Office de la santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

11 mars 2005

Nouvelle souche grippale : Ontario
Le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l'Agence de santé publique du Canada (ASPC) a reçu un rapport des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis que certains des isolats viraux de la grippe canadienne ont été désignés comme une nouvelle souche du virus H3N2, le A California/7/04. Le LNM a reçu les réactifs nécessaires des CDC et a analysé certains des échantillons récents, ce qui a confirmé la circulation de cette nouvelle souche dans les échantillons présentés par plusieurs régions en Ontario. Le A/California est une nouvelle variante de la souche grippale, qui est liée au virus A/Fujian H3N2 qui circule déjà. La souche A/California est liée à la souche A/Fujian, dont un composant a été incorporé dans le vaccin contre la grippe cette année. Par conséquent, le vaccin actuel est toujours censé fournir un certain degré de protection contre cette nouvelle variante. L'ASPC et le ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario continueront de surveiller toutes les souches grippales qui circulent au Canada, y compris la nouvelle souche A/California.
Source : Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l'Ontario, le 28 février 2005.

Grippe : États-Unis
Du 3 octobre 2004 au 19 février 2005, les laboratoires collaborateur de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du National Respiratory and Enteric Virus Surveillance System (NREVSS) aux États-Unis ont testé 83 753 échantillons respiratoires pour le virus de la grippe dont 11 547 (13,8 %) ont eu un résultat positif. Le pourcentage hebdomadaire d'échantillons positifs visant à déceler la grippe varie de 0,7 % à 26,7 % et a dépassé, pour la première fois, les 10 % lors de la semaine se terminant le 25 décembre. Lors des saisons grippales de 2001-2002, 2002-2003 et 2003-2004, les pourcentages les plus hauts d'échantillons positifs visant à déceler la grippe étaient de 24,9 % à 34,7 %. Du 30 janvier au 19 février, par région, le pourcentage d'échantillons positifs visant à déceler la grippe variait de 8,9 % dans la région du Pacifique à 42,7 % dans la région du Centre nord-est. Parmi les 11 547 virus de la grippe décelés depuis le 3 octobre, un total de 9 773 (84,6 %) était le virus de la grippe A et 1 774 (15,4 %) étaient le virus de la grippe B. Parmi le virus de la grippe A, 3 001 (30,7 %) étaient des sous-types, 2 990 (99,6 %) étaient la grippe A (H3N2) et 11 (0,4 %) étaient la grippe A (H1). Dans les régions des États du centre du littoral de l'Atlantique et de la Nouvelle-Angleterre, 95 % et 94 % des virus signalés étaient la grippe de type A, respectivement. Dans les sept autres régions de surveillance, la proportion du virus de la grippe A était de 60 % dans la région du Pacifique à 88 % dans la région du Centre sud-est.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 54, no 8, le 4 mars 2005.

Éclosion de rubéole : Pays-Bas
En date du 25 février 2005, 128 cas de rubéole confirmés par un test sérologique ont été signalés aux Pays-Bas (depuis le 1er septembre 2004). Il s'agit d'une augmentation importante par rapport à la moyenne annuel de cinq cas signalés de 2000 à 2003. Quarante-six (46) cas étaient chez des personnes de sexe masculin et 82 chez des personnes de sexe féminin. L'âge moyen était de 11 ans. Aucun des patients n'avait été vacciné contre la rubéole, le plus souvent pour des motifs d'ordre religieux (118 cas). Neuf (9) des 128 cas signalés étaient des femmes qui étaient enceintes au moment de l'infection, dont cinq étaient dans le premier trimestre de leur grossesse. Depuis 1999, seul les cas de rubéole confirmés en laboratoires étaient à déclaration obligatoire aux Pays-Bas. La surveillance basée sur cela signifie que le nombre d'infection réel a été fortement sous-estimé. La répartition par âge et par sexe peut aussi avoir été biaisée si elle se fondait seulement sur les cas signalés. La recherche des cas a été améliorée avec l'offre de techniques diagnostiques non effractives (en utilisant de la salive, un échantillon sanguin par piqûre du doigt, un échantillon d'urine et des échantillons prélevés dans la gorge). Ces techniques non effractives sont utilisées dans le cadre d'un projet pilote de surveillance pour les maladies de rash et seront présentées à l'échelle nationale plus tard en 2005. Dans le passé, les éclosions dans les groupes religieux orthodoxe néerlandais se sont propagées à l'étranger. Lors de l'éclosion de poliomyélite en 1992-1993, la propagation de l'infection au Canada a été documentée. Lors de l'éclosion de rougeole en 1999-2000, le Canada a encore une fois été atteint.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 10, n◦ 9, le 3 mars 2005.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

Mise à jour : 2005-03-11 haut de la page