Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (ESUTC) 2003
Sommaire des résultats de la première moitié de 2003
(de février à juin)
Aperçu
Selon les derniers résultats de l'Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (ESUTC) relatifs aux données recueillies entre février et juin 2003, quelque 5,1 millions de personnes, représentant près de 20 % de la population âgée de 15 ans et plus, étaient des fumeurs, dont 16 % fumaient quotidiennement. Comparativement à la première moitié de 2002 (21 %), ce taux a connu une légère diminution1. Environ 22 % des hommes âgés de 15 ans et plus étaient des fumeurs. Ce pourcentage est légèrement plus élevé que celui enregistré chez les femmes (18 %).
Jeunes âgés de 15 à 19 ans
Des taux de tabagisme moins élevés ont également été constatés chez les jeunes de 15 à 19 ans (18 %) au cours de la première moitié de 2003; 11 % ont mentionné être des fumeurs quotidiens et 7 % des fumeurs occasionnels. La tendance à la baisse perçue au cours des dernières années se maintient avec une légère diminution1 comparativement à 2002 (22 %). Le pourcentage pour les adolescentes est légèrement plus élevé que celui des adolescents (19 % par rapport à 16 %).
La majorité des fumeurs n'ayant pas atteint l'âge légal pour acheter des cigarettes obtiennent ces dernières par le biais d'autres personnes (56%), tandis qu'au moins 90 % des personnes en âge de fumer indiquent se procurer leurs cigarettes dans des magasins de détail.
Jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans
Le taux de prévalence du tabagisme chez les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans était de 30 % pour la première moitié de 2003 (quotidiens [22 %] et occasionnels [8 %]), ce qui représente également une légère diminution1 comparativement à 2002 (31 %). Peu de différences1 ont été constatées entre les taux de tabagisme des hommes et des femmes âgés de 20 à 24 ans.
Consommation et type de cigarettes
Le nombre de fumeurs canadiens, tout comme le nombre de cigarettes consommées quotidiennement, a diminué. En 1985, les fumeurs quotidiens consommaient en moyenne 20,6 cigarettes par jour. Depuis, le nombre de cigarettes fumées a diminué de façon progressive jusqu'à atteindre 15,7 cigarettes par jour pour la première moitié de 2003. Les hommes fument toujours davantage de cigarettes que les femmes : 17,8 cigarettes par jour pour les hommes et 13,2 pour les femmes. La grande majorité des fumeurs canadiens (60 %) ont indiqué consommer certains types de cigarettes « légères » ou « douces », comparativement à 40 % pour les cigarettes « régulières ».
Le tabagisme dans les provinces
Depuis 1999, l'ensemble des provinces ont vu leur taux de tabagisme diminuer. L'écart entre les taux de tabagisme des provinces rétrécit. Au cours de la première moitié de 2003, la Colombie-Britannique demeure la province ayant le plus faible taux d'usage du tabac (16 %). C'est au Québec et à l'Île-du-Prince-Édouard que le nombre moyen de cigarettes consommées par jour par les fumeurs quotidiens est le plus élevé (16,6), alors que le plus faible a été constaté au Manitoba (13,9).
Renoncement au tabagisme
Dans l'ensemble, un quart des Canadiens âgés de 15 ans et plus sont d'anciens fumeurs. Les inquiètudes pour la santé constituent l'une des principales raisons pour essayer d'arrêter. À cette fin, une question a été posée dans l'ESUTC de 2003 concernant le rôle assumé par les médecins et les dentistes dans ce processus. Dans la première moitié de 2003, près des trois quarts (71 %) des fumeurs actuels ont indiqué avoir consulté un médecin au cours de l'année précédant l'enquête et 56 % ont consulté un dentiste. Parmi ceux qui ont consulté leur médecin, plus de la moitié (52%) ont été incités à réduire leur consommation ou à cesser de fumer, alors que seulement 23 % ont obtenu ce conseil de la part de leur dentiste.
Opinions sur les restrictions en matière de tabagisme
Lorsqu'on leur a demandé de faire part de leur opinion, près de la moitié (48 %) de l'ensemble des Canadiens âgés de 15 ans et plus étaient d'avis que la cigarette ne devrait être autorisée dans aucune section d'un restaurant et le tiers (34 %) estimaient qu'il ne devrait l'être dans les bars ou les tavernes. Ce pourcentage représente une légère augmentation comparativement à la première fois où ces questions ont été posées en 2001. À l'époque, 42 % estimaient que le tabagisme ne devrait pas être autorisé dans les restaurants et 27 % étaient de cet avis pour ce qui est des bars.
Référence
L'ESUTC a été élaboré en vue de fournir à Santé Canada et à ses partenaires des données à jour, fiables et continues sur le tabagisme et des questions connexes. Cette enquête vise principalement à assurer le suivi des changements survenus dans l'usage du tabac et le nombre de cigarettes fumées, particulièrement chez les 15 à 24 ans, qui sont les plus susceptibles de commencer à fumer. Au cours de la première phase de l'ESUTC de 2003, des données ont été recueillies auprès de quelque 11 500 répondants de février à juin 2003.
Toutefois, lors de la comparaison de résultats provenant de différentes données d'ESUTC, Santé Canada juge plus juste et fiable de comparer les résultats d'une première phase à ceux d'autres phases, de même que les résultats annuels à d'autres résultats annuels.
Pour obtenir davantage d'information au sujet de l'enquête et de ses résultats, veuillez écrire au Programme de la lutte au tabagisme, Bureau de la recherche, de la surveillance et de l'évaluation, Santé Canada, 123, rue Slater, indice de l'adresse 3507C, Ottawa (Ontario), K1A 0K9, envoyer une demande par courriel à l'adresse TCP-PLT-questions@hc-sc.gc.ca, ou consulter le site Web du Programme de la lutte au tabagisme de Santé Canada à l'adresse www.vivezsansfumee.ca/esutc.
Pour obtenir davantage d'information au sujet du fichier de microdonnées à grande diffusion, veuillez communiquer avec les services à la clientèle de Statistique Canada (1 888 297-7355, (613) 951-7355, fax : (613) 951-3012, ssd@statcan.ca), Division des enquêtes spéciales.
1 ces différences ne sont pas significatives sur le plan statistique
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