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Agence de santé publique du Canada
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Rapports internationaux sur l'incidence de la méningite

Mise à jour : 3 mars 2006

Cette année comme les précédentes, on s'attend à voir se produire des flambées de méningite bactérienne (à méningocoque) épidémique dans divers pays. La méningite méningococcique sporadique se manifeste d'un bout à l'autre de la planète, y compris au Canada, selon diverses variations saisonnières. Les épidémies les plus étendues et qui se répètent le plus souvent prennent forme dans la région semi-désertique de l'Afrique subsaharienne, que l'on appelle la « ceinture africaine de méningite endémique ». Cette région s'étend du d'Ouest en Est, du Sénégal jusqu'à l'Éthiopie; les épidémies y ont lieu pendant la saison sèche, de la fin de novembre à la fin de juin.

En ce qui a trait au diagnostic et au traitement précoce de la méningite à méningocoque, les antibiotiques sont efficaces pour mettre fin à la maladie et réduire le taux de mortalité. Les antibiotiques pris en mesure préventive (prophylactiques) et les vaccins servent à empêcher la transmission et circonscrire les éclosions.

On compte 13 sérogroupes (aussi appelés souches) reconnus de la bactérie causant la méningite, Neisseira meningitidis. Les groupes A, B et C sont les souches les plus fréquemment impliquées dans les flambées de méningite. L'industrie pharmaceutique a élaboré des vaccins contre quatre souches seulement. Au Canada, les vaccins actuellement homologués sont : un vaccin quadrivalent composé des souches A, C, Y et W-135; un vaccin bivalent composé des souches A et C et trois vaccins monovalents composés de la souche C uniquement. Il n'y a aucun vaccin contre le sérogroupe B, la souche actuellement prédominante en Amérique et en Europe. On recommande généralement le vaccin quadrivalent aux voyageurs internationaux.

En Europe et en Amérique, les sérogroupes B et C sont les plus fréquentes causes de flambées sporadiques de méningococcie. Le sérogroupe A prédomine toujours en Afrique et en Asie. Le sérogroupe Y est relativement peu commun; toutefois de récents rapports d'occurrence endémique de méningite méningoccique de sérogroupe Y aux États-Unis laissent croire que le virus gagne en importance. On constate de plus en plus que le sérogroupe W135 est associé à des flambées d'envergure. En 2000 et 2001, des centaines de hadjis en pèlerinage à la Mecque, en Arabie saoudite, ont été infectés par la bactérie N. meningitidis W135, important la maladie à leur retour dans leur pays de résidence. De plus, en 2002, l'émergence du sérogroupe W135 au Burkina Faso a affecté 13 000 personnes, et de ce nombre 1 500 sont décédées.

Pour obtenir plus amples renseignements sur la méningite, y compris sa prévention et son traitement, consulter les pages Web suivantes de l'Agence de santé publique du Canada 

L'Agence de santé publique du Canada est informée des zones d'infestation et des flambées ci-après, signalées par les sources internationales indiquées. La liste n'est pas forcément complète. Les voyageurs qui se rendent dans des pays où se produisent souvent des épidémies de méningite doivent savoir qu'une éclosion peut se produire à tout moment. Ces voyageurs devraient consulter leur médecin ou une clinique de santé-voyage afin de déterminer si la vaccination est pertinente.

Pays et source de renseignements Date Incidence de la méningite

Kenya
[OMS]

 

3 mars 2006

Du 1er janvier au 26 février 2006, le Ministère de la Santé a signalé un total de 74 cas, dont 15 mortels (taux de létalité de 20 %), dans quatre divisions administratives (Alale, Chepareria, Kachelila et Kasei) de West Pokot, une zone à la frontière des districts ougandais où sévit une épidémie.

Niger
[OMS]

 

3 mars 2006

Du 1er janvier au 26 février 2006, le ministère de la Santé a déclaré un total de 614 cas, dont 44 mortels. On a atteint le seuil épidémique dans deux districts voisins : Madarounfa et Guidan-Roumdji. On a confirmé qu'il s'agissait du sérogroupe A de Neisseria meningitidis dans plus de 40 spécimens de liquide céphalo-rachidien .

Ouganda - Mise à jour
[OMS]

 

10 février 2006

Du 28 décembre 2005 au 3 février 2006, on a signalé 301 cas suspects de méningococcie, dont 23 mortels, dans les districts de Nakapiripirit (258 cas, 19 décès) et Moroto (43 cas, 4 décès), au nord-est de l'Ouganda. Les tests de laboratoire ont confirmé qu'il s'agissait de Neisseria meningitidis A.

Soudan
[OMS]

3 février 2006

Du 1er au 31 janvier 2006, 136 cas suspects de méningococcie, dont 15 mortels, ont été signalés dans six États du Soudan. Le seuil épidémique est atteint dans deux unités administratives (Guli dans l'État du Nil bleu et Wad el Heleu dans l'État de Kassala). La recherche de Neisseiria meningitidis sérogroupe A par test au latex a donné un résultat positif dans le cas d'un prélèvement de liquide céphalo-rachidien. Les résultats des tests effectués sur d'autres prélèvements par le laboratoire national de la santé publique à Khartoum sont attendus prochainement.

Ouganda
[OMS]

25 janvier 2006

Du 28 décembre 2005 au 23 janvier 206, 163 cas suspects ont été signalés dans le district de Nakapiripirit, au nord-est du pays. Quatre échantillons de liquide céphalo-rachidien ont donné un test au latex positif pour le sérogroupe A de Neisseria meningitidis. Deux ont été confirmés par culture au Laboratoire central de la santé publique de l'Ouganda.

*TL = Taux de létalité

Source : Organization mondiale de la Santé nouvelle fenêtre

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