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«La violence : à vous de réagir» proclame avec dynamisme la nouvelle campagne nationale des radiotélédiffuseurs privés pour aider à enrayer la violence dans notre société. S'alliant de nouveau à des ministères fédéraux, les radiotélédiffuseurs privés poursuivent l'effort entrepris en 1994-1995 sur le thème « La violence: Ne restons pas indifférents » Au cours de cette campagne, qui a connu un énorme succès, des centaines de stations de radio et de télévision ont affecté plus de 10,6 millions de dollars, en temps d'antenne, à la diffusion de messages. Ces messages visaient à sensibiliser les Canadiens et Canadiennes au fait que la violence nous rend tous victimes et que c'est à nous qu'il appartient de trouver une solution.

La campagne 1996 s'articule autour d'une nouvelle série de messages dramatisés pour la radio et la télévision. Elle traite plus précisément de la violence envers les femmes et les enfants et de la connaissance des médias.

Des fiches où vous trouverez des « conseils pratiques pour réagir à la violence » en constituent un élément clé. Chaque message, que se soit à la radio ou à la télévision, offre une suggestion, que des fiches documentaires développent en indiquant d'autres moyens de réagir. Ainsi, on y donne des conseils sur la façon de contrôler sa colère, d'aider les victimes de mauvais traitements, d'élaborer un plan de sécurité, de réagir à la violence en milieu familial et d'obtenir de l'aide. D'autres messages contribuent à sensibiliser le public au rôle et à l'influence des médias. Les radiotélédiffuseurs compléteront ces conseils par des émissions spéciales et des activités communautaires de leur cru.

« La violence : à vous de réagir » est le plus récent des projets entrepris par les radiotélédiffuseurs dans le cadre du
programme « En ondes pour le Canada » de l'Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR). Les campagnes précédentes ont connu beaucoup de succès et ont d'ailleurs été primées : la première (1991) portait sur « L'harmonie raciale » et la deuxième (1992) a servi de prélude au référendum sur la Constitution, en rappelant aux Canadiens et Canadiennes que, pour mieux s'entendre, « Il faut se parler ». Institué en 1990, le programme « En ondes pour le Canada » est fondé sur les 150 millions de dollars dont les radiotélédiffuseurs privés font don chaque année sous forme de temps d'antenne gratuit, et sur les 110 millions de dollars qu'ils recueillent au profit de bonnes oeuvres.

Alliés contre la
  violence

« La violence : à vous de réagir » est un projet auquel collaborent des centaines de stations de radio et de télévision, qui se sont alliées à des organes gouvernementaux, à diverses organisations et au public pour combattre la violence.

La réalisation des messages qui seront diffusés à la radio et à la télévision a été financée par les ministères fédéraux du Patrimoine canadien, de la Santé, de la Justice, du Développement des ressources humaines et de la Défense nationale, ainsi que par Condition féminine Canada et par la Gendarmerie royale du Canada. Des spécialistes de ces ministère dans le domaine de la violence ont aidé à formuler le concept et les objectifs de la campagne.
 
CFMT-TV,  de Toronto et CJVB, Vancouver se sont chargées de produire les messages dans d'autres langues que le françcais et l'anglais.  Le Réseau de télévision CTV Ltée a transmis les messages télévisés et leur version sous-titrée aux télédiffuseurs, tandis que Nouvelles Télé Radio, Broadcast News Limited et Pelmorex Radio Network ont assuré la distribution des messages destinés à la radio.  L'Association canadienne des représentants en radiodiffusion a aidé à dresser la strategie média, et Cossette Communication-marketing, firme maintes fois primée, a investi des centaines d'heures dans le projet.

 
Activités suggérées aux députés et sénateurs

Les fiches documentaires ci-jointes donnent plus de détails sur les conseils fournis dans le cadre de la campagne « La violence : à vous de réagir » et portent sur les thèmes de la violence envers les femmes, la violence envers les enfants et la connaissance des médias.

Voici des moyens de participer à cette campagne

  • Photocopiez et faites circuler les fiches documentaires sur les « conseils pratiques pour réagir à la violence »  parmi votre personnel et vos électeurs.

  •  
  • Demandez au personnel de votre bureau de circonscription de dresser une liste des numéros de téléphone des maisons d'hébergement pour femmes, des sociétés de l'aide à l'enfance et des services sociaux des municipalités pour pouvoir les fournir rapidement aux personnes qui pourraient appeler pour obtenir de l'aide.

  •  
  • Incorporez certains des conseils dans vos envois collectifs ou dans un article pour un journal communautaire.

  •  
  • Collaborez avec les groupes communautaires à l'organisation de rencontres publiques. Invitez les participants à discuter le fonctionnement des médias, le genre de messages qu'ils véhiculent et les effets qu'ils ont sur nous tous comme consommateurs d'imprimés et de productions vidéo et audio. 

  •  
  • Faites connaître la participation du gouvernement fédéral à cette initiative et appuyez les activités anti-violence.
Activités suggérées aux organisations communautaires

Les fiches documentaires ci-jointes donnent plus de détails sur les conseils fournis dans le cadre de la campagne « La violence : à vous de réagir » et portent sur les thèmes de la violence envers les femmes, la violence envers les enfants et la connaissance des médias.

  Violence envers les
femmes et les enfants
 

  • Photocopiez et distribuez les fiches documentaires sur les « conseils pratiques pour réagir à la violence » parmi votre personnel et les membres du public.

  •  
  • Dressez une liste, si vous n'en avez pas déjà une, des numéros de téléphone des maisons d'hébergement pour femmes, des sociétés de l'aide à l'enfance et des services sociaux des municipalités. Gardez-la à portée de la main pour pouvoir la consulter rapidement lorsque des personnes appellent pour demander de l'aide.

  •  
  • Incorporez certains des conseils dans votre bulletin interne et dans votre bulletin aux clients.

  •  
  • Encouragez les victimes de violence et les agresseurs à lire les fiches documentaires afin de pouvoir reconnaître facilement les signes d'agression et obtenir de l'aide.

  •  
  • Prenez d'autres initiatives qui pouffaient être utiles aux victimes et aux agresseurs.

  •  
Connaissance
  des médias
  • Parlez aux membres de votre organisation et à vos clients de la documentation sur la connaissance des médias.
  • Reproduisez la fiche documentaire sur la connaissance des médias et distribuez-la.

  •  
  • Invitez des spécialistes des médias à participer à des séminaires ou à des ateliers sur le sujet.

  •  
  • Collaborez avec d'autres groupes communautaires à l'organisation de rencontres publiques.  Invitez les participants à discuter le fonctionnement des médias, le genre de messages qu'ils véhiculent et les effets qu'ils ont sur nous tous comme consommateurs d'imprimés et de productions vidéo et audio.

  •  
  • Placez la fiche documentaire sur la connaissance des médias bien en vue dans votre aire de réception à l'intention de votre personnel et des membres du public.

  •  
  • Adressez-vous, ou référrez les gens, aux organisations énumérées à la fin de la documentation sur la connaissance des médias pour obtenir lus de renseignements.
Les partenaires de la campagne publicitaire  «La violence : à vous de réagir» tiennent à exprimer leur reconnaissance aux organismes suivants pour leur appui et leur aide dans la distribution de ce matériel au public : l'Association canadienne des chefs de police, la Ligue pour le bien-être de l'enfrance du Canada, l'Association ontarienne des sociétés de l'aide à l'enfance, le YWCA du Canada et le Réseau éducation-médias.

Also available in English


 
 
 
 

Les partenaires suivants du gouvernement fédéral sont fiers de participer à cette campagne :

Patrimoine canadien

Santé Canada

Ministère de la Justice Canada

Condition féminine Canada

Développement des ressources humaines Canada

Défense nationale

Gendarmerie royale du Canada


 
Pensez-vous que votre
mari/partenaire/
petit ami se comporte
de façon Violente
avec vous?

Signes de violence ...
Est-ce que cette personne

€ vous frappe, vous gifle, vous donne des coups ou vous bouscule?

€ vous fait du mal ou menace de vous faire du mal d'une autre façon?

€ vous traite comme sa possession, et non comme une personne?

€ vous force à avoir des relations sexuelles contre votre gré?

€ vous humilie constamment, vous fait sentir stupide et bonne à rien?

€ rend la possibilité de partir difficile?

€ ne vous permet pas d'avoir vos propres amis?
 
« Si cela vous rappelle quelque chose, il est probable que vous
viviez une relation abusive.
Demandez de l'aide. »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

Le premier pas est souvent le plus dur. Si vous ne faites rien, la violence continuera, même s'il vous dit qu'il vous aime et qu'il promet de ne plus jamais recommencer.

Vous pouvez obtenir
de l'aide.

Si vous pensez avoir été
victime de violence ...
  • Appelez un(e) ami(e) ou un

  • membre de votre famille à qui vous faites confiance. Assurez-vous que cette personne comprenne que la violence n'est jamais acceptable ni justifiable, que vous n'êtes pas responsable du comportement violent de votre partenaire et que votre sécurité et celle de vos enfants doivent primer. Si cette personne ne vous appuie pas, cherchez jusqu'à ce que vous ayez trouvé quelqu'un qui peut le faire.
     
  • Appelez une maison d'hébergement pour femmes ou un service d'écoute téléphonique. (Les numéros se trouvent au début de l'annuaire.) Une maison d'hébergement pour femmes peut vous offrir sécurité et soutien et vous aider à réorganiser votre vie. Vous pouvez obtenir de l'aide d'une de ces maisons sans y résider. Vous pouvez parler à un (e) responsable par téléphone. On peut vous aider à faire les choix qui vous conviennent et à trouver les ressources nécessaires.

  •  
  • Appelez le service de police.

  • (Les numéros se trouvent au début de l'annuaire.) N'oubliez pas que tout acte de violence physique ou sexuelle est illégal.
     
  • Joignez-vous à un groupe de soutien. Vous n'êtes pas seule. Les groupes d'entraide, où les femmes victimes de violence se rencontrent, sont extrêmement utiles pour aider à trouver des moyens de se protéger et d'affronter les bouleversements émotionnels, physiques et financiers. Adressez-vous à la maison d'hébergement pour femmes la plus près de chez vous ou à un service d'écoute téléphonique pour vous renseigner sur les groupes de soutien dans votre collectivité.

  •  
  •  Rencontrez un conseiller. Trouvez un conseiller qui valorise votre droit de vous libérer d'une relation de violence, qui travaillera avec vous, qui vous croira et qui appuiera vos choix et vos décisions.
 

Photocopier à volonté
Pensez-vous être
un agresseur dans votre
relation de couple?

Interrogez-vous sur votre
comportement ...

En tant que mari/partenaire/ petit ami :

€ Voulez-vous toujours être celui qui commande?
€ Croyez-vous qu'il est acceptable pour vous d'agir d'une certaine façon, mais pas pour votre partenaire?
€ Avez-vous déjà forcé ou contraint votre partenaire à agir contre son gré pour obtenir ce que vous vouliez?
€ Blâmez-vous votre partenaire pour tout ce qui va mal, l'insultez-vous ou l'humiliez-vous?
€ Êtes-vous jaloux au point d'empêcher votre partenaire de sortir seule et de fréquenter des amis?
€ Avez-vous déjà poussé, giflé ou frappé votre partenaire? Est-ce arrivé plus d'une fois?
€ Vous a-t-on déjà dit que vous traitez votre partenaire de manière abusive ou inacceptable?

Les comportements visant le contrôle suscitent la peur et non l'amour chez votre  partenaire. Examinez votre comportement de plus près et obtenez de l'aide.
 
 
« La violence n'est pas une perte de contrôle, c'est une prise de contrôle. »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

La violence est un comportement acquis - avec de l'aide, vous pouvez le modifier.

Il faut beaucoup d'efforts et de temps pour changer un comportement violent, mais ça vaut la peine!

Conseils aux partenaires agresseurs ...

Mesures à prendre pour
cesser de contrôler :

  • Assumez la responsabilité de vos actes. Vous êtes responsable de votre propre comportement. Avec de l'aide vous pouvez le changer.

  •  
  • Arrêtez de blâmer votre partenaire, l'alcool, la drogue, le stress ou quoi que ce soit d'autre. Blâmer les autres pour votre colère et votre jalousie n'est qu'une façon d'éviter d'assumer la responsabilité de vos actes. Le blâme permet d'éviter de changer.

  •  
  • Adoptez de nouvelles façons de contrôler vos émotions. Par exemple, prenez du recul pour réfléchir à ce que vous faites. Retirez-vous et prenez le temps de vous calmer. Lorsque vous abordez de nouveau la question, donnez le temps à votre partenaire d'exprimer son point de vue.

  •  
  • Consultez un professionnel. Adressez vous à un conseiller ou joignez-vous à un groupe pour conjoints agresseurs. Faites-le bien pour vous-même et pas seulement pour ravoir votre partenaire. Le service d'écoute téléphonique ou la maison d'hébergement pour femmes de votre collectivité peut vous dire où vous adresser.
Adaptation de Vis-à-vis (vol. 11, no 4), bulletin national sur la violence familiale financé par Santé Canada.

  Also available in English
En collaboration avec:
Patrimoine canadien
Santé Canada
Ministere de la Justice Canada
Condition féminine Canada
Développement des ressources humaines Canada
Défense nationale
Gendarmerie royal du Canada
 


 
« Ce qui commence par de la
domination et des abus d'ordre psychologique ou verbal, se termine souvent par des actes de violence physique. »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

Ce que vous
pouvez faire
pour aider une femme
victime de violence - que ce
soit une amie, une
parenté, une collègue
de travail ou une voisine.

  • Adressez-lui des messages clairs.

  • - La violence n'est jamais acceptable ni justifiable.
    - Sa sécurité et celle de ses enfants doivent toujours primer.
    - La violence conjugale est un acte criminel.
    - Ce n'est pas elle qui provoque la violence.
    - Elle n'est pas responsable du comportement de son conjoint.
    - Elle ne peut pas changer le comportement de son conjoint.
    - Les excuses et les promesses ne mettront pas fin à la violence.
    - Elle n'est pas seule.
    - Elle n'a pas perdu la raison.
    - La violence n'est pas une perte de contrôle, c'est un moyen de contrôle.
  • Aidez-la à élaborer un plan de sécurité.

  • - Parlez-lui d'établir un plan pour sa sécurité et celle de ses enfants.
    - Aidez-la à cerner une vaste gamme de possibilités. H ne faut pas considérer que demeurer avec son conjoint ou le quitter en permanence sont ses seuls choix.
    - Encouragez-la et aidez-la à prendre ses propres décisions.
     
  • Ce dont il faut tenir compte dans un plan de sécurité.

  •  € Prévoir ce qu'il faut et où il faut aller en cas de danger. Si les enfants sont assez grands pour comprendre, les mettre au courant du plan.
    € Garder de l'essence dans votre voiture et cacher un deuxième jeu de clefs.
    € Cacher une somme d'argent pour l'utiliser en cas de départ précipité.
    € Prévoir un endroit sûr où se réfugier - chez un (e) ami(e), un(e) voisin(e) ou un(e) parent(e) fiable, ou dans une maison d'hébergement pour femmes.
    € Établir un code pour communiquer par téléphone avec une personne de confiance en cas de danger.
    € Prévoir certains articles à emporter en cas de départ précipité : pièces d'identité (certificats de naissance, cartes d'assurance-maladie et d'assurance sociale, permis de conduire, certificats d'immigration ou de citoyenneté, passeports), carnets de banque, cartes de crédit, clefs de la maison et de la voiture, médicaments essentiels, objets indispensables pour les enfants, y compris leur couverture ou leur jouet préférés.
    € Garder les numéros d'urgence (y compris celui du service de police) à portée de la main, mais bien cachés.

 
 
 
Photocopier à volonté
« Prenez des dispositions pour votre sécurité et demandez de l'aide.  »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

  • Renseignez-vous sur les services offerts dans votre collectivité.

  • - Les numéros d'urgence (police, lignes d'urgence et lignes d'écoute téléphonique, maisons d'hébergement pour femmes) se trouvent au début de votre annuaire.
    - Dressez une liste des noms et des numéros des services d'urgence dans votre collectivité pour les donner, au besoin, à une femme victime de violence.
Une femme victime de violence a besoin de votre aide et de votre encouragement pour faire les choix qui lui conviennent. Toutefois, il y a certains conseils à éviter car ils sont inutiles et possiblement dangereux pour elle.

Évitez de :

  • Lui dire quoi faire, quand partir ou quand rester.
  • Lui conseiller de retourner chez elle et de redoubler d'effort.
  • Tenter de lui trouver des solutions faciles.
  • Lui proposer de parler vous-même à son conjoint pour arranger les choses.
  • Lui conseiller de rester pour le bien des enfants.

  •  

Also available in English
Ce que VOUS
pouvez faire
dans votre collectivité pour
changer
les choses
  • Vous renseigner sur la violence envers les femmes et ses répercussions sur elles : lire des articles, écouter des émissions de radio, regarder des documentaires à la télévision, assister à des activités communautaires concernant la violence faite aux femmes.

  •  
  • Travailler à titre de bénévole dans un organisme consacré à aider et à appuyer les femmes victimes de violence. Fournir du transport, recueillir des fonds, faire don de vêtements et de votre temps.

  •  
  • Entretenir et encourager des relations de respect, de collaboration et d'égalité dans les familles. Dénoncer les relations qui reposent sur le pouvoir et sur le contrôle imposés aux femmes et aux enfants.

  •  
  • Collaborer avec d'autres à mettre en oeuvre des services plus nombreux et plus efficaces destinés aux femmes victimes de violence et à leurs enfants groupes de soutien, lignes d'urgence, abris d'urgence.
Documentation préparée par Denham Gillespie Associates, Social Work Consultants.

En collaboration avec:
Patrimoine canadien
Santé Canada
Ministere de la Justice Canada
Condition féminine Canada
Développement des ressources humaines Canada
Défense nationale
Gendarmerie royal du Canada
 


 
Signes avant-coureurs de
la violence dans les
fréquentations

Fréquentez-vous quelqu'un qui…

€ Est jaloux et possessif, n'accepte pas que vous fréquentiez d'autres ami(e)s, vous surveille ou n'est pas capable d'accepter la rupture de la relation? Quelqu'un qui justifie son comportement en disant qu'il vous aime trop?

€ Vous contraint à avoir des relations sexuelles et considère les femmes et les filles comme des objets sexuels? Essaie de vous faire sentir coupable en disant :
« Si tu m'aimais vraiment, tu ...» ou prend trop rapidement la relation au sérieux?

€ Essaie de vous contrôler en adoptant une attitude autoritaire, en critiquant votre façon de vous habiller, de parler, de danser, etc., en prenant toutes les décisions et en ne tenant aucun compte de votre opinion?

€ A des comportements violents, a une réputation de bagarreur, a mauvais caractère ou se vante de ses actes de violence envers les autres?

€ Consomme de la drogue, ou boit trop d'alcool et 
insiste pour que vous en preniez?

€ Vous blâme pour les mauvais traitements qu'il vous inflige?

€ A souvent eu des relations qui ont mal tourné et en blâme les autres?

€ Croit que les hommes doivent dominer et les femmes se soumettre?

€ Est décrit par les amis ou la famille comme quelqu'un d'inquiétant ou de dangereux?

« Jalousie et possessivité ne sont pas des preuves d'amour.  Ce sont des signes avant-coureurs d'abus.  Soyez vigilante.  Et demandez de l'aide avant qu'il ne soit trop tard.  »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

Le Prendre en pitié
ne changera pas
son comportement…
il faut plutôt
 

  • Apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs - si ses comportements vous font peur, c'est de la violence. Que la violence soit psychologique, verbale, sexuelle, mentale ou physique, vous ne méritez pas d'être traitée de cette façon.

  •  
  • Décider de ce qui vous convient le mieux, fixer vos propres limites, ne pas en déroger et goûter le plaisir de prendre votre vie en main.

  •  
  • Demander de l'aide et du soutienpour vous-même. Vous n'êtes pas responsable de son comportement. Trouvez une personne que vous respectez et en qui vous avez confiance et faites-lui part de vos préoccupations. Cette personne pourrait être un(e) ami(e), un(e) parent(e), un(e) orienteur(euse) ou un(e) enseignant(e), un médecin, un(e) employé(e) d'une ligne-secours ou d'une maison d'hébergement pour femmes. (Consultez le début de votre annuaire pour obtenir les numéros d'urgence.) Si vous vous êtes confiée à quelqu'un qui n'a pas pu vous aider, essayez jusqu'à ce que vous trouviez la personne vraiment capable de vous écouter
Photocopier à volonté
Si vous pensez qu'une de
vos amies est
victime
de violence ...
 
  • Écoutez-la et croyez-la.Ne révélez à personne ce qu'elle vous a dit. Si vous vous inquiétez de sa sécurité dites-lui qu'ensemble vous devez parler à quelqu'un qui peut l'aider et la protéger.

  •  
  • Déterminez la présence d'un comportement violent et parlez-lui de ce qui lui arrive. Rappelez-lui que la jalousie et la possessivité ne sont pas de l'amour.

  •  
  • Dites-lui qu'elle ne mérite pas d'être blessée. Dites-lui quelle n'a pas à se sentir coupable de son comportement à lui. Aidez-la à distinguer entre l'amour et la crainte suscitée par des comportements violents.

  •  
  • Ne lui dites pas qu'elle a tortsi elle veut poursuivre la relation. Continuez à parler, à répondre à ses protestations et à vous élever contre le comportement violent de son petit ami.

  •  
  • Gardez-lui votre amitié.

  • Ne l'abandonnez pas même si vous êtes parfois déçu (e) de son refus de changer ou contrarié(e) des choix quelle fait. Elle a besoin de vous!
     
  • Cherchez d'autres façons de l'aider. Adressez-vous à des personnes qui comprennent la violence dans les fréquentations. Appelez une ligne-secours ou une maison d'hébergement pour femmes. Tous les appels restent confidentiels.

  •  
  • Essayez de mieux comprendrela violence dans les fréquentations. Lisez des articles, écoutez des émissions de radio et regardez des émissions de télévision qui traitent de cette question. Cela vous aidera si vous vous sentez en colère ou déçu (e) envers votre amie.
Si vous pensez qu'un de
vos amis a un
comportement
violent envers
sa petite amie …
  • Affrontez votre ami et signalez ses attitudes et ses comportements violents lorsque vous en êtes témoin. La jalousie et la possessivité sont des signes avant-coureurs d'abus.

  •  
  • Protestez contre ses stéréotypes et sa façon d'abaisser les femmes. Ne riez pas de ses plaisanteries et de ses commentaires sexistes.

  •  
  • Parlez des conséquences de la violence. Les comportements violents suscitent la peur, pas l'amour. La violence physique ou sexuelle est illégale.

  •  
  • Encouragez-le à demander de l'aide. Dites-lui que cela se reproduira sans doute de nouveau et qu'alors ça pourrait être bien pire. Appelez une ligne-secours ou une maison d'hébergement pour femmes pour vous renseigner sur les services offerts dans votre collectivité. (Les numéros se trouvent au début de votre annuaire.)

  •  
  • En tant qu'ami(e), accordez-luivotre appui au moment où il accepte d'assumer la responsabilité de ses actes et d'être aidé.
Adaptation de Vis-à-vis (vol. 9, no 4), bulletin national sur la violence familiale financé par Santé Canada.


 

Also available in English
En collaboration avec:
Patrimoine canadien
Santé Canada
Ministere de la Justice Canada
Condition féminine Canada
Développement des ressources humaines Canada
Défense nationale
Gendarmerie royal du Canada
 


 
« Jalousie et possessivité ne sont pas des preuves d'amour.  Ce sont des signes avant-coureurs d'abus.  Soyez vigilante.  Et demandez de l'aide avant qu'il ne soit trop tard.  »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

La violence dans les
fréquentationspeut
être evitée.

À titre individuel vous pouvez ...

  • Aider les jeunes à développer leur estime d'eux-mêmes.

  • - Soulignez ce qu'ils font de bien.
    - Écoutez avec respect lorsqu'ils vous parlent.
    - Croyez-les et prenez-les au sérieux.
    - Laissez-les prendre des décisions qui correspondent à leurs capacités.
     
  • Aider les jeunes à développer leur confiance en eux-mêmes.

  • - Apprenez-leur à résoudre les conflits de façon non violente.
    - Montrez-leur que la force et les insultes sont inacceptables dans une relation aimante.
    - Apprenez-leur que personne n'a le droit de posséder ou de contrôler quelqu'un d'autre.
    - Apprenez-leur que la jalousie excessive n'est pas un signe d'amour, mais un signe d'insécurité et un besoin de contrôle.
     
  • Prêcher par l'exemple.

  • - Traitez les autres avec respect.
    - Réglez vos conflits et contrôlez votre colère de façon non violente.
    - Élevez-vous contre les attitudes et les comportements violents.
    - Renseignez-vous sur la violence dans les fréquentations et les services offerts dans votre collectivité pour aider les jeunes en détresse.
À titre de membre de la collectivité, vous pouvez ...
  • Faire savoir aux représentants des médias ou des annonceurs qu'il est inacceptable de montrer la violence comme un moyen de résoudre ses problèmes, de contrôler les autres ou de parvenir à ses fins.
  • Encourager l'école de votre quartier à présenter des programmes qui favorisent le développement de l'estime de soi et des façons positives d'établir des rapports avec les autres.
L'information présentée ci-dessus est tirée de Dating Violence, Alberta Office for the Prevention of Family Violence.
 
 
 
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Also available in English
En collaboration avec:
Patrimoine canadien
Santé Canada
Ministere de la Justice Canada
Condition féminine Canada
Développement des ressources humaines Canada
Défense nationale
Gendarmerie royal du Canada
 


 
La violence
psychologique

envers les enfants

La violence psychologique envers les enfants consiste à ne pas leur montrer qu'on les aime; à ne pas les prendre, à ne pas les caresser ou à ne pas leur parler avec douceur; à leur adresser des paroles cruelles; à s'attendre à ce qu'ils fassent ou comprennent des choses trop compliquées pour leur âge.

Un enfant victime de violence psychologique peut...

  • agir de façon imprévisible - changer brusquement d'humeur.
  • être timide et renfermé.
  • faire preuve d'hyperactivité.
  • « brutaliser » les jouets - fesser les poupées et leur dire :  « tu es méchante ».



 

Pour bien se développer
psychologiquement,
les enfants doivent
se sentir …

Protégés

Il faut qu'ils sachent que rien ni personne ne leur fera du mal.

En sécurité

Il faut qu'ils sachent qu'ils auront tous les soins et tout le confort dont ils ont besoin.

Aimés

Il faut leur dire et leur montrer qu'on les aime et qu'ils sont importants aux yeux de quelqu'un.

Quand les enfants se sentent protégés, en sécurité et aimés, ils peuvent devenir des êtres heureux, autonomes et aimants.

Le rôle
des parents …

Il est toujours plus difficile qu'on pense d' être parents. Les enfants apprennent par des essais répétés. Les parents aussi. Soyez convaincus que vous pouvez être de bons parents. Si vous vous aimez vous-mêmes, il vous sera plus facile d'apprendre à vos enfants à s'aimer, et à avoir confiance en eux-mêmes.
 

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 Si vous voulez élever
des enfants
psychologiquement
sains …
 
  • Encouragez et félicitezvos enfants à la moindre occasion.
  • Essayez de ne pas fixer trop de règles. Expliquez clairement les règles et n'en dérogez pas.

  •  
  • Respectez les sentiments de vos enfants. Ne vous moquez pas de leurs peurs et inquiétudes.

  •  
  • Offrez à vos enfants de nombreuses occasions et possibilitésd'accomplir des choses pour eux-mêmes.

  •  
  • Prêchez par l'exemple. Un modèle de comportement coopératif et respectueux encourage la résolution des problèmes et montre des moyens non violents pour contrôler la colère et régler les conflits. Si vous êtes aimable avec les enfants, ils apprennent à l'être eux aussi.

  •  
  • Prenez une pause. Le rôle de parent est difficile et vous avez besoin de temps pour vous-même. Réservez-vous du temps pour rencontrer des amis, pour lire ou juste pour vous détendre.

  •  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     


 Also available in English
Si vous vous sentez
dépasse par
vos obligations
parentales …
 
  • Trouvez quelqu'un à qui vous confier qui vous écoutera, qui comprendra vos difficultés, qui vous donnera des idées ou des suggestions utiles et qui s'intéressera à ce que vous vivez. Ce peut être un (e) ami (e), un (e) voisin (e), un(e) parent(e) ou un(e) conseiller(ère).
  • Ne refoulez pas vos sentiments,mais ne les faites pas subir à vos enfants. Si vous êtes en colère ou déprimé(e), prenez une marche; trouvez moyen de vous libérer de vos frustrations en toute sécurité; prenez du recul.

  •  
  • Changez ce que vous pouvez.

  • - Partagez le soin des enfants avec un(e) partenaire ou un (e) ami (e).
    - Parlez à d'autres parents pour obtenir du soutien et de nouvelles idées.
    - Faites partie d'un groupe de parents.
    - Joignez-vous à un atelier de jeu ou fondez-en un.
     
  • Demandez de l'aide pour les problèmes que vous ne pouvez pas régler seul(e).

  • - Les services communautaires, organismes sociaux, centres de santé mentale de l'enfant, etc., peuvent offrir des programmes d'appui aux parents.
    - Appelez une ligne-secours ou une ligne d'écoute téléphonique pour obtenir des renseignements sur les services disponibles dans votre collectivité. Consultez le début de votre annuaire pour obtenir les numéros d'urgence. Si un endroit ne peut pas vous aider, demandez qu'on vous en recommande d'autres.
Si vous soupçonnez qu'un enfant est négligé ou victime de violence, faites Part de vos inquiétudes aux services d'aide à l'enfance on aux services de police de votre collectivité.

Adaptation de Y'a personne de parfait, programme destiné aux parents, Santé Canada.

En collaboration avec:
Patrimoine canadien
Santé Canada
Ministere de la Justice Canada
Condition féminine Canada
Développement des ressources humaines Canada
Défense nationale
Gendarmerie royal du Canada
 


 
« Des pensées aux regrets, il n'y a qu'un geste.  Ne le commettez pas.  Prenez du recul, réfléchissez.  »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

La colére est une
émotion - la violence
envers les enfants
est un comportement.
L'un n'est pas nécessairement
associé à l'autre.

Si vous vous sentez parfois si en colère que vous craignez blesser votre enfant physiquement ou psychologiquement ...

Apprenez à
contrôler votre
colère.

Ce qu'il faut faire.
 

1.  Admettez que vous êtes en colère.

Acceptez-le. Rappelez-vous que la colère est un sentiment sain. Il est acceptable d'être en colère, cependant il est inacceptable de frapper quelqu'un ou d'user de violence psychologique. Prêtez attention aux signes de colère cachée - muscles tendus, prédisposition aux accidents, sentiment de frustration ou de déception et tendance au sarcasme.
2. Déterminez la cause de votre colère.
    Quelquefois c'est évident. D'autres fois, la véritable cause peut être moins évidente. Cela peut être une journée de travail particulièrement éprouvante, un embouteillage qui vous a retardé (e) ou des comptes à payer qui font que vous rentrez inquiet (e), tendu (e) et frustré (e) et que
    vous commencez à bousculer vos enfants ou à crier après eux.
3. Prenez du recul et calmez-vous.
    Éloignez-vous de la situation si possible. Essayez de respirer à fond pour vous calmer. Réfléchissez à ce que vous voulez faire - abaisser quelqu'un ou régler vos problèmes? Une motivation négative entraîne des résultats négatifs.
4. Décidez de l'attitude à adopter.
    Cernez vos choix et vos options pour résoudre le problème. Écoutez le point de vue des autres. Choisissez des solutions constructives et essayez-les. Si elles ne fonctionnent pas bien, cherchez-en d'autres et essayez de nouveau.
5. Demandez de l'aide.
    S'il vous est difficile de contrôler votre colère sans blesser les autres, ou si vous vous mettez en colère trop souvent, demandez de l'aide. Votre service d'écoute téléphonique, votre centre de détresse, votre organisme d'aide à l'enfance ou vos services communautaires à la famille vous donneront des numéros de téléphone et des adresses. Consultez le début de l'annuaire pour obtenir les numéros d'urgence.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Photocopier à volonté
Apprenez à
contrôler votre
colère.

Ce qu'il ne faut pas faire.

  • Ne faites pas de remarques désagréables.Les insultes et les injures ne font qu'attiser la colère.

  •  
  • N'évitez pas le problème. Soyez franc et direct.

  •  
  • Ne lancez pas d'accusationque vous pourriez regretter plus tard.

  •  
  • Ne tirez pas de conclusionshâtives.Écoutez votre enfant attentivement.

  •  
  • N'employez pas de force physiqueou de violence. Évitez de frapper ou de pousser l'enfant. Ne lancez pas et ne brisez pas d'objets. Ne prétextez pas votre colère pour abaisser les autres.
Documentation préparée par Denham Gillespie Associates, Social Work Consultants.
 
 
 
 
 
 
 


Also available in English

« Parlez-en avec quelqu'un qui peut vous aider.  »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

Lignes d'urgence et lignes d'écoute téléphonique
Counseling et information téléphoniques au sujet des autres services d'aide et d'orientation.

Services d'aide aux familles et centres de services sociaux
Counseling, orientation, programmes d' «  accueil » et groupes d'appui aux parents.

Maisons de transition et maisons d'hébergement
Hébergement d'urgence et protection pour les femmes victimes de violence et leurs enfants.

Organismes d'aide à l'enfance
Protection des enfants à risque et services d'appui aux famines en détresse.

Services de police
Intervention et protection. De nombreux services disposent d'unités spéciales chargées des cas de violence familiale.

Alcooliques anonymes (AA),
Al-Anon et Alateen
Services d'appui lorsque l'alcoolisme et la toxicomanie accompagnent la violence.

Centres d'aide juridique
Aide juridique pour les victimes qui ne peuvent pas payer un avocat.

Consultez le début de votre annuaire pour joindre les services de soutien d'urgence de votre collectivité.

Le coût des services ne devrait pas empêcher d'obtenir de l'aide. De nombreux services sont offerts gratuitement ou selon un barèmed'honoraires fondé sur la capacité de payer.

En collaboration avec:
Patrimoine canadien
Santé Canada
Ministere de la Justice Canada
Condition féminine Canada
Développement des ressources humaines Canada
Défense nationale
Gendarmerie royal du Canada
 


 
Brisez le cycle
de la violence - donnez leur
chance
aux enfants.
 
« Moi j'aimerais bien que mes parents arrêtent de s'chicaner.  Parc quand mon père est sur les nerfs, il lui fait du mal. »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

Ce que vous
pouvez faire
pour aider
un enfant victime
de violence familiale.

  • Écoutez-le et croyez-le.

  • En vous révélant la violence qu'il subit dans sa famille, l'enfant vous témoigne une grande confiance. Soyez à l'écoute et ne mettez pas en doute ce qu'il dit!
     
  • Il est important de dire aux enfants :

  • - Que la violence est inacceptable; personne ne mérite d'être brutalisé.
    - Que ce n'est pas leur faute. Qu'ils n'ont rien fait pour mériter ces mauvais traitements.
    - Qu'ils ne doivent pas se sentir coupables à cause des sentiments qu'ils éprouvent. Que c'est acceptable d'être en colère, mais inacceptable de blesser les autres parce qu'on est en colère.
    - Qu'ils ont droit à la sécurité et au bonheur.
    - Qu'il faut le dire à quelqu'un s'ils se sentent tristes ou qu'ils ont peur. Qu'ils n'ont pas à garder de secrets à cet égard.
  • Donnez-leur le numéro de Jeunesse j'écoute (1-800-668-6868).Ils pourront parler de ce qui les dérange. C'est confidentiel et gratuit.

  •  
  • Aidez les enfants à trouver ce qu'ils peuvent faire quand ils sont effrayés et qu'ils doivent échapper à une crise de violence familiale. Aidez-les à élaborer un plan de sécurité.

  •  
  • Soyez amical avec les enfants. Montrez-leur l'exemple d'un adulte qui peut régler des problèmes sans user de violence.

  •  
  • Mettez à leur disposition un abri chaleureux, où ils sont en sécurité et où ils peuvent se soustraire aux pressions familiales.

  •  
  • Prêtez une attention particulièreaux enfants très agressifs, aux enfants trop dociles et repliés sur eux-mêmes ou aux enfants qui adoptent une attitude de perdants. Ce sont souvent des signes de violence familiale.

  •  
  • Intéressez les enfants à des activités communautaires. L'amitié peut les aider à éprouver le sentiment de sécurité absent dans leur famille.

  •  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Photocopier à volonté
Ce quevous
pouvez fair
pour améliorer la qualité
de vie des enfantset
des femmesdans
votre collectivité
 
  • Vous renseigner sur la violence envers les femmes et les enfants.

  • Ce problème ne peut plus être traité comme une
    « affaire de famille ». Il s'agit d'un grave problème social qui nous rend tous victimes. Renseignez-vous sur les mesures prises dans votre collectivité.
    - Quels sont les services et les mécanismes d'aide pour aider les enfants victimes ou témoins de violence dans leur famille?
    - Jusqu'à quel point votre médecin, votre directeur spirituel, le travailleur des services à l'enfance et les enseignants sont-ils renseignés sur la violence envers les femmes et les enfants?
    - Vos politiciens locaux encouragent-ils les services d'assistance aux femmes et aux enfants?
     
  • Vous efforcer de changer vos comportements sur le plan personnel et familial. En tant qu'adultes, nous devons « prêcher par l'exemple » si nous voulons servir de modèles de comportement aux enfants.

  • - Préconisez la collaboration plutôt que la compétition.
    - Adoptez une règle de non-violence. Évitez les fessées comme mode de discipline ou de contrôle des enfants.
    - Traitez les autres avec respect et dignité.
    - Trouvez des moyens non violents comme modèles pour régler les conflits.
    - Protestez contre les attitudes et les comportements sexistes.
  • Oeuvrer à titre de bénévole.Les organismes communautaires consacrés aux problèmes de la violence familiale ont besoin de bénévoles.

  • - Obtenez la formation nécessaire pour travailler à un service d'écoute téléphonique pour jeunes.
    - Recueillez des fonds pour la maison d'hébergement pour femmes victimes de violence de votre collectivité.
    - Participez à l'organisation d'activités de
    sensibilisation à la violence familiale avec votre association d'animation sociale ou l'école que vos enfants fréquentent.
     
  • Réclamer de nouveaux services.

  • Si votre collectivité ne dispose pas des services nécessaires pour aider les enfants, oeuvrez avec d'autres à leur mise sur pied.
    - Appuyez l'établissement d'un groupe d'appui aux enfants témoins de violence familiale.
    - Renseignez-vous sur comment promouvoir des organismes qui offrent aux enfants un milieu social et éducatif favorable.
    - Écrivez aux journaux pour protester contre les réductions du financement des services destinés aux enfants à risque.
Documentation préparée par Denham Gillespie Associates, Social Work Consultants.
 
 
 
 

 


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Gendarmerie royal du Canada
 


 
La
connaissance
des médias,
c'est quoi au juste?

C'est tout simplement le fait de comprendre le fonctionnement des médias, le genre de messages qu'ils véhiculent et les effets qu'ils ont sur nous tous comme consommateurs d'imprimés et de productions vidéo et audio.

Pour ce qui est de la télévision, la connaissance des médias revient souvent à apprendre aux enfants à devenir des téléspectateurs avertis, car ils ne comprennent pas toujours ce quels voient et entendent au petit écran. Comme la télévision peut exercer une influence énorme sur eux, il importe qu'ils sachent en tirer, ainsi que leurs parents, le meilleur parti.

Une stratégie
familiale …
 

  • Commencez tôt. La plupart des enfants ont une émission de télévision préférée dès l'âge de trois ans. Leur jeune âge ne leur permet pas cependant de faire la distinction entre la fiction et la réalité.
  • Demandez à toute la famille de participer à l'élaboration d'un plan d'écoute de la télévision.
  • Établissez ensemble les règles de base concernant le genre d'émissions acceptables pour votre famille, et expliquez pourquoi.
  • Fixez des moments dans la journée où il est permis de regarder la télévision. fi peut y avoir deux règlements - un pour les jours d'école et un autre pour les fins de semaine.
Élaborez un
plan d'écoute
de la télévision...
 
  • Consultez les guides télé pour trouver des émissions qui offrent des nouvelles expériences à vos enfants.
  • Discutez des émissions que vous et vos enfants aimez et n'aimez pas et dites pourquoi.
  • Préparez une liste des émissions préférées de la famille et indiquez-y clairement les heures et les canaux.
  • Placez cette liste contre le réfrigérateur ou à côté du téléviseur.
  • Gardez-vous du temps pour regarder des émissions avec vos enfants. Si vous n'avez pu regarder une émission avec eux, demandez-leur ce que vous avez manqué pour qu'ils réfléchissent à ce qu'ils ont vu.
  • Montez une collection de vidéocassettes et (ou) de films pour la famille. Les jeunes enfants aiment revoir plusieurs fois leurs émissions préférées.
  • Échangez des vidéocassettes avec d'autres parents.
  • Emmenez vos enfants à la bibliothèque pour qu'ils en apprennent davantage sur un sujet qu'ils ont vu à la télévision.
  • S'il y a un grand écart d'âge entre vos enfants, fixez des règles au sujet des émissions que les plus âgés peuvent regarder quand les plus jeunes sont là.
  • Établissez les règles au sujet de ce que vos enfants peuvent regarder chez les autres et informez-en les parents touchés.

  •  

 
Photocopier à volonté
« Choisissez une émission en fonction de son contenu, pas de son horaire. »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

Aidez vos enfants
 à devenir des
téléspectateurs
avertis ...
 

  • Apprenez à vos enfants à ne pas prendre tout ce qu'ils voient à la télé pour la réalité.
  • Poussez-les à s'interroger sur ce qu'ils voient et entendent à la télévision.
  • Si vous voyez qu'une émission véhicule des messages ou des valeurs inacceptables pour votre famille, parlez-en pendant l'émission et expliquez vos inquiétudes.
  • Demandez à vos enfants s'ils aimeraient être un certain personnage de la télévision et pourquoi.
  • Expliquez comment faire la distinction entre la réalité et la fiction à la télé.
  • Expliquez que la vie montrée à la télévision est souvent différente de la vraie vie, surtout en ce qui concerne l'argent dont disposent la plupart des gens, les façons de s'entendre et de régler les problèmes ou la situation vécue par de nombreuses femmes, de nouveaux arrivants au Canada, les personnes handicapées, les Autochtones et d'autres groupes.
  • Parlez des comportements, de la violence et du langage présentés à la télévision. Demandez à vos enfants si eux ou leurs amis ont déjà vécu ou risquent de vivre le genre de situation vue dans une émission.
  • Expliquez les techniques qu'emploient les producteurs pour créer un effet dramatique (trucages, musique, éclairage, son, angles de prise de vue et montage).
  • Demandez à vos enfants s'ils sont préoccupés par ce qu'ils voient au petit écran et pourquoi.
Parlez des annonces publicitaires …
  • Expliquez que les sociétés passent des annonces pendant les émissions pour promouvoir et vendre leurs produits.
  • Expliquez que les annonces publicitaires aident à financer les émissions qu'ils regardent.
  • Parlez du message véhiculé par les annonces et de la différence entre les articles nécessaires et les articles de luxe que la publicité pousse à acheter.
Discutez de ce que vous voyez aux nouvelles …
 
  • Le monde montré aux nouvelles télévisées est souvent plus effrayant qu'il ne l'est en réalité. Parlez franchement des reportages d'événements dramatiques, mais expliquez aussi qu'il s'agit de situations exceptionnelles et que la plupart des gens n'ont pas à faire face à ce genre de menaces.
  • Ayez un globe ou un atlas à votre portée pendant les nouvelles pour montrer aux enfants où se passent les événements vus à la télévision.
« C'est donc à vous d'aider vos enfants à choisir leurs émissions et à développer leur sens critique.  Ça prend du temps ... mais ça en vaut la peine!. »

Tiré de la campagne anti-violence de 1996 radiotélévisée
par les radiodiffuseurs privés de Canada

 
La règle P.R.C. à appliquer à la télévision
PARLEZ de la télévision avec vos enfants.
REGARDEZ la télévision avec vos enfants.
CHOISISSEZ les émissions pour eux quand ils sont
jeunes, avec eux quand ils sont plus grands

Code d'application
volontaire concernant
la violence à
la télévision

L'Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR) a élaboré en 1987 son premier code traitant de la violence dans les émissions télévisées. Son code actuel, le Code d'application volontaire concernant la violence à la télévision, a été revu et renforcé en 1994. C'est le plus strict qui existe aujourd'hui en Amérique du Nord.

Le Code comporte
plusieurs dispositions
importantes :
 

  • L'interdiction totale de diffuser des émissions qui contiennent des scènes de violence gratuite et qui endossent, encouragent ou glorifient la violence.

  •  
  • Des règles précises quant à la présence de la violence dans les émissions pour enfants. Ces règles comptent parmi les plus strictes au monde.

  •  
  • L'instauration d'une heure critique, soit 21h, après laquelle fi est permis de présenter des émissions destinées à un auditoire adulte qui renferment des scènes de violence.
Ce queVOUS
pouvez faire

Le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) est un organisme autonome mis sur pied en 1990 par les radiodiffuseurs; privés du Canada. Le CCNR administre le Code d'application volontaire concernant la violence à la télévision de l'ACR ainsi que d'autres codes (déontologie et stéréotypes sexuels) adoptés par le secteur. Il aide aussi les Canadiens et les Canadiennes à faire connaître leurs préoccupations et à régler leurs plaintes au sujet d'émissions présentées par les radiotélédiffuseurs privés.

Pour loger une plainte, il faut d'abord communiquer avec la station concernée par téléphone, par lettre ou par télécopieur. La plupart des plaintes se règlent de cette façon. Le téléspectateur ou l'auditeur qui n'est pas satisfait de la réponse de la station doit faire parvenir sa plainte au CCNR pour que celui-ci y donne suite.

Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquer avec le CCNR, C.P. 3265, Succursale «D» , Ottawa, Canada K1P 6H8, no de téléphone: (613) 233-4607, no de télécopieur: (613) 236-9241.
 
 

Voulez-vousen
savoir plus?

Les organismes consultés pour préparer cette documentation sont les suivants :

L'Alliance pour l'enfant et la télévision (AET) a préparé, de concert avec Santé Canada, une trousse pour organiser des ateliers sur la connaissance des médias. Il est possible d'emprunter cette trousse intitulée Chère télé ... ou comment regarder la télévision en famille auprès de groupes communautaires, d'associations de' parents et d'enseignants et de certains bureaux des conseils d'éducation. Communiquer avec l'AET au 1000, rue Fullum, pièce C-242, Montréal (Québec) H2K 3L7, no de téléphone : (514) 527-0933, no de télécopieur: (514) 873-7464, ou au 344, rue Dupont, pièce 205, Toronto (Ontario) M5R 1V9, no de téléphone: (416) 515-0466, no de télécopieur: (416) 515-0467.

Le Réseau Éducation-Médiasest le seul et unique organisme national à accès direct au Canada qui se consacre à la collecte et à la communication de renseignements sur la connaissance des médias et sur les questions relatives aux médias qui touchent les enfants. La documentation est gratuite. Composer le numéro sans frais 1 (800) 896-3342, ou le no de télécopieur: (514) 529-0546.
Par Internet : http://schoolnet2.carleton.ca/MediaNet, ou par courrier électronique : n.isabelle@nfb-onf.ca

Le Regroupement des associations canadiennesd'éducation aux médias (RACEM)a pour but de militer en faveur de la connaissance des médias au Canada et de promouvoir et développer cette connaissance. Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquer avec le Regroupement au 47, avenue Ranleigh, pièce 300, Toronto (Ontario) M4N 1X2, no de téléphone: (416) 488-7280, no de télécopieur: (416) 488-8360, courrier électronique : pungente@epas.utoronto.ca

Le Centre national d'information sur la violencedans la famille distribue de la documentation sur la prévention de la violence familiale, y compris sur la violence dans les médias. Composer le numéro sans frais 1 (800) 267-1291, ou le no de télécopieur: (613) 941-8930. Les utilisateurs d'un ATS (appareil de télécommunications pour sourds) peuvent composer le numéro sans frais 1 (800) 561-5643.
 
 
 
 


 
 

Also available in English
En collaboration avec:
Patrimoine canadien
Santé Canada
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Condition féminine Canada
Développement des ressources humaines Canada
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Suggestions d'émissions et d'activités communautaires
Tous les messages produits pour la radio et la télévision offrent un conseil pratique pour réagir àla violence. Les fiches documentaires ci-jointes offrent d'autres suggestions se rapportant plus précisément à la violence envers les femmes et les enfants et à la connaissance des médias. Nous vous invitons à essayer de mettre les idées qui suivent en pratique à votre station, car ... c'est à vous de réagir.

Violence envers les
femmes et les enfants
 

  • Faites circuler les fiches documentaires, afin que les producteurs, les animateurs et les directeurs des nouvelles puissent s'y reporter lorsqu'ils traitent de ces questions au cours de tribunes fibres, d'émissions-débats, d'interviews, de magazines, de téléreportages ou de séries télévisées, etc.
  • Demandez au service des nouvelles de dresser une liste des numéros de téléphone des refuges locaux ouverts aux femmes, des sociétés d'aide à l'enfance et des services sociaux de la municipalité. Affichez-la près du standard et dans la salle des nouvelles, afin qu'on puisse s'y reporter rapidement si un interlocuteur demande de l'aide.
  • Les membres du secteur radio peuvent par ailleurs extraire des suggestions pratiques des fiches documentaires et préparer différents énoncés que le personnel des ondes pourrait ajouter à un message particulier.
  • Déposez des copies des fiches documentaires au standard de la station, afin que votre personnel et le public y aient accès.
  • Suggérez aux services des communications ou des ressources humaines de diffuser certains des conseils par le biais des bulletins d'information destinés au personnel.
  • Mettez des copies des messages et des conseils pratiques à la disposition des groupes communautaires, afin qu'ils s'en servent au cours de leurs assemblées publiques et dans le cadre de leurs programmes de participation communautaire.
  • Offrez des enregistrements des messages aux fins de présentation dans les écoles.
  • Ajoutez le logo de votre station au dos des fiches documentaires, reproduisez-les et distribuez-les.
Connaissance
des médias
 
  • Sondez vos auditeurs ou téléspectateurs et invitez-les à vous communiquer leur opinion et leurs suggestions sur la violence dans les médias.
  • Faites connaître les moyens que vous employez déjà pour contrôler la violence présentée au petit écran : avertissements,
  • diffusion après 21 heures, remaniement des longs métrages en vue de leur télédiffusion.
  • Songez à produire une émission spéciale, au cours de laquelle vous suivrez un journaliste pour montrer comment on
  • prépare un reportage ou un téléjournal.
  • Faites savoir que votre station adhère au Conseil canadien des normes de la radiotélévision.
  • Offrez des visites guidées de vos studios ou organisez des journées d'accueil en collaboration avec les commissions scolaires locales.
  • Informez les enseignants que votre personnel des nouvelles est disposé à parler aux élèves des médias.
  • Faites réimprimer la fiche documentaire sur la connaissance des médias, en y ajoutant le logo et le numéro de téléphone de votre station, et distribuez-la aux conmissions, scolaires, aux centres communautaires, à l'occasion d'événements spéciaux, etc.
  • Invitez des spécialistes de la connaissance des médias à participer à des tribunes téléphoniques ou à des magazines pour mieux sensibiliser le public à la question et faites connaître les activités, les politiques et les pratiques de votre station à cet égard.
  • Collaborez avec des groupes communautaires à l'organisation de forums. Invitez les participants à discuter de ce qu'ils voient au petit écran et profitez de l'occasion pour faire connaître les activités, les normes et les pratiques de votre station.
  • Mettez la fiche documentaire et une copie du Code d'application volontaire concernant la violence à la télévision bien en vue à la réception, afin que votre personnel et les gens qui vous rendent visite puissent les consulter.

 

Les partenaires suivants du gouvernement fédéral sont fiers de participer  à cette campagne:

Patrimoine canadien

Santé Canada

Ministère de la Justice Canada

Condition féminine Canada

Développement des ressources humaines Canada

Défense nationale

Gendarmerie royal du Canada
 
 
 

 

 
début

Dernière mise à jour : 2003-09-23