de ces États. En 2000, on a rapporté
21 cas confirmés du virus West Nile chez des humains, dans la ville
de New York, et les États du New Jersey et du Connecticut, dont deux
sont décédés,
Le 24 août 2001, on avait signalé la présence du virus
West Nile chez certains oiseaux, moustiques et humains (tableau
1 suivant) aux États-Unis. Il est toutefois probable que le virus
soit davantage répandu que le suggèrent ces premiers rapports.
Tableau 1 : Rapport d'activité du virus
West Nile aux États-Unis, au 24 août 2001 |
État |
Comté |
Nombre et espèce d'oiseaux morts infectés par le
virus West Nile |
Nombre de bassins de moustiques infectés par le virus
West Nile |
Nombre de cas confirmés du virus West Nile chez des humains |
Connecticut |
Fairfield County |
12 |
|
|
New Haven County |
4 |
|
|
Hartford County |
2 |
|
|
Danbury |
|
1 |
|
Milford |
|
1 |
|
Stratford |
|
1 |
|
Florida |
Jefferson |
10 |
|
1 |
Madison |
7 |
|
2 |
Washington |
2 |
|
|
Taylor |
3 |
|
|
Oklaloosa |
1 |
|
|
Leon |
8 |
|
|
Duval |
1 poulet sentinelle |
|
|
Wakulla |
4 |
|
|
Hamilton |
1 |
|
|
Suwannee |
1 |
|
|
Bay |
1 poulet sentinelle |
|
|
Alachua |
1 |
|
|
Pasco |
1 |
|
|
Georgia |
DeKalb |
3 |
|
|
Lowndes |
8 |
|
|
Atkinson |
1 |
|
|
Berrien |
3 |
|
|
Brantley |
2 |
|
|
Brooks |
3 |
|
|
Charlton |
2 |
|
|
Clinch |
4 |
|
|
Dougherty |
1 |
|
|
Echols |
2 |
|
|
Fulton |
4 |
|
1 |
Houston |
1 |
|
|
Lanier |
3 |
|
|
Pierce |
2 |
|
|
Stephens |
1 |
|
|
Thomas |
1 |
|
|
Ware |
6 |
|
|
Indiana |
Marion |
1 |
|
|
Louisiana |
Kenner |
1 |
|
|
Maryland |
Baltimore City |
107 |
7 |
|
Baltimore |
36 |
|
|
Howard |
1 |
1 |
|
Massachusetts |
|
80 |
|
|
Michigan |
Detroit |
2 |
|
|
New Hampshire |
North Smithfield |
1 |
|
|
Warwick |
1 |
|
|
New Jersey |
Bergen |
18 |
5 |
|
Camden |
48 |
23 |
|
Mercer |
5 |
1 |
|
Middlesex |
52 |
4 |
|
Monmouth |
32 |
28 |
|
Morris |
8 |
8 |
|
Atlantic |
1 |
3 |
|
Burlington |
33 |
8 |
|
Cape May |
3 |
2 |
|
Essex |
3 |
|
|
Gloucester |
5 |
|
|
Hudson |
3 |
2 |
|
Ocean |
1 |
|
|
Passaic |
5 |
10 |
|
Salem |
2 |
2 |
|
Somerset |
9 |
|
|
Union |
21 |
3 |
|
Hunterdon |
|
1 |
|
Warren |
|
1 |
|
New York |
Rockland |
9 |
2 |
|
Westchester |
4 |
|
|
Nassau |
11 |
6 |
|
NYC: |
36 |
45 |
|
-Staten Island: |
|
|
2 |
-Queens: |
|
|
1 |
Suffolk |
131 |
30 |
|
Ulster |
1 |
|
|
Chemung |
1 |
|
|
Broome |
1 |
|
|
Cattaraugus
|
1 |
|
|
Ohio |
Lake |
1 |
|
|
Pennsylvania |
Philadelphia |
4 |
|
|
Bucks |
2 |
|
|
Delaware |
2 |
|
|
Montgomery |
2 |
|
|
Rhode Island |
|
6 |
4 |
|
Virginia |
Alexandria |
1 |
|
|
Suffolk |
1 |
|
|
Sources : Delaware Health and Social Services; Florida Department of
Health; Massachusetts Department of Public Health; Virginia Department of
Health; Georgia Department of Human Resources; New York State Department of
Health; Rhode Island Department of Environmental Management; Pennsylvania
Department of Health; Ohio Department of Health; New Jersey Department of
Health and Senior Services; Maryland Department of Health; Louisiana Department
of Health and Hospitals, Indiana Department of Health, Michigan Department
of Community Health.
À ce jour, on a décelé le virus West Nile chez deux
oiseaux morts au Canada, dans la région sud-ouest de l'Ontario. Le
but principal des programmes de surveillance est d'identifier le plus tôt
possible la présence du virus West Nile chez les oiseaux morts, moustiques,
animaux domestiques et sauvages, afin de prendre les mesures nécessaires
pour réduire les risques de maladie chez les humains. C'est pour cette
raison que le Laboratoire national de microbiologie de Santé Canada,
en collaboration avec le Centre canadien coopératif de la santé
de la faune, l'Agence canadienne d'inspection des aliments, les laboratoires
vétérinaires provinciaux et les autorités locales et
provinciales de santé publique, ont mis en uvre des programmes
de surveillance visant à identifier la présence du virus West
Nile chez les oiseaux, les animaux domestiques, les moustiques et les humains.
Recommandations
En raison de la réapparition prévue du virus West Nile chez
les oiseaux morts et chez les moustiques qui piquent du crépuscule
à l'aube, comme chez ceux qui piquent le jour, Santé Canada
recommande fortement aux Canadiens qui se rendent cet été dans
les régions atlantiques des États-Unis (du Maine à la
Floride) ainsi que dans deux États intérieurs, soit le New Hampshire,
le Vermont, l'Ohio, le Louisiane, le Michigan et l'Indiana, d'utiliser des
mesures de protection en tout temps contre les piqûres de moustiques.
Afin de réduire les risques d'exposition aux moustiques, il faut
prendre les précautions suivantes :
- demeurer dans des locaux dont toutes les ouvertures sont pourvues de moustiquaires
ou dans des locaux hermétiquement clos et climatisés;
- porter un pantalon long et une chemise à manches longues, de couleur
pâle;
- utiliser un insectifuge sur les parties exposées de la peau.
On recommande fortement d'utiliser un insectifuge sur la peau exposée.
Parmi les insectifuges homologués au Canada, ceux qui contiennent du
N, N diéthyl-m-toluamide (DEET) sont les plus efficaces. Bien que la
concentration de DEET varie d'un produit à un autre, les taux d'efficacité
s'équivalent en grande partie. De façon générale,
les concentrations les plus élevées protègent pendant
des périodes plus longues mais l'utilisation de produits contenant
une concentration de DEET de plus de 30 % n'offre pas d'avantages importants
quant à la durée de la protection. En outre, des risques supplémentaires
de toxicité peuvent être associés à des concentrations
plus élevées.
Les enfants et le DEET
Dans des cas très rares, on a associé l'application d'insectifuge
contenant du DEET à des crises épileptiques chez de jeunes enfants
(seulement 14 cas en 30 ans d'utilisation du DEET et des milliards d'applications
par année). La concentration réelle de DEET varie selon les
insectifuges et peut aller jusqu'à 95 %. Cependant, les insectifuges
contenant 10 % de DEET sont très efficaces et devraient le demeurer
pendant trois ou quatre heures après l'application. Par conséquent,
chez les enfants, il s'agira d'appliquer légèrement l'insectifuge
contenant une concentration de 10 % ou moins sur les surfaces exposées
seulement, et laver la peau des enfants dès qu'ils reviennent à
l'intérieur.
On peut minimiser la probabilité de réactions indésirables
en observant les précautions suivantes :
- appliquer l'insectifuge légèrement et seulement sur la peau
exposée;
- éviter d'appliquer des produits très concentrés;
- éviter d'appliquer les insectifuges aux parties des mains des enfants
qui pourraient entrer en contact avec les yeux ou la bouche;
- ne jamais utiliser d'insectifuge sur une blessure ou sur la peau irritée;
- laver la peau traitée à l'insectifuge dès que les
enfants reviennent à l'intérieur. Si l'on pense qu'un enfant
réagit à l'insectifuge, on doit laver la peau traitée
et consulter un médecin.
Au Canada, les étiquettes des insectifuges contenant du DEET indiquent
que l'usage de DEET chez les enfants de moins de 2 ans n'est pas recommandé.
Toutefois, l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA)
de Santé Canada a modifié ses recommandations après avoir
réévalué le DEET et consulté la Société
canadienne de pédiatrie. L'ARLA recommande maintenant ce qui suit :
- chez les bébés de moins de 6 mois :
Les insectifuges contenant du DEET ne doivent toujours pas être utilisés.
- chez les enfants âgés de 6 mois à 2 ans :
On peut envisager l'utilisation d'une seule application d'insectifuge par
jour, dans des situations où il y a un risque élevé
de complications engendrées par les piqûres d'insectes. On doit
appliquer l'insectifuge légèrement, en évitant les mains
et le visage. On ne doit utiliser que des produits à très faible
concentration de DEET (10 % ou moins) et en éviter l'usage prolongé.
- chez les enfants âgés de 2 à 12 ans :
On doit utiliser les insectifuges à faible concentration de DEET (10 %
ou moins), sans dépasser trois applications par jour.
Pour obtenir de plus amples renseignements concernant les insectifuges et
le DEET, consultez l'adresse Web suivante : Conseils de sécurité concernant l'utilisation d'insectifuges personnels .
Sources : le Centre de prévention et de contrôle des
maladies infectieuses et le Laboratoire national de microbiologie de la Agence de santé publique du Canada de Santé Canada.
Pour obtenir d'autres renseignements concernant le virus West
Nile,
les activités de surveillance au Canada et les précautions
personnelles à
prendre, publiés par le Centre
de prévention et de contrôle des maladies infectieuses et le
Laboratoire national de microbiologie de la Agence de santé publique du Canada de Santé
Canada, veuillez consulter la page Web suivante :
http://www.phac-aspc.gc.ca/wnv-vwn/index_f.html.
Notre fiche d'information sur la maladie est également disponible à
l'adresse :
http://www.phac-aspc.gc.ca/tmp-pmv/info/wnv_f.html.
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