Nota : Dans ce Aperçus, le masculin a valeur
d’épicène.
Cette mise à jour du Aperçus Les mauvais traitements
à l’égard des personnes âgées, paru en 1990, fait état des
nouvelles connaissances au chapitre des mauvais traitements et de la
négligence à l’égard des aînés vivant dans la communauté. Il intéressera
surtout les professionnels et les intervenants communautaires qui
veulent en savoir davantage sur le sujet. Les centres pour aînés et
d’autres centres de ressources communautaires ont de la documentation
rédigée spécialement pour les aînés et leur famille. Le Aperçus Mauvais traitements à l’égard des aînés en établissement
renferme plus d’information sur les mauvais traitements en établissement.
Qu’est-ce que les mauvais traitements à l’égard des aînés?
Selon une des définitions les plus simples, cette expression désigne
les mauvais traitements infligés aux aînés par des personnes en situation
de confiance ou d’autorité ou chargées de prendre soin d’eux1.
La négligence est généralement associée aux mauvais traitements.
Les mauvais traitements peuvent être regroupés en quatre grandes catégories :
La violence physique, où l’agresseur inflige de la douleur,
des blessures ou des malaises corporels au moyen de gifles, de coups,
de coups de poing, de volées de coups, de brûlures, d’agressions
sexuelles ou de brutalité.
La violence psychologique porte atteinte à l’identité,
à la dignité et à la confiance en soi de l’aîné. Ainsi, l’agresseur
peut proférer des injures ou des menaces, blasphémer, crier après l’aîné,
le parodier, l’ignorer, l’isoler, l’exclure d’événements importants
ou le priver de ses droits.
L’exploitation financière, ou exploitation matérielle, consiste
en l’utilisation à mauvais escient d’argent ou de biens. L’agresseur
peut voler de l’argent ou des biens, contrefaire une signature sur des
chèques de pension ou des documents juridiques, abuser d’une procuration,
forcer un aîné ou l’amener par des voies détournées à vendre ou
à donner ses biens.
La négligence se produit lorsqu’un aidant ne répond pas aux
besoins d’un aîné qui ne peut y subvenir lui-même. L’aidant peut refuser
à l’aîné eau, nourriture, médicaments, soins médicaux, thérapie, soins
infirmiers, produits de santé, vêtements ou visites.
Pour les spécialistes du domaine, la violence faite aux aînés englobe
aussi les violations au chapitre des droits médicaux, fondamentaux,
sexuels et civiques, et des droits de la personne. L’aîné maltraité
peut subir simultanément plusieurs types de mauvais traitements.
Quelle est l’étendue du problème?
Les conclusions diffèrent sur le nombre d’aînés maltraités et les caractéristiques
des victimes et des agresseurs. Les études varient dans leur définition
du groupe d’âge et des comportements jugés abusifs. À cause de
ces variations, il est impossible d’établir une comparaison entre provinces
ou organismes de services sociaux d’une même région.
Le problème est probablement plus répandu que ne l’indiquent les données
actuelles, car les aînés maltraités hésitent à le signaler. La plupart
d’entre eux ne prennent aucune mesure contre leur agresseur parce qu’ils
sont mal à l’aise, ne croient pas que leur intervention réussira ou
craignent d’être rejetés par leurs proches ou d’avoir à quitter leur
foyer.
L’étude canadienne la plus souvent citée concernant la prévalence des
mauvais traitements à l’égard des aînés est l’enquête téléphonique nationale
menée en 1990 auprès de 2 000 aînés habitant un logement privé2.
Ses conclusions sont comparables à celles d’autres pays :
!
Environ 4 p. 100 des aînés habitant un logement privé ont déclaré
être maltraités ou négligés.
!
Les mauvais traitements les plus souvent déclarés étaient l’exploitation
matérielle, surtout de personnes âgées vivant seules après le décès
du conjoint ou de la conjointe, par un parent éloigné ou un étranger
plutôt que par un proche parent.
!
La violence verbale chronique, composante de la violence psychologique,
était la deuxième forme de mauvais traitements la plus répandue.
L’agresseur était habituellement le conjoint.
!
La violence physique venait au troisième rang. Là aussi, le plus
souvent, l’agresseur était le conjoint.
Pourquoi des aînés sont-ils maltraités?
Dans le passé, les mauvais traitements à l’égard d’un aîné étaient
attribués principalement au stress chez les aidants. Des recherches
récentes démontrent que la dynamique entre les personnes à charge et
leurs aidants est beaucoup plus complexe.
Aujourd’hui, les mauvais traitements à l’égard des aînés s’expliquent
le plus souvent par3 :
!
des liens de dépendance d’ordre physique, psychologique et
financier entre la victime et l’agresseur. Les conclusions de la recherche
sont contradictoires. Les aînés à charge ne sont pas tous maltraités.
Des études indiquent même que l’agresseur est plus susceptible de
dépendre de sa victime que l’aidant non-agresseur.
!
les traits psychologiques de l’aidant violent. Un nombre
imposant d’études établissent un lien entre les mauvais traitements
et les problèmes de santé mentale, et les caractéristiques sociales
des aidants. Ainsi, les agresseurs sont plus susceptibles que les
aidants non-agresseurs d’abuser de l’alcool ou d’autres drogues.
!
le stress situationnel. Le stress subi par l’aidant qui donne
des soins de longue durée à un aîné conduit parfois aux mauvais traitements.
Cependant, comme les interventions pour diminuer le stress (soins
à domicile et services de relève, par exemple) n’ont pas
réussi à réduire les mauvais traitements, on insiste moins sur l’importance
particulière du stress chez l’aidant.
!
les antécédents de violence familiale. Les enfants marqués
par de longs antécédents de violence familiale peuvent se venger
d’un parent. Selon les rares études sur le sujet, ce
facteur expliquerait beaucoup plus la violence envers les enfants
que la violence envers les aînés.
!
l’isolement social. Bien que l’isolement ne soit pas une
cause reconnue de mauvais traitements, les aînés maltraités sont
moins susceptibles d’avoir des rapports avec leurs amis et parents
que les autres aînés.
!
les rapports de force profonds. L’expérience individuelle est
inextricablement liée à des forces sociales et des usages institutionnels
qui peuvent favoriser le déséquilibre des rapports de force dans les
familles (p. ex., âgisme ou sexisme)4.
Les mauvais traitements à l’égard des aînés s’expliquent souvent par
une combinaison de facteurs que les intervenants et les professionnels
doivent explorer pleinement pour choisir l’intervention la
plus susceptible de réussir.
Profil de la victime et de l’agresseur
Les personnes les plus susceptibles d’être maltraitées ou de maltraiter,
et les conditions qui les y prédisposent, varient selon le type de mauvais
traitements5.
L’aîné maltraité
Peu de différences significatives ont été observées entre les aînés
maltraités et les aînés non maltraités. Il n’y a à peu près pas de
différences entre les deux groupes au chapitre de l’âge, du sexe,
de l’état matrimonial, de l’appartenance ethnique et du revenu.
Par contre, les différences suivantes sont souvent constatées :
!
Les aînés ne vivant pas seuls sont plus susceptibles d’être maltraités
que les aînés vivant seuls.
!
Les aînés vivant avec leurs enfants adultes ou d’autres aidants sont
plus souvent maltraités que les aînés vivant avec leur conjoint.
L’agresseur
!
Les hommes sont plus susceptibles d’infliger des mauvais traitements
physiques et les femmes, de commettre des actes de négligence et d’exploitation
financière.
!
Une étude américaine de grande envergure6 a révélé que
des membres de la famille étaient soupçonnés dans les deux tiers des
cas signalés de mauvais traitements, le plus souvent des enfants adultes
et, en second lieu, le conjoint. Exception faite de l’exploitation
financière, les aînés qui vivent dans un logement privé sont
rarement victimes de mauvais traitements infligés par des personnes
autres que des membres de leur famille.
!
Selon diverses études, l’agresseur serait aux prises avec d’autres
problèmes, notamment des difficultés financières, des troubles de
santé mentale récurrents, l’absence de soutiens sociaux, la consommation
de drogues ou d’alcool, des démêlés avec la justice et des antécédents
de travail médiocres.
!
En cas de mauvais traitements graves, il est généralement plus
efficace de remplacer l’aidant que de l’aider à s’occuper de l’aîné7.
Dépistage et prise en charge
Par le passé, les indices possibles de mauvais traitements étaient
déterminés en fonction des comportements et de l’apparence
de la victime et de l’agresseur dans les cas connus de mauvais traitements8.
Aujourd’hui, on accorde plus d’attention aux caractéristiques des
aidants. Il existe maintenant des méthodes simples pour déceler les
situations à risque élevé de mauvais traitements envers les aînés9.
Cela dit, les décisions sur le moment et la façon d’intervenir sont
encore parmi les plus difficiles que les organismes de services ont
à prendre. Les dilemmes d’ordre éthique sont courants10.
Bien que l’information sur les interventions efficaces se multiplie,
elle n’est pas bien connue des praticiens11. Les interventions
sont de plus en plus respectueuses du droit de l’aîné de prendre
ses propres décisions12. Ces approches sont fondées sur une
meilleure connaissance des comportements de recherche d’aide et du pouvoir
des soutiens sociaux. Chaque intervention doit être adaptée à la situation
et à la capacité mentale de la victime et de l’agresseur.
Les programmes actuels de lutte contre la violence familiale doivent
prévoir des mesures spéciales à l’égard des aînés, car :
!
les aînés ont tendance à être plus isolés que les femmes et les enfants;
!
ces programmes ne portent généralement pas sur la négligence;
!
le soin des aînés n’est pas confié à une personne ou à un organisme
en particulier, comme il l’est dans le cas des enfants.
Un travail d’équipe
Les différents intervenants constatent de plus en plus le rôle
déterminant qu’ils peuvent jouer, de même que l’importance d’un
travail d’équipe dans le dépistage, l’évaluation et le traitement de
la violence à l’égard des aînés.
En règle générale, l’équipe de traitement est composée du client,
d’une infirmière ou d’un infirmier, d’un médecin, d’un travailleur
social, d’un gériatre, et d’un psychiatre ou d’un travailleur en santé
mentale13. Elle peut aussi inclure le dentiste, l’avocat
et le directeur de banque du client, un représentant d’un service de
placement domiciliaire et un défenseur des droits de la personne.
Les professionnels plus âgés jouent un rôle important dans l’équipe
de traitement.
Les comités communautaires14 s’intéressent aux activités
suivantes :
!
l’évaluation des besoins en matière de formation, de protocoles,
de politiques et de procédures;
!
les programmes d’éducation et de sensibilisation des professionnels
et du grand public15;
!
les outils cohérents de dépistage, et les protocoles concernant les
mesures à prendre et les intervenants à prévenir en cas de soupçon
de mauvais traitements;
!
la tenue normalisée de dossiers et le suivi de l’aiguillage;
!
les possibilités additionnelles d’amélioration des réseaux de soutien
social pour tous les aînés;
!
les méthodes d’examen et de révision des programmes.
La participation des aînés et de leurs organismes est indispensable
au succès des initiatives locales16. Un réseau canadien d’organismes
d’aînés a cerné 10 grands sujets d’intervention : justice,
isolement, attitudes, habilitation, éducation et formation, services
de soutien, logement, adaptation culturelle, recherche et responsabilités
des gouvernements17.
Les professionnels et les intervenants doivent être mieux renseignés
sur les mauvais traitements à l’égard des aînés et sur les ressources
communautaires disponibles18 19 20.
Lois
Aux États-Unis, la déclaration obligatoire des mauvais traitements
à l’égard des aînés n’a pas aidé à réduire ce genre de violence, faute
de ressources pour donner suite aux déclarations.
Au Canada, d’aucuns croient que les lois visant le grand public
conviennent dans les cas de violence faite aux aînés, c’est-à-dire
les lois concernant l’agression physique, l’exploitation financière,
la négligence, la cruauté mentale, la famille, la protection des consommateurs
et le logement.
Les nouvelles lois canadiennes en matière de tutelle et de protection
des adultes appuient des modèles où consommateurs et organismes de services
prennent ensemble les décisions relatives au traitement.
Parce que les lois changent, il faut veiller constamment à ce que la
solution choisie ne soit pas la même dans tous les cas. Par ailleurs,
les mesures favorisées par la loi, comme certains services
de représentation, doivent être suffisamment peu coûteuses pour
échapper aux compressions budgétaires21.
Recherche
La recherche fournit des renseignements qui orientent les décisions
sur les interventions, les effectifs nécessaires et les lois. Il
faudra mener des études pluridisciplinaires pour assurer l’avancement
des connaissances dans les domaines clés suivants22 :
!
la normalisation des définitions et des mesures;
!
les tendances de la prévalence et de l’incidence des mauvais traitements;
!
la prévalence et l’incidence des mauvais traitements dans les établissements
et les services de soins à domicile;
!
la nature de l’exploitation financière et de la négligence;
!
les méthodes de recherche, telles que le recours aux témoignages
personnels pour mieux comprendre comment les mauvais traitements surviennent,
se poursuivent et s’arrêtent;
!
les répercussions des tendances de la prévalence sur la dotation
en personnel et la formation;
!
le perfectionnement des instruments de dépistage et d’évaluation;
!
l’évaluation des programmes d’intervention établis (c.-à-d. usages,
coûts, résultats des interventions);
!
les effets des changements récents dans les systèmes de soutien communautaire;
!
l’évaluation de la formation du personnel des organismes de soins
de santé primaires et des autres dispensateurs de services, et
des professionnels;
!
la surveillance et l’évaluation des changements législatifs.
Services de soutien
Si vous ou une de vos connaissances avez été ou êtes victime d’exploitation,
vous n’êtes pas seul. Il existe des organismes pour vous aider.
Vous trouverez des numéros de téléphone au début de votre annuaire téléphonique.
Vous pouvez aussi communiquer avec l’une ou l’autre des ressources suivantes
de votre localité :
Organisme de services sociaux
Centre pour aînés
Centre de détresse
Médecin ou travailleur en santé
Hôpital ou organisme de santé
Centre-ressource pour la vie autonome
Maison d’hébergement ou de transition
Organisme d’aide juridique
Banque ou institution financière
Foyer ou centre de jour pour aînés
Conseiller ou groupe spirituel
Centre de services aux immigrants
Communauté ou organisation ethnoculturelle, ou
Centre de ressources communautaires.
Lectures suggérées
Conflit de générations et prévention des mauvais traitements envers
les aînés, Ottawa, Centre national d’information sur la violence
dans la famille, Santé Canada, 1994.
L’intervention auprès des aînés maltraités provenant des communautés
ethnoculturelles et leur famille : un guide à l’intention des intervenants,
Montréal, CLSC René-Cassin et Institut universitaire de gérontologie
sociale du Québec, 1997.
MacLean, M.J., éd., Abuse and Neglect of Older Canadians: Strategies
for Change, Ottawa, Association canadienne de gérontologie, 1995.
« Pas dans notre communauté » - Prévenir les mauvais traitements
envers les aînés : un guide à l’intention des communautés ethnoculturelles,
Montréal, CLSC René-Cassin, Institut universitaire de gérontologie sociale
du Québec, 1997.
Pittaway, E., et coll. A Guide to Enhancing Services for Abused
Older Canadians, British Columbia Interministry Committee on Elder
Abuse, 1995.
Prévenir la violence familiale, 7e édition,
Office national du film du Canada, Ottawa, 1998. Un catalogue de
vidéos canadiennes sur la violence familiale à l’intention du grand
public, des professionnels et des organismes de services. Comprend 10 vidéos
sur la violence faite aux aînés.
Protocole - personnes âgées victimes d’abus et de négligence,
Montréal, CLSC René-Cassin et Institut universitaire de gérontologie
sociale du Québec, 1997.
Quinn, M.J., et S.K. Tomita. Elder Abuse and Neglect: Causes, Diagnosis,
and Intervention Strategies, 2e édition, New York,
Springer Publishing Company, 1997.
Spencer, C. Diminishing Returns, Vancouver, Gerontology Research
Centre, Université Simon Fraser, 1996. Examen des responsabilités
financières, de la prise de décisions et de l’exploitation financière
chez les aînés.
Violence et négligence à l’égard des personnes âgées : Atelier
de sensibilisation du personnel en milieu de travail, Centre
national d’information sur la violence dans la famille et Division de
la santé mentale, Santé Canada, Ottawa, 1994. Guide à l’intention
de ceux qui désirent former un groupe de discussion sur la violence
familiale.
Des organismes dans de nombreuses localités offrent de la documentation
sur les mauvais traitements à l’égard des aînés qui s’adresse aux aînés
et à leur famille. Communiquez avec le centre pour aînés, le conseil
sur le vieillissement ou l’organisme de santé publique ou de services
sociaux le plus près de chez vous.
Feuillets de renseignements connexes dans cette série
Les feuillets de renseignements ci-après sont offerts en français et
en anglais par le Centre national d’information sur la violence dans
la famille.
La violence familiale et les personnes souffrant d’incapacité mentale,
1993.
La violence familiale et l’abus des substances, 1994.
La violence psychologique, 1996.
Les mauvais traitements à l’égard des aînés en établissement, 1999.
L’exploitation financière des aînés, 1999.
Renvois
Toronto Mayor's Committee on Aging. Elder Abuse: Report by the
Crimes and Abuse Subcommittee to Toronto City Council,Toronto,
City of Toronto, 1984.
Podnieks, E., K. Pillemer, J.P. Nicholson, T. Shillington et A. Frizzel.
Une enquête nationale sur les mauvais traitements des personnes
âgées au Canada, Toronto, Ryerson Polytechnical Institute,
1990.
McDonald, P.L., J.P. Hornick, G.B. Robertson et J.E. Wallace. Elder
Abuse and Neglect in Canada, Toronto, Butterworths, 1991, p. 27-33.
Aronson, J., C. Thornewell et K. Williams. « Wife Assault in Old
Age: Coming Out of Obscurity », Canadian Journal on Aging,
vol. 14, suppl. 2, 1995, p. 73-88.
Vida, S. « An Update on Elder Abuse and Neglect », Canadian Journal
of Psychiatry, vol. 39, 1994, p. S34-S40.
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Across the Lifespan: An Introduction, Californie, Sage Publications,
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Barnett, O.W. et coll, 1997.
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Spencer, C. Rights and Responsibilities: Ethical Dilemmas in Suspected
Abuse and Neglect Cases, Vancouver, Gerontology Research
Centre, Université Simon Fraser, 1996.
Groupe de travail canadien sur l’examen médical périodique. L’examen
médical périodique, 1994, 4e mise à jour. « Secondary Prevention
of Elder Abuse and Mistreatment », Canadian Medical Association
Journal, vol. 151, 1994, p. 1413-1420.
Quinn, M. J., et S.K. Tomita. Elder Abuse and Neglect: Causes,
Diagnosis, and Intervention Strategies, 2e édition, New York,
Springer Publishing Company, 1997.
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Ross, M. « Breaking the Silence on Elder Abuse », L’Infirmière
canadienne, septembre 1996, p. 31-35.
Kemsley, H. « Elder Abuse Takes Centre Stage », The Ottawa Citizen,
7 février 1998, p. K3.
Centre national d’information sur la violence dans la famille.
Les personnes âgées et la violence dont elles sont victimes : de
la participation à la responsabilisation, Santé Canada, 1994.
La voix. Plan d’action national en vue de réduire le mauvais traitement
des aîné(e)s au Canada, Ottawa, La voix, le Réseau canadien
des aîné(e)s, 1995.
Krueger, P., et C. Patterson. « Detecting and Managing Elder
Abuse: Challenges in Primary Care », Canadian Medical Association
Journal, vol. 157, 1997, p. 1095-1100.
Mayer, L., et D. Galan. « Elder Abuse and the Dentists' Awareness
and Knowledge of the Problem: A National Survey », Journal of the
American Medical Association, vol. 59, no 11, 1993, p. 921-926.
Trevitt, C. et Gallagher, E. (1996). Elder Abuse in Canada and Australia:
Implications for Nurses. International Journal of Nursing Studies,
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Gordon, R.M. (1995). Adult Guardianship and Adult Protection Legislation
in Canada: Recent Reforms and Future Problems. Canadian Journal
on Aging, 14: sup. 2, 89-102.
McDonald, L. et Wigdor, B. (1995). Editorial: Taking Stock: Elder
Abuse Research in Canada. Canadian Journal on Aging, 14: sup. 2,
1-6.
Le présent document a été rédigé par Susan M. Swanson.
Pour obtenir plus d’information,
communiquez avec le :
Centre national d’information sur
la violence dans la famille
Unité de la prévention de la violence familiale
Division des questions relatives à la santé
Direction générale de la promotion et des programmes de santé
Santé Canada
Indice de l’adresse : 1909D1
9e étage, immeuble Jeanne-Mance
Pré Tunney
Ottawa (Ontario) K1A 1B4 CANADA
Téléphone : 1-800-267-1291 ou (613) 957-2938
Télécopieur : (613) 941-8930
Téléimprimeur : 1-888-267-1233 ou (613) 941-7285
ATME : 1-800-561-5643 ou (613) 952-6396
Site Web : www.phac-aspc.gc.ca/nc-cn
On peut obtenir, sur demande, la présente
publication dans des formats de substitution.
This fact sheet is also available in English under the title
Abuse and Neglect of Older Adults
Les opinions exprimées dans le présent document sont
celles de l’auteure et ne reflètent pas nécessairement
les points de vue officielles de Santé Canada.
Mars 1999 (révisé)
Notre mission est d’aider les Canadiens et les Canadiennes
à maintenir et à améliorer leur état de santé.
Santé Canada
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