![Actualités en bref pour maladies infectieuses](/web/20061212052539im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/bid-bmi/dsd-dsm/nb-ab/gfx/idnb_f.gif)
Nouvelle souche grippale : Ontario
Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l'Agence de santé publique
du Canada (ASPC) a reçu un rapport des Centers for Disease Control
and Prevention (CDC) des États-Unis que certains des isolats viraux
de la grippe canadienne ont été désignés comme
une nouvelle souche du virus H3N2, le A California/7/04. Le LNM a reçu
les réactifs nécessaires des CDC et a analysé certains
des échantillons récents, ce qui a confirmé la circulation
de cette nouvelle souche dans les échantillons présentés
par plusieurs régions en Ontario. Le A/California est une nouvelle
variante de la souche grippale, qui est liée au virus A/Fujian H3N2
qui circule déjà. La souche A/California est liée à la
souche A/Fujian, dont un composant a été incorporé dans
le vaccin contre la grippe cette année. Par conséquent, le
vaccin actuel est toujours censé fournir un certain degré de
protection contre cette nouvelle variante. L'ASPC et le ministère
de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario
continueront de surveiller toutes les souches grippales qui circulent au
Canada, y compris la nouvelle souche A/California.
Source : Ministère de la Santé et des Soins de longue durée
de l'Ontario, le 28 février 2005.
Grippe : États-Unis
Du 3 octobre 2004 au 19 février 2005, les laboratoires collaborateur
de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du National
Respiratory and Enteric Virus Surveillance System (NREVSS) aux États-Unis
ont testé 83 753 échantillons respiratoires pour le virus
de la grippe dont 11 547 (13,8 %) ont eu un résultat positif.
Le pourcentage hebdomadaire d'échantillons positifs visant à déceler
la grippe varie de 0,7 % à 26,7 % et a dépassé,
pour la première fois, les 10 % lors de la semaine se terminant
le 25 décembre. Lors des saisons grippales de 2001-2002, 2002-2003
et 2003-2004, les pourcentages les plus hauts d'échantillons
positifs visant à déceler la grippe étaient de 24,9
% à 34,7 %. Du 30 janvier au 19 février, par région,
le pourcentage d'échantillons positifs visant à déceler
la grippe variait de 8,9 % dans la région du Pacifique à 42,7
% dans la région du Centre nord-est. Parmi les 11 547 virus
de la grippe décelés depuis le 3 octobre, un total de 9 773
(84,6 %) était le virus de la grippe A et 1 774 (15,4 %) étaient
le virus de la grippe B. Parmi le virus de la grippe A, 3 001 (30,7 %) étaient
des sous-types, 2 990 (99,6 %) étaient la grippe A (H3N2) et
11 (0,4 %) étaient la grippe A (H1). Dans les régions
des États du centre du littoral de l'Atlantique et de la Nouvelle-Angleterre,
95 % et 94 % des virus signalés étaient la grippe
de type A, respectivement. Dans les sept autres régions de surveillance,
la proportion du virus de la grippe A était de 60 % dans la
région du Pacifique à 88 % dans la région du Centre
sud-est.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 54, no 8, le 4 mars
2005.
Éclosion de rubéole : Pays-Bas
En date du 25 février 2005, 128 cas de rubéole confirmés
par un test sérologique ont été signalés aux
Pays-Bas (depuis le 1er septembre 2004). Il s'agit d'une augmentation
importante par rapport à la moyenne annuel de cinq cas signalés
de 2000 à 2003. Quarante-six (46) cas étaient chez des personnes
de sexe masculin et 82 chez des personnes de sexe féminin. L'âge
moyen était de 11 ans. Aucun des patients n'avait été vacciné contre
la rubéole, le plus souvent pour des motifs d'ordre religieux
(118 cas). Neuf (9) des 128 cas signalés étaient des femmes
qui étaient enceintes au moment de l'infection, dont cinq étaient
dans le premier trimestre de leur grossesse. Depuis 1999, seul les cas de
rubéole confirmés en laboratoires étaient à déclaration
obligatoire aux Pays-Bas. La surveillance basée sur cela signifie
que le nombre d'infection réel a été fortement
sous-estimé. La répartition par âge et par sexe peut
aussi avoir été biaisée si elle se fondait seulement
sur les cas signalés. La recherche des cas a été améliorée
avec l'offre de techniques diagnostiques non effractives (en utilisant
de la salive, un échantillon sanguin par piqûre du doigt, un échantillon
d'urine et des échantillons prélevés dans la
gorge). Ces techniques non effractives sont utilisées dans le cadre
d'un projet pilote de surveillance pour les maladies de rash et seront
présentées à l'échelle nationale plus
tard en 2005. Dans le passé, les éclosions dans les groupes
religieux orthodoxe néerlandais se sont propagées à l'étranger.
Lors de l'éclosion de poliomyélite en 1992-1993, la
propagation de l'infection au Canada a été documentée.
Lors de l'éclosion de rougeole en 1999-2000, le Canada a encore
une fois été atteint.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 10, n◦ 9,
le 3 mars 2005.
Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre
d'information seulement et peuvent être très provisoires.
Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis
et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.
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