Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
Skip first menu Skip all menus English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Centres et labs Publications Lignes dirctrices Index A-Z
Check the help on Web Accessibility features Santé - enfants Santé -adultes Santé aînés Surveillance Santé Canada
Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 18 novembre 2005

Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) − Mise à jour sur la vaccination antigrippale pour la saison 2005-2006 : Canada
Le 15 juillet 2005, l'usage du vaccin sous-unitaire inactivé trivalent contre la grippe INFLUVACMC (Solvay Pharma Inc.) a été approuvé au Canada pour les personnes âgées de 18 ans ou plus. Le vaccin INFLUVACMC a été utilisé dans plus de 50 pays entre 1992 et 2004 et plus de 130 millions de doses de cette formulation contenant du thimérosal comme agent de conservation ont été administrées. INFLUVACMC est un vaccin antigrippal sous-unitaire inactivé trivalent qui contient des antigènes de surface du virus de la grippe et qui a été cultivé sur des œufs de poule. Chaque dose de 0,5 ml renferme de la neuraminidase et 15 µg d'antigène hémagglutinine pour chaque souche de virus présente dans le vaccin. Les antigènes contenus dans le vaccin sont sélectionnés chaque année selon les recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la composition du vaccin destiné à l'hémisphère Nord. Les souches du virus dans le vaccin de 2005-2006 sont les suivantes : une souche apparentée à A/New Caledonia/20/99 (H1N1), une souche apparentée à A/California/7/2004 (H3N2) et une souche apparentée à B/Shanghai/361/2002. La mise à jour décrira la formulation d'INFLUVACMC approuvée au Canada, qui est exempte de thimérosal et qui est offerte uniquement en format monodose. Il est possible de consulter en ligne la mise à jour à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/05vol31/asc-dcc-10/index_f.html.
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, vol. 31, DCC-10, le 1er novembre 2005.

Vaccination antipneumococcique : Calgary
Jusqu'à tout récemment, le seul vaccin contre les infections pneumococciques était le vaccin polysaccharidique 23-valent (VPP23), qui possède une efficacité modérée dans la prévention des infections invasives chez les adultes, mais qui n'est pas efficace chez les jeunes enfants. Dès 2000, l'ensemble des provinces et des territoires avaient mis en œuvre des programmes visant à vacciner toutes les personnes âgées de 65 ans ou plus ainsi que des adultes plus jeunes présentant des risques élevés en raison de leur état de santé. La couverture vaccinale a été faible. En 2001, un vaccin conjugué protéine-polysaccharide heptavalent (VPC7), mis au point aux fins d'utilisation chez les enfants, a été homologué au Canada. En 2002, le CCNI a recommandé que l'on procède à la vaccination systématique de tous les enfants en santé et non vaccinés de moins de 59 mois selon un calendrier de quatre doses. Compte tenu du coût élevé du vaccin, la mise en œuvre de programmes d'immunisation par le VPC7, financés à même les deniers publics, ne s'est pas faite immédiatement. L'Alberta et le Nunavut ont été les premières compétences à mettre en œuvre, en septembre 2002, des programmes d'immunisation systématique par le VPC7. À partir des données recueillies de 1998 à 2004, une équipe de Calgary Area Streptococcus pneumoniae Epidemiology Research a démontré les répercussions des deux vaccins antipneumococciques dans la région sanitaire de Calgary. Pour ce qui est des enfants âgés de moins de 23 mois, l'introduction, en 2001, de la vaccination par le VPC7 a entraîné une diminution marquée du nombre de cas causés par le VPC7 ainsi que les sérotypes associés et il n'y a eu aucune augmentation des cas causés par des sérotypes non liés au VPC7. Pour ce qui est des personnes âgées de 65 ans ou plus, il y a eu une baisse importante du nombre de cas causés par des sérotypes du VPC7, accompagnée toutefois par une augmentation du nombre de cas causés par des sérotypes qui ne sont pas contenus dans le vaccin VPP23. L'introduction d'une immunisation systématique par le VPC7 chez les enfants de Calgary a entraîné une baisse importante et rapide du nombre de cas d'infection invasive chez les enfants de moins de deux ans. Il y a également eu une baisse du nombre de cas d'infection invasive à S. pneumoniae de sérotype VPC7 parmi les adultes âgés de 65 ou plus. À l'instar des États-Unis, l'ampleur de la diminution parmi les personnes âgées est vraisemblablement attribuable aux effets indirects du VPC7 plutôt qu'aux effets directs du VPP23, puisque la diminution observée chez les adultes de plus de 65 ans n'était que pour les infections causées par des sérotypes du VPC7 et qu'elle était plus considérable que toute attente à l'égard de l'usage du vaccin VPP23.
Source : Journal de l'Association médicale canadienne, vol. 173, no 10, le 8 novembre 2005.

Nouveau vaccin contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche (DCaT) utilisé chez des adultes : États-Unis
Le Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) des Centers for Disease Control (CDC) recommande que l'on administre aux adultes âgés entre 19 et 64 ans un vaccin de rappel, nouvellement homologué, contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche (DCaT). Selon la recommandation du ACIP, le vaccin DCaT remplacerait le vaccin contre le tétanos et la diphtérie qui est recommandé à l'heure actuelle et qui est utilisé comme vaccin de rappel pour les adultes. L'ACIP a recommandé que les adultes reçoivent une dose de rappel du vaccin DCaT contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche si, au cours des dix dernières années ou plus, ces derniers n'ont reçu aucune dose de rappel du vaccin contre le tétanos et la diphtérie (dT). Les adultes devraient recevoir une dose unique du vaccin DCaT afin de remplacer une dose unique du vaccin dT. On devrait également administrer le vaccin DCaT aux adultes qui auront un contact étroit avec un enfant de moins de 12 mois, et ce, préférablement un mois avant l'amorce du contact étroit avec l'enfant. Dans les cas où il est important de se protéger contre la coqueluche, il est possible qu'une personne soit vaccinée dans un délai de moins de 10 années suivant le dernier vaccin possible contre le tétanos et la diphtérie. On suggère de laisser un délai de deux années entre le vaccin dT et le vaccin DCaT afin d'éviter des effets indésirables à la suite de la vaccination.
Source : Communiqué de presse, Centers for Disease Control and Prevention, le 9 novembre 2005.

À compter de janvier 2006, les Actualités en bref ne seront plus disponibles par télécopieur. Vous pouvez toutefois les consulter à partir de notre site Web (www.phac-aspc.gc.ca) ou les recevoir par courrier électronique. Si vous désirez recevoir les Actualités en bref par courrier électronique, veuillez communiquer avec André Labelle à l'adresse de courriel suivante: andré_labelle@phac-aspc.gc.ca.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2005-11-18 haut de la page