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    Agence de santé publique du Canada
Relevé des maladies transmissibles au Canada

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Relevé des maladies transmissibles au Canada - Supplément
Volume: 23S8
décembre 1997

GUIDE DE PRÉVENTION DES INFECTIONS

Prévention des infections à entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) au Canada


ANNEXE Système de classification des recommandations

A. Ancien système de classification des recommandations

La série de Guides de prévention des infections du Laboratoire de lutte contre la maladie (LLCM) reposait sur un mécanisme de classification des recommandations fondées sur la qualité des preuves(88,89). Cette classification faisait appel à trois catégories.

Catégorie I : Intervention fortement recommandée

Les interventions de la catégorie I sont fermement étayées par des essais cliniques comparatifs bien conçus, démontrant qu'elles permettent de réduire efficacement le risque d'infections nosocomiales, ou sont jugées utiles par la majorité des experts dans le domaine. On estime que les interventions de cette catégorie conviennent à la majorité des établissements, indépendamment de la taille de ces derniers, de la clientèle desservie ou du taux d'infection nosocomiale endémique, et qu'elles peuvent facilement être mises en oeuvre.

Catégorie II : Intervention moyennement recommandée

Les interventions de la catégorie II sont appuyées par des études cliniques très évocatrices ou par des études définitives effectuées dans des établissements spécialisés qui pourraient ne pas être représentatifs des autres établissements. Nous avons inclus dans cette catégorie les interventions qui n'ont pas fait l'objet d'études convenables, mais qui reposent sur des assises théoriques solides indiquant qu'elles pourraient être très efficaces. On estime que les mesures de la catégorie II peuvent facilement être mises en application, mais qu'elles ne peuvent être considérées comme une norme de pratique convenant à tous les établissements.

Catégorie III : Intervention peu recommandée

Les mesures de la catégorie III ont été proposées par certains chercheurs ou spécialistes ou certaines organisations, mais elles ne reposent pas pour le moment sur des données ou des assises théoriques solides. Elles pourraient donc être considérées comme des voies intéressantes exigeant une évaluation plus fouillée de la part de ceux qui envisagent de les mettre en application.

B. Système actuel de classification des recommandations

Un système de classification plus complexe a été proposé récemment(90). Il comporte cinq catégories fondées sur une évaluation de la qualité des preuves, qui permettent de recommander (catégories A-C) ou de déconseiller (D-E) une intervention, et trois classes décrivant la qualité des études consultées. Ce système de classification suit les lignes directrices récemment publiées(90) et sont applicables aux lignes directrices concernant la pratique clinique. Il est structuré selon une approche de la médecine fondée sur des preuves, qui met l'accent sur l'examen des données tirées de la recherche clinique, en particulier les études randomisées, plutôt que sur l'intuition ou des expériences passées. Ce nouveau système de classification est utilisé dans le présent document. On lui a cependant apporté une modification : dans la catégorie C, le terme «médiocres» a été remplacé par le terme «insuffisantes». Des éclaircissements appropriés sur les preuves sont ajoutés au texte. Ce système de classification est illustré dans le tableau suivant.

Fermeté des recommandations et qualité des preuves sur lesquelles elles reposent

Catégories relatives à la fermeté de chaque recommandation

CATÉGORIE

DÉFINITION

A

Preuves suffisantes pour recommander l'utilisation.

B

Preuves acceptables pour recommander l'utilisation.

C

Preuves insuffisantes pour recommander ou déconseiller l'utilisation.

D

Preuves acceptables pour déconseiller l'utilisation.

E

Preuves suffisantes pour déconseiller l'utilisation.
Catégories relatives à la qualité des preuves sur lesquelles reposent les recommandations

CLASSE

DÉFINITION

I

Données obtenues dans le cadre d'au moins un essai comparatif convenablement randomisé.

II

Données obtenues dans le cadre d'au moins un essai clinique bien conçu, sans randomisation, d'études de cohortes ou d'études analytiques cas-témoins, réalisées de préférence dans plus d'un centre, à partir de plusieurs séries chronologiques, ou résultats spectaculaires d'expériences non comparatives.

III

Opinions exprimées par des sommités dans le domaine et reposant sur l'expérience clinique, des études descriptives ou des rapports de comités d'experts.

L'information communiquée dans le présent guide était à jour au moment de la publication; il importe toutefois de souligner que les connaissances et les techniques médicales évoluent continuellement. Les lignes directrices sont, par définition, des principes directeurs et des indications ou des grandes lignes de politique ou de conduite, mais ne doivent pas être considérées comme des normes rigides. Ce guide devrait faciliter l'élaboration de normes, mais respecter l'autonomie des établissements et reconnaître le pouvoir et la responsabilité de leurs corps administratifs pour ce qui est de veiller à la qualité des soins fournis à leurs patients.

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Dernière mise à jour : 2002-11-08 début