Office de la santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de santé publique du Canada

 

 

Conférence de presse le 10 janvier 2005

Remarques de Dr David Butler-Jones

Administrateur en chef de la santé publique, Agence de santé publique du Canada

Seule la version prononcée fait foi

Bon après-midi mesdames et messieurs, et bienvenue au Centre des opérations d'urgence de l'Agence de santé publique. Je tiens de plus à remercier les employés de l'Agence de santé publique qui écoutent cette conférence de presse et à leur souhaiter la bienvenue. Je m'appelle David Butler-Jones et je suis l'administrateur en chef de la santé publique du Canada.

Nous vous avons invités ici, aujourd'hui, parce que nous avons pensé que vous voudriez entendre le Dr Paul Gully, qui a récemment été nommé sous-administrateur en chef de la santé publique, et le Dre Andrea Ellis, gestionnaire de l'intervention contre les épidémies pour l'Agence, qui sont revenus récemment de la région de l'Asie du Sud-Est dévastée par le tsunami et qui vous décriront directement la situation et ce que, à leur avis, il faudra faire.

Avant cela cependant, j'aimerais, en quelques mots, décrire le rôle de l'Agence de santé publique dans les mesures d'intervention mises en œuvre dans la région.Dre Andrea Ellis - Dr Paul Gully

Depuis que nous avons appris la nouvelle de cette catastrophe sans précédent, non seulement l'ASPC a-t-elle été ouverte aux demandes de secours, mais elle s'est efforcée, et elle a communiqué sa volonté, de déployer notre savoir-faire et notre équipement de manière pouvant être utile selon les besoins. Je tiens à remercier tous les employés qui ont fait l'effort supplémentaire pour que ce soit possible.

Plus précisément, nous avons offert une partie de la réserve nationale de secours à des fins de déploiement dans les régions les plus touchées.

Une partie de cette réserve a déjà été envoyée et d'autres approvisionnements suivront, selon les besoins.

De plus, nous avons offert d'importantes quantités d'antibiotiques, d'analgésiques et d'autres drogues contrôlées pour le traitement des blessés et des malades.

Nous avons offert à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) d'envoyer, sur court préavis, des chefs d'équipe, des épidémiologistes des maladies transmissibles, des experts et techniciens de laboratoire, des logisticiens, des gestionnaires de données et des experts en communication sur les risques.

De plus, l'ASPC, à la demande de l'OMS, étudie la possibilité de déployer un laboratoire mobile dans la région pour aider à établir le diagnostic de base, par exemple, de la diarrhée (choléra et dysenterie), de la fièvre typhoïde et de la méningite.

Je tiens à préciser que nous cherchons d'autres moyens d'offrir notre aide, particulièrement dès que les pays sinistrés tourneront, petit à petit, leur attention vers la reconstruction et le rétablissement plutôt que de composer seulement avec ce qui est, on le concède, une situation d'urgence phénoménale. C'est donc là qu'en sont les choses.

L'événement présent concerne toutefois, je pense les docteurs Gully et Ellis, je leur laisse donc la parole.

Notes Biographiques

 

Mise à jour : 2005-01-11 haut de la page