Rapport d'étape 2003 sur la lutte contre le tabagisme
Progrès réalisés dans les orientations stratégiques
Le rapport d'étape 2003 contient des rapports sommaires des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et des organisations non gouvernementales qui décrivent l'activité et les réalisations atteintes dans trois orientations stratégiques de la Stratégie nationale. Le rapport d'étape sur la Stratégie nationale : Aller vers l'avant du présent exercice porte notamment sur les politiques et lois, l'éducation du public et la création et soutien des moyens d'action. En 2001 et 2002, le rapport Aller vers l'avant présentait les réalisations visant les deux autres orientations stratégiques, soit la responsabilisation de l'industrie et le contrôle des produits ainsi que la recherche, l'évaluation et la surveillance.
Bien que la Stratégie nationale définisse quatre objectifs, soit la prévention, l'abandon du tabac, la protection et la dénormalisation, la plupart des initiatives mises en ouvre, même lorsqu'elles ne visent qu'à atteindre un seul objectif, chevauchent les répercussions. Par exemple, les lois qui établissent des milieux sans fumée prévoient une protection contre la fumée secondaire; elles soutiennent également les fumeurs qui tentent d'arrêter de fumer et renforcent la notion selon laquelle le tabagisme est un comportement indésirable.
Les orientations stratégiques permettent de déterminer quels sont les types d'interventions ou de mesures les plus appropriées pour atteindre les objectifs de prévention, d'abandon du tabac, de protection et de dénormalisation. Elles fournissent un fondement aux fins de planification, de mise en ouvre et d'évaluation de mesures d'intervention.
En raison du nombre d'initiatives de lutte contre le tabagisme mises
en ouvre au Canada, la Stratégie nationale
: Aller vers l'avant ne peut que présenter quelques
exemples qui illustrent les efforts déployés et les réalisations
atteintes. Dans la plupart des cas, les répercussions de telles
initiatives ne pourront être évaluées pendant un certain
temps, de même qu'il n'est pas possible d'établir
définitivement un lien entre un changement de statistiques et une
initiative en particulier. Cependant, la prévalence du tabagisme
et le taux de consommation des produits du tabac qui décroissent
continuellement, de même que le fait que la population canadienne
accepte de plus en plus l'antitabagisme comme la norme reflète
l'ensemble des répercussions de ces initiatives
Politique et législation
Les lois jouent un rôle essentiel dans la réduction de la
demande de produits du tabac en limitant les techniques de commercialisation
qu'emploie l'industrie et en appuyant un milieu social qui incite
les gens à ne pas fumer et qui encourage l'abandon du tabac.
Depuis les premiers efforts déployés dans la lutte contre
le tabagisme, tous les ordres de gouvernement ont édicté
diverses lois en vue de réduire l'usage du tabac. Chaque édiction
a eu pour effet d'inciter les autres compétences à
promulguer des dispositions législatives, des règlements
ou des règlements municipaux semblables ou plus stricts. De même,
l'expérience acquise par une compétence dans la défense
des dispositions législatives devant la cour a permis de poser
des jalons.
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Législation sur la lutte contre
le tabagisme
La Smoke-free Places Act de l'Île-du-Prince-Édouard est entrée en vigueur en juin 2003. Cette loi vise à protéger
le public et les travailleurs des effets nuisibles de la fumée
secondaire. Elle interdit l'usage du tabac dans les endroits publics
et lieux de travail, sauf là où il est permis d'avoir
des aires pour fumeurs. Ces aires pour fumeurs doivent être situées
soit dans une salle complètement fermée avec une pression
d'air négative, soit dans une zone extérieure réservée
à cette fin. Aucune de ces aires ne doit être une zone de
service et les travailleurs ne doivent pas être obligés d'y
entrer. Le public a fortement appuyé l'adoption de cette loi.
En effet, 84 p. 100 des personnes interrogées et 60 p. 100 des
fumeurs étaient en faveur d'une telle loi.
En août 2002, les modifications proposées à la Loi
sur la protection de la santé des non-fumeurs du Manitoba recevaient la sanction royale. En vigueur à compter de janvier
2004, cette loi interdira l'affichage de produits du tabac et d'autres
produits connexes dans les magasins de détail à la vue des
enfants. Elle prévoit également de nombreuses restrictions
en matière de publicité, et les amendes seront considérablement
augmentées, allant de 1 000 $ à 3 000 $ pour une première
infraction et de 5 000 $ à 15 000 $ pour toute nouvelle infraction.
En janvier 2003, le gouvernement des Territoires du
Nord-Ouest publiait un document de travail sur les options en matière
de dispositions législatives et entamait un processus de consultation
publique avec l'intention de déposer le projet de loi sur
la lutte contre le tabagisme devant l'assemblée législative
en 2004.
La Smoke-Free Places Act de la Nouvelle-Écosse est entrée en vigueur en janvier 2003. Elle interdit l'usage
du tabac dans la plupart des lieux de travail et des endroits publics
de la province.
Le Nunavut a déposé le projet
de loi 33, soit la Nunavut Tobacco Control Act,
qui imposera des restrictions sur la publicité, l'accès
et l'exposition involontaire à la fumée secondaire.
Ce projet de loi est passé en première et deuxième
lectures.
Le Québec a examiné 3 305 plaintes
déposées en vertu des clauses de la Loi
sur le tabac et a mis en application 814 sanctions.
En avril 2003, l'Alberta promulguait la Prevention of Youth Tobacco Use Act qui stipule
qu'il est illégal pour les jeunes de moins de 18 ans de consommer
ou d'être en possession de produits du tabac dans des lieux
publics. Les contrevenants peuvent se voir imposer une amende de 100 $.
Les politiques et lois sur la lutte contre le tabagisme de la Saskatchewan interdisent l'affichage de produits du tabac dans les points de vente
au détail accessibles aux jeunes. En mai 2002, l'entreprise
de tabac Rothmans, Benson and Hedges Inc. a entamé des poursuites
judiciaires contre le gouvernement de la Saskatchewan, affirmant que la
Tobacco Control Act violait les droits et libertés de la Charte
canadienne des droits et libertés. L'entreprise a également
déclaré que les lois provinciales contredisaient les lois
fédérales et que dans un tel cas, c'est la jurisprudence
fédérale qui devait prévaloir. En septembre 2002,
la Cour du Banc de la Reine rendait la décision selon laquelle
cette loi n'entrait pas en conflit avec les lois fédérales.
En octobre 2002, cette même Cour accordait à l'entreprise
Rothmans, Benson and Hedges Inc. le droit d'interjeter appel, ce
qu'elle a fait devant la Cour d'appel en février 2003.
La Loi sur le tabac, qui a reçu la
sanction royale en 1997, a été contestée par trois
principaux fabricants de tabac canadiens. En effet, ils contestaient la
constitutionalité de cette loi et de son règlement en application
qui régissent la publicité et qui exigent que les fabricants
de tabac impriment sur les paquets de cigarettes des avertissements illustrés
des effets des produits du tabac sur la santé. Les audiences ont
débuté en janvier 2002 et ont pris fin en septembre 2002.
Dans la décision qu'elle a rendue en décembre 2002,
la Cour supérieure du Québec du district de Montréal
confirmait cette loi et son règlement en application. Les trois
fabricants de tabac ont annoncé en janvier 2003 qu'ils interjetteraient
appel à l'encontre de cette décision. En attendant,
la loi demeure en vigueur et Santé Canada continue d'envisager
la mise en ouvre de nouvelles initiatives en vue de réduire l'usage
du tabac.
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Élaboration et mise en ouvre
des stratégies
Du 1er avril 2002 au 31 mars 2003, l'Ontario a alloué 10 millions de dollars en vue d'appuyer les efforts
déployés dans la lutte contre le tabagisme. De ce montant,
1,2 million de dollars a été accordé aux fins de
la mise en ouvre de projets en vue de créer et d'appuyer des
moyens d'action communautaire (programme de sensibilisation auprès
des détaillants et de la collectivité dans le but de réduire
l'approvisionnement et les ventes de produits de tabac aux jeunes),
d'appuyer la mise en application de règlements municipaux
relatifs à l'interdiction de fumer et d'appuyer l'éducation
de la collectivité sur les dangers de la fumée secondaire.
L'Alberta a, pour sa part, lancé la Tobacco Reduction Strategy (stratégie
de réduction du tabagisme) qui a bénéficié
d'un financement de 11,7 millions de dollars. De cette somme, 2 millions
de dollars sont consacrés au financement de 40 projets de lutte
contre le tabagisme pour une période de 18 mois, et ce, depuis
octobre 2002. Un comité de direction responsable d'octroyer
des subventions communautaires et formé de représentants
de l'Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission (Commission albertaine
contre l'alcool et les toxicomanies), d'autorités régionales
en matière de santé, la Faculté de recherche de la
University of Alberta et du comité interministériel sur
la réduction du tabagisme ont examiné 57 propositions.
La Commission des accidents du travail des Territoires
du Nord-Ouest et du Nunavut a entrepris
des processus de consultation publique en février 2003 qui visent
à éliminer les risques de la fumée secondaire pour
la santé dans les lieux de travail à l'intérieur
d'ici un an.
Pour sa part, le ministre de la Santé du Manitoba a créé un groupe de travail formé de toutes les parties
afin de recommander des moyens de protéger les Manitobains contre
la fumée de tabac ambiante. Des assemblées publiques ont
débuté en avril 2003.
Enfin, le Nunavut a élaboré une
stratégie de lutte contre le tabac échelonnée sur
cinq ans qui a été présentée aux fins d'approbation.
Établissement de milieux sans
fumée
La Loi sur la santé des non-fumeurs de 1985 interdisait le tabagisme dans les lieux de travail de la fonction
publique et réglementés par le gouvernement fédéral,
sur les transits interprovinciaux et dans les avions. La plupart des provinces
ont édicté des lois qui restreignent le tabagisme dans les
endroits publics, et plus de 300 municipalités sont présentement
à différentes étapes du processus d'adoption
de règlements municipaux relatifs à l'interdiction
de fumer. Ces lois, règlements et règlements municipaux
diffèrent considérablement, de sorte qu'il n'existe
aucune norme de protection uniforme d'une région à une autre.
Le 15 avril 2003, la ville d'Iqaluit, au Nunavut,
s'est jointe au rang des municipalités qui ont adopté
des règlements municipaux relatifs à l'interdiction
de fumer. En août 2002, le ministère de la Santé et
des Services sociaux du Nunavut accordait une aide en vue de mener un
sondage d'opinion. Sur les 500 résidents répondants
avec qui l'on a communiqué au hasard, 95 p. 100 croient que
la fumée secondaire est dangereuse pour la santé, 91,9 p.
100 sont d'avis qu'il devrait être interdit de fumer dans
certains lieux à Iqaluit et 56,2 p. 100 des fumeurs ont affirmé
que, même s'il était interdit de fumer dans les bars,
ils continueraient à les fréquenter.
Depuis mai 2003, 69,1 p. 100 des résidents de l'Ontario sont protégés par des règlements municipaux qui régissent
le tabagisme dans les endroits publics, y compris dans les restaurants
et les bars.
La ville de Brandon, au Manitoba, bénéficie
d'un fonds municipal créé par le gouvernement du Manitoba
afin d'aider les municipalités à sensibiliser et à
informer le public sur l'établissement des règlements
municipaux relatifs à l'interdiction de fumer. La ville de
Brandon interdit maintenant totalement le tabagisme dans tous les endroits
publics clos. Le fonds municipal, qui totalise 125 000 $, fait partie
intégrante de la stratégie de lutte contre le tabagisme
du Manitoba.
Par ailleurs, depuis juillet 2002, la ville de Dawson, au Yukon,
a mis en vigueur un règlement municipal qui exige la création
d'aires pour fumeurs dans les établissements qui accueillent
des mineurs.
Afin d'aider les villes et les municipalités à instaurer
des règlements municipaux relatifs à l'interdiction
de fumer qui soient efficaces, Santé Canada,
dans le cadre de son Programme de lutte au tabagisme,
a établi un partenariat avec la Fédération
canadienne des municipalités en vue de produire et de mettre
à l'essai une trousse documentaire intitulée Lieux
publics sans fumée : vous pouvez y arriver. Présentement,
dix collectivités mettent cette trousse à l'essai.
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Contribution à des lignes
directrices internationales en matière de lutte antitabac
En tant que nation, le Canada a appris que la lutte contre le tabagisme
est la responsabilité de tous et chacun - même à
l'échelle mondiale. Reconnaissant ce fait, le Canada a joué
un rôle important lors des négociations visant à parvenir
au premier traité international en matière de santé,
soit la Convention- cadre pour la lutte antitabac. Cette Convention vise
à renforcer les mesures de lutte contre le tabagisme en exigeant
que tous les pays signataires mettent en ouvre des stratégies de
contrôle. Elle fournit également une base commune aux fins
de collaboration internationale pour la résolution de problèmes
difficiles aux frontières, tels que la contrebande de cigarettes
et la réglementation de la publicité sur les produits du
tabac.
Les provinces, les territoires et les organisations non gouvernementales
du Canada ont pris part à tout le processus. Les deux réunions
de préparation aux négociations internationales ont eu lieu
en Nouvelle-Écosse, en 1996, et en Colombie-Britannique, en 1998.
Santé Canada a négocié une entente qui a permis aux
observateurs des ONG d'assister aux négociations, aidé
les ONG de certains pays en développement à se rendre à
Genève et permis à un représentant d'une ONG
de se joindre à la délégation.
La délégation canadienne a été très
active tout au long des six séances de l'Organe intergouvernemental
de négociation tenues entre octobre 2000 et mars 2003. En raison
de la vaste expérience acquise par le Canada en matière
de lutte contre le tabagisme, les représentants des autres pays
ont souvent approché notre délégation pour obtenir
des conseils et des renseignements techniques. Seuls quelques pays peuvent
prétendre avoir adopté l'approche canadienne de grande
envergure qui favorise la collaboration et formé un organisme de
réglementation sur le tabac qui s'appuie sur la science. Lorsqu'il
était difficile de parvenir à un accord au cours d'assemblées
plénières et de réunions non officielles, les représentants
du Canada, conjointement avec ceux de certains autres pays, ont souvent
fourni une aide en vue d'élaborer un consensus.
Au cours des dernières heures des négociations, la délégation
canadienne s'est efforcée de s'assurer que le texte de
l'assemblée stipule que les messages d'avertissement
sur la santé imprimés sur les paquets de cigarettes doivent
respecter l'exigence relative à une dimension minimale et
qu'ils soient renouvelés, larges, clairs, visibles et lisibles.
Les avertissements graphiques sur la santé au Canada sont de plus
en plus reconnus à l'échelle mondiale comme la norme
pour les paquets de cigarettes.
Éducation du public
(information, médias, programmes et services)
L'orientation stratégique en matière d'éducation
du public vise à rendre l'information, les services et les
programmes disponibles et accessibles à la population canadienne.
Un nombre croissant d'intervenants offrent une vaste panoplie de
programmes et d'outils pour arrêter de fumer disponibles auprès
de diverses sources, souvent dans le cadre d'une collaboration entre
le gouvernement et des organismes non gouvernementaux.
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Information et campagnes médiatiques
La Fondation de l'Ontario des maladies du cour a mené une
évaluation provisoire d'une campagne médiatique à
l'échelle provinciale qui a débuté en 1999.
Sur les 600 Ontariens interrogés, 82 p. 100 ont indiqué
que la publicité était crédible et 68 p. 100 (comparativement
à 65 p. 100 en 2000) étaient d'avis que le gouvernement
devait réglementer l'usage du tabac dans les endroits publics
en vue de protéger les non-fumeurs. En 2000, 70 p. 100 des répondants
étaient d'avis que l'usage du tabac représentait
un choix personnel et qu'il ne devait pas être réglementé,
tandis que les résultats obtenus en 2002 montrent que seulement
57 p. 100 des participants sont d'accord avec cet énoncé.
Le Service d'information sur le cancer de la Société
canadienne du cancer responsable de fournir des renseignements
sur des sujets relatifs au tabac a répondu à 3 394 appels,
ce qui exclut les appels en provenance de la Colombie-Britannique, de
l'Ontario ou du Québec qui disposent de services d'information
distincts.
La province de la Saskatchewan a accordé
un financement à la Saskatchewan Coalition for Tobacco Reduction
(coalition de la Saskatchewan pour la réduction du tabagisme) aux
fins de mise en ouvre d'une campagne éducative qui s'adresse
particulièrement aux travailleurs du domaine de l'accueil
et du service à la clientèle, aux gestionnaires et aux clients
de restaurants et de bars. Des affiches portant le message d'Heather
Crowe, qui demande à ce que les travailleurs soient protégés
contre la fumée secondaire, sont affichées un peu partout
dans les restaurants et bars de la province. Heather Crowe est une non-fumeuse
atteinte d'un cancer du poumon à la suite d'une exposition
à la fumée secondaire dans son lieu de travail.
La division de la Colombie-Britannique et du Yukon
de la Société canadienne du cancer a mené
une campagne semblable au cours de 2002-2003 dont la porte-parole
était également Heather Crowe et qui s'adressait aux
travailleurs, aux gestionnaires et aux clients de restaurants et de bars.
Le message à l'intention des propriétaires de bars
et de restaurants se lisait ainsi : puisque la majorité des Britanno-Colombiens
(plus de 80 p. 100) sont des non-fumeurs, vivre sans fumée n'aura
aucun effet nuisible sur votre entreprise.
La Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission (commission albertaine contre l'alcool et les toxicomanies) a mis
en ouvre diverses activités de promotion médiatique entre
octobre 2002 et mars 2003, tandis que la Resource Development Unit (unité
d'exploitation des ressources) produisait et distribuait des brochures,
des affiches et des guides de base sur le tabagisme afin d'appuyer
la campagne médiatique.
En juillet 2002, l'Alberta lançait
le programme ASTEP (Alberta Spit Tobacco Education Program) (programme
d'éducation sur le tabac à chiquer) en vue d'éduquer
les jeunes et les adultes sur les dangers de consommer du tabac à
chiquer. La campagne vise les petits rodéos ruraux et les événements
communautaires.
En février 2003, l'Alliance for the Control of Tobacco (alliance
pour la lutte contre le tabagisme) de Terre-Neuve-et-Labrador,
grâce à un financement que lui a accordé Santé
Canada, lançait la première étape d'une
campagne médiatique d'une durée de trois ans sur la
fumée de tabac ambiante.
En janvier 2003, grâce à l'appui financier de Santé Canada, la Nouvelle-Écosse a lancé
une campagne de sensibilisation du public de trois ans à l'intention
des adolescents et des jeunes adultes. Les activités de la première
année comprennent l'élaboration d'annonces télévisées,
d'un site Web et d'affiches pour les toilettes dans les écoles
secondaires ainsi que la formation des médias locaux.
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Promotion et programmes d'abandon
du tabac
L'Île-du-Prince-Édouard a
terminé la mise en ouvre de son projet pilote intitulé «
Quit Smoking Program » (Programme de renoncement au tabagisme) en
janvier 2003. Les participants à ce programme intensif de consultations
en groupe ou individuelles sont admissibles à une aide financière
de 75 $ pour obtenir des thérapies de remplacement de la nicotine
ou du Zyban. Une évaluation initiale a révélé
que 28 p. 100 des 730 participants ont cessé de fumer et que 14
p. 100 ont réduit le nombre de cigarettes qu'ils fumaient
auparavant. L'âge des participants variait de 18 à 82
ans, la moyenne d'âge étant 45 ans. On procédera
à une évaluation finale après un suivi de six mois.
Le gouvernement du Nunavut a produit une brochure
d'une dizaine de pages intitulée « You're Pregnant-It's
Time to Quit Smoking » (« Vous êtes enceinte? C'est
le moment de cesser de fumer »). Au total, 6 000 exemplaires de
cette brochure, disponibles en versions française, anglaise, inuktitut
et innuinaqtun, ont été distribuées.
Le Saskatchewan Health (ministère de
la Santé de la Saskatchewan) a mis en ouvre au sein des régions
sanitaires trois programmes d'abandon du tabac : Kick the Nic, conçu
spécialement pour les jeunes, le Nicotine
Quit Kit et le Quit and Stay Quit Nicotine Cessation Program, qui
s'adressent tous deux aux fumeurs adultes.
Le Québec a mis en ouvre son propre
programme de renoncement au tabac en conjonction avec des activités
et un soutien, y compris un concours intitulé « J'arrête
J'y gagne », un site Web qui fournit un soutien pour arrêter
de fumer, une ligne d'aide téléphonique sans frais
et l'exploitation d'une centaine de centres d'abandon du
tabac situés un peu partout dans la province.
La Coalition antitabac du Nouveau-Brunswick fait actuellement la promotion d'un réseau de soutien coordonné
et intégré en vue d'aider les fumeurs à cesser
de fumer. Des brochures visant à aider les fournisseurs à
assurer un soutien aux clients qui désirent arrêter de fumer
ont été distribuées à tous les fournisseurs
de ce Réseau de cessation, notamment au personnel des autorités
régionales de santé spécialisé dans les problèmes
de toxicomanie, des centres de santé communautaires, aux participants
du Programme extra- mural et à ceux du programme clinique d'intervention
pour lutter contre le tabagisme (dentistes, médecins, hygiénistes
dentaires, pharmaciens, infirmiers et infirmières, etc.), au personnel
de la santé publique, aux Infirmières de l'Ordre de
Victoria du Canada, à la Société canadienne du cancer,
à l'Association pulmonaire du Nouveau-Brunswick, etc.
Élaboration de mesures incitatives
La Division des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut
de l'Association canadienne de santé publique a lancé
le concours « J'arrête J'y gagne » pour la
première fois dans les Territoires du Nord-Ouest. Plus de 550 fumeurs
ont participé à ce concours, qui met l'accent sur les
avantages pour la santé de l'abandon du tabac. On a procédé
à une évaluation après la période requise
de trois mois sans fumée. Parmi les participants qui ont répondu
par courrier, 60 p. 100 ont indiqué n'avoir pas recommencé
à fumer après le concours. Parmi les participants interrogés
par téléphone, 40 p. 100 n'avaient toujours pas recommencé
à fumer après ce concours d'une durée de trois
mois.
En Ontario, 15 365 personnes ont participé
au concours « J'arrête J'y gagne » de 2002,
ce qui représente une augmentation de 4 565 participants par rapport
au concours de 2001.
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Lignes d'aide téléphonique
au renoncement du tabac
La Téléassistance pour fumeurs de l'Ontario relève
de la division de l'Ontario de la Société
canadienne du cancer qui a répondu à 7 132 appels
entre avril 2002 et février 2003, ce qui représente une
augmentation par rapport aux 6 994 appels de l'an dernier. Les nouveaux
clients représentent 90 p. 100 des appels.
Pendant l'automne 2002, l'Association pulmonaire
de Terre-Neuve-et-Labrador, grâce à un financement
de Santé Canada et en partenariat avec
le ministère de la Santé et des Services communautaires
et l'Alliance for the Control of Tobacco,
a élargi et amélioré ses services de lignes d'aide
téléphonique afin de prolonger les heures d'activités
et de créer un forum de soutien dans le Web.
De nombreuses nouvelles lignes d'aide téléphonique
pour arrêter de fumer ont été établies en 2002-2003.
De plus, il est maintenant possible d'obtenir des renseignements
sur l'abandon du tabac et un soutien pour arrêter de fumer
dans les dix provinces et le Yukon. Grâce à une collaboration
entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux,
un réseau national de lignes d'aide téléphonique
pour arrêter de fumer a été créé. Sa
direction relève d'un comité directeur fédéral,
provincial et territorial.
Le 1er novembre 2002, la Coalition antitabac
du Nouveau-Brunswick, grâce à un
financement de Santé Canada, a lancé
une ligne d'aide téléphonique pour les fumeurs dans
le cadre d'une promotion médiatique et continue auprès
des dispensateurs de soins de santé par l'entremise du réseau
d'abandon du tabac. Entre novembre 2002 et mars 2003, 583 appelants
ont utilisé la ligne d'aide téléphonique. Les
conseillers des lignes d'aide téléphonique pour les
fumeurs ont accès à la base de données du réseau
d'abandon du tabac sur les fournisseurs de services de toutes les
régions de la province qui peuvent offrir des services de consultation
individuelle ou en groupe. Au 31 mars 2003, 71 fournisseurs de services
s'étaient joints au réseau d'abandon du tabac.
Le Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission (commission albertaine contre l'alcool et les toxicomanies) lançait
en octobre 2002 une ligne d'aide téléphonique sans
frais pour les fumeurs.
En novembre 2002, la division de la Nouvelle-Écosse
de la Société canadienne du cancer, grâce à
un soutien financier de Santé Canada,
lançait la ligne d'aide téléphonique pour les
fumeurs de la Nouvelle-Écosse dans le cadre d'une conférence
de presse qui a fait l'objet d'une importante couverture médiatique,
suivie d'une campagne de promotion.
En janvier 2003, le Yukon lançait un
site Web appelé Smokersline et offrait
aux Yukonnais des services d'information téléphonique
facilement accessibles pour obtenir des renseignements sur l'abandon
du tabac et des ressources pour arrêter de fumer.
La Prince Edward Island Tobacco Reduction Alliance (l'alliance de l'Île-du- Prince-Édouard pour la
réduction du tabagisme) lançait sa ligne d'aide téléphonique
pour les fumeurs pendant la Semaine nationale sans fumer et dans le cadre
d'activités de promotion mises en ouvre pendant tout le mois
de janvier. Des ateliers et du matériel promotionnel ont été
fournis aux professionnels qui conseillent les gens qui veulent arrêter
de fumer.
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Vivez sans fumée!
Au cours de l'automne 2002, le Smoke-Free Homes Committee de la
Tobacco Reduction Alliance (alliance pour la réduction du tabagisme)
de l'Île-du-Prince-Édouard a mené une campagne de marketing social et d'engagement communautaire
qui a remporté un franc succès. Dans l'ensemble, 6
p. 100 des ménages de l'Île se sont engagés à
faire de leur résidence un environnement sans fumée, tandis
que dans certaines collectivités, plus de 30 p. 100 des foyers
ont participé.
Pendant l'année scolaire 2001-2002, une dizaine d'écoles
du Nouveau-Brunswick seulement offraient un
environnement sans fumée à 100. p.100 (dans les bâtiments
et sur les terrains d'école). Pendant l'année
scolaire 2002-2003, grâce au soutien du groupe de travail des
écoles sans fumée de la coalition antitabac, les 51 collèges
anglophones et 13 des 21 collèges francophones de la province offrent
un environnement sans fumée à 100 p. 100 ou se sont fixé
une date pour y parvenir. En vue d'appuyer davantage cet effort,
le ministère de la Santé et du Bien-être a mis en
ouvre un programme de subvention échelonné sur trois ans
à l'intention des établissements d'enseignement
qui ont élaboré un plan d'action en vue d'offrir
un environnement sans fumée à 100 p. 100. Sur les 72 collèges
de la province, 57 répondaient à ces critères et
ont obtenu une subvention pendant l'année 2002-2003.
À l'autre bout du pays, sur la côte Ouest, la Colombie-Britannique s'est jointe à l'Organisation mondiale de la Santé
en participant à la promotion des sports sans tabac. On a invité
à l'échelle provinciale tous les jeunes, les athlètes,
les équipes sportives, les établissements d'enseignement,
les universités et les organisations sportives communautaires à
accepter de relever un défi sportif pour lutter contre le tabagisme.
Spécialement pour les jeunes
En octobre et en novembre 2002, le site TeenNet de l'Ontario,
qui présente des programmes d'information sur la prévention
et sur l'abandon du tabac qu'ont élaborés des
jeunes à l'intention des jeunes, a permis d'intervenir
auprès de 1 500 étudiants de la troisième à
la cinquième secondaire des collèges de la région
de Toronto grâce à la revue interactive de prévention
et de renoncement au tabagisme Smoking Zine. Le premier sondage de suivi
a été mené en janvier et février 2003.
Le site YESNET du Yukon (le Yukon Educational
Student Network) fournit maintenant des liens à des sites Web de
sensibilisation au tabagisme. Le ministère de la Santé et
des Services sociaux a également parrainé une tournée
de conférences de Georgina Lovell, auteure de l'ouvrage You
Are the Target. Big Tobacco: Lies, Scams-Now the Truth. Plusieurs
établissements d'enseignement des régions rurales ont
pu y participer grâce à la tenue d'une vidéoconférence.
En tout, 1 100 étudiants ont entendu Mme Lovell.
En janvier 2003, on mettait en ouvre dans les collègues de la Nouvelle-Écosse un programme d'abandon
du tabac intitulé No More Butts auxquels
participent des groupes dirigés par des pairs adapté aux
étudiants collégiaux.
En Saskatchewan, des unités d'éducation
et de prévention du tabagisme ont été créées
à l'intention des étudiants des 3e,
5e et 6e années.
Les étudiants de troisième année acquièrent
des moyens de résister aux messages publicitaires et ceux de cinquième
année sont sensibilisés aux effets nuisibles du tabac. Quant
aux étudiants de sixième année, ils acquièrent
des connaissances au sujet de la nature toxicomanogène du tabac.
L'Association pulmonaire de l'Alberta a été chargée de mettre en ouvre le programme BLAST
- Building Leaders for Action in Schools Today - qui cible les étudiants de première et de deuxième
années du secondaire et qui fournit des directives et accorde un
financement dans le cadre de projets de réduction du tabagisme
dirigés par des jeunes. L'Alberta a également financé
la création d'un site Web, soit le cancerhead.com, qui présentait
un documentaire en 17 épisodes que l'on pouvait visionner
dans le Web et qui s'adressait aux jeunes âgés de 12
à 17 ans.
L'Alliance for the Control of Tobacco, Department of Health and
Community Services, ainsi que le Department of Education de Terre-Neuve
et Labrador ont collaboré au développement d'un
outil d'éducation sur la prévention de l'usage
du tabac pour le nouveau cours au niveau secondaire Healthy Living 1200.
Introduit en septembre 2002, l'outil éducatif Smoking Sucks
a pour but d'aider les étudiants et les étudiantes
à analyser et évaluer l'impact de la fumée sur
leur santé et bien-être. La ressource comprend des messages
publicitaires créés pour la campagne médiatique,
des bulletins et un plan d'enseignement pour les professeurs. Toutes
les 160 écoles secondaires de la province, de même que les
10 bureaux des conseils scolaires en ont reçu copie.
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Création et soutien des moyens
d'action
La Stratégie nationale reconnaît que nous devons accroître
la capacité des organisations, des collectivités et des
gouvernements à prendre des mesures. La collaboration créé
une synergie et facilite la diffusion du savoir et des connaissances.
Les participants, notamment les organismes non gouvernementaux, apportent
souvent une expertise supplémentaire aux fins de mise en ouvre
de projets gouvernementaux.
Le Nouveau-Brunswick formait la Coalition antitabac
en octobre 2001. L'un de ses principaux objectifs était d'accroître
le nombre de participants à prendre des mesures pour appuyer des
activités de lutte contre le tabagisme. En un an, le nombre de
participants actifs dans la coalition, qui était de moins de dix
membres au début, a atteint 105 membres qui ont assisté
à la deuxième assemblée annuelle et qui représentent
diverses organisations. Le premier rapport d'étape annuel
de la coalition expose 39 mesures, dont 24 sont exécutées.
Les 15 autres mesures sont soit en voie d'élaboration, en
cours ou prévues.
Au troisième trimestre de l'exercice 2002-2003, le Réseau
ontarien sans tabac, qui collabore avec 75 groupes de coalition
à l'échelle provinciale, a établi 755 contacts,
notamment avec diverses commissions sur la santé, avec des centres
de santé communautaires, avec différents ordres de gouvernement
et avec des organismes de soins de santé importants.
Le gouvernement du Québec et Santé Canada ont fourni un soutien financier en vue d'organiser
la première conférence internationale sur le contrôle
du tabac à l'intention des pays francophones, qui s'est
tenue en septembre 2002. La responsabilité d'organiser la
première conférence internationale francophone sur le contrôle
du tabac relevait de l'Association pour la santé
publique du Québec et de la Coalition
québécoise pour le contrôle du tabac.
Le Québec a également fourni
un soutien au Centre de documentation sur le tabac et la santé
et au Nunavut pour le lancement d'une campagne
médiatique contre le tabagisme.
La province de la Saskatchewan et Santé Canada ont octroyé un financement à la Saskatchewan
Coalition for Tobacco Reduction afin d'organiser une conférence.
Cette conférence, intitulée Take Five:
Practical Strategies in Tobacco Reduction in Saskatchewan qui s'est
tenue en mars 2003, avait principalement pour but de mettre l'accent
sur des stratégies, des mesures d'intervention communautaires
et la disponibilité de ressources.
Action Cancer Ontario a appuyé et facilité
l'élaboration d'un processus de planification à
l'intention du Comité directeur de la Stratégie antitabac
de l'Ontario et, conséquemment, de présenter en novembre
2002 un plan d'une durée de trois ans avec des buts et des
objectifs visant à aider à la coordination de la stratégie
de lutte contre le tabagisme de l'Ontario.
La Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission (Commission albertaine contre l'alcool et les toxicomanies) a engagé
25 conseillers communautaires en matière de réduction du
tabagisme qui aideront les collectivités à développer
des ressources locales, à fournir un soutien dans le cadre de programmes
d'abandon du tabac, à offrir des programmes d'éducation
sur le tabagisme dans les écoles et à établir des
réseaux régionaux.
Afin d'améliorer la communication entre les différents
ordres de gouvernement et entre Santé Canada et ses ONG collaboratrices, le ministère a parrainé la tenue
de La troisième conférence nationale sur le tabagisme ou
la santé qui a eu lieu en décembre 2002. Près de
600 participants se sont déplacés à Ottawa afin de
transmettre leurs connaissances et leur savoir sur la lutte contre le
tabagisme et pour établir des réseaux avec d'autres
membres des organismes engagés dans la lutte contre le tabagisme.
Cinquante de ces participants ont bénéficié d'une
compensation des coûts grâce une bourse qu'offrait Santé Canada.
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Par des jeunes pour les jeunes
Le Manitoba s'est joint à la liste
des provinces qui ont établi un comité consultatif des jeunes
afin de s'assurer que les initiatives de lutte contre le tabagisme
s'adressent aux jeunes et qu'elles reflètent leurs intérêts
et leurs préoccupations.
Les 14 jeunes membres du Minister's Youth Action Team on Tobacco
du Nunavut se sont réunis à Iqaluit,
dans le cadre d'une première réunion face à
face d'une durée de cinq jours en mars 2003.
Formation
Au cours de l'automne 2002, l'Association
pulmonaire de Terre-Neuve-et-Labrador, grâce à un
financement de Santé Canada, a produit
un manuel de formation à l'intention des animateurs de programmes
d'abandon du tabac qui s'adressent aux adultes. Ce guide est
présentement distribué aux organismes communautaires et
de la santé, dans le cadre d'ateliers de formation tenus à
l'échelle régionale.
La direction du programme d'intervention clinique contre le tabagisme
du Nouveau-Brunswick conçu à l'intention
des professionnels de la santé et intégré au réseau
d'abandon du tabac relève de la Société
médicale du Nouveau-Brunswick. Diverses autres organisations
de professionnels de la santé participent également à
ce programme. En décembre 2002, dix personnes qualifiées
pour offrir des séances d'information et de formation un peu
partout dans la province ont été formées. Entre décembre
2002 et mars 2003, 32 professionnels de la santé, qui interagissent
avec des fumeurs, ont participé à ces séances d'information
et de formation sur le programme d'intervention clinique contre le
tabagisme « questionner-conseiller ».
En septembre 2002, la Saskatchewan établissait
le Tobacco Retailer Training Editorial Advisory Committee afin de fournir
des directives et de donner des conseils en matière d'éducation
et de formation des propriétaires, des gestionnaires et du personnel
de magasins au détail relatifs aux ventes de produits du tabac
à des mineurs, et en ce qui concerne la publicité et l'affichage
de produits du tabac. De plus, le ministère de la Santé
et le ministère de la Justice de la Saskatchewan ont tenu un atelier
de deux jours qui portait sur les amendes et les poursuites judiciaires
en vertu de la Tobacco Control Act.
L'unité de promotion de la santé du Yukon a parrainé des séances de formation à l'intention
des médecins et des professionnels paramédicaux afin de
leur permettre d'acquérir de nouvelles compétences
en matière de consultation dans le cadre de programmes d'abandon
du tabac.
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