![Actualités en bref pour maladies infectieuses](/web/20061212052528im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/bid-bmi/dsd-dsm/nb-ab/gfx/idnb_f.gif)
Évaluation du programme canadien de surveillance pédiatrique
: Canada
Le Programme canadien de surveillance pédiatrique (PCSP), un projet
conjoint du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses
de Santé Canada et de la Société canadienne de pédiatrie,
a été créé en 1996 dans le but de surveiller les
maladies et les affections pédiatriques peu fréquentes mais associées à un
taux élevé de morbidité et de mortalité au Canada.
Récemment, le groupe de travail du PCSP a décidé d'entreprendre
une évaluation du programme de surveillance. Les objectifs visés étaient
de déterminer dans quelle mesure le PCSP atteint ses objectifs immédiats
et à long terme; évaluer les coûts et l'efficacité du
Programme par rapport à ceux d'autres programmes de surveillance; déterminer
l'efficacité du fonctionnement du PCSP à la lumière des
critères relatifs aux programmes de surveillance établis par
les CDC; offrir aux chercheurs et aux participants au PCSP la possibilité de
donner leur avis sur le Programme; déterminer si le PCSP répond
aux besoins des divers groupes cibles, notamment les chercheurs et les pédiatres;
déterminer l'intérêt que présente le PCSP dans l'optique
de la santé publique, autrement dit, les éléments d'information
qu'il permet de recueillir peuvent-ils changer les politiques relatives à la
santé publique; évaluer l'efficacité du comité directeur
du PCSP; définir les possibilités d'amélioration. Pour
recevoir une copie papier, veuillez contacter André Labelle à Andre_Labelle@phac-aspc.gc.ca.
Source : Agence de santé publique du Canada, Relevé des maladies
transmissibles au Canada, Volume 30S2, août 2004
Souche rare d'un VIH résistant aux médicaments
: New York
Une souche très résistante d'un VIH qui progresse rapidement
a été diagnostiquée pour la première fois chez
un résident de New York qui n'avait pas suivi auparavant de traitement
par médicament antiviral. La souche de VIH résistante aux trois
classes d'antirétroviraux, qui a été baptisée « 3-DCR
HIV », ne répond pas aux trois classes de médicaments antirétroviraux,
et semble également réduire considérablement l'intervalle
entre l'infection au VIH et le déclenchement du sida. Le patient
est un homme dans la mi-quarantaine qui a rapporté avoir eu un grand
nombre de partenaires sexuels mâles et des rapports sexuels anaux non
protégés, souvent en consommant de la métamphétamine
en cristaux. On a tout d'abord diagnostiqué le VIH en décembre
2004, et il semble avoir été infecté depuis peu. Ensuite,
le patient a contracté le sida. Alors que la résistance aux médicaments
devient de plus en plus courante parmi les patients qui ont été traités
pour le VIH, les patients chez qui l'on a diagnostiqué récemment
le 3-DCR HIV et qui n'ont pas été traités auparavant
sont très peu nombreux, et la combinaison de ce profil de résistance
aux médicaments et la progression rapide du sida peut ne pas avoir été diagnostiqués
auparavant. Les souches de 3-DCR HIV sont résistantes à trois
des quatre types de médicaments antiviraux sur le marché qui
sont les plus couramment prescrits. Cette souche est responsable également
du déclenchement rapide du sida, ce qui se produit habituellement plus
de 10 ans après l'infection initiale par le VIH. Pour le cas de
ce patient, le déclenchement du sida semble s'être produit
au cours d'une période de deux à trois mois ou d'une
période maximale de 20 mois après l'infection par le VIH.
Source : Press Release, New York City Department of Health and Mental Hygiene,
le 11 février 2005.
Variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) : Japon
Le premier cas de la vMCJ chez un patient japonais a été annoncé par
le ministère de la Santé, du travail et des affaires sociales
du Japon, le 4 février 2005. Le patient, qui a tout d'abord présenté des
symptômes neurologiques en décembre 2001, était un homme
dans la quarantaine et est décédé en décembre 2004.
On a signalé que ce patient a passé environ un mois au Royaume-Uni
(RU) en 1988, bien que la durée exacte de son séjour n'a
pas encore été confirmée. La possibilité d'une
exposition à l'agent infectieux de la vMCJ, alors que le patient était
au RU est largement reconnue en ce moment. Aucun dossier ne contient de renseignements
selon lesquels le patient aurait reçu une transfusion sanguine. Les
dossiers de la Société de la Croix-Rouge du Japon sont encore
en cours de vérification en vue de déterminer si le patient a
déjà donné du sang. D'autres études sont
en cours sur la cause de ce cas et sur la possibilité d'une transmission
secondaire.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 10, no 6, le 10
février 2005.
Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre
d'information seulement et peuvent être très provisoires.
Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis
et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.
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