Office de la santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 21 octobre 2005

Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages - Énoncé sur les voyages en bateau de croisière : Canada
Les croisières posent un risque important pour la santé publique. Le trafic des passagers de croisière a triplé au Canada, le nombre d'arrivées passant de 221 00 en 1990 à 636 000 en 2000. En 2003, Statistique Canada a signalé 728 000 arrivées de voyageurs internationaux à bord de bateaux de croisière sur les côtes est et ouest du Canada. À l'échelle mondiale, le nombre de passagers, qui s'élevait à moins de 1,5 million en 1980, a grimpé à près de 6,9 millions en 2000. De plus, la taille des bateaux de croisière ne cesse d'augmenter. Bon nombre d'entre eux transportent quelque 3 000 passagers et 1 500 membres d'équipage. L'intervalle entre les croisières est généralement serré, ce qui laisse peu de temps pour les interventions en santé publique. Certains bateaux de croisière, il est vrai, attirent essentiellement une population âgée dont l'état de santé est variable, mais beaucoup ont réussi à gagner la faveur d'adultes d'âge moyen et de jeunes adultes. De nos jours, on trouve souvent des enfants et des femmes enceintes parmi les passagers. Il arrive que la clientèle de croisières « pour célibataires » soit particulièrement exposée au risque de maladies transmises sexuellement. Comme beaucoup de membres d'équipage viennent de pays en développement, ils risquent davantage d'être porteurs d'infections telles que la tuberculose et l'hépatite B, et d'être susceptibles à des affections telles que la rubéole. L’Énoncé est disponible en ligne à l'adresse suivante :
www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/05vol31/acs-dcc-8-9/8_f.html
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, Volume 31, DCC-8, 15 octobre 2005.

Salmonella Telelkebir : Québec
Trois cas d’infection à S. Telelkebir ont été signalés au Québec pendant les trois dernières semaines, tandis qu’aucun n’était attendu. Dans les années passées, pas plus de 4 isolats avaient été enregistrés au plan national. Jusqu’à maintenant en 2005, le Québec a identifié 5 cas de S. Telelkebir, une augmentation par rapport à 1 seul en 2004 ainsi qu’en 2003 et aucun lors des cinq années précédentes.
Source : Laboratoire national de microbiologie et Division des infections d'origine hydrique, alimentaire et zoonotique, Agence de santé publique du Canada, le 14 octobre 2005.

Trichinellose : Canada et France
Le 22 septembre 2005, on a avisé l’Institut de Veille Sanitaire de France que cinq patients qui avaient présenté des symptômes de fièvre, de myalgie et d’éosinophilie, avaient été admis à l’hôpital. Deux semaines auparavant, les patients avaient partagé de la viande d’ours rapportée par l’un d’entre eux d’un voyage de chasse au Canada. Ce patient faisait partie d’un groupe de 10 chasseurs qui avaient mangé la viande d’ours au Canada; certains d’entre eux ont par la suite ramené davantage de cette viande d’ours en France. En date du 4 octobre, on avait diagnostiqué 17 cas de trichinellose, soit 13 hommes et 4 femmes (âgés entre 31 et 67 ans). Le taux d’atteinte général s’est élevé à 68 p. 100 (87 p. 100 pour les hommes et 40 p. 100 pour les femmes). Les cas se sont déclarés entre le 9 et le 30 septembre. L’ours a été chassé et tué le 26 août dans le Nord québécois.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 10, no 10, le 13 octobre 2005.

Infection au poliovirus attribuable à une vaccination : Minnesota
Le Minnesota Department of Health enquête actuellement sur une infection au poliovirus attribuable à une vaccination chez quatre enfants. On a diagnostiqué le virus chez trois enfants, tous membres de la même famille. L’enquête a permis d’établir un lien direct entre la famille des trois enfants et la famille d’un nourrisson qui a été infecté par le virus à la fin du mois de septembre. Les deux familles ne sont pas apparentées par le sang. Aucun cas ne présente de symptômes associés à la poliomyélite, et personne n’avait été vaccinée contre la maladie. Les deux familles touchées font partie de la communauté Amish du centre du Minnesota. Puisque les membres de la communauté Amish du centre du Minnesota entretiennent des rapports avec d’autres groupes Amish situés ailleurs au pays, il est donc possible que des cas d’infection soient signalés à l’extérieur du Minnesota. La souche virale décelée chez les quatre cas du Minnesota central semble être un variant de la souche utilisée dans le vaccin oral contre la poliomyélite, encore utilisé dans certaines régions du monde, mais non aux États-Unis.
Source : Communiqué de presse, Minnesota Department of Health, le 13 octobre 2005.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2005-10-21 haut de la page