Rapport d'étape 2003 sur la lutte contre le tabagisme - Suivi des indicateurs clés
Suivi des indicateurs clés
Les renseignements à jour sur les tendances du tabagisme, les
répercussions de l'usage du tabac sur la santé et les
activités de l'industrie du tabac servent de fondement dans
l'élaboration de stratégies et de politiques de lutte
contre le tabagisme qui sont efficaces. Au Canada, le succès d'une
telle lutte dépend d'un processus d'apprentissage continu
qui s'appuie sur notre capacité à utiliser des méthodes
quantitatives et qualitatives en vue d'évaluer, de surveiller
et d'améliorer les activités et les programmes de lutte
contre le tabagisme.
Le rapport Aller vers l'avant permet
de faire le suivi d'un bon nombre d'indicateurs clés
de l'usage du tabac annuellement ainsi que d'autres données
pertinentes au fur et à mesure qu'elles sont disponibles.
Traditionnellement, on évalue le tabagisme de trois façons
: la prévalence (le pourcentage des Canadiens et des Canadiennes
qui fument), la consommation de cigarettes (le nombre moyen de cigarettes
fumées par des fumeurs quotidiens) et les ventes de produits du
tabac. Chaque évaluation a des forces et des faiblesses, mais si
on les regroupe, elles se complètent l'une l'autre.
Bien que des données sur les tendances du tabagisme au Canada
soient recueillies depuis 1965, ce n'est que depuis 1999 avec la
mise en ouvre de l'Enquête sur la surveillance de l'usage
du tabac au Canada (ESUTC) que l'on dispose de données mises
à jour, fiables et comparables de façon continue
sur le tabagisme. Cette enquête, réalisée par Santé
Canada sur les conseils des provinces, est menée par Statistique
Canada. Ce dernier fournit des données semestrielles (Phase 1)
et annuelles à l'échelle des provinces, avec un bilan
national, en utilisant sur une année complète un échantillon
qui regroupe plus de 20 000 répondants. On porte une attention
particulière à la population la plus à risque de
commencer à fumer; environ 50 p. 100 des personnes interrogées
ont de 15 à 24 ans.
Il existe encore des données manquantes. La méthode de
collecte de données la plus courante est l'enquête téléphonique.
Parce que les ménages qui disposent d'un téléphone
sont moins nombreux dans la région du Nord, la collecte de données
est plus difficile au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest et au
Nunavut. C'est la raison pour laquelle les Territoires ne sont pas
généralement inclus dans le cadre d'enquêtes
à plus grande échelle.
De plus, il est possible, dans le cadre de telles enquêtes, que
l'on omette d'interroger des groupes qui sont probablement composés
d'un pourcentage important de fumeurs réguliers et invétérés.
Ces groupes comprennent les détenus, les personnes placées
en établissement et les sans-abri qui comptent parmi eux des jeunes
marginalisés. L'ironie dans cette situation consiste en ce
que la publicité sur la cigarette dans les pays en voie de développement
dépeint le tabagisme comme une habitude de vie chez les gens aisés.
Au Canada, la réalité permet de constater que ce sont les
personnes désavantagées économiquement ou marginalisées
socialement qui risquent le plus de s'adonner au tabagisme que les
personnes les plus éduquées et ayant une meilleure situation
économique.
Prévalence du tabagisme au Canada
Bien que les changements d'une année à l'autre
soient maintenant mineurs, la prévalence du tabagisme continue
d'être à la baisse au Canada. Depuis que l'on a
commencé à surveiller régulièrement le tabagisme,
le taux de prévalence a chuté d'un pourcentage estimé
à 50 p. 100 en 1965. En 2002, environ 21 p. 100 de la population
âgée de 15 ans ou plus étaient des fumeurs actuels
18 p. 100 desquels ont indiqué qu'ils fument au quotidiens,
ce qui représente une légère diminution du taux de
prévalence de 22 p. 100 de l'an dernier et du taux de 2000
de 24 p. 100. (Figure 1)
![Figure 1 Prévalence des fumeurs actuels canadiens âgés de 15 ans ou plus, 1986-2002 Figure 1 Prévalence des fumeurs actuels canadiens âgés de 15 ans ou plus, 1986-2002](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/images/hecs-sesc/pubs/tobac-tabac/prtc-relct-2003/fig_01_f.gif)
Sources : Supplément de l'Enquête sur la population active, 1986; Enquête sociale générale, 1991; Enquête sur le tabagisme au Canada, 1994; Enquête nationale sur la santé de la population, 1996-1997; Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (annuelle) 1999-2002.
![Haut de la page](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/hl-vs/arrow_up.gif)
Pendant les années 1990, la prévalence du tabagisme chez
les jeunes âgés de 15 à 19 ans a augmenté pour
atteindre un sommet de 28 p.100 vers le milieu des années 1990.
Toutefois, ce pourcentage a diminué depuis. Les chiffres de 2002
correspondent à 22 p. 100, (16 p. 100 fument au quotidien et 6
p. 100 à l'occasion) et 23 p. 100 des adolescentes indiquent
qu'elles se considèrent comme des fumeuses actuelles comparativement
à 21 p. 100 chez les adolescents.
D'un point de vue historique, de tous les groupes d'âge,
les jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans présentent
les taux de prévalence les plus élevés. Bien que
cela soit encore valable, on constate toutefois une baisse de 35 p. 100
en 1999 à 32 p. 100 en 2001, puis à 31 p. 100 en 2002 (23
p. 100 fument au quotidien et 8 p. 100 à l'occasion). Les
taux de prévalence chez les hommes et chez les femmes sont environ
les mêmes dans ce groupe d'âge. (Figure 2)
![Figure 2 Prévalence des fumeurs canadiens actuels par groupe d'âge chez les jeunes, 1986-2002 Figure 2 Prévalence des fumeurs canadiens actuels par groupe d'âge chez les jeunes, 1986-2002](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/images/hecs-sesc/pubs/tobac-tabac/prtc-relct-2003/fig_02_f.gif)
Sources : Supplément de l'Enquête sur la population active, 1986; Enquête sociale générale, 1991; Enquête sur le tabagisme au Canada, 1994; Enquête nationale sur la santé de la population,1996-1997; Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (annuelle), 1999-2002.
Environ 23 p. 100 des jeunes hommes âgés de 15 ans ou plus
étaient des fumeurs actuels en 2002. Ici encore, ce pourcentage
indique une faible baisse du chiffre de l'an dernier qui était
de 24 p. 100. Quant au taux de prévalence chez les femmes âgées
de 15 ans ou plus, il est demeuré à 20 p. 100 après
avoir baissé de 23 p. 100 qu'il était en 2000. (Figure 3)
![Figure 3 Prévalence des fumeurs canadiens actuels âgés de 15 ans ou plus, par sexe, 1986-2002 Figure 3 Prévalence des fumeurs canadiens actuels âgés de 15 ans ou plus, par sexe, 1986-2002](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/images/hecs-sesc/pubs/tobac-tabac/prtc-relct-2003/fig_03_f.gif)
Sources : Supplément de l'Enquête sur la population active, 1986; Enquête sociale générale, 1991; Enquête sur le tabagisme au Canada, 1994; Enquête nationale sur la santé de la population, 1996-1997; Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (annuelle), 1999-2002.
![Haut de la page](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/hl-vs/arrow_up.gif)
Dans l'ensemble, les taux de prévalence à l'échelle
provinciale chez les fumeurs âgés de 15 ans ou plus continuent
d'être à la baisse, et les écarts dans les taux
de prévalence entre les provinces continuent de s'atténuer.
La Colombie-Britannique, dont le taux de prévalence est le plus
bas depuis plusieurs années, a subi une légère diminution
et est passé à 16 p. 100, tandis que le Québec affiche
le taux de prévalence le plus élevé à 26 p.
100. Bien que le taux de prévalence demeure inchangé en
Ontario (20 p. 100) et en Nouvelle-Écosse (25 p. 100), toutes les
autres provinces affichent une baisse. La diminution la plus marquée
s'est effectuée au Manitoba, où le taux de prévalence
est passé de 26 p. 100 en 2001 à 21 p. 100 en 2002. En Saskatchewan
et au Nouveau-Brunswick, le taux de prévalence est passé
de 25 à 21 p. 100. L'Île-du-Prince-Édouard a
également enregistré une baisse (de 26 à 23 p. 100),
de même que Terre-Neuve-et-Labrador (de 26 à 24 p. 100) et
l'Alberta (de 25 à 23 p. 100) (Figure 4).
![Figure 4 Prévalence des fumeurs canadiens actuels, par province, 1991 et 2002. Figure 5 Nombre moyen de cigarettes fumées quotidiennement par des fumeurs quotidiens canadiens âgés de 15 ans ou plus, 2002 Figure 4 Prévalence des fumeurs canadiens actuels, par province, 1991 et 2002. Figure 5 Nombre moyen de cigarettes fumées quotidiennement par des fumeurs quotidiens canadiens âgés de 15 ans ou plus, 2002](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/images/hecs-sesc/pubs/tobac-tabac/prtc-relct-2003/fig_04_05_f.gif) |
Sources : Enquête sociale générale, 1991; Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (annuelle), 2002. |
Source : Enquête de surveillance sur l'usage du tabac au Canada (annuelle), 2002.
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Consommation de cigarettes
Les données sur les ventes de produits du tabac et la consommation
de produits du tabac recueillies dans le cadre d'enquêtes donnent
divers aperçus sur la consommation, avec leurs forces et leurs
faiblesses. Dans le cadre d'enquêtes, la consommation est déclarée
par les participants. Étant donné que les fumeurs, inévitablement,
déclarent des habitudes de consommation de produits du tabac moindres
qu'en réalité, le taux de consommation tend à
être inférieur à celui des ventes de cigarettes pendant
une même période. L'écart entre les chiffres
de consommation déclarée par les participants et les chiffres
de vente a déjà atteint 30 p. 100. Cependant, étant
donné que le nombre d'hommes et de femmes ayant déclaré
qu'ils consommaient des produits du tabac et parmi tous les groupes
d'âge est constant, on peut d'une année à
l'autre faire des comparaisons avec un certain degré d'exactitude.
Il ne fait aucun doute que non seulement de moins en moins de Canadiens
et de Canadiennes fument en comparaison, d'il y a vingt ans, mais
de plus, ils fument moins. En 1985, les fumeurs quotidiens consommaient
en moyenne 20,6 cigarettes par jour. Depuis lors, le nombre de cigarettes
fumées quotidien-nement a diminué graduellement mais de
façon constante. Bien que la moyenne demeure à 16,2 cigarettes
par jour pendant 2000 et 2001, on con- state une légère
augmentation à 16,4 cigarettes par jour en 2002. (Figure 5)
Bien que les taux de consommation chez les fumeurs quotidiens soient
à la baisse tant chez les hommes que chez les femmes au cours des
vingt dernières années, cette baisse est plus remarquable
chez les hommes que chez les femmes puisque historiquement, les hommes
fumaient davantage de cigarettes par jour. Toutefois, les hommes continuent
à fumer davantage que les femmes : 18 cigarettes par jour chez
les hommes comparativement à 14,8 cigarettes chez les femmes. (Figure
6)
![Figure 6 Nombre moyen de cigarettes fumées par jour par les fumeurs quotidiens canadiens âgés de 15 ans ou plus, 1985-2002a Figure 6 Nombre moyen de cigarettes fumées par jour par les fumeurs quotidiens canadiens âgés de 15 ans ou plus, 1985-2002a](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/images/hecs-sesc/pubs/tobac-tabac/prtc-relct-2003/fig_06_f.gif)
Sources : Enquête sur la promotion de la santé, 1985 et 1990; Enquête nationale sur la santé de la population, 1996-1997; Enquête de surveillance de l'usage du tabac au Canada (annuelle), 1999-2002.
* a Données provinciales seulement.
De la même façon, bien qu'il y ait moins de jeunes
fumeurs canadiens, les taux de consommation chez les fumeurs quotidiens
sont presque les mêmes que l'an dernier. Chez les 15 à
19 ans, la consommation quotidienne de cigarettes était de 12,9,
tandis que chez les jeunes adultes âgés de 20 à 24
ans, la consommation était de 14 cigarettes par jour. (Figure 7)
![Figure 7 Nombre moyen de cigarettes fumées par jour par les jeunes canadiens (fumeurs quotidiens), 1985-2002a Figure 7 Nombre moyen de cigarettes fumées par jour par les jeunes canadiens (fumeurs quotidiens), 1985-2002a](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/images/hecs-sesc/pubs/tobac-tabac/prtc-relct-2003/fig_07_f.gif)
Sources : Enquête sur la promotion de la santé, 1985 et 1990; Enquête nationale sur la santé de la population, 1996-1997; Enquête de surveillance sur le tabagisme au Canada (annuelle), 1999-2002.
* a Données provinciales seulement.
![Haut de la page](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/hl-vs/arrow_up.gif)
Statistiques fournies par l'industrie du tabac
Pendant de nombreuses années, l'industrie du tabac a diffusé
volontairement certains renseignements sur les ventes et les revenus.
Puis, en 1994, la province d'Ontario a prévu dans ses dispositions
législatives sur les produits du tabac une exigence générale
en matière de déclaration. En 1998, la Colombie- Britannique
et le Québec faisaient de même, mais en imposant toutefois
des exigences plus précises.
En vue d'aider les gens à faire un choix plus éclairé
à l'égard du tabagisme, des règlements fédéraux
exigent que les fabricants déclarent le niveau de trois produits
chimiques que contiennent les cigarettes, notamment le goudron, la nicotine
et le monoxyde de carbone. Par la suite, soit en juin 2000, le nouveau
Règlement sur les rapports relatifs au tabac a été
promulgué en vertu de la Loi sur le tabac du gouvernement fédéral.
En plus d'être tenus de produire des rapports mensuels sur
les ventes de cigarettes, de tabac à cigarettes et de bâtonnets
de tabac, les fabricants doivent également rendre compte des quantités
de plus de 40 composés chimiques que contient la fumée principale
(fumée qu'inhale le fumeur) et la fumée secondaire
(qu'inhalent les non-fumeurs). Six de ces composés, doivent
être indiqués sur les emballages de produits du tabac. Les
exigences de déclaration comprennent également une liste
détaillée des catégories de produits du tabac.
Les fabricants doivent produire des rapports trimestriels sur les ingrédients
que contiennent leurs produits et sur les activités de promotion
mises en ouvre. Ils doivent également produire un rapport semestriel
sur les émissions. Enfin, ils sont tenus de soumettre des rapports
annuels sur les ventes, les activités de recherche et des renseignements
sur des constituants.
Ventes de cigarettes sur le marché
intérieur
Bien que l'on puisse consommer le tabac sous diverses formes, et
parce que les cigarettes comptent pour la plus importante part de consommation
de produits du tabac, les renseignements sur les ventes de cigarettes
donnent un aperçu davantage détaillé de l'usage
du tabac et des habitudes liées au tabagisme au Canada. Les chiffres
qui correspondent aux ventes de cigarettes sur le marché intérieur
recueillis en vertu du Règlement sur les rapports relatifs au tabac
ne sont pas des chiffres de ventes au détail, mais des ventes du
fabricant au grossiste pour lesquelles des taxes et droits d'accise
ont été prélevés. Bien que les fabricants
soient tenus de déclarer ces chiffres tous les mois, on ne peut
en tenir compte comme des achats de consommation à court terme.
Cependant, surveillées à long terme (pendant un an ou plus),
ces données reflètent les habitudes de consommation. Néanmoins,
comme nous l'expliquons ci-dessous, les chiffres de ventes de cigarettes
entre 1991 et 1993 doivent être interprétés avec prudence.
(Figure 8)
![Figure 8 Ventes de cigarettes du fabricant au grossiste sur le cigarettes) au Canada,a,b 1980-2001 Figure 8 Ventes de cigarettes du fabricant au grossiste sur le cigarettes) au Canada,a,b 1980-2001](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/images/hecs-sesc/pubs/tobac-tabac/prtc-relct-2003/fig_08_f.gif)
Source : Santé Canada, Programme de lutte contre le tabagisme, Bureau de la recherche, de la surveillance et de l'évaluation.
- Les taxes et les droits d'accise ne sont pas perçus sur ces ventes.
- Peuvent ne pas représenter la totalité des ventes pour certaines années en raison de non-déclaration occasionnelle ou en marge.
Taux des taxes de vente sur les produits
du tabac
Les augmentations du prix des cigarettes entraînent
une réduction importante du tabagisme.
Le United States Surgeon General, 2000
Les taxes de vente sur les produits du tabac constituent une mesure délicate en vue de parvenir à un équilibre. En effet, bien que le prix des produits du tabac plus élevé contribue à réduire le taux de consommation, les augmentations peuvent dépasser leur objectif et encourager la contrebande. C'est d'ailleurs ce genre de situation qui s'est produit entre 1991 et 1993, lorsque les chiffres de ventes de cigarettes sur le marché intérieur ont considérablement chuté, tandis que ceux des ventes de cigarettes de contrebande affichaient une augmentation. (Figure 8) En 1994, dans le cadre du Plan gouvernemental de lutte à la contrebande, les taxes fédérales ont temporairement baissé. Au cours des cinq dernières années, les taxes de vente fédérales sur les produits du tabac ont graduellement augmenté, et un taux d'imposition sur les produits du tabac a été établi uniformément et mis en application à l'échelle nationale.
Les mesures d'imposition sont coordonnées avec les efforts que déploient de nombreux ministères et organismes du gouvernement fédéral, notamment le ministère de la Justice, le Solliciteur général du Canada, la Gendarmerie royale du Canada et l'Agence des douanes et du revenu du Canada.
À l'instar de tous les aspects de la lutte contre le tabagisme, on continue de déployer des efforts d'imposition de taxes de vente en collaboration avec les provinces et les territoires. (Figure 9) Partout au Canada, les taxes de vente sur les produits du tabac sont maintenant supérieures aux niveaux précédents de 1994. Dans l'ensemble, les taxes de vente représentent aujourd'hui au moins 70 p. 100 du prix des cigarettes.
![Figure 9 Taxes de vente provinciales et territoriales sur le tabac par cartouche de 200 cigarettes
en date du 30 avril 2003 Figure 9 Taxes de vente provinciales et territoriales sur le tabac par cartouche de 200 cigarettes
en date du 30 avril 2003](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/images/hecs-sesc/pubs/tobac-tabac/prtc-relct-2003/fig_09_f.gif)
Source : Santé Canada, Programme de lutte au tabagisme, le Bureau de la politique
![Haut de la page](/web/20061212035238im_/http://www.hc-sc.gc.ca/images/hl-vs/arrow_up.gif)
Depuis le rapport Aller vers l'avant de 2002, ces augmentations de taxes provinciales et territoriales sont entrées en vigueur.
Le 10 avril 2003, le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard annonçait une augmentation de la taxe de vente de 7 $ par cartouche de 200 cigarettes et une augmentation proportionnelle du prix des autres produits du tabac.
En mars 2003, la province de Terre-Neuve-et-Labrador annonçait, quant à elle, une augmentation de la taxe de vente sur les cigarettes fabriquées de 13,5 cents à 15 cents la cigarette. La taxe de vente sur le tabac à coupe fine était augmentée de 11 cents à 15 cents le gramme.
La province de la Nouvelle-Écosse a imposé une augmentation de la taxe de vente de 5 $ la cartouche de cigarettes en avril 2002 et une augmentation supplémentaire de 5 $ la cartouche en janvier 2003.
En juin 2002, la province de Québec augmentait la taxe de vente sur les produits du tabac de 5 $ la cartouche.
Conformément au budget de juin 2002, la province d'Ontario augmentait la taxe de vente sur le tabac de 5 $ la cartouche.
Le 23 avril 2003, la province du Manitoba augmentait la taxe de vente de 1 cent par cigarette, et la cartouche se vend 2 $ de plus. Le taux des taxes de vente sur le tabac à coupe fine et le tabac naturel en feuilles a également augmenté tout comme la taxe de vente sur les cigares, pour la première fois en dix ans (de 45 p. 100 à 60 p. 100 du prix de vente).
Le 1er avril 2003, les Territoires du Nord-Ouest augmentaient la taxe de vente sur les cigarettes de 8,80 $ la cartouche et de 3 cents le gramme de tabac à cigarettes.
En juillet 2002, le gouvernement du Yukon introduisait une augmentation de la taxe de vente sur les produits du tabac de 4 cents, et la cartouche se vend ainsi 8 $ de plus.
Quant au gouvernement de la Colombie-Britannique, il imposait le 18 février 2003 une augmentation de 1 cent du taux d'imposition à l'unité. Cette augmentation s'applique aux cigarettes, aux bâtonnets de tabac et au tabac à cigarettes, et la cartouche se vend ainsi 2 $ de plus.
Le Nouveau-Brunswick a majoré les taxes en juin et en décembre 2002, ce qui a fait passer le prix par cigarette de 7,25 cents à 11,75 cents. La cartouche se vend 9 $ de plus.
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