Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 16 decembre 2005

Déclaration obligatoire du VIH : Colombie-Britannique (C.-B.)
Depuis que l'on a institué la déclaration obligatoire du VIH en mai 2003, les personnes récemment diagnostiquées avec le VIH, en C.-B., ont reçu des services médicaux améliorés ainsi que des traitements plus rapides et leur état de santé s'en voit amélioré. En dépit des préoccupations soulevées à l'origine quant au fait que l'institution de la déclaration obligatoire aurait pu dissuader les personnes de passer le test de dépistage du VIH, les résultats laissent entendre que le dépistage s'est accru de 145 705 à 149 933 par année depuis son institution. Il semble que ce sont les femmes qui en profiteraient le plus, et ce, avec une augmentation de l'ordre de 7,5 p. 100 du dépistage chez ces dernières au cours de la dernière année. La portée des avantages semble aller au-delà de l'infection au VIH. En effet, on a constaté un meilleur accès à un grand nombre de vaccinations et au dépistage de la tuberculose, et le personnel infirmier du système de santé publique a rapporté un accès amélioré pour les personnes marginalisées qui, auparavant, n'auraient pas pu avoir accès aux traitements médicaux appropriés.
Source : Communiqué de presse, Centre d'épidémiologie de la Colombie-Britannique, le 1er décembre 2005.

Staphylocoque aureus résistant à la méthicilline (SARM) : Ontario
Des cas du SARM ont été rapportés dans des pénitenciers des États-Unis. La présente étude s'est penchée sur deux éclosions de cas d'infection cutanée et de tissus mous causés par le SARM d'origine communautaire dans un établissement pénitencier du sud de l'Ontario. Les autorités en matière de santé publique responsables ont enquêté sur ces éclosions. On a évalué le niveau de parenté génétique entre les souches grâce à la comparaison des résultats obtenus à l'électrophorèse en champ pulsé et aux antibiogrammes. Deux éclosions distinctes de cas de maladie associés au SARM d'origine communautaire ont eu lieu en 2002 et en 2004. La plupart des patients présentaient des abcès aux membres inférieurs. Les analyses par électrophorèse en champ pulsé ont révélé que tous les isolats possédaient le même ordre d'enchaînement des composantes du matériel génétique. La moitié des détenus infectés résidaient dans le même bloc cellulaire qu'un autre détenu infecté. Aucun autre facteur de risque n'a été cerné. On a documenté l'une des premières éclosions de cas d'infection au SARM d'origine communautaire à survenir dans un établissement pénitencier au Canada. Si l'on tient compte des éclosions qui sont survenues ailleurs, cela sous-entend que le fait de résider dans un établissement pénitencier peut représenter un facteur de risque d'infection au SARM d'origine communautaire.
Source : Journal canadien des maladies infectieuses et de la microbiologie médicale, vol. 16, no 6, novembre-décembre 2005.

Hospitalisations associées à une maladie invasive à pneumocoques : États-Unis
Le vaccin conjugué antipneumococcique heptavalent a été homologué aux États-Unis en 2000 aux fins d'utilisation chez les nourrissons et les enfants. Les activités de surveillance après homologation ont révélé des diminutions considérables, à l'échelle régionale et nationale, des cas de maladie invasive à pneumocoques. On ne sait pas si c'est l'utilisation généralisée du vaccin qui est à l'origine de la diminution concomitante des taux d'hospitalisation associée à une maladie invasive à pneumocoques. On a examiné les tendances nationales relativement aux taux d'hospitalisation parmi les enfants et les adultes atteints d'une maladie invasive à pneumocoques. On a utilisé les données de 1998 à 2003 tirées de l'Enquête nationale sur les congés hospitaliers et les estimations de population du National Center for Health Statistics afin de calculer les taux de congés de l'hôpital chez les patients admis avec une maladie invasive à pneumocoques, qui est définie comme une méningite ou une bactériémie causée par Streptococcus pneumoniae. Les taux de congés de l'hôpital chez les patients admis avec une maladie invasive à pneumocoques ont diminué au cours de la période visée par l'étude, en passant d'un sommet de 12,03 congés par 100 000 patients en 1999 à 5,6 congés par 100 000 patients en 2003. Les taux de congés d'hôpital chez les patients admis avec la méningite à pneumocoques ont diminué en passant de 1,6 congé par 100 000 patients-année au cours de la période qui précédait l'homologation à 0,53 congé par 100 000 patients-année au cours de la période qui a suivi l'homologation. Pour ce qui est des personnes âgées de 65 ans ou plus, mais non pour celles de moins de quatre ans, les taux de congés de l'hôpital chez les patients admis avec une bactériémie à pneumocoques étaient considérablement moins élevés au cours de la période qui a suivi l'homologation, comparativement à celle qui la précédait. Les taux de congés de l'hôpital chez les patients admis avec une maladie invasive à pneumocoques, y compris la méningite, ont diminué depuis l'arrivée du vaccin conjugué antipneumococcique heptavalent. La baisse des hospitalisations associées à une maladie invasive à pneumocoques chez le sous-groupe des personnes âgées de 65 ans ou plus est en partie responsable de la diminution observée.
Source : Clinical Infectious Diseases, vol. 42, no 1, le 1er janvier 2006.

À compter de janvier 2006, les Actualités en bref ne seront plus disponibles par télécopieur. Vous pouvez toutefois les consulter à partir de notre site Web (www.phac-aspc.gc.ca) ou les recevoir par courrier électronique. Si vous désirez recevoir les Actualités en bref par courrier électronique, veuillez communiquer avec André Labelle à l'adresse de courriel suivante: andré_labelle@phac-aspc.gc.ca.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2005-12-16 haut de la page