![Actualités en bref pour maladies infectieuses](/web/20061212052440im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/bid-bmi/dsd-dsm/nb-ab/gfx/idnb_f.gif)
E. coli O157:H7 : Ontario
Les médecins hygiénistes en chef de l’Ontario avertissent
le public de ne pas consommer de lait non pasteurisé. Cet avertissement
se fonde sur une enquête qui a révélé que trois
cas de E. coli O157 dans Simcoe County peuvent découler de la consommation
de lait non pasteurisé. Ces trois personnes ont quitté l’hôpital
et se rétablissent à la maison. La vente ou la distribution
de lait non pasteurisé est interdite en vertu de la Loi sur la protection
et la promotion de la santé. La Simcoe Muskoka District Health Unit
dirige cette enquête. Le Ministère de la Santé et des
Soins de longue durée continue de surveiller la situation, en collaboration
avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation
de l’Ontario.
Source : Communiqué de presse, Ministère de la Santé et
des Soins de longue durée de l’Ontario, le 11 avril 2005.
Méningococcie : Colombie-Britannique
La Vancouver Coastal Health (VCH) conseille vivement aux gens de ne pas
partager de joints de marijuana après que cette pratique ait été associée à plusieurs
cas récents de méningococcie. La VCH a rapporté cinq
cas de méningococcie depuis novembre 2004. Quatre d’entre
eux fumaient et partageaient régulièrement de la marijuana,
et deux sont décédés à la suite de leur infection.
Le partage de joints, dont on rend compte dans d’autre grappes de
cas de méningococcie, expose les utilisateurs à la salive
qui peut contenir la bactérie de la méningococcie. L’on
encourage ceux qui fument et qui partagent régulièrement
de la marijuana à changer leur comportement ou à se faire
vacciner.
Source : Vancouver Coastal Health, le 7 avril 2005.
Éclosion de fièvre hémorrhagique virale (virus de
Margurg) : Angola (mise à jour)
En date du 11 avril 2005, l’Organisation mondiale de la Santé et
les autorités sanitaires de l’Angola ont confirmé 231
cas d’infection, dont 210 décès, lors d’une éclosion
du virus de Marburg dans le nord-ouest de l’Angola. On a signalé des
cas dans les sept provinces suivantes : Uige, Luanda Cabinda, Malange, Kuanza
Norte, Kuanza Sul et Zaire. Tous ces cas sont concentrés dans le
nord-ouest du pays et 90 % des cas et des décès ont été enregistrés
dans la province d'Uige, la zone centrale de l'éclosion. Les autorités
investiguent actuellement un cas suspect d'infection au virus de Marburg
en République démocratique du Congo.
Source: Programme de médecine des voyages, Agence de santé publique
du Canada, 14 avril 2005.
Réponse de l’ASPC-OMS à la distribution d’un
virus de la grippe H2N2 pour épreuves de laboratoire : Canada
Le 26 mars, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) a informé l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS) qu’un virus de la grippe A/H2N2
a été découvert par un laboratoire canadien. L’on
a noté que le virus H2N2 ressemblait aux virus H2N2 qui circulaient
chez les humains en 1957-1958 au début de la soi-disant pandémie
de grippe asiatique. Des mesures de biosécurité appropriées
ont été prises sans tarder dans le laboratoire canadien concerné et
des méthodes de surveillance respiratoires ont été mises
en place. L’enquête ultérieure de l’ASPC a localisé la
source du virus de la grippe H2N2 dans un envoi d’échantillons
pour des épreuves de compétence contenant les virus de la
grippe A et B qu’a reçu le laboratoire canadien du College
of American Pathologists (CAP) en février 2005. L’ASPC a avisé l’OMS,
le département de la Santé et des Services humanitaires des États-Unis
et ses Centers for Disease Control de la situation le 8 avril. Une enquête
ultérieure a révélé que des échantillons
pour des épreuves de compétence avec le virus de la grippe
H2N2 similaires ont été envoyés aux laboratoires de
18 pays. Le 8 avril, le CAP a demandé à tous les laboratoires
qui participent aux épreuves de compétence de détruire
immédiatement les échantillons qui renfermaient le virus de
la grippe H2N2. Le 12 avril, un second courrier du CAP, adressé à ces
laboratoires, a également demandé la confirmation de la destruction
du virus de la grippe H2N2 ainsi que d’enquêter et d’informer
les autorités nationales dans tout cas de maladie respiratoire chez
les travailleurs de laboratoire. L’on n’a signalé aucune
infection du virus de la grippe H2N2 parmi les travailleurs de laboratoire
rattachés à la distribution des échantillons du virus
de la grippe H2N2 provenant du CAP. Même si peu de cas d’infections
du virus de la grippe H2N2 acquises en laboratoire ont été documentés
dans le passé, la probabilité de contracter l’infection
de la grippe en laboratoire est considérée comme faible, lorsque
l’on respecte les mesures de biosécurité appropriées.
L’on juge également que le risque pour le grand public est
faible. La déclaration de l’OMS peut être consulté à l’adresse
suivante : http://www.who.int/csr/disease/influenza/h2n2_2005_04_12/fr/index.html ![Nouvelle fenêtre](/web/20061212052440im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/gfx_common/newwindow.gif)
Source : Déclaration, Agence de santé publique
du Canada, le 12 avril 2005.
Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre
d'information seulement et peuvent être très provisoires.
Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis
et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.
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