Vaccin anticoquelucheux pré-acellulaire et post-acellulaire : Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.)
Au cours de la dernière décennie, on a été témoin, au Canada, d'une tendance de l'augmentation du nombre de cas de Bordetella pertussis chez des enfants plus âgés et des adultes. Les membres du Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) recommandent maintenant que la formulation du vaccin anticoquelucheux acellulaire (DCaT adulte) joint à des anatoxines diphtériques et tétaniques soit substituée pour des anatoxines diphtériques et tétaniques seulement pour la dose de rappel de 14 et 16 ans. En octobre 2000, le gouvernement des T.N.-O. a été l'un des premiers à adopter le DCaT adulte dans le cadre de leur programme d'immunisation gratuit territorial. L'effet du vaccin anticoquelucheux acellulaire sur l'épidémiologie de la coqueluche chez les enfants et les adolescents dans les T.N.-O. a été évalué sur trois périodes de quatre ans, soit la période du vaccin à germes entiers (de 1993 à 1996); la période avant que le DCaT ne soit utilisé chez les adultes (de 1997 à 2000) et la période après que le DCaT soit utilisé chez les adultes (de 2001 à 2004), lesquelles ont toutes été examinées. L'incidence de la coqueluche a diminué de 18,0 cas par 10 000 habitants en 1993 à 0,2 cas par 10 000 habitants en 2004. Le nombre de cas a diminué de 186 à 129, puis, à 19 au cours des trois périodes chronologiques. La diminution la plus significative a eu lieu avec l'introduction du DCaT pour adulte.
Source : Le Journal canadien des maladies infectieuses et de la microbiologie médicale, vol. 16, no 5, septembre-octobre 2005.

Vaginose bactérienne : États-Unis
Des millions de femmes souffrent de vaginose bactérienne, laquelle est associée à plusieurs états de santé graves. La cause de la vaginose bactérienne reste encore peu connue malgré les nombreuses études effectuées à partir de cultures. Les chercheurs ont identifié des bactéries dans des échantillons de sécrétions vaginales à l'aide d'un ensemble d'amplification par réaction en chaîne de la polymérase (PCR) d'ADN ribosomique 16s (ADNr 16s) et d'analyses de clones, de titrages de PCR bactériophage d'ADNr 16s et d'hybridation in situ en fluorescence effectués directement sur des sécrétions vaginales. Au total, 35 espèces bactériennes ont été découvertes chez les femmes ayant une vaginose bactérienne, y compris plusieurs espèces sans ressemblance avec d'autres espèces en culture. Les titrages biologiques de PCR bactériophage ont montré que plusieurs bactéries qui n'avaient pas d'abord été décrites étaient grandement présentes chez les sujets ayant une vaginose bactérienne, mais rarement chez celles qui étaient en bonne santé. L'hybridation in situ en fluorescence a permis de confirmer qu'une nouvelle bactérie connue et détectée par PCR correspond aux morphotypes bactériens particuliers qui sont visibles dans les sécrétions vaginales. Les femmes ayant une vaginose bactérienne ont des infections vaginales complexes qui comprennent plusieurs nouvelles espèces connues, y compris trois bactéries de catégorie costridiale, qui étaient propres aux vaginoses bactériennes.
Source : New England Journal of Medicine, vol. 353, no 18, le 3 novembre 2005.

Salmonella Goldcast : Europe
Au total, 178 cas d'infections à la Salmonella Goldcoast ont été signalés en Europe depuis octobre 2005. Au total, 73 des cas (41 p. 100) sont des patients qui avaient voyagé à Mallorca (Espagne). Depuis octobre, l'Écosse a signalé 37 cas (28 cas pour lesquels on a confirmé qu'il y a eu un voyage à Mallorca), huit en Norvège (4), six en Irlande (6), six en Suède (6), 20 en Allemagne (6), trois au Danemark (1) et quatre en Finlande (4). Selon des données provisoires sur les cas isolés en Angleterre et au pays de Galles, tous les groupes d'âge ont été atteints, dont une grande partie (50 p. 100) chez les enfants âgés de 0 à 4 ans. On a signalé 34 cas (36 p. 100) à la suite de voyages à l'extérieur du Royaume-Uni. De ces 34 cas, 18 (53 p. 100) sont chez des personnes qui avaient précisément voyagé à Mallorca. Selon les dates où le Laboratory of Enteric Pathogens (LEP) a reçu les isolats, les cas sont survenus entre le 1er et le 31 octobre.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 10, no 11, le 3 novembre 2005.

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