Rubéole : Ontario (mise à jour)
En date du 24 mai 2005, deux nouveaux cas de rubéole ont été confirmés à Oxford County. L'éclosion continue de porter atteinte à une collectivité avec de faibles taux de vaccination. La majorité des cas (90 %) se produisent chez des enfants non vaccinés de moins de 19 ans. Depuis le premier rapport de l'éclosion, le 21 avril 2005, un total de 246 cas de rubéole ont été confirmés en Ontario et 226 de ceux-ci se trouvaient à Oxford County. La plupart de ces gens ne sont plus contagieux.
Source : Communiqué de presse, Oxford County, le 24 mai 2005.

Virus de la chorioméningite lymphocytaire (CML) : Rhode Island
Le Rhode Island (RI) Department of Health a annoncé les résultats préliminaires d'une enquête sur la mort de trois récents receveurs de transplantations. L'enquête sur les causes des décès semble indiquer une infection par le CML. L'infection a été retracée à un donneur du RI qui est décédé d'autres causes. L'origine de l'infection semble comprendre une exposition à de l'urine ou à des matières fécales de souris communes ou de rongeurs de compagnie. Au moins un animal de compagnie à la résidence du donneur a eu un test positif pour le CML. Cette suite d'événements ne représente que la deuxième occurrence de transmission du CML par la transplantation. Le RI Department of Health collabore avec le Department of Environmental Management et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) afin d'évaluer le risque pour le public en ce qui concerne le CML dans les hamsters de compagnie.
Source : Communiqué de presse, Rhode Island Department of Health, le 23 mai 2005.

Nouveaux règlements sanitaires internationaux : Organisation mondiale de la Santé
L'Assemblée mondiale de la Santé a approuvé un nouvel ensemble de règlements sanitaires internationaux afin de gérer les urgences de santé publique d'ordre international. Les nouveaux règlements empêcheront, protégeront, contrôleront et fourniront une réponse de santé publique à la propagation internationale des maladies. Un grand nombre des dispositions des nouveaux règlements s'appuient sur une expérience acquise et des leçons apprises par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la collectivité mondiale au cours des trente dernières années. Le besoin de nouveaux règlements et de nouveaux mécanismes opérationnels pour une réponse internationale plus coordonnée à la propagation de maladies a bien été démontré lors des éclosions récentes du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2003 et de la grippe aviaire en 2004-2005. Les règlements comprennent une liste de maladies telles que la variole, la poliomyélite et le SRAS dont la survenue doit être signalée à l'OMS. Les règlements comprennent aussi une matrice afin de permettre aux pays de décider si d'autres incidents constituent des événements de santé publique d'ordre international. Les règlements entreront officiellement en vigueur deux années suivant la date à laquelle ils ont été approuvés par l'Assemblée. Le communiqué de presse et les nouveaux règlements sont accessibles dans la page Web suivante : http://www.who.int/csr/ihr/fr/index.html .
Le ministre de la Santé, la ministre d'État et l'administrateur en chef de la santé publique se réjouissent de l'adoption du nouveau Règlement sanitaire international
Source : Organisation mondiale de la Santé, le 23 mai 2005.

Lymphogranulome vénérien : Royaume-Uni (Mise à jour)
En octobre 2004, la Health Protection Agency a lancé une initiative afin de sensibiliser et d'améliorer le diagnostic et la surveillance du lymphogranulome vénérien chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes en Angleterre. Elle a été élargie afin de comprendre le reste du Royaume-Uni (RU) en janvier 2005. Depuis janvier 2005, le nombre de cas confirmés ne cesse d'augmenter. À ce jour, 72 cas ont été confirmés chez des hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, tous du sérotype L2. Les cas ont essentiellement été relevés à Londres (51). Il y avait aussi quatre cas en Écosse. Bien que les données améliorées demeurent provisoires, il existe différentes caractéristiques de l'éclosion actuelle qu'il convient de signaler : 73 % des cas sont des personnes séropositives; de mauvais diagnostics et des délais se sont produits chez certains patients, avec une durée moyenne des symptômes de 54 jours avant le diagnostic; une rectite (syndrome ano-rectal) est le syndrome principal présenté; une co-infection avec d'autres infections transmises sexuellement (ITS) est commune, y compris la gonorrhée, le syphilis, l'hépatite C, les verrues génitales et les urétrites non spécifiques. Des rapports préliminaires suggèrent que l'infection au VIH (deux cas) et l'infection à l'hépatite C (un cas) puissent avoir été acquises au même moment que le lymphogranulome vénérien.
Source : CDR Weekly, volume 15, no 20, le 19 mai 2005.

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.