Office de la santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 11 février 2005

Programme public d'immunisation : Terre-Neuve-et-Labrador
Les enfants et les adolescents de Terre-Neuve-et-Labrador recevront une protection supplémentaire contre les maladies infectieuses en raison de l'ajout de trois nouveaux vaccins au programme public d'immunisation. Les vaccins les plus récents permettent une protection contre la pneumococcie, la varicelle et la méningococcie. Avec ces nouveaux vaccins, les enfants seront protégés contre 12 maladies comme la polio, l'hépatite B, la rougeole, les oreillons et la rubéole. Le gouvernement investira 6,5 millions de dollars sur une période de trois ans en vue d'administrer les nouveaux vaccins à partir de financement offert en vertu du Fonds pour la santé publique et l'immunisation du gouvernement fédéral. Cet investissement se fera en plus du 3 millions de dollars que la province dépense annuellement pour son programme d'immunisation. Les nouveaux vaccins seront donnés dans le cadre du programme régulier d'immunisation pour les enfants géré par la santé publique dans les régions.
Source : Communiqué de Presse, gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador, le 8 février 2005.

Lymphogranulome vénérien (LGV) : Espagne
Un second cas de LGV a été diagnostiqué à Barcelone en décembre 2004; le premier cas était un cas possible en septembre chez un patient qui avait eu un partenaire sexuel qui a été testé positivement pour le LGV à Amsterdam. En 2003 et en 2004, des grappes de patients infectés au LGV ont été identifiés aux Pays-Bas et une série de rapports de cas a suivi dans différentes villes européennes parmi des hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, dont la plupart étaient séropositifs. En mai 2004, le système européen de surveillance des infections sexuellement transmissibles a mis sur pied un groupe de travail en vue de faciliter l'échange d'information sur le LGV. Les flambées en Europe, dont le point de convergence se trouvait dans des réseaux sexuels d'hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, et ce, dans des villes d'importance, semblent être associées au cadre des parties de sexe, et bon nombre de patients ont eu un grand nombre de partenaires anonymes à l'étranger. De ce fait, la recherche des contacts a été d'une utilité limitée jusqu'à ce jour. Trois pays européens ont récemment lancé des programmes de surveillance accrue : les Pays-Bas en avril 2004, le Royaume-Uni en octobre 2004, et la France en janvier 2005.
Source : Eurosurveillance Weekly, volume 10, numéro 5, le 3 février 2005.

Lymphogranulome vénérien (LGV) : États-Unis
Deux New Yorkais ont été testés positivement pour le LGV. Jusqu'à ce jour, les Centers for Disease Control (CDC) du fédéral, qui assurent la coordination d'une enquête menée à l'échelle nationale, ont récemment confirmé six cas aux États-Unis, y compris deux à New York ainsi que des cas à San Francisco (trois) et à Atlanta (un). Les CDC mènent également des enquêtes sur d'autres cas potentiels. La maladie semble toucher principalement les hommes homosexuels et bisexuels. Parmi les cas relevés jusqu'à ce jour, la plupart étaient également séropositifs. La plupart des personnes infectées ont signalé avoir eu de nombreux partenaires sexuels et avoir eu des relations sexuelles anales non protégées ainsi que des pratiques à haut risque.
Source : Communiqué de presse, New York City Department of Health and Mental Hygiene, le 2 février 2005.

Oreillons : Angleterre et pays de Galles
Le nombre de cas d'oreillons a continué d'augmenter partout en Angleterre et au pays de Galles pour les quatre premières semaines de 2005 pour atteindre 4 891. En comparaison, il y a eu un total de 358 notifications pour la même période en 2004. Le nombre de cas a augmenté au cours des dernières années et des chiffres confirmés pour les années précédentes sont passés de 96 en 1996, à 1 529 en 2003. Les chiffres provisoires pour 2004 montrent que 7 625 cas ont été confirmés. Le nombre de cas de la maladie a augmenté principalement chez les adolescents plus âgés et chez les jeunes adultes au début de la vingtaine, surtout chez ceux fréquentant des établissements d'enseignement supérieur ou des établissements d'études complémentaires. Ce groupe d'âge était trop vieux pour pouvoir recevoir, de façon routinière, le vaccin de la rougeole-rubéole-oreillons (RRO) lorsqu'il a été introduit pour la première fois en 1988. Le nombre de cas a augmenté de façon plus abrupte au cours des dernières semaines en raison du fait que de nombreux jeunes adultes dans cette cohorte (nés entre 1981 et 1989) fréquentent maintenant l'université. Ce nombre élevé de personnes dans des institutions semi-fermées permet à la maladie de se transmettre plus facilement d'une personne à une autre. En raison du fait que le groupe susceptible est d'une taille assez importante, l'on ne s'attend pas à ce que le nombre de cas d'oreillons diminue dans un avenir rapproché.
Source : Health Protection Agency, le 4 février 2005.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2005-02-11 haut de la page