Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 4 novembre 2005

Maladie associée à Clostridium difficle : Québec (rétrospective)
Depuis 2002, une épidémie de maladies associées à Clostridium difficile (C. difficile) causées par une souche (de type) toxinotype III ribotype 027 hypervirulente s'est propagée dans bon nombre d'hôpitaux du Québec. La souche a également été décelée aux États-Unis, au Royaume-Uni ainsi que dans les Pays-Bas. On a entrepris une étude cas-témoin afin d'établir les effets de l'épidémie sur la mortalité et la durée du séjour de patients admis dans un hôpital du Québec en 2003 et 2004. Des patients atteints d'une maladie nosocomiale associée à Clostridium difficile et des patients témoins non atteints d'une maladie associée à Clostridium difficile ont été jumelés selon le sexe, l'âge, le résultat à l'index de comorbidité Charlson (ICC) ainsi que la durée du séjour à l'hôpital jusqu'à l'établissement du diagnostic d'une maladie associée à Clostridium difficile dans le cas correspondant. Vingt-trois p. 100 des patients atteints d'une maladie associée à Clostridium difficile sont décédés au cours des 30 jours suivant le diagnostic, en comparaison à 7 p. 100 pour les patients témoins jumelés. Un an après le diagnostic, le taux de mortalité s'élevait à 37,3 p. 100 chez les patients atteints d'une maladie associée à Clostridium difficile, contre 20,6 p. 100 parmi les patients témoins, ce qui donne une mortalité cumulative attribuable aux maladies associées à Clostridium difficile de l'ordre de 16,7 p. 100. Chacun des cas de maladie nosocomiale associée à Clostridium difficile a prolongé, en moyenne, de 10,7 jours le séjour à l'hôpital.
Source : Journal de l'Association médicale canadienne, Vol. 173, no 9, le 25 octobre 2005.

Influenza aviaire : Canada
Une enquête nationale portant sur les canards sauvages migrateurs a révélé la présence d'influenza aviaire. Les analyses préliminaires révèlent que 28 des cas positifs du Québec et cinq du Manitoba sont attribuables au sous-type H5. La détection de souches H5 du virus de l'influenza aviaire n'est pas inattendue : le virus se retrouve couramment dans les populations d'oiseaux migrateurs du monde entier, et divers types et souches ont été détectés en Amérique du Nord au cours de 30 dernières années, sans qu'il n'y ait eu d'effet sur la santé humaine. Les oiseaux testés dans le cadre de cette enquête nationale étaient en bonne santé, et rien n'indique qu'il y ait de maladie associée à l'influenza chez les oiseaux domestiques ou sauvages des régions qui ont fait l'objet de prélèvements.
Source : Communiqué, Agence de santé publique du Canada, 31 octobre 2005.

Maladie invasive à pneumocoques chez les adultes plus âgés : États-Unis
On a homologué, en 2000, un vaccin conjugué ciblant sept sérotypes de pneumocoques destiné à de jeunes enfants. Contrairement au vaccin polysaccharidique 23-valent que l'on utilise chez les adultes, le vaccin conjugué 7-valent s'attaque au portage pneumococcique et à la transmission. Peu de temps après son arrivée, l'incidence de la maladie invasive à pneumocoques a diminué parmi les adultes plus âgés, lesquels forment un groupe à risque élevé de pour la maladie à pneumociques. Le nombre de cas de la maladie chez les adultes âgés de 50 ans ou plus a fléchi de 28 p. 100, passant de 40,8 cas sur 100 000 en 1998-1999 à 29,4 cas sur 100 000 en 2002-2003. Parmi les personnes âgées de 65 ans ou plus, le taux de 2002-2003 (41,7 cas sur 100 000) a été plus bas que l'objectif visé par Healthy People 2010 (42 cas sur 100 000). Pour ce qui est des personnes âgées de 50 ou plus, le nombre de cas de la maladie causée par les sept sérotypes du vaccin conjugué a baissé de 55 p. 100, passant de 22,4 à 10,2 cas sur 100 000. En revanche, le nombre de cas de la maladie causée par l'un ou l'autre des 16 sérotypes contenus uniquement dans le vaccin polysaccharidique n'a pas changé, et l'incidence de la maladie causée par des sérotypes qui ne sont pas contenus dans l'un ou l'autre des deux vaccins a quelque peu augmenté, passant de 6 à 6,8 cas sur 100 000. Les conclusions révèlent que l'utilisation du vaccin conjugué chez les enfants a largement profité aux adultes plus âgés; toutefois, les personnes aux prises avec des conditions comorbides risquent de moins profiter des effets indirects du nouveau vaccin que les personnes en meilleure santé.
Source : Journal of the American Medical Association, Vol. 294, no 16, le 26 octobre 2005.

Éclosion de cas de rougeole : Indiana
Pendant une période de quatre semaines s'échelonnant de mai à juin 2005, une éclosion importante de cas de rougeole a éclaté en Indiana. Bien que la transmission des cas de rougeole ait été éradiquée aux États-Unis en 2001 grâce à un haut taux de vaccination, il n'en demeure pas moins que la rougeole atteint chaque année dans le monde entier de 30 à 40 millions de personnes, et qu'elle cause la mort de 530 000 d'entre elles. Un adolescent non vacciné contre la rougeole récemment de retour de la Roumanie, où une éclosion de cas de rougeole sévit actuellement, est à l'origine de l'éclosion en Indiana. La plupart des 34 cas en Indiana sont survenus chez des enfants dont les parents avaient refusé de les faire vacciner. Trois des cas ont dû être hospitalisés, y compris une personne qui a nécessité le recours à la ventilation artificielle aux services de soins intensifs. Des efforts vigoureux ont dû être déployés afin de freiner l'éclosion. Le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) recommande depuis longtemps que les enfants, les personnes voyageant à l'étranger ainsi que les travailleurs de la santé soient vaccinés contre la rougeole. Si ces recommandations avaient été suivies, l'éclosion ne se serait jamais déclarée.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, Vol. 54, no 42, le 28 octobre 2005.

À compter de janvier 2006, les Actualités en bref ne seront plus disponibles par télécopieur. Vous pouvez toutefois les consulter à partir de notre site Web (www.phac-aspc.gc.ca) ou les recevoir par courrier électronique. Si vous désirez recevoir les Actualités en bref par courrier électronique, veuillez communiquer avec André Labelle à l'adresse de courriel suivante: andré_labelle@phac-aspc.gc.ca.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2005-11-04 haut de la page