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Activité méningococcique dans le mondeMise à jour : 23 mars 2005 L'Agence de santé publique du Canada surveille les rapports sur l'activité méningococcique. Chine De novembre 2004 au 30 janvier 2005, la Chine a déclaré 546 cas confirmés de méningococcie, dont 16 décès, dans 28 provinces chinoises. Les sérogroupes C et A sont les principaux en cause. Près de la moitié des cas signalés (258 cas) sont survenus entre le 1 er janvier et le 30 janvier. Le nombre de cas signalés par province va comme suit : 49 cas dans la province d'Anhui, 30 cas dans la province de Henan, 19 cas dans la province de Hebei, 16 cas dans la province de Juangsu et 16 cas dans la province de Sichuan. Les 128 autres cas signalés proviennent des 23 autres provinces, chacune d'entre elles ayant déclaré moins de 10 cas. Bien que le nombre total de cas signalés en janvier de cette année ait été supérieur au nombre de cas déclarés en 2004 à la même période, il était toutefois inférieur aux nombres de 2003 et 2002 pour le même mois de l'année. Le ministère chinois de la Santé a accru ses activités de contrôle et de prévention de la méningite. D'après les derniers renseignements fournis par le ministère chinois de la Santé, on a répertorié 424 cas de méningite dont 43 décès en février. Les autorités n'ont pas précisé la distribution géographique de ces cas ou le sérotype prévalent en février. La carte ci-jointe se fonde sur les renseignements obtenus en janvier dernier. Source : ministère de la Santé de la République populaire de Chine La méningite méningococcique sporadique se manifeste d'un bout à l'autre de la planète, avec des variations d'incidence selon les saisons. Les flambées récurrentes les plus fréquentes et les plus étendues se produisent dans les régions semi-désertiques de l'Afrique subsaharienne. Cette région, que l'on appelle la « ceinture africaine de méningite » s'étend d'Ouest en Est, de la Guinée, du Sénégal et du Sud de la Mauritanie jusqu'à l'Éthiopie, le Nord du Kenya et l'Ouest de l'Érythrée. Dans le monde, la méningococcie endémique est principalement causée par les sérogroupes A, B ou C. Dans la plupart des régions du monde, les sérogroupes Y et W-135 sont des causes relativement peu communes d'infection méningococcique. La méningococcie est une maladie endémique au Canada. On observe des périodes de recrudescence de l'activité méningococcique à tous les 10 à 15 ans environ, sans qu'il y ait toutefois de structure constante. Le taux d'incidence de la maladie varie considérablement en fonction des sérogroupes, des groupes d'âge, des emplacements géographiques et du temps. De 1989 à 1993 et de 1999 à 2001, on a constaté des flambées sporadiques localisées et des périodes d'incidence accrue de la maladie causée par le sérogroupe C. De 1985 à 2001, on comptait en moyenne 305 cas de méningococcie par année. La méningite à méningocoque, une forme de méningococcie, est une maladie contagieuse qui cause une inflammation des méninges de l'encéphale et de la moelle épinière; elle peut rapidement entraîner la mort ou endommager le cerveau de façon permanente, surtout chez les très jeunes enfants. La méningite se transmet par contact direct avec des gouttelettes de mucus provenant de la gorge et du nez d'une personne infectée; 50 % des cas se produisent chez des nourrissons, des enfants et chez des adolescents de moins de 19 ans. Le groupe le plus à risque demeure celui des enfants âgés de moins de cinq ans. Les symptômes sont un mal de tête intense et soudain, accompagné de fièvre, de nausées, de vomissements, de photophobie (aversion à la lumière) et de raideurs dans le cou. Les signes neurologiques sont, notamment, la léthargie, le délire, le coma et les convulsions. Les jeunes enfants peuvent avoir la maladie sans manifestation soudaine de symptômes et de raideurs au cou. Bon nombre de personnes infectées n'ont pas de symptômes mais deviennent porteuses de la bactérie. La méningite méningococcique est une urgence médicale. On doit la diagnostiquer rapidement et hospitaliser le patient pour lui administrer le traitement approprié. Avec un diagnostic et un traitement précoces, les antibiotiques peuvent s'avérer efficaces pour stopper la progression de l'infection et réduire le nombre de décès. Il existe des vaccins offrant une protection contre les sérogroupes A, C, Y et W-135. Recommandations
Renseignements additionnels :
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Mise à jour : 2005-03-23 | ![]() |