Programme prolongé de vaccination antiméningococcique pour les hommes homosexuels : Colombie-Britannique
Le Centre d’épidémiologie de la Colombie-Britannique (CECB) a signalé un autre cas d’infection invasive au méningocoque C chez un homme homosexuel en C.-B. Cet homme n’avait pas été vacciné contre une infection au méningocoque C au cours de la récente campagne de vaccination contre la méningocoque. Pour cette raison, la campagne sera prolongée pour permettre aux hommes homosexuels et bisexuels qui n’ont pas encore été vaccinés de recevoir le vaccin. Jusqu’à ce jour, le CECB a enregistré huit cas d’infection au méningocoque C parmi des hommes homosexuels en C.-B. depuis septembre 2004. De ces huit cas, quatre hommes sont décédés.
Source : Centre d’épidémiologie de la Colombie-Britannique, le 16 mars 2005.

Notes épidémiologiques sur le VIH/sida - Comprendre l’épidémie du VIH/sida chez les Autochtones : Canada
Les preuves suggèrent que l'utilisation de drogues injectables est le mode le plus commun de transmission du VIH chez les Autochtones, que les femmes représentent une grande partie de l'épidémie de VIH dans leur communauté et les Autochtones sont infectés plus tôt dans la vie que les non-Autochtones. Ces conclusions montre les différentes caractéristiques de l'épidémie du VIH chez les Autochtones et met l'accent sur la complexité de l'épidémie du VIH au Canada. Plus de renseignements sur le profil du VIH/sida au Canada et les tests de VIH parmi les Autochtones sont nécessaires afin d'orienter les stratégies de prévention et de contrôle. Cette note épidémiologique est disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/epiu-aepi/epi-note/index_f.html.
Source : Agence de santé publique du Canada, 22 mars 2005.

Élimination de la rubéole et de l’embryopathie rubéolique : États-Unis
En octobre 2004, les Centers for Disease Control and Prevention ont convoqué une commission indépendante d’autorités reconnues à l’échelle internationale sur la santé publique, les maladies infectieuses et l’immunisation en vue d’évaluer le progrès réalisé quant à l’élimination de la rubéole et de l’embryopathie rubéolique aux États-Unis (É.-U.), un objectif national de santé pour 2010. Depuis l’autorisation de procéder à la vaccination contre la rubéole en 1969, l’on a observé une baisse importante de la rubéole et de l’embryopathie rubéolique, et l’absence d’une transmission endémique aux É.-U. est appuyée par des données récentes : 1) moins de 25 cas de rubéole ont été signalés à chaque année depuis 2001, 2) une couverture vaccinale d’au moins 95 p. 100 parmi les enfants d’âge scolaire, 3) une immunité de la population estimée à 91 p. 100, 4) une surveillance appropriée dans le but de détecter des flambées de rubéole, 5) une configuration de génotypes viraux compatible avec les virus en provenance d’autres régions du monde. Selon les données fournies, les membres de la commission ont conclu de façon unanime que la rubéole n’est désormais plus endémique aux É.-U.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, volume 54, diffusion anticipée, le 21 mars 2005.

Infection aiguë par le virus de l’hépatite B : Belgique
Dans deux maisons de repos en Flandre, en Belgique, quatre cas d’infection aiguë par le virus de l’hépatite B ont récemment été détectés, liés à l’usage multiple de dispositifs de prise d’échantillon de sang capillaire (ponction digitale) chez des patients diabétiques. Une autre flambée de transmission d’hépatite B dans une maison de santé pour personnes âgées en Belgique, liée également à l’utilisation inadéquate de ces dispositifs, est survenue en 2002-2003. De plus, trois flambées d’hépatite B dans des maisons de santé pour des personnes âgées, liées aux faibles procédures de neutralisation de l’infection lors de la surveillance de la glycémie, ont récemment été signalées aux États-Unis. Lors de la flambée belge de 2002-2003, les agents de la santé publique flamands ont mené une étude séro-épidémiologique chez 94 résidents et 47 membres du personnel infirmier d’une maison de repos après le signalement d’une fulminante infection aiguë par le virus de l’hépatite B chez un patient âgé. Cinq résidents ont été identifiés comme ayant contracté une infection aiguë par le virus de l’hépatite B et deux d’entre eux sont décédés. Aucun membre du personnel infirmier n’a été testé positif. Les patients atteints de diabète sucré qui ont été exposés à un dispositif de ponction digitale partagé pour la prise d’échantillon sanguin avaient 8,7 fois plus de risques de contracter la maladie. D’autres risques potentiels déterminés étaient entre autres le partage des lames de rasoir du coiffeur et du pédicure. Les incidences de transmission de l’hépatite B liées à la surveillance de la glycémie dans les maisons de repos ont été signalées depuis le début des années 90. Une récente flambée d’hépatite B dans une maison de repos au Royaume-Uni est actuellement sous étude, mais la voie de transmission reste encore inconnue.
Source : Eurosurveillance Weekly, volume 10, numéro 11, le 17 mars 2005.

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.