Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 17 février 2006

Première récurrence d'une maladie associée à Clostridium difficile : Québec (2003-2004)
Au cours d'une épidémie de cas de maladies associées à Clostridium difficile (C. difficile), causées par une souche qui produit de fortes concentrations de toxines des types A et B, la fréquence d'une première récurrence à la suite d'un traitement au métronidazole contre la première apparition de la maladie a doublé en 2003-2004, comparativement à la période s'échelonnant de 1991 à 2002. Afin d'examiner s'il convient toujours d'utiliser un traitement au métronidazole en vue de combattre la première récurrence d'une maladie associée à C. Difficile, on a examiné les données de patients qui ont été diagnostiqués dans un hôpital du Québec, entre 1991 et 2005, avec une maladie associée à C. Difficile et qui ont subi une première récurrence de cette dernière. Du nombre des patients, 463 ont subi une première récurrence d'une maladie associée à C. Difficile, et 154 (33,3 p. 100) d'entre eux ont fait face à une seconde récurrence. L'âge et la durée du séjour à l'hôpital étaient des prédicteurs indépendants d'une seconde récurrence; cette dernière constatation laisse entendre qu'un grand nombre de ces apparitions de la maladie étaient des réinfections plutôt que des rechutes. Ni le choix du médicament (métronidazole ou vancomycine) ni l'utilisation du même médicament afin de traiter la première récurrence de la maladie n'ont été associés à des risques accrus de subir une seconde récurrence. Toutefois, 51 patients (11 p. 100) ont subi au moins une complication lors de la première récurrence. L'âge avancé, un nombre élevé de leucocytes et une insuffisance rénale, lors de la première récurrence, étaient tous des facteurs fortement liés à des complications découlant d'une maladie associée à C. Difficile. Le métronidazole n'est pas moins efficace que la vancomycine pour ce qui est du traitement des patients qui subissent une première récurrence d'une maladie associée à C. Difficile, mais il est possible que le risque de complications à la suite de tout traitement contre une maladie associée à C. Difficile soit plus élevé que ce que les études antérieures avaient suggéré.
Source : Clinical Infectious Diseases, vol. 42, no 6, le 15 mars 2006

Vaccin contre la coqueluche : Québec
L'objectif du contrôle de la coqueluche au Canada consiste à réduire la morbidité et la mortalité associées à la coqueluche pendant toute la durée de vie. En 2003, le Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) a recommandé que l'on administre aux préadolescents et aux adolescents, qui n'ont pas reçu de dose de vaccin acellulaire, une dose unique de la préparation vaccinale acellulaire contre la coqueluche destinée aux adolescents et aux adultes. En 2004, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a introduit le vaccin combiné diphtérie, tétanos, coqueluche acellulaire (DTCa) afin de remplacer le vaccin diphtérie-tétanos (d2T5) administré aux adolescents à titre d'injection de rappel. Le Guide canadien d'immunisation recommande qu'il y ait un intervalle d'au moins cinq années entre deux doses du vaccin d2T5, puisque l'occurrence des événements indésirables (EI) est plus élevée lorsque les doses sont administrées à intervalles rapprochés. Il y a avait des raisons de penser que le même phénomène se produirait en administrant le vaccin DTCa dans un délai de moins de cinq années après une vaccination avec le d2T5. Lorsque des cas de coqueluche se sont déclarés dans des écoles secondaires de Montréal, on a décidé que les avantages liés à la protection contre la coqueluche surpassaient les risques d'EI découlant de la deuxième vaccination. On a donc administré le vaccin DTCa à 1 367 étudiants de niveau secondaire, sans tenir compte des vaccinations antérieures avec le d2T5. Les infirmières de l'école ont vacciné 839 étudiants, soit 61 p. 100 de tous les étudiants. Le suivi exercé après ces vaccinations a permis d'établir une comparaison entre l'occurrence des EI découlant du vaccin et le temps qui s'était écoulé depuis la dernière dose du vaccin d2T5. Les données recueillies à partir de 465 personnes laissent entendre qu'une vaccination antérieure avec le d2T5 n'augmente pas les risques d'une réaction au point d'injection à la suite d'une vaccination avec le DTCa. Ces résultats vont dans le même sens que ceux obtenus au Yukon et à l'Île-du-Prince-Édouard. Les EI rapportés et leur degré de sévérité sont comparables aux EI communs décrits dans le Protocole d'immunisation du Québec dans les cas où l'on administre le vaccin dans un délai de plus de cinq années après le précédent vaccin. En conclusion, les données de cette étude laissent entendre qu'il n'y a pas d'augmentation des EI lorsque l'on administre le DTCa à un adolescent qui a été vacciné récemment avec le d2T5.
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, vol. 32, no 3 , le 3 février 2006

Vaccin antipneumococcique : Royaume-Uni
Le Department of Health a intégré le vaccin antipneumococcique à son calendrier de vaccination pour les enfants âgés de deux, de quatre et de treize mois. Chaque année en Angleterre et au pays de Galles, il y a environ 5 000 cas de maladie invasive à pneumocoques, dont 530 cas se déclarent chez des enfants âgés de moins de deux ans. Depuis la mise en place d'un programme similaire aux États-Unis, le nombre de cas chez les jeunes enfants causés par les souches contenues dans le vaccin a chuté de 94 p. 100 et le nombre de cas chez les personnes âgées de plus de 65 ans a également chuté de 66 p. 100.
Source : Communicable Disease Weekly, vol. 16, no 6, le 9 février 2006


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2006-02-17 haut de la page