Virus du Nil occidental : Ontario
Le Service de santé publique de Toronto rapporte le premier cas humain de virus du Nil occidental en 2005. Une femme de 48 ans qui se plaignait de fièvre, d'un rash et de fatigue a obtenu un résultat positif pour le virus du Nil occidental . Elle est atteinte de la forme non neurologique de la maladie. Elle n'a pas été hospitalisée et elle se rétablit présentement à la maison.
Source : Communiqué de presse, Service de santé publique de Toronto, le 3 août 2005.

Méningite virale : Ontario
Depuis les six dernières semaines, un certain nombre d'infections entérovirales suspectes ont été portées à l'attention de l'unité sanitaire d'Algoma. À ce jour, ces cas ont été surtout prévalents dans le centre d'Algoma. Certaines de ces infections sont compatibles avec la méningite virale. Même si aucun des cas d'Algoma n'a obtenu de résultat positif pour l'entérovirus dans les cultures jusqu'ici, il n'est pas rare, dans ce genre de cas, que le virus ne soit pas identifié à partir de spécimens de laboratoire. En Ontario, plusieurs cultures positives pour l'entérovirus ont été détectées depuis les dernières semaines.
Source : Unité sanitaire d'Algoma, le 3 août 2005

Syphilis : Allemagne
La syphilis est réapparue dans l'ouest de l'Europe dans les dernières années, surtout chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes, mais on a également observé une prolifération des infections chez les hétérosexuels. Après une période d'incidence réduite de la syphilis dans les années 90, la première de nombreuses éclosions de syphilis chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes a été observée à Hambourg en 1996-1997, et l'incidence de la syphilis a commencé à augmenter partout en Allemagne en 2001. Le nombre de nouveaux cas de syphilis diagnostiqués est passé de 2 934 en 2003 à 3 345 en 2004. Avec cette augmentation, le taux d'incidence de la syphilis a atteint 4,1 par 100 000 habitants en 2004, le taux chez les hommes étant près de dix fois plus élevé que chez les femmes. Le taux d'incidence était plus élevé chez les hommes âgés entre 30 et 39 ans et chez les femmes âgées entre 20 et 24 ans. Les taux d'incidence les plus élevés ont été observés à Francfort (22,5 par 100 000 habitants), en Cologne (20 par 100 000 habitants) et à Berlin (19,5 par 100 000 habitants). Mises ensemble, les sept plus grandes villes de l'Allemagne présentaient un taux d'incidence de la syphilis dépassant les 10 par 100 000 habitants en 2004. Alors que l'augmentation du nombre de cas dans les villes à haute incidence de 2003 à 2004 était de 3,4 p. 100 comparé à 21 p. 100 de 2002 à 2003, les plus grandes augmentations d'incidence de 2003 à 2004 ont été observées dans des régions à l'extérieur des grandes villes, ayant moins de 100 000 habitants.
Source: Eurosurveillance Weekly, volume 10, no 7, le 28 juillet 2005

Streptococcus suis : Hong Kong (mise à jour)
Le Centre for Health Protection (CHP) du Department of Health (DH) de Hong Kong exerce une surveillance serrée de l'avancement de la situation en ce qui a trait à des signalements de décès parmi les travailleurs du secteur agricole au Sichuan. En date du 3 août, un total de 206 personnes étaient infectées, dont 38 qui en sont décédées et 26 qui ont reçu leur congé. Quarante-trois des rapports ont fait l'objet d'une confirmation en laboratoire dû à Streptococcus suis. Le CHP reste en communication étroite avec le Department of Health et il continue d'exercer une surveillance serrée de la situation.
Source : Communiqué de presse, Centre for Health Protection, le 3 août 2005

Rage : Angleterre
Il y a eu un cas mortel de rage humaine importée en Angleterre. Le diagnostic de rage a été confirmé par des tests sur des échantillons envoyés au laboratoire au Royaume-Uni. La victime avait été mordue par un chien alors qu'elle était en vacances à Goa, en Inde, un pays à risque élevé de rage. Au cours des dix dernières années, il y a eu trois autres cas mortels de rage humaine importée en Angleterre et au pays de Galles. Le premier cas a eu lieu en 1996, à la suite d'une morsure d'un chien errant au Nigéria, où la prophylaxie post-exposition n'a pas été donnée. Le deuxième cas a eu lieu en 2001, à la suite d'une morsure de chien aux Philippines. Il n'y a pas eu de traitement médical à la suite de la morsure. Le troisième cas a également eu lieu en 2001, toujours à la suite d'une morsure de chien au Nigéria. Même s'il y a eu des soins médicaux dans ce cas et qu'une série d'injections a été donnée, il était incertain s'il s'agissait d'un vaccin contre la rage.
Source: CDR Weekly, volume 15, no 30, le 28 juillet 2005

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.