![Actualités en bref pour maladies infectieuses](/web/20061212052518im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/bid-bmi/dsd-dsm/nb-ab/gfx/idnb_f.gif)
Maladie gastrointestinale : République dominicaine (Mise à jour)
L’Agence de santé publique du Canada (ASPC) continue de faire
le suivi des rapports de maladies gastrointestinales chez les voyageurs
de retour de la République dominicaine (DO). Le ministère
de la Santé en DO et le Centers for Disease Control and Prevention
(CDC) ont confirmé l’occurrence de flambées isolées
de norovirus dans des endroits de villégiature à Puerto Plata
et à Punta Cana respectivement. Au Canada, depuis janvier, des cas
sporadiques d’infections confirmées au norovirus se sont produits
chez des voyageurs de retour en provenance à la fois de Puerto Plata
et de Punta Cana. L’Organisation panaméricaine de la santé (OPS)
a avisé l’ASPC que des mesures multiples en matière
de santé publique ont été mises en œuvre de manière
active. De plus, l’ASPC a avisé les partenaires provinciaux
de santé publique de rapporter le nombre croissant de maladies gastrointestinales
chez les voyageurs de retour de la DO et suit de près les rapports
de laboratoire provinciaux et nationaux quant aux signalements en plus grand
nombre de maladies gastrointestinales. Alors que plusieurs maladies gastrointestinales
différentes autres que les infections au norovirus ont été signalées
parmi les voyageurs canadiens de différentes régions et de
différents lieux de villégiatures en DO, le nombre de signalements
ne semble pas incompatible avec les années précédentes.
Source : Programme de médecine des voyages, Agence de santé publique
du Canada, le 24 février 2005.
Rapport sommaire à la suite d’une éclosion
de grippe aviaire : Colombie-Britannique
En février 2004, l’Agence canadienne d’inspection des
aliments (ACIA) a diagnostiqué l’occurrence de grippe aviaire
chez une bande de volailles domestiques dans la vallée du Bas-Fraser,
en Colombie-Britannique. Lorsque le virus hautement pathogène a été découvert,
l’ACIA a immédiatement mis sur pied une équipe d’épidémiologie
dans le but de mener une enquête sur les sources du virus et les modes
de transmission multiples et potentiels d’une ferme à l’autre. À son
niveau le plus élevé, la maladie a touché 42 des 800
fermes commerciales de volailles (5 %) dans la vallée du Bas-Fraser.
L’information recueillie au cours de l’éclosion sera
utilisée pour mieux comprendre la source et les moyens de propagation
du virus de la grippe aviaire. Les résultats de l’analyse en
cours permettront d’obtenir une évaluation de l’efficacité des
politiques de lutte contre les maladies qui sont utilisées au cours
de l’éclosion, ce qui aidera à organiser les réactions
futures contre les éclosions. Le rapport peut être consulté en
ligne au : http://www.inspection.gc.ca/francais/anima/heasan/disemala/avflu/
2004rep/introf.shtml.![nouvelle fenêtre](/web/20061212052518im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/gfx_common/newwindow.gif)
Source : Agence canadienne d’inspection des aliments, le 24 février
2005.
Grippe de type A (H5N1) : Vietnam (historique)
Quarante-cinq cas de grippes de type A (H5N1) ont été signalés
chez l’homme au cours de l’année 2004, dont 33 ont entraîné la
mort. Tous les patients présentaient principalement des maladies
respiratoires graves. Un article qui a été publié récemment
signale un autre cas fatal de grippe de type H5N1, qui a été diagnostiqué en
isolant le virus à partir d’échantillons prélevés
dans le liquide céphalorachidien, dans les fèces, dans la
gorge et dans le sérum, chez un garçon qui souffrait d’une
diarrhée sévère mais qui ne présentait pas de
maladie respiratoire, et qui a été suivie d’un coma à progression
rapide, ce qui a mené à un diagnostic clinique d’encéphalite
aiguë. Deux semaines plus tôt, sa sœur est décédée
d’une maladie analogue. Les enquêtes épidémiologiques
ne peuvent pas confirmer qu’au moins un des deux enfants a clairement été exposé à de
la volaille malade. Les deux enfants se lavaient régulièrement
(et la fille nageait régulièrement) dans un canal qui était également
fréquenté par des canards, qui excrètent de grande
quantité de virus lorsqu’ils sont infectés. La transmission
de personne à personne est pratiquement écartée en
raison de l’intervalle de temps entre les deux cas. Bien que l’encéphalite
et l’encéphalopathie soient reconnues comme des complications
rares liées à la grippe, ce n’est que la deuxième
fois qu’une infection de type H5N1 a été signalée
avec, initialement, de la fièvre et de la diarrhée, mais sans
aucun symptôme respiratoire. Le premier cas avec ces symptômes
s’est également produit en 2004 et s’est avéré fatal
(le cas s’est produit en mars 2004, en Thaïlande, et a été rapporté en
juillet 2004). Il y a un certain nombre de conséquences liées à la
santé publique. Le spectre clinique de la maladie de type H5N1 pourrait être
plus large que ce que l’on pensait au tout début et plus d’information
est nécessaire pour établir si des cas analogues ont pu ne
pas être détectés en Asie du Sud-Est. En raison du fait
que le virus de type H5N1 a été relevé dans les matières
fécales, une voie de transmission possible et insoupçonnée
jusqu’à présent du virus de type H5N1 peut exister,
avec des conséquences sur la prévention des infections. La
surveillance des cas possibles rares et importés d’infection
de type H5N1 pourrait devoir être ajustée en vue d’être
en mesure de mettre la main sur les personnes qui présentent de tels
symptômes.
Source : New England Journal of Medicine,volume 352,
numéro 7, le
17 février 2005, Relevé des maladies transmissibles, volume
15, numéro 8, le 24 février 2005.
Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre
d'information seulement et peuvent être très provisoires.
Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis
et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.
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