La prise en charge de l'hépatite virale
Association Canadienne pour l'étude du foie
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Compte rendu d'une conférence de concertation tenue à
Montréal (Québec) en mars 1999
VIRUS DE L'HÉPATITE G
Le virus de l'hépatite G (VHG) est un flavivirus dans lequel on a noté une homologie des séquences nucléotidiques de 27 % à 40 % avec le VHC(117). Le VHG est identique à l'agent « GB-C » découvert chez un chirurgien atteint d'hépatite et observé par la suite chez des animaux et il est différent des virus des hépatites A, B, C, D et E, respectivement. Les études réalisées sur l'hépatite post-transfusionnelle chez les donneurs de sang négatifs pour l'ARN du VHG et les cas d'hépatite aiguë dans la communauté laissent supposer que le VHG n'est pas une cause importante d'hépatopathie chronique(118, 119). Chez certains patients présentant une hépatite G post-transfusionnelle, on a observé une légère élévation des transaminases qui était à la fois transitoire et spontanément résolutive(120). Bien que le virus persiste dans l'organisme, il ne semble pas provoquer une hépatopathie chronique. De plus, le foie n'est pas le principal site de réplication du VHG(121). La prévalence du VHG chez les donneurs de sang est élevée, peut-être de l'ordre de 1 % à 2 %. Les cas d'hépatite fulminante sont rares. Le virus est transmissible par voie intraveineuse et sexuelle, et la transmission périnatale a également été observée. Sa présence chez les greffés du foie n'a pas d'incidence sur l'issue de la maladie(122). Le dépistage systématique du VHG chez les donneurs de sang de même que la recherche des marqueurs de l'infection dans la population ne sont pas recommandés. Le diagnostic nécessite le recours à des méthodes virologiques faisant appel à la PCR ou à des épreuves sérologiques utilisant l'anticorps E2. Aucune de ces méthodes n'est largement accessible.
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