![Actualités en bref pour maladies infectieuses](/web/20061212052601im_/http://www.phac-aspc.gc.ca/bid-bmi/dsd-dsm/nb-ab/gfx/idnb_f.gif)
Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) - Déclaration
sur la vaccination antigrippale pour la saison 2005-2006 : Canada
La composition antigénique du vaccin antigrippal a été revue
pour la saison 2005-2006. La présente déclaration contient
de nouvelles informations concernant l'épidémiologie des grippes
aviaire et humaine. Le CCNI a ajouté une recommandation touchant
la vaccination antigrippale des personnes souffrant d'une affection qui
compromet les fonctions respiratoires ou l'évacuation des sécrétions
respiratoires ou qui peut augmenter les risques d'aspiration. Des changements
ont été apportés à la section « Immunisation
des travailleurs de la santé » pour clarifier les définitions
de travailleur de la santé (TS) et de contact direct avec le patient.
Il existe au Canada deux mesures qui permettent de réduire les effets
de la grippe : l'immunoprophylaxie au moyen du vaccin inactivé (virus
tué) et la chimioprophylaxie ou le traitement par des médicaments
antiviraux spécifiques contre la grippe (amantadine et inhibiteurs
de la neuraminidase). Les programmes devraient viser les personnes qui courent
un grand risque de souffrir de complications de la grippe, celles qui sont
capables de transmettre la grippe à des sujets à risque élevé de
complications et celles qui dispensent des services communautaires essentiels.
La déclaration est disponible en ligne à l'adresse suivante
: http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/05vol31/asc-dcc-6/index_f.html.
Source : Relevé des maladies transmissibles
au Canada, Volume 31, DCC-6, 15 juin 2005.
L'efficacité de l'eau de Javel pour la prévention de la transmission
de l'hépatite C - Rapport final : Canada
À l'échelle mondiale, le virus de l'hépatite C (VHC)
a infecté environ 170 millions de personnes. Au Canada, il touche entre
210 000 et 275 000 personnes, soit 0,8 % de la population. Chaque année,
5 000 Canadiens et Canadiennes contractent encore le virus de l'hépatite
C. Afin de stopper la transmission du VHC, ainsi que d'autres agents pathogènes
transmissibles par le sang comme le virus de l'immunodéficience humaine
(VIH) et le virus de l'hépatite B (VHB), les programmes visant la réduction
des méfaits au Canada et partout dans le monde ont incité les
utilisateurs de drogues par injection à nettoyer leurs aiguilles et
seringues à l'eau de Javel, s'ils n'ont pas à leur disposition
des seringues neuves. Or, on possède peu de données qui prouvent
directement l'efficacité de l'eau de Javel comme moyen de prévenir
la transmission du VHC dans cette population. Le rapport qui suit offre des
renseignements généraux sur l'infection par le VHC et un résumé de
la littérature concernant l'emploi d'eau de Javel pour désinfecter
les aiguilles et les seringues. De plus, il fait une étude comparative
de l'efficacité de l'eau de Javel comme moyen de prévenir la
transmission du VHB et du VIH. Enfin, il tire d'importantes conclusions sur
la prévention à partir de programmes de réduction des
méfaits, comme les programmes d'échange de seringues, et présente
des recommandations concernant la promotion de l'emploi d'eau de Javel et
les programmes de prévention générale du VHC. Le rapport
est disponible en ligne à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/hepc/hepatite_c/library/bleach/index_f.html.
Source: Agency de santé publique du Canada,
15 juin 2005.
Épidémie de coqueluche : Arizona
Une épidémie persistante de coqueluche dans tout l'Arizona
a engendré 500 cas confirmés ou probables. Généralement,
il y a moins de cas pendant la période estivale, mais le nombre de
cas ne cessent d'augmenter. Malgré le fait que le coeur
du problème se retrouve dans les comtés de Maricopa et de
Pima, on retrouve aussi un nombre de cas au-dessus de la moyenne dans 11
autres comtés. Un enfant est mort dans le comté de Maricopa.
Le Arizona Department of Health Services collaborent avec les comtés
locaux afin d'enquêter sur ces cas et d'aider à endiguer
l'épidémie.
Source : Communiqué de presse, Arizona Department
of Health Services, le 21 juin 2005.
Salmonellose : Caroline du Nord
Environ cinq fois plus de cas de S. enteritidis d'origine alimentaire
ont été détectés par le State
Laboratory of Public Health jusqu'à présent cette année, en
comparaison aux six premiers mois de 2004. Le laboratoire a détecté plus
de cas de cette infection bactérienne jusqu'à ce jour
cette année, qu'au cours des trois dernières années
combinées, à la même période, ce qui indique
une inquiétante hausse de S. enteritidis dans toute la Caroline du
Nord. Les États voisins connaissent une augmentation semblable de
cas de S. enteritidis. Les divisions de Public
Health and Environmental Health de Caroline du Nord collaborent avec les autres organismes et avec
les Centers for Disease Control des États-Unis afin de contrer la
prolifération rapide de S. enteritidis. Aucune source commune n'a été déterminée
jusqu'à ce jour en ce qui a trait à l'épidémie
en Caroline du Nord et les fonctionnaires de la santé poursuivent
leur enquête. Cependant, les épidémies récentes
de la maladie dans les États voisins ainsi que plusieurs épidémies
précédentes en Caroline du Nord, ont été surtout
associées aux oeufs. Le boeuf, la volaille et le lait non
pasteurisé (lait cru) ont aussi été associés à des épidémies
de ce type de Salmonella.
Source : Communiqué de presse, North Carolina
Department of Health and Human Services, le 17 juin 2005.
Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre
d'information seulement et peuvent être très provisoires.
Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis
et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.
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