Office de la santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

18 février 2005

Évaluation du programme canadien de surveillance pédiatrique : Canada
Le Programme canadien de surveillance pédiatrique (PCSP), un projet conjoint du Centre de prévention et de contrôle des maladies infectieuses de Santé Canada et de la Société canadienne de pédiatrie, a été créé en 1996 dans le but de surveiller les maladies et les affections pédiatriques peu fréquentes mais associées à un taux élevé de morbidité et de mortalité au Canada. Récemment, le groupe de travail du PCSP a décidé d'entreprendre une évaluation du programme de surveillance. Les objectifs visés étaient de déterminer dans quelle mesure le PCSP atteint ses objectifs immédiats et à long terme; évaluer les coûts et l'efficacité du Programme par rapport à ceux d'autres programmes de surveillance; déterminer l'efficacité du fonctionnement du PCSP à la lumière des critères relatifs aux programmes de surveillance établis par les CDC; offrir aux chercheurs et aux participants au PCSP la possibilité de donner leur avis sur le Programme; déterminer si le PCSP répond aux besoins des divers groupes cibles, notamment les chercheurs et les pédiatres; déterminer l'intérêt que présente le PCSP dans l'optique de la santé publique, autrement dit, les éléments d'information qu'il permet de recueillir peuvent-ils changer les politiques relatives à la santé publique; évaluer l'efficacité du comité directeur du PCSP; définir les possibilités d'amélioration. Pour recevoir une copie papier, veuillez contacter André Labelle à Andre_Labelle@phac-aspc.gc.ca.
Source : Agence de santé publique du Canada, Relevé des maladies transmissibles au Canada, Volume 30S2, août 2004

Souche rare d'un VIH résistant aux médicaments : New York
Une souche très résistante d'un VIH qui progresse rapidement a été diagnostiquée pour la première fois chez un résident de New York qui n'avait pas suivi auparavant de traitement par médicament antiviral. La souche de VIH résistante aux trois classes d'antirétroviraux, qui a été baptisée « 3-DCR HIV », ne répond pas aux trois classes de médicaments antirétroviraux, et semble également réduire considérablement l'intervalle entre l'infection au VIH et le déclenchement du sida. Le patient est un homme dans la mi-quarantaine qui a rapporté avoir eu un grand nombre de partenaires sexuels mâles et des rapports sexuels anaux non protégés, souvent en consommant de la métamphétamine en cristaux. On a tout d'abord diagnostiqué le VIH en décembre 2004, et il semble avoir été infecté depuis peu. Ensuite, le patient a contracté le sida. Alors que la résistance aux médicaments devient de plus en plus courante parmi les patients qui ont été traités pour le VIH, les patients chez qui l'on a diagnostiqué récemment le 3-DCR HIV et qui n'ont pas été traités auparavant sont très peu nombreux, et la combinaison de ce profil de résistance aux médicaments et la progression rapide du sida peut ne pas avoir été diagnostiqués auparavant. Les souches de 3-DCR HIV sont résistantes à trois des quatre types de médicaments antiviraux sur le marché qui sont les plus couramment prescrits. Cette souche est responsable également du déclenchement rapide du sida, ce qui se produit habituellement plus de 10 ans après l'infection initiale par le VIH. Pour le cas de ce patient, le déclenchement du sida semble s'être produit au cours d'une période de deux à trois mois ou d'une période maximale de 20 mois après l'infection par le VIH.
Source : Press Release, New York City Department of Health and Mental Hygiene, le 11 février 2005.

Variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) : Japon
Le premier cas de la vMCJ chez un patient japonais a été annoncé par le ministère de la Santé, du travail et des affaires sociales du Japon, le 4 février 2005. Le patient, qui a tout d'abord présenté des symptômes neurologiques en décembre 2001, était un homme dans la quarantaine et est décédé en décembre 2004. On a signalé que ce patient a passé environ un mois au Royaume-Uni (RU) en 1988, bien que la durée exacte de son séjour n'a pas encore été confirmée. La possibilité d'une exposition à l'agent infectieux de la vMCJ, alors que le patient était au RU est largement reconnue en ce moment. Aucun dossier ne contient de renseignements selon lesquels le patient aurait reçu une transfusion sanguine. Les dossiers de la Société de la Croix-Rouge du Japon sont encore en cours de vérification en vue de déterminer si le patient a déjà donné du sang. D'autres études sont en cours sur la cause de ce cas et sur la possibilité d'une transmission secondaire.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 10, no 6, le 10 février 2005.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

Mise à jour : 2005-02-18 haut de la page