Office de la santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 15 avril 2005

E. coli O157:H7 : Ontario
Les médecins hygiénistes en chef de l’Ontario avertissent le public de ne pas consommer de lait non pasteurisé. Cet avertissement se fonde sur une enquête qui a révélé que trois cas de E. coli O157 dans Simcoe County peuvent découler de la consommation de lait non pasteurisé. Ces trois personnes ont quitté l’hôpital et se rétablissent à la maison. La vente ou la distribution de lait non pasteurisé est interdite en vertu de la Loi sur la protection et la promotion de la santé. La Simcoe Muskoka District Health Unit dirige cette enquête. Le Ministère de la Santé et des Soins de longue durée continue de surveiller la situation, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation de l’Ontario.
Source : Communiqué de presse, Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario, le 11 avril 2005.

Méningococcie : Colombie-Britannique
La Vancouver Coastal Health (VCH) conseille vivement aux gens de ne pas partager de joints de marijuana après que cette pratique ait été associée à plusieurs cas récents de méningococcie. La VCH a rapporté cinq cas de méningococcie depuis novembre 2004. Quatre d’entre eux fumaient et partageaient régulièrement de la marijuana, et deux sont décédés à la suite de leur infection. Le partage de joints, dont on rend compte dans d’autre grappes de cas de méningococcie, expose les utilisateurs à la salive qui peut contenir la bactérie de la méningococcie. L’on encourage ceux qui fument et qui partagent régulièrement de la marijuana à changer leur comportement ou à se faire vacciner.
Source : Vancouver Coastal Health, le 7 avril 2005.

Éclosion de fièvre hémorrhagique virale (virus de Margurg) : Angola (mise à jour)
En date du 11 avril 2005, l’Organisation mondiale de la Santé et les autorités sanitaires de l’Angola ont confirmé 231 cas d’infection, dont 210 décès, lors d’une éclosion du virus de Marburg dans le nord-ouest de l’Angola. On a signalé des cas dans les sept provinces suivantes : Uige, Luanda Cabinda, Malange, Kuanza Norte, Kuanza Sul et Zaire. Tous ces cas sont concentrés dans le nord-ouest du pays et 90 % des cas et des décès ont été enregistrés dans la province d'Uige, la zone centrale de l'éclosion. Les autorités investiguent actuellement un cas suspect d'infection au virus de Marburg en République démocratique du Congo.
Source: Programme de médecine des voyages, Agence de santé publique du Canada, 14 avril 2005.

Réponse de l’ASPC-OMS à la distribution d’un virus de la grippe H2N2 pour épreuves de laboratoire : Canada
Le 26 mars, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) a informé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qu’un virus de la grippe A/H2N2 a été découvert par un laboratoire canadien. L’on a noté que le virus H2N2 ressemblait aux virus H2N2 qui circulaient chez les humains en 1957-1958 au début de la soi-disant pandémie de grippe asiatique. Des mesures de biosécurité appropriées ont été prises sans tarder dans le laboratoire canadien concerné et des méthodes de surveillance respiratoires ont été mises en place. L’enquête ultérieure de l’ASPC a localisé la source du virus de la grippe H2N2 dans un envoi d’échantillons pour des épreuves de compétence contenant les virus de la grippe A et B qu’a reçu le laboratoire canadien du College of American Pathologists (CAP) en février 2005. L’ASPC a avisé l’OMS, le département de la Santé et des Services humanitaires des États-Unis et ses Centers for Disease Control de la situation le 8 avril. Une enquête ultérieure a révélé que des échantillons pour des épreuves de compétence avec le virus de la grippe H2N2 similaires ont été envoyés aux laboratoires de 18 pays. Le 8 avril, le CAP a demandé à tous les laboratoires qui participent aux épreuves de compétence de détruire immédiatement les échantillons qui renfermaient le virus de la grippe H2N2. Le 12 avril, un second courrier du CAP, adressé à ces laboratoires, a également demandé la confirmation de la destruction du virus de la grippe H2N2 ainsi que d’enquêter et d’informer les autorités nationales dans tout cas de maladie respiratoire chez les travailleurs de laboratoire. L’on n’a signalé aucune infection du virus de la grippe H2N2 parmi les travailleurs de laboratoire rattachés à la distribution des échantillons du virus de la grippe H2N2 provenant du CAP. Même si peu de cas d’infections du virus de la grippe H2N2 acquises en laboratoire ont été documentés dans le passé, la probabilité de contracter l’infection de la grippe en laboratoire est considérée comme faible, lorsque l’on respecte les mesures de biosécurité appropriées. L’on juge également que le risque pour le grand public est faible. La déclaration de l’OMS peut être consulté à l’adresse suivante : http://www.who.int/csr/disease/influenza/h2n2_2005_04_12/fr/index.html Nouvelle fenêtre
Source : Déclaration, Agence de santé publique du Canada, le 12 avril 2005.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

Mise à jour : 2005-04-18 haut de la page