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1 Parmi les utilisateurs de chacun des types de produits de santé Les sources d'informations consultées sont sensiblement les mêmes d'un bout à l'autre du pays et d'un groupe démographique à un autre, hormis quelques exceptions. En ce qui a trait aux informations sur les trois types de produits, les francophones sont moins susceptibles que les anglophones d'utiliser Internet (probablement parce qu'un moins grand nombre d'informations sont disponibles en français). Dans le cas des médicaments d'ordonnance et des médicaments en vente libre, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de consulter un pharmacien. De plus, les gens possédant un diplôme universitaire sont deux fois plus susceptibles (22 %) que ceux étant moins scolarisés (10 %) d'utiliser les étiquettes des produits pour obtenir des informations sur les médicaments en vente libre. Types d'informations recherchéesLes informations sur l'innocuité des médicaments, comme les effets secondaires potentiels, les interactions avec d'autres médicaments, des produits de santé ou des aliments, et les effets secondaires graves potentiels, sont les types d'informations qui sont les plus recherchées par le grand public. En ce qui a trait aux types d'informations recherchées par les consommateurs à propos des produits de santé qu'ils prennent pour la première fois, les principales questions portent sur l'innocuité des médicaments et les effets secondaires ou les interactions possibles. Huit utilisateurs de médicaments d'ordonnance sur dix (81 %) ont mentionné (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) qu'ils cherchaient à obtenir des informations à propos de l'innocuité des médicaments d'ordonnance qu'ils prennent pour la première fois. Cela a également été observé chez les utilisateurs de médicaments en vente libre (73 %) et de produits de santé naturels (76 %). Cependant, les effets secondaires représentent une plus grande source de préoccupation pour les gens qui prennent des médicaments d'ordonnance (75 %) que pour les gens des deux autres groupes. (Q.4)
1 Parmi les utilisateurs de chacun des types de produits de santé Par contre, les utilisateurs de médicaments en vente libre et de produits de santé naturels sont plus susceptibles d'être aussi à la recherche d'informations allant au-delà de l'innocuité. Les informations sur l'efficacité d'un produit thérapeutique sont plus souvent recherchées dans le cas des produits de santé naturels (39 %), tandis que les utilisateurs de médicaments en vente libre sont plus susceptibles de chercher des informations à propos de la posologie (17 %). Les informations à propos des types de symptômes pour lesquels un produit est pris suscitent également un plus grand intérêt chez les utilisateurs de médicaments en vente libre (10 %) et les utilisateurs de produits de santé naturels (10 %), comparativement à ceux qui prennent des médicaments d'ordonnance (5 %). Les types d'informations que les gens recherchent à propos des nouveaux produits de santé sont généralement les mêmes au sein de la population. Il y a toutefois une exception importante : les femmes sont plus susceptibles que les hommes de chercher à obtenir des informations sur l'innocuité des médicaments d'ordonnance et des médicaments en vente libre, tandis que les hommes sont plus susceptibles que les femmes de rechercher des informations sur l'efficacité des médicaments en vente libre. De plus, les informations sur les effets secondaires potentiels des médicaments en vente libre et des produits de santé naturels sont moins susceptibles d'être recherchées par les consommateurs âgés de 55 ans et plus. Importance des informations à propos des médicamentsLes consommateurs accordent une grande importance aux informations sur l'efficacité et l'innocuité des médicaments, et plus particulièrement dans le cas des effets indésirables graves potentiels. On a également demandé aux consommateurs d'indiquer l'importance qu'ils accordaient à quatre types spécifiques d'informations sur les médicaments : les effets indésirables graves potentiels, l'efficacité, les interactions possibles avec les autres médicaments, produits de santé ou aliments, et les effets secondaires mineurs possibles. Les quatre types d'informations sur les médicaments sont considérés comme étant très importants par au moins sept utilisateurs sur dix, et ce peu importe le type de produit thérapeutique. (Q.6a-d) Importance des informations à
propos 1 Base : Selon les utilisateurs de chaque type de produits de santé Parmi les quatre types d'informations sur les médicaments, ce sont les informations sur les effets indésirables graves potentiels qui sont les plus importantes pour les consommateurs, alors que plus de huit utilisateurs sur dix de chaque type de produit (variant de 85 % à 90 %) ont indiqué qu'il était très important pour eux d'obtenir ce genre d'informations. Les trois autres types d'informations sont considérés comme étant légèrement moins importants, et le type « effets secondaires mineurs possibles » est celui qui est le moins enclin à être perçu comme étant très important. Dans les trois cas, ces types d'informations sont moins susceptibles d'être considérés comme étant très importants pour les médicaments en vente libre, comparativement aux médicaments d'ordonnance et aux produits de santé naturels. L'importance de l'information sur les effets indésirables associés aux médicaments est élevée dans toutes les régions du Canada et dans tous les groupes démographiques. Peu importe le type de produit, les femmes et les consommateurs âgés de 35 ans et plus sont davantage susceptibles de considérer l'efficacité et les interactions possibles comme étant des informations très importantes. Dans le cas des médicaments d'ordonnance, les effets indésirables graves préoccupent davantage les consommateurs ayant les revenus familiaux les moins élevés, tandis que l'efficacité et les interactions possibles sont considérées plus importantes par les résidents du Canada anglais, comparativement aux Québécois. Satisfaction à l'égard des informations sur l'innocuité des médicamentsLa plupart des consommateurs sont généralement satisfaits des informations disponibles à propos de l'innocuité des médicaments, mais cela est davantage le cas pour les médicaments d'ordonnance que pour les autres types de produits de santé. La majorité des consommateurs croient que les informations sur l'innocuité des médicaments sont importantes, mais sont-ils satisfaits des informations sur l'innocuité qui sont présentement disponibles? Parmi les trois types de produits de santé, il y a un bon niveau de satisfaction par rapport aux informations sur l'innocuité des produits dont les gens ont généralement besoin (de 73 % à 93 % des gens ont dit qu'ils sont très ou assez satisfaits). Le niveau de satisfaction est beaucoup plus élevé pour les informations sur l'innocuité des médicaments d'ordonnance (52 % sont très satisfaits), comparativement à celles qui sont disponibles pour les médicaments en vente libre (29 %) et les produits de santé naturels (25 %). (Q.7a-c) Satisfaction envers les informations
à 1 Base : Selon les utilisateurs de chaque type de produits de santé Les niveaux de satisfaction varient considérablement d'un bout à l'autre du pays. Les Québécois et, à un niveau moins important, les résidents des provinces de l'Atlantique, sont les plus satisfaits à l'égard des informations sur l'innocuité qui sont disponibles pour les trois types de produits de santé. En général, les niveaux de satisfaction à l'égard des informations sur l'innocuité des médicaments pour chacun des trois types de produits augmentent également en fonction de l'âge. De plus, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de dire qu'elles sont très satisfaites des informations disponibles sur l'innocuité des médicaments d'ordonnance et des médicaments en vente libre. Toutefois, le niveau de satisfaction à l'égard des informations sur l'innocuité des médicaments en vente libre et des produits de santé naturels est moins élevé chez les gens les plus scolarisés. Également, plus les utilisateurs de produits de santé cherchent à obtenir des informations sur les produits qu'ils prennent pour la première fois, plus ils sont satisfaits des informations sur l'innocuité des médicaments qui sont disponibles pour ces produits. Par exemple, les utilisateurs de médicaments d'ordonnance qui cherchent toujours à obtenir des informations sur les produits qu'ils prennent pour la première fois sont plus enclins à dire qu'ils sont très satisfaits (59 %) des informations sur l'innocuité des médicaments, comparativement à ceux qui cherchent rarement ou jamais (46 %) à obtenir des informations sur ces produits. On a également demandé au petit nombre d'individus ayant indiqué qu'ils étaient insatisfaits des informations sur l'innocuité des médicaments pour chaque type de produit thérapeutique d'indiquer les raisons pour lesquelles ils pensaient ainsi. De manière générale, ces utilisateurs de produits de santé croient qu'il n'y a pas assez d'informations mises à leur disposition ou que les informations sont incomplètes. Une deuxième préoccupation est la difficulté de trouver des informations pertinentes ou des réponses à leurs questions. Certaines personnes étaient également insatisfaites des informations sur l'innocuité qui sont disponibles, parce qu'elles sont préoccupées à l'égard de l'innocuité des médicaments commercialisés en ce moment. (Q.8a-c)
1 Parmi les répondants insatisfaits à l'égard des informations sur l'innocuité des médicaments pour chacun des types de produits de santé Nouvelles informations à propos de l'innocuité des médicamentsLa plupart des informations à propos des effets indésirables associés aux médicaments sont disponibles après que le produit ait été sur le marché pendant une certaine période de temps, et les consommateurs qui désirent demeurer informés à propos d'un produit en particulier doivent chercher ces informations, et ce même après qu'ils aient commencé à le prendre. Ce sondage mettait grandement l'accent sur les perceptions du public à l'égard de ces nouvelles informations à propos l'innocuité des produits de santé commercialisés. Niveau d'attention accordé aux nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsIl n'est pas coutume pour la plupart des consommateurs de chercher à obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits de santé après qu'ils aient commencé à les prendre. Bien que les Canadiens accordent de l'importance aux informations à propos de l'innocuité la première fois qu'ils prennent un produit thérapeutique, ils sont beaucoup moins susceptibles de continuer à rechercher des informations sur l'innocuité des médicaments une fois qu'ils ont commencé à les prendre. Moins de trois consommateurs sur dix (28 %) déclarent toujours rechercher de nouvelles informations sur l'innocuité de leurs médicaments d'ordonnance, alors qu'une personne sur cinq le fait pour les produits de santé naturels (21 %) ou les médicaments en vente libre (19 %). Les autres consommateurs sont divisés entre ceux qui disent rechercher souvent ou parfois de nouvelles informations sur l'innocuité, et ceux qui le font rarement ou jamais. (Q.9) Fréquence à laquelle
des nouvelles 1 Base : Selon les utilisateurs de chaque type de produits de santé Pour les trois types de produits de santé, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de rechercher de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments qu'elles prennent. La fréquence de la recherche de ce type d'informations augmente également avec l'âge. De plus, les individus qui recherchent fréquemment des informations à propos d'un produit thérapeutique qu'ils prennent pour la première fois sont également plus enclins à rechercher de nouvelles informations à propos de leurs produits de santé réguliers. Par exemple, un utilisateur de médicaments en vente libre sur quatre (27 %) qui recherche toujours de l'information sur un médicament qu'il prend pour la première fois dit également toujours rechercher de nouvelles informations à propos des médicaments qu'il prend, tandis que cela est seulement le cas chez une personne sur six (15 %) qui dit rechercher parfois ou souvent des informations la première fois qu'elle prend un produit. Le niveau de satisfaction envers les informations sur l'innocuité des médicaments qui sont disponibles ne semble pas être un facteur important pour ce qui est d'influencer les gens à rechercher de nouvelles informations. La seule tendance significative est que les consommateurs assez satisfaits ont tendance à rechercher moins fréquemment de nouvelles informations à propos de chacun des trois types de produits de santé, comparativement à ceux qui sont très satisfaits ou insatisfaits. Sources des nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsLes consommateurs sont plus susceptibles de consulter des pharmaciens afin d'obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité d'un produit thérapeutique qu'ils prennent déjà, même si plusieurs consultent également Internet ou leur médecin. Très peu de consommateurs se fient à Santé Canada ou aux avis publics comme ressource. Lorsqu'ils recherchent de nouvelles informations sur l'innocuité d'un produit thérapeutique qu'ils prennent déjà, les consommateurs se fient généralement aux mêmes sources qu'ils utilisent pour obtenir des informations sur un produit thérapeutique qu'ils prennent pour la première fois. Les pharmaciens (54 %) sont les principales ressources consultées par les individus cherchant à obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits qu'ils prennent déjà, suivis d'Internet (32 %) et de leur médecin (29 %). Les sources les moins courantes pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits sont la télévision et les médias imprimés (13 %), les livres de référence médicaux (11 %) et l'étiquette du produit (7 %). (Q.10) Très peu d'individus ont identifié (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) l'une des nouvelles ressources sur l'innocuité des médicaments qui sont offertes directement ou indirectement par Santé Canada, ce qui inclut le site Web de Santé Canada (3 %), le ministère en tant que tel ou un autre ministère (1 %), ou les avis/avertissements publics (1 %). En ce qui a trait au type de produit employé, les utilisateurs de médicaments d'ordonnance sont plus susceptibles de rechercher de nouvelles informations sur l'innocuité auprès d'un médecin (35 %), comparativement aux utilisateurs de médicaments en vente libre (26 %) et aux utilisateurs de produits de santé naturels (28 %). Les autres sources d'informations ne diffèrent pas beaucoup en fonction du type de produit thérapeutique pour lequel les consommateurs recherchent de nouvelles informations sur l'innocuité d'un produit. D'un bout à l'autre du pays, les Québécois et les résidents des provinces de l'Atlantique sont plus susceptibles de consulter un pharmacien ou un médecin pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité d'un produit. Les Canadiens de la région de l'Atlantique sont également plus susceptibles de consulter la télévision ou les médias imprimés, ou des livres de référence médicaux. Comme ce fut le cas avec les informations recherchées lorsqu'ils prennent un nouveau produit pour la première fois, ce sont les Québécois (et les francophones en général) qui sont les moins susceptibles d'utiliser Internet pour rechercher de nouvelles informations sur l'innocuité d'un produit.
1 Parmi les répondants qui cherchent à obtenir, soit rarement ou plus fréquemment, de nouvelles informations sur l'innocuité d'un produit (n=1 171) Les femmes (59 %), les consommateurs âgés de 55 ans et plus (61 %) et les gens ayant des revenus inférieurs à 60 000 $ (58 %) sont plus susceptibles de consulter des pharmaciens comme principale source pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité d'un produit. Par contre, l'Internet est plus susceptible d'être utilisé par les hommes (36 %), les consommateurs âgés de 55 ans et moins (39 %), les individus ayant les revenus les plus élevés (42 % chez ceux dont les revenus sont supérieurs à 60 000 $) et les personnes les plus scolarisées (44 % chez celles ayant un diplôme post-secondaire). Niveau de connaissance et utilisation des sources de Santé Canada qui offrent de nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsSix consommateurs sur dix disent qu'ils connaissent les avis et avertissements publics, et trois consommateurs sur dix ont entendu parler du site Web de Santé Canada comme source pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments. Malgré le fait qu'elles ne soient pas parmi les premières ressources qui viennent à l'esprit des consommateurs pour ce qui est des nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, les sources de Santé Canada sont assez bien reconnues. Lorsqu'on leur a posé des questions à propos des sources de Santé Canada qui offrent de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments et des autres produits de santé, six consommateurs sur dix (62 %) ont dit qu'ils connaissaient les avis et avertissements publics transmis par les médias, tandis que la moitié moins de consommateurs (31 %) ont dit qu'ils connaissaient le site Web de Santé Canada. Il y a un chevauchement limité pour ce qui est de connaître ces deux sources : un Canadien sur quatre (23 %) a déjà entendu parler des avis et du site Web, tandis que 31 pour cent ne connaissaient aucune de ces deux sources. (Q.11) Niveau de connaissance des sources D'un bout à l'autre du pays, ce sont les Québécois qui connaissent le moins les avis publics (49 %) et le site Web de Santé Canada (20 %), tandis que les consommateurs ayant le plus haut statut socio-économique sont ceux qui les connaissent le plus. Les femmes (66 %) sont plus susceptibles que les hommes (58 %) d'avoir entendu parler des avis publics, mais non du site Web. De plus, il n'est pas surprenant de constater que les consommateurs âgés de 55 ans et plus sont moins susceptibles de connaître le site Web (23 %), comparativement aux consommateurs moins âgés (34 %). Toutefois, le niveau de connaissance des avis publics ne diffère pas de manière significative en fonction de l'âge. La fréquence à laquelle les consommateurs cherchent à obtenir des informations se reflète dans leur niveau de connaissance à l'égard des avis publics (mais non du site Web de Santé Canada). Le niveau de connaissance à l'égard des avis publics est plus élevé chez les utilisateurs de médicaments d'ordonnance qui cherchent toujours à obtenir des informations lorsqu'ils prennent un médicament pour la première fois (69 %) et lorsqu'ils prennent un médicament sur une base régulière (66 %). Ce niveau de connaissance est également plus élevé chez les utilisateurs de médicaments en vente libre (72 %) et les utilisateurs de produits de santé naturels (72 %) qui cherchent toujours à obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité d'un médicament qu'ils prennent déjà. Cependant, le niveau de connaissance n'est pas relié à la façon dont les gens perçoivent l'innocuité de ces types de produits de santé commercialisés. En effet, les consommateurs qui perçoivent les produits de santé commercialisés comme étant moins sécuritaires ne sont pas plus susceptibles de connaître les avis publics ou le site Web. Expérience avec le site Web de Santé CanadaLes consommateurs qui ont utilisé le site Web de Santé Canada pour accéder à de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments étaient généralement satisfaits de cette source. Près de la moitié des consommateurs ont pris des mesures suite à ce qu'ils avaient appris, soit en consultant un professionnel de la santé, soit en apportant un autre changement. Parmi les personnes qui connaissent le site Web de Santé Canada (31 % de la population totale des consommateurs), un peu plus d'un individu sur quatre (27 %) a déclaré avoir utilisé ce site Web au cours des six mois précédents afin d'obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments (ce qui représente 8 % de la population totale des consommateurs). Comme ce fut le cas pour le niveau de connaissance à l'égard du site Web, l'utilisation augmente avec le statut socio-économique, tandis qu'il diminue avec l'âge. (Q.12) Utilisation du site Web de Santé
Canada pour obtenir On a demandé à ce groupe de consommateurs d'expliquer leur niveau de satisfaction à l'égard du site Web et ce qu'ils avaient fait avec l'information trouvée sur le site. (Note : la petite taille d'échantillon de ce groupe (n=125) limite l'étendue de l'analyse qui peut être effectuée.) Même si relativement peu de consommateurs ont accédé au site Web de Santé Canada pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, ceux qui l'ont consulté au cours des six derniers mois étaient très positifs à l'égard de cette source. Presque tous les visiteurs du site Web ont dit qu'ils étaient très satisfaits (31 %) ou assez satisfaits (60 %) du site Web de Santé Canada en tant que source d'informations sur l'innocuité des médicaments, tandis que seulement sept pour cent étaient insatisfaits. (Q.13) Satisfaction envers le site Web de
Santé Canada 1 Parmi ceux qui ont utilisé le site Web comme source d'informations à propos de l'innocuité des médicaments (n=125) Ceux qui sont satisfaits du site Web de Santé Canada en tant que source d'informations sur l'innocuité des médicaments étaient plus susceptibles de dire que cela était dû aux informations qu'il contenait. Les visiteurs ont indiqué que le site Web était une bonne source d'informations (30 %), qu'il contenait des informations à jour (5 %) et, plus spécifiquement, qu'il leur permettait d'obtenir les informations dont ils avaient besoin (34 %). Quelques consommateurs ont également indiqué qu'ils faisaient confiance à Santé Canada comme source d'informations (7 %). Certains individus ont également fait des compliments à l'égard du format et de la navigabilité du site Web. (Q14)
1 Parmi les répondants qui étaient très ou assez satisfaits du site Web de Santé Canada (n=113) Les quelques personnes (n=9) qui étaient insatisfaites du site Web ont mentionné que cela était le cas parce qu'il était difficile de trouver ce qu'elles cherchaient (5 réponses), parce que les informations qu'elles cherchaient n'étaient pas disponibles (4), parce que le site Web n'était pas une bonne source d'informations (1), ou parce que le site n'était pas facile à utiliser (4). Au-delà de leur niveau de satisfaction global à l'égard du site Web de Santé Canada comme source d'informations sur l'innocuité des médicaments, les visiteurs ont-ils pris des mesures suite aux informations qu'ils ont trouvées sur le site Web? Près de la moitié (45 %) des visiteurs du site Web ont dit qu'ils avaient modifié un comportement suite à l'information obtenue. Dans la plupart des cas, les informations fournies sur le site Web de Santé Canada les ont incité à consulter une autre source comme un médecin (22 %), un pharmacien (4 %) ou d'autres sources d'informations plus détaillées (6 %). Un nombre moins important de consommateurs ont utilisé cette information pour prendre leurs propres décisions à l'égard des produits de santé en question, comme arrêter de prendre le médicament (5 %), changer de médicament (5 %), ou modifier la posologie de leur médicament actuel (3 %). Plus de quatre visiteurs sur dix (43 %) ont dit qu'ils n'ont pas agi différemment des suites des informations obtenues sur le site Web, tandis qu'un visiteur sur dix a mentionné qu'il n'avait trouvé aucune nouvelle information ou qu'il n'avait pas trouvé de réponse à sa question. (Q.15)
1 Parmi les répondants qui ont utilisé le site Web comme source d'informations pour obtenir des informations sur l'innocuité des médicaments (n=125) On a demandé à tous les participants du sondage d'indiquer ce que Santé Canada pourrait faire de plus pour offrir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments et des autres produits de santé aux Canadiens. Quatre consommateurs sur dix (41 %) ont été incapables de suggérer quelque amélioration que ce soit. Ceux qui ont offert des conseils étaient plus susceptibles de recommander que Santé Canada fasse davantage de publicité (22 %). Parmi les autres suggestions mentionnées (aucune n'ayant été offerte par plus d'un consommateur sur dix), il y a l'utilisation de pharmacies et de points de vente, la présentation de plus amples informations sur Internet ou dans les médias, ou la réglementation des améliorations apportées aux emballages des médicaments. (Q.16)
Résultats du sondage destiné aux professionnels de la santéUne copie du questionnaire (versions anglaise et française) utilisé pour le sondage destiné aux professionnels de la santé se trouve à l'Annexe C. Innocuité des produits de santéCette section du rapport explore les perceptions des professionnels de la santé à l'égard de l'innocuité des produits de santé commercialisés au Canada en ce moment, et ce par rapport aux types de produits de santé disponibles, aux systèmes et mesures de protection en place afin de s'assurer de l'innocuité des médicaments d'ordonnance, aux rôles joués par les différents intervenants, et aux personnes qu'elles tiennent responsables de s'assurer de l'innocuité des produits de santé commercialisés. Perceptions à l'égard de l'innocuité des médicamentsLes médecins, les infirmières, les pharmaciens et les dentistes ont généralement confiance en l'innocuité des médicaments d'ordonnance et des médicaments en vente libre, mais moins dans le cas des produits de santé naturels. Cependant, les naturopathes se distinguent des autres professionnels de la santé puisque leur point de vue est diamétralement opposé. Afin de remettre en contexte les opinions des professionnels de la santé à l'égard du système d'innocuité des médicaments qui est en place au Canada, il est utile de comprendre de quelle façon ils perçoivent l'innocuité des produits de santé commercialisés. Lorsqu'on leur a demandé d'évaluer l'innocuité de chacun des trois types différents de produits de santé abordés dans le cadre de cette étude, la plupart des professionnels de la santé considèrent les médicaments d'ordonnance et les médicaments en vente libre comme étant assez sécuritaires, mais ils ont moins confiance en l'innocuité des produits de santé naturels. Dans l'ensemble, les médicaments d'ordonnance sont perçus comme étant les plus sécuritaires, avec plus de huit professionnels de la santé sur dix les considérant très (27 %) ou assez (56 %) sécuritaires. Trois professionnels de la santé sur quatre (74 %) ont accordé une note similaire aux médicaments en vente libre, même si une plus petite proportion a mentionné qu'ils étaient très sécuritaires (11 %). À titre de comparaison, un peu plus de la moitié (55 %) des professionnels de la santé considèrent les produits de santé naturels comme étant sécuritaires, et plus d'un professionnel de la santé sur trois (37 %) considère qu'ils ne sont pas très ou pas du tout sécuritaires. (Q.1) Cette question a également été posée dans le cadre du sondage destiné au grand public. Les professionnels de la santé et le public canadiens évaluent l'innocuité des médicaments d'ordonnance et des médicaments en vente libre sensiblement de la même manière, et les deux groupes ont accordé la plus grande marque de confiance aux médicaments d'ordonnance en général. Cependant, les professionnels de la santé (55 % les considèrent très ou assez sécuritaires) sont plus sceptiques que le grand public (72 %) à l'égard de l'innocuité des produits de santé naturels. Perceptions quant à l'innocuité La perception à l'égard de l'innocuité des différents produits de santé varie quelque peu en fonction du type de professionnel de la santé. Les naturopathes (28 % très ou assez) se distinguent des médecins, des dentistes, des pharmaciens et des infirmières (entre 93 % et 96 %) pour ce qui est de questionner l'innocuité des médicaments d'ordonnance. D'un autre côté, ils sont également plus susceptibles (76 %) que les quatre autres groupes (entre 47 % et 57 %) de considérer les produits de santé naturels comme étant sécuritaires. Les opinions diffèrent également en ce qui a trait à l'innocuité des médicaments en vente libre, alors que le niveau de confiance le plus élevé provient des pharmaciens (92 %) et que celui le moins élevé provient des naturopathes (47 %). Perceptions quant à l'innocuité
des produits Niveau de confiance envers le système d'innocuité des médicamentsLes professionnels de la santé font raisonnablement confiance au présent système d'innocuité des médicaments du Canada, de même qu'aux contributions faites par les différents intervenants pour améliorer le système. Comme ce fut le cas pour leur niveau de confiance envers l'innocuité des produits de santé commercialisés, les professionnels de la santé ont également donné leur vote de confiance aux systèmes et mesures de protection mis en place actuellement pour assurer l'innocuité de ces médicaments qui sont présentement disponibles au Canada. Plus de huit professionnels de la santé sur dix ont dit qu'ils faisaient grandement (30 %) ou assez (57 %) confiance au système d'innocuité des médicaments, tandis que moins d'un professionnel de la santé sur six (12 %) a exprimé un manque de confiance. Ce haut niveau de confiance est partagé avec le grand public (dont 85 % ont indiqué qu'ils faisaient très ou généralement confiance aux systèmes en place pour assurer l'innocuité des médicaments d'ordonnance). (Q.2) Niveau de confiance envers les systèmes
et Cependant, comme ce fut le cas pour leurs perceptions à l'égard de l'innocuité des produits de santé, l'opinion des naturopathes diffère considérablement de celle des autres professions de la santé pour ce qui est de leur niveau de confiance envers le système d'innocuité des médicaments. Seulement la moitié (48 %) des naturopathes ont indiqué qu'ils faisaient confiance au système actuel, comparativement aux médecins, dentistes, pharmaciens et infirmières qui ont exprimé des niveaux de confiance considérablement plus élevés (entre 94 % et 96 %). Niveau de confiance envers les systèmes
et mesures Dans le cadre de ce sondage, on a également demandé aux professionnels de la santé quel était leur niveau de confiance envers les rôles joués par les différents intervenants du système d'innocuité des médicaments. Dans l'ensemble, les professionnels de la santé font raisonnablement confiance à la manière dont les membres de leur propre profession (87 % ont grandement ou assez confiance) et à la manière dont les professionnels de la santé en général (83 %) se tiennent informés de l'innocuité des médicaments qu'ils donnent, de même qu'à la manière dont le gouvernement fédéral réglemente et contrôle l'innocuité des médicaments (83 %), et à la manière dont les entreprises pharmaceutiques assurent la sécurité et l'efficacité des médicaments qu'elles produisent (80 %). (Q.3) Niveau de confiance envers les intervenants Tous les professionnels de la santé font confiance au processus par le biais duquel les membres de leur propre profession se tiennent informés à propos de l'innocuité des médicaments, et ce sont les pharmaciens qui ont exprimé le plus haut niveau de confiance à cet effet (97 %). La plupart des groupes font également confiance à la manière dont les autres professionnels de la santé se tiennent informés (variant de 83 % à 93 %). Par contre, moins des deux tiers des naturopathes (63 %) ont donné leur vote de confiance aux autres professionnels de la santé dans ce domaine. Les naturopathes sont également beaucoup moins susceptibles de dire qu'ils font confiance au gouvernement fédéral (41 %) et aux entreprises pharmaceutiques (28 %). Niveau de confiance envers les intervenants
à l'égard de l'innocuité des médicaments,
selon le type de professionnel de la santé Responsabilité pour s'assurer de l'innocuité des médicaments au CanadaPlus de la moitié des professionnels de la santé se tournent d'abord vers le gouvernement fédéral pour s'assurer de l'innocuité des médicaments, et ce avant même de se tourner vers les professionnels de la santé et les entreprises pharmaceutiques. On a également demandé aux professionnels de la santé de mentionner qui était, selon eux, le principal responsable d'assurer l'innocuité des médicaments qui sont actuellement disponibles au Canada. Lorsqu'on leur présentait les trois choix de réponses, plus de la moitié (53 %) des professionnels de la santé ont mentionné que cette responsabilité relevait du gouvernement fédéral, alors que de plus petits groupes ont choisi les professionnels de la santé (21 %) ou les entreprises pharmaceutiques (16 %). Quelques professionnels de la santé (8 %) ont déclaré spontanément que les trois avaient une part égale de responsabilité, ou ont offert d'autres options (2 %). (Compte tenu de la manière dont la question a été posée, on ne peut tirer aucune conclusion du fait que certains professionnels de la santé ont l'impression que la responsabilité est partagée entre le gouvernement fédéral, les entreprises pharmaceutiques et eux-mêmes. Cependant, il faut noter que certains professionnels ont spontanément répondu de cette façon, même si ce choix n'était pas offert dans la question.) (Q.4) Les infirmières (45 %) et les naturopathes (40 %) sont moins susceptibles que les autres professionnels de la santé de dire qu'ils tiennent le gouvernement fédéral responsable dans ce domaine, mais ils sont toutefois plus enclins à accorder ce rôle aux professionnels de la santé (29 % pour les deux groupes). Dans l'ensemble, les professionnels de la santé (53 %) sont plus susceptibles que le grand public (39 %) d'accorder la responsabilité de l'innocuité des médicaments au gouvernement fédéral. Par contre, le grand public est un peu plus susceptible d'accorder ce rôle aux professionnels de la santé (25 %) et aux entreprises pharmaceutiques (21 %). Qui est le principal responsable
d'assurer Importance de la surveillance des produits de santé après leur mise en marchéLa surveillance des produits de santé après leur mise en marché est essentielle pour assurer l'innocuité des médicaments en général, et pour la pratique des professionnels de la santé. En tant que partie intégrante du système d'innocuité des médicaments, les professionnels de la santé accordent une grande importante à la surveillance des produits de santé après leur mise en marché.1 Neuf professionnels de la santé sur dix (90 %) ont dit qu'il est essentiel d'assurer l'innocuité globale des médicaments pris par les consommateurs, et cette opinion est partagée par tous les types de professionnels de la santé. (Q.5) Plus de huit professionnels de la santé sur dix (82 %) considèrent également que la surveillance des produits de santé commercialisés est essentielle à leur pratique. Dans ce cas, les infirmières (92 %) sont plus susceptibles que les dentistes (78 %), les pharmaciens (80 %) et les naturopathes (71 %) (et 85 % chez les médecins) de dire que la surveillance est essentielle à leur pratique. Importance de la surveillance des
produits de santé Nouvelles informations à propos de l'innocuité des médicamentsLa plupart des informations à propos des effets indésirables associés aux médicaments sont disponibles après que le produit ait été sur le marché pendant une certaine période de temps, et il existe une variété de ressources mises à la disposition des professionnels de santé afin qu'ils puissent obtenir ce type de nouvelles informations sur l'innocuité des produits. Cette section examine dans quelle mesure ces nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments sont familières aux professionnels de la santé. Elle porte également sur l'utilisation et le niveau de satisfaction des professionnels de la santé à l'égard de ces nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments qui ont été définies comme des informations n'ayant pas encore été publiées dans les monographies de produits. Sources d'informations générales à propos de l'innocuité des médicamentsLes professionnels de la santé sont plus susceptibles de se fier au CPS pour obtenir des informations générales sur l'innocuité des médicaments. En évaluant l'efficacité des méthodes utilisées pour communiquer des nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, il est d'abord utile de savoir quelles sont les sources que les professionnels de la santé utilisent sur une base régulière pour obtenir des informations générales sur l'innocuité des médicaments. Lorsqu'ils cherchent à obtenir des informations générales sur l'innocuité des médicaments et des autres produits de santé qu'ils donnent, le Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques (CPS) est de loin la source la plus populaire (73 %). (Q.6)
Parmi les autres ressources couramment utilisées, il y a les revues/publications médicales et la littérature scientifique (39 %), les entreprises pharmaceutiques (25 %), les pharmaciens (23 %), les sources disponibles sur Internet (23 %) et les associations professionnelles / collègues (22 %). Santé Canada ne joue pas de rôle pour ce qui est de fournir des informations générales sur l'innocuité des médicaments (son rôle est de fournir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments), et cela est reflété dans le faible taux de réponses allouées à Santé Canada (14 %). Le CPS est la source la plus populaire auprès de toutes les professions de la santé, et plus particulièrement auprès des dentistes (89 %) et des infirmières (83 %). Les infirmières sont également plus susceptibles que les autres groupes de consulter des pharmaciens (49 %) afin d'obtenir des informations sur l'innocuité des produits, tandis que les naturopathes se tournent davantage vers les revues médicales (54 %). Au sein des différentes professions de la santé, les sources de Santé Canada sont plus susceptibles d'être utilisées par les médecins (25 %) et les pharmaciens (17 %). Rôle des nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsLes nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments semblent jouer un rôle important pour la pratique des professionnels de la santé, même si la fréquence à laquelle ils cherchent à obtenir de telles informations varie en fonction du t.ype de profession de la santé. Les médecins et les naturopathes ont tendance à être ceux qui les utilisent le plus fréquemment. En abordant spécifiquement le sujet des nouvelles informations ou des informations mises à jour sur l'innocuité des médicaments, on a demandé aux professionnels de la santé dans quelle mesure ces nouvelles informations sur la santé étaient importantes pour leur pratique, et à quelle fréquence ils cherchaient à obtenir de telles informations. Les nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments sont importantes pour les professionnels de la santé, alors que plus de huit professionnels de la santé sur dix de chaque profession ont répondu qu'elles étaient très ou assez importantes pour leur pratique. Cependant, parmi les professions de la santé qui ont été interrogées, ce sont les infirmières qui accordent le plus d'importance à ces informations (85 % très important), suivis des médecins (76 %), des pharmaciens (69 %) et des naturopathes (62 %). À titre de comparaison, moins de la moitié des dentistes (47 %) ont dit que ces informations jouent un rôle très important pour leur pratique. (Q.7) Importance des nouvelles informations
à propos de Ceux qui font le moins confiance au système d'innocuité des médicaments en place au Canada ne sont pas plus susceptibles de dire que les nouvelles informations sur l'innocuité des produits jouent un rôle important pour leur pratique. La fréquence à laquelle les professionnels de la santé cherchent à obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits varie également selon la profession de la santé. Les naturopathes et les médecins sont ceux qui les utilisent le plus régulièrement, alors que la majorité d'entre eux ont indiqué qu'ils cherchaient fréquemment à obtenir ce type d'informations (68 % et 59 %, respectivement). Les pharmaciens (50 %) et les infirmières (49 %) sont plus susceptibles de chercher occasionnellement à obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits. Les dentistes ont également tendance à être des utilisateurs occasionnels (51 %), même si une bonne proportion des professionnels de la santé de ce groupe (26 %) ont indiqué qu'ils utilisaient rarement ou jamais de telles informations. (Q.8) Fréquence à laquelle
de nouvelles informations sont Bien évidemment, les professionnels de la santé qui considèrent les nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments comme étant très importantes pour leur pratique sont également les plus susceptibles à rechercher de telles informations (54 %), comparativement à ceux qui considèrent ces informations comme étant de moindre importance (37 %). De plus, la fréquence à laquelle les professionnels de la santé cherchent à obtenir ces informations augmente au fur et à mesure que le niveau de confiance envers l'innocuité des différents types de produits de santé (médicaments d'ordonnance, médicaments en vente libre et produits de santé naturels) et le système d'innocuité des médicaments au Canada diminue. Sources des nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsLes professionnels de la santé se fient sur différentes sources pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, et l'une d'entre elles est Santé Canada. Lorsqu'ils cherchent à obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits de santé, les professionnels de la santé se fient à un éventail de sources. Les professionnels de la santé se réfèrent moins au CPS pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits (18 %), comparativement aux informations générales à ce sujet. Par contre, les sources les plus souvent consultées sont les publications et les revues médicales (34 %), les entreprises pharmaceutiques (33 %), et, à un niveau moins important, les sources en ligne (27 %) et Santé Canada (23 %). Les professionnels de la santé ont mentionné (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) quelques sources de Santé Canada par le biais desquelles ils obtiennent de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, ce qui inclut le site Web, les publications générales et les lettres destinées aux professionnels de la santé. (Q.9)
1 Parmi les répondants qui ont cherché
à obtenir, soit rarement ou plus fréquemment, de nouvelles
informations sur l'innocuité des produits (n=545) Les pharmaciens (32 %) et les médecins (25 %) sont plus susceptibles de se tourner vers Santé Canada pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits. Les médecins ont également tendance à se référer aux revues médicales (42 %) et au CPS (22 %), tandis que les pharmaciens sont plus enclins que les autres professionnels de la santé à consulter des entreprises pharmaceutiques (53 %). Les infirmières (49 %) et les dentistes (29 %) sont plus susceptibles de consulter des pharmaciens, tandis que les dentistes sont les moins susceptibles de toutes les professions de la santé de consulter des sources en ligne pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits. On a également demandé aux professionnels de la santé quelles étaient les autres sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits qui leur étaient familières. En plus des sources auxquelles ils se réfèrent le plus souvent, les professionnels de la santé connaissent les ressources en ligne ou les ressources sur Internet (20 %), les informations disponibles par le biais des entreprises pharmaceutiques (18 %) et les ressources de Santé Canada (17 %). (Q.10) Niveau de connaissance des sources de nouvelles informations à propos de l'innocuité des médicamentsUn professionnel de la santé sur deux connaît les lettres destinées aux professionnels de la santé des entreprises pharmaceutiques et le Bulletin canadien des effets indésirables. Le niveau de connaissance des autres sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments est toutefois moins élevé. Lorsqu'on leur a demandé s'ils connaissaient différentes sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, les professionnels de la santé ont indiqué que les lettres destinées aux professionnels de la santé des entreprises pharmaceutiques (54 % très ou assez familiers) et que le Bulletin canadien des effets indésirables (53 %) étaient les sources qui leur étaient les plus familières. Environ quatre professionnels de la santé sur dix connaissaient les lettres destinées aux professionnels de la santé de Santé Canada (42 %) et les avis publics sur l'innocuité des médicaments qui sont affichés sur le site Web de Santé Canada (38 %). À titre de comparaison, très peu de professionnels de la santé connaissent les Centre régionaux pour les effets indésirables dus aux médicaments (19 %) ou la liste d'envoi électronique de Santé Canada (11 %). (Q.11) Connaissance des sources disponibles
pour obtenir de Les pharmaciens sont les professionnels de la santé qui connaissent le plus l'ensemble des sources pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits. Une exception à cela est la liste d'envoi électronique de Santé Canada, laquelle n'est pratiquement pas connue des professionnels de la santé interrogés. Les médecins sont également plus susceptibles que les autres professionnels de la santé de connaître les lettres destinées aux professionnels de la santé (à la fois celles de Santé Canada et celles des entreprises pharmaceutiques) et le Bulletin canadien des effets indésirables (lequel est publié sur une base trimestrielle dans le Journal de l'Association médicale canadienne depuis 1994). En plus des pharmaciens, les avis publics sur l'innocuité des médicaments sont plus susceptibles d'être connus par les infirmières et les naturopathes que par les médecins et les dentistes.
La valeur accordée aux nouvelles informations sur l'innocuité des produits et la fréquence à laquelle les professionnels de la santé cherchent à les obtenir sont reflétées dans leur niveau de connaissance envers les différentes sources d'informations. Le nombre de professionnels de la santé connaissant les six sources est plus élevé chez ceux qui considèrent les nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments comme étant très importantes pour leur pratique et chez ceux qui cherchent le plus souvent à obtenir ce type d'informations. De surcroît, plus les professionnels de la santé connaissent les ressources offertes par Santé Canada, plus ils font confiance à la manière dont le gouvernement fédéral réglemente et contrôle l'innocuité des médicaments. Pour chaque source de nouvelles informations sur l'innocuité des produits qu'ils connaissent, on a demandé aux professionnels de la santé d'indiquer de quelle façon ils en avaient entendu parler. Les professionnels de la santé ont entendu parler ou ont pris connaissance de chacune de ces sources de différentes façons. Dans le cas des lettres destinées aux professionnels de la santé (à la fois des entreprises pharmaceutiques et de Santé Canada) et du Bulletin canadien des effets indésirables, la plupart des professionnels de la santé ont dit qu'on les leur avait tout simplement envoyés par la poste. (Cette réponse peut aussi refléter le fait que quelques professionnels de la santé sont incertains de la façon dont ils ont d'abord entendu parler des sources qu'ils utilisent depuis une certaine période de temps). Les lettres destinées aux professionnels de la santé peuvent également avoir été portées à leur attention par le biais des entreprises pharmaceutiques. À titre de comparaison, les professionnels de la santé sont plus susceptibles d'avoir entendu parler des avis sur l'innocuité des médicaments par le biais de sources en ligne ou directement auprès de Santé Canada. (Q.12) Parmi les autres façons dont les professionnels de la santé ont pris connaissance de ces ressources, on compte les hôpitaux ou les lieux de travail, les associations professionnelles et les collègues, les pharmaciens, et les revues médicales
De manière générale, les médecins, les dentistes et les pharmaciens sont plus susceptibles que les autres professions de la santé de dire que ces différentes sources d'informations leur avaient été envoyées. Les infirmières sont plus susceptibles d'indiquer qu'elles ont pris connaissance de ces ressources au travail ou par le biais de leurs collègues de travail. Les naturopathes sont également plus susceptibles d'avoir mentionné les collègues de travail à ce sujet. Utilisation des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsDans l'ensemble, les sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments ont tendance à être utilisées occasionnellement plutôt que fréquemment, et lues en partie plutôt qu'en profondeur. Cependant, la plupart des professionnels de la santé conservent ces sources pour s'y référer ultérieurement. On a demandé aux professionnels de la santé ayant mentionné qu'ils connaissaient, dans une certaine mesure, une source de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments s'ils avaient utilisé cette source au cours de la dernière année. Le graphique qui suit illustre les trois groupes de professionnels de la santé : ceux qui ont utilisé la source au cours des 12 derniers mois, ceux qui ne l'avaient pas utilisée au cours de cette période, et ceux qui ne la connaissaient pas. Parmi les sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits, ce sont les lettres destinées aux professionnels de la santé des entreprises pharmaceutiques (48 %) qui sont les plus couramment utilisées. Les professionnels de la santé sont moins susceptibles d'avoir utilisé le Bulletin canadien des effets indésirables (39 %), même si ces deux sources leur sont tout autant familières (dans les deux cas, le tiers des répondants ont mentionné que ces sources ne leur étaient pas du tout familières). Une proportion semblable avait utilisé les lettres destinées aux professionnels de la santé de Santé Canada (41 %) au cours de la dernière année. Le quart (24 %) des professionnels de la santé avaient déjà utilisé les avis publics sur l'innocuité des médicaments, tandis que moins d'un professionnel de la santé sur dix avait utilisé des Centres régionaux pour les effets indésirables dus aux médicaments (6 %) ou la liste d'envoi électronique de Santé Canada (5 %) comme sources pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments. (Q.13) Utilisation des sources de nouvelles
informations à Les médecins et les pharmaciens sont plus susceptibles que les autres professions de la santé d'avoir utilisé les lettres destinées aux professionnels de la santé (à la fois celles de Santé Canada et des entreprises pharmaceutiques) et le Bulletin canadien des effets indésirables au cours de la dernière année. Les avis publics sur l'innocuité des médicaments (affichés sur le site Web de Santé Canada) sont plus souvent utilisés par les infirmières et les naturopathes.
En ce qui a trait aux sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits qu'ils ont utilisées au cours des 12 derniers mois, on a demandé aux professionnels de la santé d'indiquer à quelle fréquence ils avaient utilisé ces sources au cours de la dernière année, dans quelle mesure ils lisaient en profondeur le matériel qui leur était fourni, et ce qu'ils faisaient généralement des informations après les avoir consultées. Dans l'ensemble, la majorité des professionnels de la santé (54 %) ont mentionné qu'ils avaient utilisé occasionnellement ces sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits au cours de la dernière année. Moins d'un professionnel de la santé sur six (13 %) les avait utilisées plus fréquemment, tandis qu'un sur trois (32 %) les avait rarement utilisées. La fréquence d'utilisation des lettres destinées aux professionnels de la santé des entreprises pharmaceutiques (17 % les utilisent fréquemment) est légèrement plus élevée, comparativement aux autres sources (variant de 9 % à 13 %). (Q.14)
En ce qui a trait au niveau d'attention accordé aux sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits, la moitié des professionnels de la santé (51 %) ont indiqué qu'ils lisaient généralement les sources en partie. Les autres professionnels de la santé sont divisés entre ceux qui lisent les sources plus en profondeur (26 %) et ceux qui ne font qu'y jeter un bref coup d'oeil (22 %). Parmi les différentes sources, les lettres destinées aux professionnels de la santé des entreprises pharmaceutiques (33 %) et de Santé Canada (29 %) semblent être les sources qui sont lues le plus en profondeur. (Q.15)
Les différentes professions de la santé utilisent généralement les sources d'informations à une fréquence et un niveau d'attention semblables. (Les tendances des différentes professions de la santé en fonction de chacune des sources individuelles n'ont pas pu être analysées compte tenu des petites tailles d'échantillons). Après avoir consulté les sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits, il est plus courant pour les professionnels de la santé de les garder pour s'y référer ultérieurement, que ce soit en format papier (60 %), ou en format électronique (7 %). Un plus petit groupe d'individus ont dit qu'ils faisaient circuler les informations à d'autres professionnels de la santé (18 %), qu'ils informaient leurs patients à propos des risques (16 %) ou qu'ils discutaient des informations avec un pharmacien (14 %), tandis que moins d'un professionnel de la santé sur cinq (18 %) a dit qu'il jetait les informations. (Il faut noter que ces réponses étaient déclarées spontanément et que, par conséquent, elles ne peuvent pas être considérées comme une mesure globale de la proportion de professionnels de la santé qui informent leurs patients à propos des risques.) (Q.16) Comparativement aux autres sources, les professionnels de la santé sont un peu plus susceptibles de conserver le Bulletin canadien des effets indésirables (71 %) et de jeter les lettres destinées aux professionnels de la santé (à la fois des entreprises pharmaceutiques et de Santé Canada). De plus, il n'est pas surprenant de constater que les avis publics sur l'innocuité des médicaments qui sont affichés sur le site Web de Santé Canada sont plus susceptibles que les autres sources d'être conservés en format électronique (19 %).
Les pharmaciens sont plus enclins que les autres professionnels de la santé à dire qu'ils gardent, pour s'y référer ultérieurement, les lettres destinées aux professionnels de la santé et les avis publics en format papier (76 %). À titre de comparaison, les infirmières sont moins susceptibles de garder des copies papier (36 %), mais elles sont toutefois plus susceptibles de les faire circuler à d'autres professionnels de la santé (44 %). Les naturopathes sont plus susceptibles que les autres professionnels de la santé de dire qu'ils informent leurs patients à propos des risques (32 %), tandis que les médecins sont plus susceptibles de dire qu'ils jettent les informations (36 %). (Les réponses des différentes professions de la santé en fonction de chacune des sources individuelles n'ont pas pu être analysées compte tenu des petites tailles d'échantillons). Satisfaction à l'égard des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsLes professionnels de la santé sont généralement satisfaits des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments qu'ils utilisent, et cela est principalement le cas parce qu'elles offrent des informations pertinentes et actuelles. Dans l'ensemble, les professionnels de la santé sont positifs à l'égard des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments qu'ils ont utilisées au cours de la dernière année. Pour l'ensemble des sources, plus de huit professionnels de la santé sur dix sont très (21 %) ou assez (65 %) satisfaits des informations sur l'innocuité des produits qu'ils reçoivent ou auxquelles ils ont accès. Comparativement aux autres sources, c'est à l'égard du Bulletin canadien des effets indésirables que les professionnels de la santé sont les plus satisfaits (32 % sont très satisfaits). (Q.17) Satisfaction à l'égard
des sources de nouvelles informations à 1Parmi ceux qui ont utilisé la source au cours
des 12 derniers mois. Pour l'ensemble des six sources, le niveau de satisfaction est le plus élevé chez les pharmaciens (95 % sont très ou assez satisfaits), et le moins élevé chez les naturopathes (64 %), comparativement aux infirmières (89 %), aux médecins (86 %) et aux dentistes (76 %). (Les niveaux de satisfaction des différentes professions de la santé en fonction de chacune des sources individuelles n'ont pas pu être analysés compte tenu des petites tailles d'échantillons). Ceux qui sont satisfaits de ces sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits en général sont plus susceptibles de penser ainsi à cause des informations qu'elles contiennent. En effet, les professionnels de la santé considèrent que ces sources sont pertinentes (51 %) et actuelles (37 %), qu'elles fournissent des informations dont ils ont besoin (27 %) et qu'elles fournissent des informations essentielles pour la sécurité des patients (5 %). Quelques professionnels de la santé ont également mentionné qu'ils faisaient confiance à Santé Canada en tant que source d'informations (11 %), et que les informations étaient faciles à utiliser (10 %) et concises (6 %). Toutes ces raisons expliquant la satisfaction des professionnels de la santé sont constantes lorsqu'elles sont comparées à chacune des sources d'informations individuelles. (Q.18)
Les infirmières sont plus susceptibles de dire que ces six sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits sont faciles à utiliser (22 %), tandis que les médecins (41 %) et les pharmaciens (42 %) sont plus susceptibles d'émettre des commentaires sur la présentation des informations en temps opportun. (Les raisons du niveau de satisfaction des différentes professions de la santé en fonction de chacune des sources individuelles n'ont pas pu être analysées compte tenu des petites tailles d'échantillons). Les professionnels de la santé qui ont affirmé être insatisfaits des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits ont fourni diverses explications à cet effet, mais aucune d'entre elles ne se distingue particulièrement des autres. Les problèmes les plus courants sont le manque de confiance envers Santé Canada comme source d'informations (20 %), et le fait que les informations ne soient pas actuelles (16 %). Parmi les autres raisons données pour expliquer l'insatisfaction de certains professionnels de la santé, il y a le manque de généralité (12 %) et le fait que la source ne soit pas bien connue au sein des professionnels de la santé en général (12 %). (Il faut noter que ces résultats n'ont pas pu être analysés individuellement en fonction de chacune des sources ou de chaque type de profession de la santé compte tenu des petites tailles d'échantillons). 1 Parmi les répondants qui sont insatisfaits
de la source qu'ils ont utilisée au cours des 12 derniers mois Les professionnels de la santé sont satisfaits de tous les aspects de ces sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, et ils sont plus particulièrement satisfaits du fait que les informations soient à jour ou actuelles.On a également demandé aux professionnels de la santé de préciser leur niveau de satisfaction à l'égard de cinq aspects précis des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, ce qui inclut le fait que les informations soient à jour, la clarté des informations présentées, le niveau de détails fournis, la possibilité d'utiliser les informations au fil du temps et la pertinence des informations. En général, le niveau de satisfaction à l'égard de ces aspects est élevé. Plus de neuf professionnels de la santé sur dix ont dit qu'ils sont très ou assez satisfaits de presque tous ces aspects, et ce pour presque toutes les sources d'informations. (Q.19) Afin d'offrir un meilleur aperçu des aspects de chaque source qui sont les plus efficaces, les résultats affichés dans le tableau qui suit ne représentent que les réponses « très satisfait ». Bien qu'il n'y ait pas de différence significative entre les divers aspects, les professionnels de la santé sont plus susceptibles d'être satisfaits du fait que les informations soient à jour (38 %), et moins susceptibles d'être satisfaits de la pertinence des informations pour leurs besoins (21 %).
Parmi les différentes sources, c'est le Bulletin canadien des effets indésirables qui a reçu les meilleures notes pour les cinq aspects, tandis que les avis publics sur l'innocuité des médicaments qui sont affichés sur le site Web de Santé Canada ont reçu les moins bonnes notes à ce sujet. Les lettres destinées aux professionnels de la santé de Santé Canada ont également été bien notées en ce qui a trait au fait que l'information soit à jour, à la possibilité d'utiliser les informations au fil du temps et à la pertinence des informations, tandis que les lettres destinées aux professionnels de la santé des entreprises pharmaceutiques ne sont pas considérées comme étant particulièrement pertinentes. Parmi toutes les professions de la santé interrogées, ce sont les médecins et les pharmaciens qui ont accordé les meilleures notes aux six sources par rapport aux cinq aspects. Par exemple, ils étaient plus susceptibles de dire qu'ils sont très satisfaits de la pertinence des informations offertes (25 % chez les médecins et 30 % chez les pharmaciens). (Le niveau de satisfaction des différentes professions de la santé pour ce qui est d'évaluer chacun des cinq aspects en fonction de chacune des sources individuelles n'a pas pu être analysé compte tenu des petites tailles d'échantillons.) Le niveau de satisfaction est également plus élevé auprès de ceux qui ont lu les sources en profondeur (35 % sont très satisfaits), comparativement à ceux qui n'y ont jeté qu'un bref coup d'oeil (9 %). On a ensuite demandé aux professionnels de la santé qui se disaient insatisfaits de l'un ou l'autre des aspects de ces sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits d'indiquer les raisons de leur insatisfaction (compte tenu des petites tailles d'échantillons, les résultats pour chacune des sources ont été combinés de manière à obtenir une réponse globale pour toutes les professions de la santé. Néanmoins, les données devraient être interprétées avec prudence puisque les tailles des échantillons sont demeurées petites). Ceux qui se disaient insatisfaits de la pertinence des informations fournies par ces sources (n=34) ont indiqué que cela était le cas parce que ces dernières ne répondaient pas à leurs besoins (27 %), parce qu'elles ne contenaient pas assez d'informations à propos de certains types de produits (15 %) ou à propos des produits qu'ils prescrivent (9 %), parce qu'elles ne contiennent généralement pas assez d'informations (12 %) ou parce qu'ils ne font pas confiance à cette source d'informations (12 %). (Q.20) Les professionnels qui se disaient déçus de l'utilité des informations au fil du temps (n=26) ont indiqué que les sources n'étaient pas pertinentes pour leur pratique (27 %), qu'il était difficile de conserver et d'accéder de nouveau aux informations (19 %), que les informations étaient biaisées (15 %) ou qu'ils préféreraient recevoir les informations dans un autre format (12 %). Le petit groupe de professionnels de la santé qui étaient préoccupés à l'égard du niveau de détails (n=25) ont dit que cela était le cas parce que les informations sont trop vagues (44 %), que les informations ne sont pas pertinentes pour eux (24 %), ou parce qu'ils ne font pas confiance à la source d'informations (12 %). Quelques professionnels de la santé ont également mentionné qu'il arrivait parfois que trop d'informations soient offertes (12 %). Ceux qui étaient préoccupés par le fait que les informations ne soient pas actuelles (n=23) ont dit qu'ils recevaient les informations en retard ou que les informations étaient désuètes lorsqu'ils la recevaient (61 %), que les informations étaient incomplètes (17 %), ou que les informations n'étaient pas précises ou étaient biaisées (9 %). Enfin, les quelques individus qui sont insatisfaits de la clarté des informations (n=14) pensent ainsi parce que les informations ne sont pas assez détaillées (6 réponses), parce que les informations sont trop verbeuses ou qu'elles ne sont pas assez concises (3 réponses), ou parce qu'ils trouvent que la mise en page est difficile à lire (3). Probabilité d'utilisation future des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsAprès avoir été informés à propos des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, plus des trois quarts des professionnels de la santé qui ne les connaissaient pas bien auparavant ont indiqué qu'ils seraient intéressés à les utiliser dans le futur. Compte tenu qu'un nombre considérable de professionnels de la santé ne connaissent pas bien certaines des sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits qui sont disponibles, le sondage examinait dans quelle mesure ils seraient intéressés à utiliser ces ressources lorsqu'ils en auraient pris connaissance. Pour les professionnels de la santé ayant mentionné qu'une certaine source de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments en particulier ne leur étaient pas du tout familière, on leur a lu une brève description de la source, puis on leur a demandé dans quelle mesure il serait probable qu'ils utilisent cette source pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments et des autres produits de santé. Après avoir pris connaissance des quatre sources de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments (c.-à-d. les lettres destinées aux professionnels de la santé, le Bulletin canadien des effets indésirables, la liste d'envoi électronique de Santé Canada, et le site Web de Santé Canada), les professionnels de la santé ont manifesté un niveau d'intérêt élevé envers celles-ci. Après avoir obtenu une description de la source, environ huit professionnels de la santé sur dix ont dit qu'il serait très probable ou assez probable qu'ils utilisent le Bulletin canadien des effets indésirables (85 %), les lettres destinées aux professionnels de la santé (80 %) et la liste d'envoi électronique de Santé Canada (80 %), tandis que trois professionnels de la santé sur quatre (75 %) ont dit qu'ils utiliseraient le site Web de Santé Canada. (Q.21, 23, 25, 27) Au sein des différentes professions de la santé, les pharmaciens (81 %), les infirmières (85 %) et les naturopathes (87 %) sont plus susceptibles que les médecins (70 %) d'utiliser la liste d'envoi électronique de Santé Canada, tandis que les infirmières ont également manifesté le plus grand intérêt pour ce qui est d'utiliser le site Web de Santé Canada (93 %). Probabilité d'utilisation
des sources 1 Parmi ceux pour qui ces sources ne sont pas du tout familères On a également demandé aux professionnels de la santé ayant mentionné qu'il était improbable qu'ils utilisent ces sources d'indiquer les raisons pour lesquelles ils pensaient ainsi. Pour chacune des sources, les professionnels de la santé ont fourni différentes raisons, ce qui inclut le fait qu'ils étaient inquiets que les informations ne soient pas pertinentes pour leur pratique, qu'ils n'avaient pas le temps de lire ces informations et qu'ils préféraient d'autres sources. En ce qui a trait aux ressources accessibles par le biais d'un ordinateur (la liste d'envoi électronique et le site Web de Santé Canada), il y a un certain nombre de professionnels de la santé qui ont indiqué qu'ils n'utilisaient pas Internet ou qu'ils n'y avaient pas accès. (Q.22,24,26,28)
Types d'informations requises sur l'innocuité des médicamentsLa plupart des professionnels de la santé ne croient pas qu'il est nécessaire d'avoir recours à des types d'informations supplémentaires sur l'innocuité des médicaments, mais une minorité de professionnels de la santé ont identifié des domaines qui pourraient être améliorés. On a demandé aux professionnels de la santé d'identifier des types d'informations spécifiques à propos de l'innocuité des médicaments qu'ils aimeraient avoir ou dont ils auraient besoin, et qui ne sont présentement pas disponibles par le biais de l'une de ces sources. Très peu d'individus ont suggéré (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) des moyens d'améliorer les informations. Parmi les suggestions mentionnées, il y a les informations sur les différents types de médicaments (7 %), sur les interactions avec d'autres médicaments (6 %) ou sur les effets indésirables associés aux médicaments qui sont inattendus (3 %). Cependant, la vaste majorité des professionnels de la santé (73 %) ont indiqué qu'il n'y a pas d'informations dont ils auraient besoin et qui ne se retrouvent pas dans les ressources disponibles. (Q.29)
Les naturopathes sont les plus susceptibles de chercher à obtenir un plus grand nombre d'informations à propos des interactions avec d'autres médicaments (17 %), tandis que ce sont les pharmaciens qui ont manifesté le plus grand intérêt envers les informations sur les différents types de médicaments (11 %). Cependant, au sein de toutes les professions de la santé, aucun besoin significatif n'a été identifié pour ce qui est d'obtenir d'autres types d'informations que celles disponibles en ce moment. Méthode préférée pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicamentsLes préférences des professionnels de la santé varient pour ce qui est de recevoir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments, mais les envois postaux et le courriel sont leurs méthodes préférées. Les nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments sont actuellement offertes aux professionnels de la santé par le biais de diverses sources. Ce sondage leur demandait quelle méthode ils préféraient pour recevoir ce type d'informations, et les méthodes préférées varient considérablement d'une profession de la santé à une autre. En général, les médecins (69 %) et les dentistes (67 %) ont tendance à favoriser les envois postaux, tandis que les infirmières (77 %) et les naturopathes (67 %) préfèrent le courriel, et que les pharmaciens (60 %) préfèrent le télécopieur. Alors que le niveau d'intérêt est moins élevé en ce qui a trait au fait d'obtenir ces informations sur Internet ou par le biais de mises à jour informatiques, les infirmières sont celles qui ont exprimé le plus d'intérêt envers Internet (41 %) et les pharmaciens sont plus susceptibles que les autres professions de la santé de préférer les mises à jour informatiques (38 %). (Q.30)
La préférence des professionnels de la santé en matière de moyens de communication ne semble pas avoir de lien direct avec les sources de nouvelles informations sur l'innocuité des produits de Santé Canada qu'ils utilisent présentement. Meilleure source d'informations à propos des effets indésirables associés aux médicamentsSanté Canada est perçu comme la principale source d'informations à propos des effets indésirables associés aux médicaments, et cela est particulièrement le cas chez les médecins. Alors que Santé Canada est l'une des nombreuses ressources utilisées par les professionnels de la santé pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments en général, le ministère est considéré comme la principale source d'informations à propos des effets indésirables associés aux médicaments. Près de quatre professionnels de la santé sur dix (39 %) ont nommé Santé Canada (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) comme meilleure source d'informations sur les effets indésirables associés aux médicaments, ce qui inclut le Bulletin canadien des effets indésirables (7 %), la liste d'envoi électronique (7 %), le site Web (3 %), les avis publics sur la santé (3 %) et les lettres destinées aux professionnels de la santé (3 %). À titre de comparaison, peu d'individus ont mentionné les entreprises pharmaceutiques (7 %), les associations professionnelles et les collègues de travail (5 %) ou les pharmaciens (4 %) comme principales sources d'informations sur les effets indésirables associés aux médicaments. (Q.31) Parmi les différentes professions de la santé, les médecins sont les plus susceptibles d'identifier Santé Canada comme meilleure source d'informations sur les effets indésirables associés aux médicaments (46 %), tandis que les naturopathes (29 %) sont moins susceptibles de répondre en ce sens. À titre de comparaison, les naturopathes sont plus susceptibles de se tourner vers leur association professionnelle ou leurs collègues de travail (12 %), ou sont incertains (14 %) pour ce qui est de déterminer la meilleure source d'informations à ce sujet. Parmi les sources de Santé Canada, le Bulletin canadien des effets indésirables est celle qui est la plus couramment nommée par les médecins (9 %) et les pharmaciens (15 %). Les médecins sont également plus susceptibles d'identifier les lettres destinées aux professionnels de la santé (7 %) comme meilleure source d'informations à ce sujet.
2e partieDéclaration obligatoire des effets indésirables graves associés aux médicaments et consentement éclairéRésultats du sondage destiné au grand publicEffets indésirables associés aux médicamentsLe sondage abordait le sujet des effets indésirables associés aux médicaments afin de mesurer le niveau de conscientisation du public canadien à l'égard des effets indésirables associés aux médicaments ainsi que leurs expériences avec ceux-ci. Cette étude voulait également recueillir les opinions du grand public à propos de la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments et le besoin d'avoir le consentement éclairé du patient avant de déclarer un effet indésirable associé à un médicament. Expérience personnelle avec les effets indésirables associés aux médicamentsPlus du tiers des consommateurs affirment avoir déjà éprouvé un effet indésirable associé à un médicament et, dans la plupart des cas, il s'agissait d'un effet indésirable associé à un médicament d'ordonnance. La mesure qui est prise le plus souvent est de contacter leur médecin ou d'arrêter de prendre le médicament en question. On a lu aux participants du sondage la définition d'un effet indésirable associé à un médicament, puis on leur a demandé s'ils avaient déjà personnellement éprouvé un effet sérieux ou inattendu associé à un médicament, une médication ou un produit thérapeutique. 2 Dans l'ensemble, plus d'un Canadien sur trois (37 %) a déclaré avoir déjà personnellement éprouvé un tel effet indésirable à un moment ou à un autre de sa vie.(Q.21) A personnellement éprouvé un effet Le taux d'incidence des effets indésirables associés aux médicaments augmente avec le nombre de types de produits pris au cours des six derniers mois. Ceux qui ont pris des médicaments d'ordonnance, des médicaments en vente libre et des produits de santé naturels sont trois fois plus susceptibles de déclarer avoir éprouvé un effet indésirable associé à un médicament que ceux qui n'en ont pas pris au cours de la même période de temps. Ces résultats recueillent probablement avec précision les croyances des gens par rapport à ce qu'ils ont vécu, mais, en même temps, ils représentent probablement une surévaluation du vrai niveau d'incidence des effets sérieux ou inattendus au sein de la population. Cette divergence est probablement due au fait que puisqu'il n'est pas nécessaire d'avoir des connaissances médicales pour identifier les effets indésirables associés aux médicaments, les consommateurs peuvent classer certains des effets secondaires ou symptômes prévisibles de leur maladie comme un effet indésirable associé à un médicament. Par conséquent, les niveaux d'incidence rapportés devraient être interprétés avec prudence. Les individus qui disent avoir éprouvé un effet indésirable associé à un médicament (37 % de la population totale des consommateurs) relient le plus souvent l'effet indésirable à un médicament d'ordonnance (85 %). À titre de comparaison, un faible nombre d'effets indésirables associés aux médicaments ont été reliés à la prise d'un médicament en vente libre (9 %) ou d'un produit de santé naturel (2 %), ou à une interaction entre deux produits de santé ou plus (2 %). (Q.22) Cause de l'effet indésirable associé
à un 1 Parmi ceux ayant éprouvé un effet indésirable associé à un médicament (n=556) Au sein de la population, les effets indésirables associés aux médicaments sont un peu plus souvent éprouvés par les femmes (44 %, comparativement à 29 % chez les hommes), augmentent modestement en fonction de l'âge, et diminuent en fonction des revenus familiaux (32 % chez les consommateurs ayant des revenus de 60 000 $ ou plus, comparativement à 44 % chez ceux qui gagnent moins de 25 000 $ par année). Les gens qui disent avoir éprouvé un effet indésirable associé à un médicament utilisent différemment les informations sur l'innocuité des produits qui sont disponibles et ils ont des perceptions quelque peu différentes à l'égard de l'innocuité des médicaments, et ce de manière prévisible. Ce groupe est moins susceptible de faire confiance aux systèmes en place pour assurer l'innocuité des médicaments d'ordonnance, et il est moins susceptible de croire en l'innocuité des médicaments d'ordonnance, des médicaments en vente libre et des produits de santé naturels. De plus, les consommateurs qui ont dit avoir éprouvé un effet indésirable associé à un médicament sont moins susceptibles d'être satisfaits des informations sur l'innocuité qui sont disponibles pour chacun des types de produits de santé (c.-à-d. que le taux de réponses « généralement satisfait » est moins élevé et que le taux de réponses « pas très satisfait » est plus élevé, comparativement à ceux qui n'ont pas éprouvé d'effets indésirables associés aux médicaments, même si le taux de réponses « très satisfait » est semblable dans les deux cas). De plus, ces consommateurs sont tout autant susceptibles que les autres de dire qu'ils cherchent toujours à obtenir des informations lorsqu'ils prennent un médicament d'ordonnance pour la première fois, mais ils sont toutefois plus susceptibles de toujours chercher à obtenir des informations sur les médicaments en vente libre ou les produits de santé naturels qu'ils prennent pour la première fois. Ils sont également plus enclins à toujours chercher à obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des trois types de produits de santé lorsqu'ils les prennent déjà, et ce même s'ils ne sont pas plus susceptibles de connaître les avis publics ou le site Web de Santé Canada comme sources pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments. Dans quelle mesure les consommateurs ont-ils anticipé la possibilité que la prise d'un médicament spécifique entraîne un effet indésirable? La majorité des consommateurs (65 %) ayant déclaré avoir éprouvé un effet indésirable associé à un médicament ont dit qu'ils ne savaient pas, avant que l'effet ne se produise, qu'il était possible que la prise de ce médicament spécifique entraîne ce type d'effet indésirable. Les hommes (43 %) sont plus susceptibles que les femmes (28 %) de reconnaître qu'ils savaient qu'il était possible que la prise de ce médicament entraîne ce type d'effet indésirable avant que ce dernier ne se produise. (Q.23) Cause de l'effet indésirable associé
à un 1 Parmi ceux ayant éprouvé un effet indésirable associé à un médicament (n=556) On a également demandé aux consommateurs ayant déjà éprouvé un effet indésirable associé à un médicament de dire ce qu'ils avaient fait lorsqu'ils avaient éprouvé cet effet indésirable. La réponse la plus courante était de contacter un médecin pour obtenir de l'aide (53 %) ou d'arrêter de prendre le médicament ayant causé l'effet indésirable (37 %). D'autres consommateurs ont répondu qu'ils sont allés à l'hôpital (14 %) ou qu'ils ont contacté un pharmacien (9 %). Un consommateur sur dix (9 %) a mentionné qu'il n'a rien fait et qu'il a attendu que l'effet se dissipe. (Q.24) Au sein de la population des consommateurs, le fait de contacter un médecin était l'action la plus courante suite à un effet indésirable associé à un médicament, et plus les consommateurs étaient scolarisés, plus il était probable qu'ils agissent ainsi. D'autres réponses sont légèrement différentes d'un sexe à l'autre. Les hommes étaient plus susceptibles de ne rien faire et d'attendre que l'effet se dissipe (15 %, comparativement à 6 % chez les femmes), tandis que les femmes étaient plus susceptibles d'aller à l'hôpital (18 %, comparativement à 8 % chez les hommes) ou de contacter un pharmacien (12 %, comparativement à 4 % chez les hommes). Les individus âgés de moins de 35 ans étaient moins susceptibles de dire qu'ils avaient arrêté de prendre le médicament (25 %, comparativement à 40 % chez les gens plus âgés).
1 Parmi les répondants qui ont mentionné avoir éprouvé un effet indésirable associé à un médicament (n=556) Préoccupation à l'égard des risques associés aux produits de santéQuatre consommateurs sur dix ont dit qu'ils pensaient toujours ou souvent à la possibilité qu'un effet indésirable se produise la première fois qu'ils prennent un médicament, et cela est davantage le cas chez ceux qui ont personnellement éprouvé un tel effet indésirable. Alors que les consommateurs ont confiance en l'innocuité des produits de santé qui sont présentement disponibles, plusieurs sont également conscients de la possibilité qu'un effet indésirable potentiel se produise. Quatre consommateurs sur dix disent qu'ils pensent toujours (26 %) ou souvent (16 %) à la possibilité qu'un effet indésirable se produise la première fois qu'ils prennent un médicament, comparativement à un consommateur sur trois (35 %) qui dit ne jamais penser à cela. (Q.20) D'un bout à l'autre du pays, les Québécois sont moins susceptibles que les résidents des autres provinces de penser à la possibilité qu'un effet indésirable associé à un médicament se produise (20 % y pensent toujours). La probabilité de penser à la possibilité qu'un effet indésirable se produise la première fois qu'un médicament est pris est plus élevée chez les femmes (33 % y pensent toujours), les consommateurs âgés de 35 ans et plus (28 %), et ceux qui ont pris les trois types de produits de santé au cours des six derniers mois (32 %). Les gens qui ont déjà éprouvé un effet indésirable associé à un médicament sont également plus susceptibles de dire qu'ils pensent toujours ou souvent à la possibilité qu'un effet indésirable se produise lorsqu'ils prennent un médicament pour la première fois (56 %), comparativement à ceux qui n'ont jamais éprouvé d'effets indésirables associés aux médicaments (34 %). Lorsque vous prenez un médicament
pour la première Probabilité d'agir suite à un effet indésirable associé à un médicamentLes consommateurs qui n'ont jamais éprouvé un effet indésirable associé à un médicament disent qu'ils seraient plus susceptibles d'agir à la suite d'un de ces effets en contactant un médecin ou en allant à l'hôpital. On a demandé aux consommateurs ayant dit qu'ils n'avaient jamais éprouvé un effet indésirable associé à un médicament d'indiquer (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) ce qu'ils seraient les plus susceptibles de faire s'ils éprouvaient un effet indésirable sérieux ou inattendu associé à un produit thérapeutique. Comme ce fut le cas chez les consommateurs ayant déjà éprouvé de tels effets indésirables, ce groupe est également plus susceptible de contacter un médecin pour obtenir de l'aide (62 %). (Q.25) Cependant, hormis cette réponse initiale, il n'y a pas d'autres similarités avec les consommateurs ayant déjà éprouvé un effet indésirable associé à un médicament. Le tiers des consommateurs (34 %) qui n'ont jamais éprouvé un effet indésirable associé à un médicament ont indiqué qu'ils iraient à l'hôpital, une personne sur cinq (22 %) a mentionné qu'elle contacterait son pharmacien, tandis que 15 pour cent des répondants ont dit qu'ils arrêteraient de prendre le médicament. À titre de comparaison, les consommateurs qui ont déjà éprouvé un effet indésirable associé à un médicament étaient moins susceptibles d'aller à l'hôpital ou de contacter un pharmacien, mais ils étaient deux fois plus susceptibles de dire qu'ils arrêteraient de prendre le médicament causant cet effet. De plus, tandis que quelques consommateurs ayant déjà éprouvé un effet indésirable associé à un médicament n'ont rien fait et ont attendu que l'effet se dissipe (9 %), aucun des consommateurs n'ayant jamais éprouvé d'effets indésirables associés aux médicaments n'a répondu en ce sens. De plus, seulement quelques consommateurs ont dit que s'ils éprouvaient un effet indésirable associé à un médicament, ils le mentionneraient à Santé Canada (3%) ou au fabriquant du médicament en question (2 %) (aucun des consommateurs ayant déjà éprouvé un effet indésirable associé à un médicament n'a mentionné l'une ou l'autre de ces réponses). Les Québécois sont moins susceptibles de dire qu'ils iraient à l'hôpital (20 %, comparativement à 43 % chez les Ontariens) et sont plus susceptibles de dire qu'ils contacteraient un pharmacien (42 %). Les femmes sont plus susceptibles de dire qu'elles arrêteraient de prendre le médicament causant l'effet indésirable (19 %, comparativement à 11 % chez les hommes). La probabilité de contacter un médecin est plus élevée chez les consommateurs les plus âgés (70 %) et chez les allophones (76 %). Le fait de déclarer l'effet indésirable associé au médicament à Santé Canada est légèrement plus susceptible d'être mentionné par les femmes (4 %) et les consommateurs âgés de 35 à 54 ans (4 %).
1 Parmi les répondants qui n'ont pas éprouvé un effet indésirable associé à un médicament (n=944) Méthode de notification préférée pour déclarer un effet indésirable associé à un médicamentLes consommateurs se sentent plus à l'aise de déclarer un effet indésirable associé à un médicament à un médecin, plutôt qu'à un autre professionnel de la santé, à Santé Canada ou au fabricant du médicament. On a demandé aux consommateurs d'indiquer leurs préférences pour ce qui est de déclarer un effet indésirable associé à un médicament qu'ils pourraient éprouver. Parmi les options présentées, le public préfère clairement déclarer de tels effets indésirables à un médecin (67 %). À titre de comparaison, relativement peu de consommateurs préféreraient faire une telle déclaration à un pharmacien (13 %), à Santé Canada (13 %), au fabricant du médicament en question (3 %) ou à une infirmière (1 %). (Q.26) Les médecins sont les contacts de prédilection des consommateurs, et ce peu importe la région et le sous-groupe démographique. Il faut également noter que plus les gens sont âgés, plus cette préférence est marquée. Cependant, ce sont les Québécois (47 %) qui sont les moins à l'aise de déclarer de tels effets à un médecin, et ce sont également eux qui ont manifesté le plus d'intérêt à contacter un pharmacien (29 %), comparativement aux résidents des autres provinces. Les Québécois (17 %) et les Ontariens (15 %) sont parmi ceux qui sont les plus susceptibles de dire qu'ils seraient à l'aise de déclarer un effet indésirable associé à un médicament à Santé Canada. Méthode de notification d'un
effet indésirable associé à Déclaration obligatoirePlus de huit consommateurs sur dix croient que les professionnels de la santé devraient être obligés, en vertu de la loi, de déclarer tous les effets indésirables associés aux médicaments. Cette opinion est principalement fondée sur la croyance que cette obligation représente une étape importante pour protéger la santé et la sécurité du public. L'un des objectifs principaux de cette étude était de déterminer dans quelle mesure le public canadien soutient ou non le fait que les professionnels de la santé soient obligés de déclarer tous les effets indésirables associés aux médicaments. Pour cette question, on a fourni le contexte suivant aux participants du sondage : « En ce moment, il semble qu'au Canada, la majorité des effets indésirables associés aux médicaments ne soient pas déclarés. Le système fait en sorte que les entreprises pharmaceutiques doivent déclarer tous les effets indésirables graves qui leur ont été signalés. Par contre, les professionnels de la santé et les consommateurs font ces notifications sur une base volontaire. » On a ensuite demandé aux répondants s'ils croyaient que les professionnels de la santé devraient être obligés, selon la loi, de déclarer tous les effets indésirables associés aux médicaments, ou s'ils devaient plutôt continuer de les déclarer sur une base volontaire. L'opinion du public à cet égard est claire. Plus de huit consommateurs sur dix (82 %) croient que les professionnels de la santé devraient être obligés, selon la loi, de déclarer tous les effets indésirables, tandis que seulement un consommateur sur six (14 %) croit que le système de déclaration devrait continuer d'être effectué sur une base volontaire. De plus, il faut noter que seulement quatre pour cent du public n'avait pas d'opinion claire à ce sujet. (Q.27) Le système de déclaration obligatoire des effets indésirables obtient l'appui des consommateurs d'un océan à l'autre, mais celui-ci reçoit un appui plus important au Québec (88 %) et auprès des consommateurs qui sont les plus sensibilisés à l'égard des effets indésirables associés aux médicaments qui sont pris pour la première fois (87 %). L'appui à ce sujet est légèrement moins important chez les consommateurs âgés de 55 ans et plus (77 %) et chez ceux dont les revenus familiaux sont inférieurs à 25 000 $ (76 %). Cependant, dans aucun des groupes il n'a été possible de remarquer un appui plus soutenu à l'égard de l'approche volontaire actuelle (pas plus d'un consommateur sur cinq de chaque groupe est de cet avis). L'appui pour la déclaration volontaire des effets indésirables est tout aussi important chez ceux qui ont éprouvé un effet indésirable associé à un médicament (82 %) que chez ceux qui n'en ont pas éprouvé (82 %). Opinion du public à l'égard du fait
que les On a demandé aux consommateurs d'indiquer les raisons pour lesquelles ils appuyaient soit la déclaration obligatoire, soit la déclaration volontaire. Ceux qui sont en faveur de la déclaration obligatoire des effets indésirables ont donné un certain nombre de raisons, mais ils sont plus susceptibles de dire que ce système de déclaration obligatoire est nécessaire pour protéger la santé du grand public (33 %). Parmi les autres raisons mentionnées, il y a la croyance que les professionnels de la santé ne fourniront ces informations que s'ils en ont l'obligation (16 %), que cela fera en sorte que les médicaments seront plus sécuritaires (13 %) et que cela améliorera la confiance du public à l'égard de l'innocuité des médicaments et de la sécurité du système actuel (9 %). D'autres consommateurs ont tout simplement dit qu'il était important de fournir cette information à Santé Canada. (Q.28)
1 Parmi les répondants pensant que la déclaration obligatoire devrait être imposée (n=1 218) Ceux qui sont en faveur du maintien de la déclaration volontaire sont plus susceptibles de penser ainsi parce qu'ils ne veulent pas que les professionnels de la santé aient une surcharge de travail (18 %) ou parce qu'ils croient que les professionnels de la santé déclareront ces effets même s'ils ne sont pas obligés de le faire (15 %). D'autres consommateurs ont mentionné qu'il n'y a aucune raison de légiférer à ce sujet (11 %), que les mesures volontaires fonctionneront mieux (7 %), ou qu'ils ont des préoccupations à l'égard de la confidentialité du patient (7 %).
1 Parmi les répondants pensant que la déclaration volontaire devrait demeurer en vigueur (n=217) Consentement éclairéCompte tenu des dispositions de la Loi sur la protection des renseignements personnels et des préoccupations que certains consommateurs canadiens peuvent avoir à l'égard de la confidentialité des renseignements personnels et médicaux, on a demandé aux consommateurs d'indiquer s'ils pensaient qu'il devrait être obligatoire d'obtenir le consentement éclairé du patient si leurs renseignements médicaux étaient inclus dans la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament. Préoccupation à l'égard de la divulgation des renseignements du patientPlus de huit consommateurs sur dix disent que le fait d'inclure des renseignements médicaux dans la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament ne les découragerait pas de déclarer un tel effet. On a demandé aux participants du sondage si le fait d'inclure des renseignements médicaux dans la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament les découragerait de déclarer un tel effet. 3 Les résultats indiquent que la plupart des répondants du sondage ne verraient pas d'inconvénient au fait d'inclure ces renseignements dans la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament. Plus de huit consommateurs sur dix (84 %) ont dit que cela ne les découragerait pas de déclarer un effet indésirable associé à un médicament s'ils devaient inclure de tels renseignements dans la déclaration. Une personne sur dix (10 %) a indiqué que cela la découragerait de déclarer un effet indésirable associé à un médicament, tandis que six pour cent des consommateurs n'avaient pas d'opinion claire à ce sujet.(Q.29) Le fait d'inclure des renseignements
du patient Une petite proportion de tous les segments de la population semble être préoccupée par l'insertion des renseignements médicaux dans la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament, mais cela semble être davantage problématique pour les allophones (24 %), les consommateurs les moins scolarisés (18 %) et ceux dont les revenus familiaux sont les moins élevés (16 %). En revanche, les individus qui ont pris deux ou trois des différents types de produits de santé au cours des six derniers mois sont plus susceptibles de dire qu'une telle obligation ne les découragerait pas de déclarer un effet indésirable associé à un médicament (88 %). Ceux qui font le plus confiance au système de protection en place pour assurer l'innocuité des médicaments d'ordonnance sont également plus susceptibles de ne pas être découragés (88 % chez ceux qui lui font très confiance). Les individus qui ont déjà éprouvé un effet indésirable associé à un médicament (85 %) et ceux qui n'en ont jamais éprouvé (84 %) sont tout aussi susceptibles d'indiquer que l'insertion des renseignements médicaux ne les empêcherait pas de déclarer un effet indésirable associé à un médicament. Obligation d'obtenir le consentement éclairé du patientLes consommateurs sont opposés, dans une proportion de deux contre un, au fait d'obliger les professionnels de la santé d'obtenir le consentement éclairé du patient avant de pouvoir déclarer un effet indésirable associé à un médicament à Santé Canada. La plupart des consommateurs ne sont pas préoccupés par le fait que leurs renseignements médicaux soient inclus dans la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament, mais pensent-ils que les patients ont un mot à dire en ce qui a trait à la déclaration ou non de leur effet indésirable par un professionnel de la santé? Un consommateur sur trois (32 %) croit qu'il devrait être obligatoire pour un professionnel de la santé d'obtenir le consentement éclairé du patient avant de déclarer un effet indésirable associé à un médicament à Santé Canada. Cependant, près du double des consommateurs (62 %) soutiennent que l'obtention d'un tel consentement ne devrait pas être obligatoire.4 (Q.30) Avant qu'un professionnel de la santé
puisse déclarer Même si la majorité des résidents de l'ensemble des régions du Canada sont en faveur de l'obtention obligatoire du consentement éclairé du patient, cet appui est davantage marqué au Québec (38 %) et dans les provinces de l'Atlantique (37 %), de même qu'auprès des consommateurs âgés de moins de 35 ans (43 %), des allophones (45 %), de ceux qui sont les moins scolarisés (46 %) et de ceux ayant les revenus les moins élevés (40 %). De plus, comme on pouvait s'y attendre, cette opinion est endossée par la majorité (61 %) du petit groupe de consommateurs ayant dit que l'obligation de divulguer les renseignements du patient les découragerait de déclarer un effet indésirable à un professionnel de la santé. Les individus pensant que l'obtention du consentement éclairé du patient ne devrait pas être requise ont mentionné l'une des deux raisons principales suivantes lorsqu'on leur a demandé pourquoi ils étaient de cet avis : La sécurité publique est plus importante que la vie privée du patient (35 %) et/ou l'information exigée n'est pas assez personnelle ou de nature délicate pour exiger le consentement du patient (35 %). D'autres consommateurs croient que la déclaration des effets indésirables associés aux médicaments ne sera pas faite si le consentement du patient est exigé (11 %), et qu'un système ne requérrant pas de tel consentement bénéficiera à la sécurité de tout le monde (7 %).
1 Parmi les répondants croyant que le consentement du patient ne devrait pas être requis pour déclarer un effet indésirable associé à un médicament (n=936) Les individus pensant que le consentement éclairé du patient devrait être requis pour déclarer un effet indésirable associé à un médicament sont plus susceptibles de dire que cela est nécessaire pour protéger le droit à la vie privée des patients (49 %). D'autres consommateurs croient que les patients devraient avoir un mot à dire à ce sujet (8 %), qu'ils devraient être informés quant à l'utilisation de leurs renseignements (6 %), et que cela démontre que le patient est respecté (3 %). (Q.31a)
1 Parmi les répondants croyant que le consentement du patient devrait être requis pour déclarer un effet indésirable associé à un médicament (n=483) Enfin, on a demandé au groupe de consommateurs qui sont en faveur de l'obtention du consentement éclairé des patients d'indiquer si leur opinion changerait à ce sujet si un tel système faisait en sorte que les professionnels de la santé déclareraient moins souvent les effets indésirables associés aux médicaments. Sept consommateurs sur dix (70 %) ont indiqué qu'ils étaient toujours en faveur de l'obtention du consentement du patient, même si le nombre d'effets indésirables déclarés diminuait. Un consommateur sur cinq (19 %) a modifié son opinion et a mentionné qu'il ne serait plus en faveur de l'obtention obligatoire du consentement éclairé, et dix pour cent des consommateurs étaient indécis. Les personnes qui n'ont pas de diplôme d'études secondaires représentent le seul groupe d'individus à se démarquer pour ce qui est de maintenir leur position initiale à ce sujet (81 %). (Q32) Si demander le consentement éclairé
du patient faisait en sorte que 1 Parmi ceux qui croient que la permission du patient devrait être exigée avant de déclarer un effet indésirable associé à un médicament (n=537) Résultats du sondage destiné aux professionnels de la santéEffets indésirables associés aux médicamentsLe sondage destiné aux professionnels de la santé abordait également le sujet des effets indésirables associés aux médicaments afin de mesurer leurs perceptions à l'égard de la gravité du problème et de déterminer dans quelle mesure la déclaration des effets indésirables associés aux médicaments leur était familière. Cette étude voulait également recueillir les opinions des professionnels de la santé à propos de la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments et le besoin d'avoir le consentement éclairé du patient avant de déclarer un effet indésirable associé à un médicament. Gravité du problème des effets indésirables associés aux médicamentsPlus de huit professionnels de la santé sur dix pensent que les effets indésirables associés aux médicaments représentent un problème sérieux ou modéré au Canada en ce moment, et plus de la moitié des professionnels de la santé croient que le problème des effets indésirables s'est aggravé au cours des cinq dernières années. Alors que les professionnels de la santé ont généralement confiance en l'innocuité des produits de santé qui sont actuellement disponibles, la plupart sont modérément ou sérieusement préoccupés par le problème des effets indésirables associés aux médicaments. On a d'abord lu une définition des effets indésirables associés aux médicaments aux professionnels de la santé, puis on leur a demandé dans quelle mesure ils croient que les effets indésirables représentent un problème sérieux au Canada en ce moment.5 Plus d'un professionnel de la santé sur trois (37 %) a mentionné que les effets indésirables associés aux médicaments représentent un problème sérieux, tandis que la majorité des professionnels de la santé (51 %) considèrent le problème comme étant assez sérieux. Seulement un professionnel de la santé sur dix (11 %) croit que les effets indésirables associés aux médicaments ne sont pas un problème sérieux. (Q.32) Mesure dans laquelle les effets indésirables Parmi toutes les professions de la santé interrogées, les naturopathes sont les plus préoccupés à ce sujet, puisque sept naturopathes sur dix (71 %) ont indiqué qu'ils considèrent les effets indésirables associés aux médicaments comme un problème très sérieux au Canada en ce moment. À titre de comparaison, entre le quart et le tiers des autres professions de la santé ont évalué le problème comme étant très sérieux. Mesure dans laquelle les effets indésirables
sont Le niveau de gravité du problème des effets indésirables est plus élevé chez les professionnels de la santé considérant les médicaments d'ordonnance comme les moins sécuritaires et chez ceux qui font le moins confiance au système canadien d'innocuité des médicaments. Ces deux résultats sont principalement dictés par les opinions des naturopathes. Cependant, la même tendance se dessine, mais à un niveau moins important, si seuls les médecins, les dentistes, les pharmaciens et les infirmières sont pris en considération. De plus, la probabilité que les professionnels de la santé considèrent la surveillance des produits de santé après leur mise en marché comme étant essentielle pour assurer la sécurité globale des médicaments utilisés par les consommateurs est plus élevée chez ceux qui pensent que les effets indésirables associés aux médicaments sont un problème sérieux (95 %) ou assez sérieux (90 %), comparativement à ceux qui ne considèrent pas les effets indésirables comme étant un problème sérieux (79 %). Alors que la plupart des professionnels de la santé croient que les effets indésirables associés aux médicaments représentent, dans une certaine mesure, un problème sérieux au Canada en ce moment, ils sont également plus susceptibles de penser que le problème s'est aggravé au cours des cinq dernières années. Plus de la moitié des professionnels de la santé (54 %) ont dit que le problème des effets indésirables associés aux médicaments s'est aggravé au cours de cette période de temps, tandis que seulement un professionnel de la santé sur trois (35 %) a dit que cela n'a pas changé. Quelques professionnels de la santé (5 %) ont l'impression que le problème des effets indésirables s'est résorbé, et une proportion similaire de répondants (5 %) ne pouvaient exprimer d'opinion claire à ce sujet. Parmi les différentes professions de la santé, les naturopathes sont plus susceptibles de dire que le problème des effets indésirables associés aux médicaments s'est aggravé (69 %), tandis que les médecins sont davantage susceptibles de dire qu'il n'y a eu aucun changement à ce sujet (45 %). (Q.33) Au cours des cinq dernières années,
les effets Il n'est pas surprenant de constater que les professionnels de la santé considérant que le problème des effets indésirables associés aux médicaments s'est aggravé au cours des cinq dernières années soient plus susceptibles de dire que les effets indésirables représentent un problème très sérieux au Canada en ce moment. Une fois de plus, le facteur clé de ces résultats est le point de vue des naturopathes. Cependant, une tendance similaire peut être observée lorsque les autres professions de la santé sont prises séparément. Expérience personnelle au niveau de la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicamentSeulement une faible minorité de professionnels de la santé ont déclaré un effet indésirable associé à un médicament au cours de la dernière année. Les pharmaciens et les infirmières sont les plus susceptibles d'avoir déclaré un effet indésirable associé à un médicament au cours de ce laps de temps. La plupart des professionnels de la santé n'ont que très rarement déclaré des effets indésirables associés aux médicaments. Les pharmaciens sont les plus susceptibles d'avoir déclaré au moins un effet indésirable associé à un médicament au cours de la dernière année (36 %), suivis des infirmières (24 %) et des médecins (17 %). À titre de comparaison, très peu de naturopathes (5 %), et aucun dentiste (0 %) n'ont déclaré d'effets indésirables. En moyenne, les pharmaciens sont ceux qui ont déclaré le plus d'effets indésirables associés aux médicaments (1,8) au cours de la dernière année, suivis des infirmières (1,0), des naturopathes (0,8) et des médecins (0,3).(Q.37) Les professionnels de la santé qui ont déclaré un effet indésirable associé à un médicament n'ont pas moins confiance en l'innocuité des trois types de produits de santé commercialisés ou ne font pas moins confiance au système d'innocuité des médicaments, et ils ne sont pas plus préoccupés à l'égard de la gravité des effets indésirables que ceux n'ayant pas déclaré d'effets indésirables au cours de la dernière année. La principale différence entre ces deux groupes se situe au niveau de l'importance qu'ils accordent au rôle des nouvelles informations sur l'innocuité des médicaments pour leur pratique (82 % ont dit qu'elles étaient très importantes, comparativement à 68 % chez ceux qui n'ont pas déclaré d'effets indésirables). Il n'est donc pas surprenant de constater que les sources de Santé Canada pour obtenir de nouvelles informations sur l'innocuité des produits leur sont également plus familières. Nombre d'effets indésirables associés
aux Situations où un effet indésirable associé à un médicament ne serait pas déclaréLes circonstances les plus courantes où un effet indésirable associé à un médicament ne serait pas déclaré sont lorsque l'effet indésirable est déjà bien connu ou lorsqu'il n'est pas considéré comme étant sérieux. Plus d'un professionnel de la santé sur trois déclarerait tous les effets indésirables associés aux médicaments, et ce peu importe la situation. On a demandé aux professionnels de la santé d'indiquer dans quels types de situations ils ne déclareraient pas un effet indésirable associé à un médicament qu'aurait éprouvé l'un de leurs patients. Plus d'un professionnel de la santé sur trois (36 %) a dit qu'il déclarerait tous les effets indésirables associés aux médicaments, et ce peu importe la situation. Les infirmières (58 %) étaient les plus susceptibles d'être de cet avis. (Q.39)
Ceux qui pouvaient envisager une situation où ils ne déclareraient pas un effet indésirable associé à un médicament étaient plus susceptibles de mentionner que cela serait le cas si l'effet indésirable était déjà bien connu ou qu'il n'était pas inattendu (24 %), ou si l'effet indésirable était considéré comme étant trop insignifiant pour être déclaré (23 %). Une petite proportion de professionnels de la santé ont également mentionné qu'ils ne déclareraient pas de tels effets s'ils étaient incertains que la réaction était due à un médicament (7 %), parce qu'ils ne savaient pas comment déclarer un effet indésirable associé à un médicament (3 %) ou parce qu'ils manquent de temps pour déclarer l'effet indésirable (2 %). Les pharmaciens (40 %) sont plus susceptibles de dire qu'ils ne déclareraient pas d'effets indésirables associés aux médicaments s'ils n'étaient pas inattendus, tandis que les médecins disent qu'ils agiraient ainsi si l'effet indésirable n'était pas sérieux (34 %). Niveau de connaissance des répondants quant aux méthodes pour communiquer un effet indésirable associé à un médicamentLes pharmaciens et les médecins sont ceux qui connaissent le mieux les méthodes pour déclarer un effet indésirable associé à un médicament, tandis qu'une majorité d'infirmières, de dentistes et de naturopathes les connaissent moins. Parmi ceux qui savent comment déclarer de tels effets, Santé Canada est clairement désigné comme le destinataire des déclarations. Même si une minorité de professionnels de la santé ont déjà personnellement déclaré un effet indésirable associé à un médicament, connaissent-ils les mécanismes de notification qui sont en place? Hormis les pharmaciens (et, à un niveau moins important, les médecins), la plupart des professionnels de la santé ne connaissent pas bien la manière de communiquer un effet indésirable associé à un médicament. Plus de neuf pharmaciens sur dix (92 %) ont dit qu'ils savaient comment déclarer un effet indésirable associé à un médicament, tandis que cela est le cas pour moins des deux tiers des médecins (63 %), et moins d'une infirmière sur deux (44 %). Les dentistes (13 %) et les naturopathes (19 %) sont ceux dont la manière de communiquer un effet indésirable leur est la moins familière. (Q.34) Niveau de connaissance des méthodes
pour Plus de la moitié des professionnels de la santé (57 %) qui savent comment déclarer un effet indésirable associé à un médicament ont mentionné (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) qu'ils ont normalement eu recours à Santé Canada pour le faire. Dans la plupart des cas, cela est fait en envoyant le formulaire par télécopieur (29 %) ou par la poste (29 %) (le moyen de déclaration des effets indésirables qui existe depuis le plus longtemps), tandis qu'un moins grand nombre de professionnels de la santé utilisent le numéro sans frais de Santé Canada (5 %) (introduit en août 2001) ou le site Web (1 %) (en réalité, une copie du formulaire est disponible sur le site Web, mais la déclaration ne peut être faite en ligne). Parmi les autres méthodes qui sont utilisées moins fréquemment pour déclarer de tels effets, il y a le fait de contacter l'entreprise pharmaceutique (7 %), un pharmacien (7 %), un médecin (6 %) ou un Centre régional pour les effets indésirables dus aux médicaments (3 %) (lesquels existent depuis 1994).(Q35)
1 Parmi les répondants dont la méthode pour communiquer un effet indésirable associé à un médicament leur est familière (n=302) Les pharmaciens et les médecins, qui constituent la majorité de ceux qui savent comment déclarer un effet indésirable associé à un médicament, sont également plus susceptibles que les autres professionnels de la santé de dire qu'ils passeraient par Santé Canada pour le faire (75 % et 55 % respectivement). Les infirmières sont les professionnelles de la santé qui sont les plus susceptibles de dire qu'elles déclarent habituellement les effets indésirables à un médecin (23 %), ou qu'elles obtiennent le formulaire et la marche à suivre auprès de leur association professionnelle (18 %). On pourrait s'attendre à ce que les professionnels de la santé sachant comment déclarer un effet indésirable associé à un médicament sachent tout autant comment se procurer le formulaire de déclaration. Cependant, la façon de se procurer le formulaire est moins connue, même si elle suit la même tendance pour les différentes professions de la santé. Les pharmaciens sont les plus susceptibles de savoir où ils peuvent obtenir le formulaire (77 %), suivis des médecins (47 %) et des infirmières (40 %). Peu de dentistes (7 %) et de naturopathes (16 %) savent où ils peuvent se procurer le formulaire. (Q.36) Connaissance de l'endroit où obtenir
le Utilisation et satisfaction à l'égard des méthodes pour déclarer un effet indésirable associé à un médicamentLes professionnels de la santé qui ont envoyé le formulaire d'une page par la poste ou par télécopieur à Santé Canada sont généralement satisfaits de cette méthode de déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament. Après leur avoir lu un éventail de méthodes pour déclarer un effet indésirable, les professionnels de la santé ayant déclaré au moins un effet indésirable associé à un médicament au cours de la dernière année (20 % de l'échantillon total) ont indiqué qu'ils avaient principalement utilisé deux méthodes : envoyer le formulaire d'une page par la poste ou par télécopieur à Santé Canada (56 %), ou contacter le fabriquant du médicament (48 %). Un moins grand nombre d'individus ont contacté un Centre régional pour les effets indésirables dus aux médicaments (13 %) ou ont utilisé le numéro sans frais de Santé Canada (8 %).6 (Note : des comparaisons en fonction des professions de la santé n'ont pas pu être effectuées compte tenu des petites tailles des échantillons). (Q.38) Méthodes utilisées pour déclarer des effets indésirables associés aux médicaments1 1 Parmi ceux qui ont déclaré au moins un effet indésirable associé à un médicament au cours de la dernière année (n=108) On a également demandé aux professionnels de la santé qui avaient utilisé la méthode d'envoi du formulaire par la poste/par télécopieur ou le numéro de téléphone sans frais de Santé Canada d'indiquer dans quelle mesure ils étaient satisfaits de ces mécanismes de notification des effets indésirables associés aux médicaments. Parmi la faible proportion de professionnels de la santé qui ont envoyé le formulaire d'une page par la poste ou par télécopieur à Santé Canada (n=60), neuf individus sur dix ont dit qu'ils étaient très (37 %) ou assez satisfaits (55 %) de cette méthode. Seulement deux personnes (ou 2 %) se sont dites insatisfaites : l'une parce qu'elle ne possède pas de télécopieur, et l'autre parce que ce mécanisme de notification prend trop de temps et que du travail plus important aurait pu être fait pendant ce temps. (Q.40,41) Parmi les neuf professionnels de la santé qui ont utilisé le numéro sans frais, quatre étaient très satisfaits, trois étaient assez satisfaits, et un était insatisfait (l'autre ne pouvait donner d'opinion claire à ce sujet). L'individu qui s'est dit insatisfait de cette méthode n'aimait pas le fait que cela prenne autant de temps pour faire la déclaration de l'effet indésirable.(Q.42,43) Améliorations possibles quant aux méthodes pour déclarer un effet indésirable associé à un médicamentLes professionnels de la santé aimeraient que le processus de déclaration d'un effet indésirable soit plus facile, et plus particulièrement en ce qui a trait à l'accès au formulaire, à l'envoi du formulaire et à la minimisation du temps alloué à cette tâche. On a demandé aux professionnels de la santé d'indiquer de quelles façons la méthode de déclaration des effets indésirables associés aux médicaments pourrait être améliorée de manière à la rendre plus facile à utiliser, plus rapide et plus précise. La suggestion qui a été mentionnée le plus fréquemment pour rendre le processus plus facile à utiliser est d'améliorer l'accès aux formulaires (27 %), de rendre le processus de soumission du formulaire plus facile (6 %) et de faire en sorte que le processus soit moins long (3 %). Il faut également noter que quelques individus ont suggéré de sensibiliser davantage les professionnels de la santé sur la façon de déclarer les effets indésirables (14 %). (Q.44)
Près d'un professionnel de la santé sur cinq (18 %) a indiqué que le processus de déclaration ne devrait pas être changé, et ce point de vue est davantage partagé par les pharmaciens (31 %) et les médecins (18 %), c'est-à-dire ceux qui connaissent le mieux ce processus. Les infirmières (36 %), les naturopathes (37 %) et les dentistes (33 %) sont les plus susceptibles de ne pas être en mesure de faire de suggestions à ce sujet, et cela est peut-être dû en partie au fait qu'ils sont ceux qui connaissent le moins les méthodes de déclaration des effets indésirables actuellement disponibles. Manque de déclaration des effets indésirables associés aux médicamentsLe manque de déclaration des effets indésirables est considéré comme un problème sérieux par tous les professionnels de la santé, et ces derniers ont mentionné qu'ils devraient être davantage sensibilisés à l'égard du système de notification afin de s'assurer que les déclarations soient complètes et plus fréquentes. Dans le cadre de ce sondage, on a également demandé aux professionnels de la santé quelles étaient leurs opinions par rapport au manque de déclaration des effets indésirables, et ce dans un contexte où les professionnels de la santé déclarent de tels effets sur une base volontaire. La majorité des professionnels de la santé croient qu'un très faible pourcentage des effets indésirables associés aux médicaments sont réellement déclarés au Canada. Près d'un professionnel de la santé sur deux croit que moins de dix pour cent (30 %) ou que de dix à dix-neuf pour cent (18 %) des effets indésirables associés aux médicaments sont réellement déclarés. Seulement un professionnel de la santé sur dix (10 %) estime que plus de la moitié des effets indésirables sont déclarés, tandis qu'une personne sur cinq (19 %) n'était pas en mesure de fournir une réponse à ce sujet. Ces perceptions sont généralement constantes d'une profession de la santé à une autre, à l'exception des pharmaciens qui sont beaucoup plus susceptibles que les autres groupes de dire que moins de dix pour cent des effets indésirables associés aux médicaments sont déclarés (43 %).(Q.45) Pourcentage approximatif des effets Non seulement les professionnels de la santé croient que le manque de déclaration de ces effets est une pratique courante, mais ils considèrent également qu'il s'agit d'un problème considérablement sérieux. Dans une proportion de plus de huit sur dix, les naturopathes (91 %), les infirmières (88 %) et les pharmaciens (83 %), disent que le manque de déclaration des effets indésirables associés aux médicaments est un problème très ou assez sérieux au Canada en ce moment, et cela est également le cas dans une proportion de sept sur dix pour les médecins (74 %) et les dentistes (71 %). La gravité du manque de déclaration des effets indésirables (représentée par la réponse « très sérieux ») préoccupe davantage les naturopathes (56 %) et les infirmières (47 %).(Q46) Mesure dans laquelle le manque de
déclaration Les impressions des professionnels de la santé à l'égard de la gravité du problème des effets indésirables au Canada sont clairement reliées au niveau de gravité qu'ils allouent au manque de déclaration. En effet, ceux qui disent que le problème des effets indésirables est très sérieux sont davantage susceptibles de dire que le manque de déclaration est également un problème très sérieux (91 %), comparativement à ceux qui ne considèrent pas les effets indésirables comme particulièrement problématiques (63 %). Compte tenu de leurs préoccupations à l'égard de la fréquence du manque de déclaration des effets indésirables associés aux médicaments, qu'est-ce que les professionnels de la santé croient qui pourrait être fait pour s'assurer qu'il y ait davantage de déclarations de tels effets? Les professionnels de la santé sont plus susceptibles de suggérer de sensibiliser à la fois les professionnels de la santé et le grand public à l'égard du système de notification (45 %). Parmi les autres recommandations les plus souvent mentionnées, il y a le fait de faciliter le processus de déclaration (26 %), et ce en termes d'offrir des méthodes alternatives pour soumettre les rapports et de rendre le processus moins long. (Q.47) Ces recommandations sont relativement constantes d'une profession de la santé à une autre, hormis quelques exceptions. Les infirmières sont plus susceptibles de dire qu'il est nécessaire d'éduquer et de sensibiliser davantage les gens afin de s'assurer qu'il y ait un plus grand nombre de déclarations des effets indésirables associés aux médicaments (62 %). Les pharmaciens sont plus susceptibles de demander à ce que le processus de déclaration soit simplifié et moins long (10 %), et de demander à ce qu'une compensation financière soit offerte pour le temps passé à soumettre des déclarations (11 %). Dans l'ensemble, un professionnel de la santé sur dix (10 %) a déclaré spontanément qu'il voudrait que la déclaration des effets indésirables associés aux médicaments soit obligatoire. Ce point de vue est principalement partagé par les infirmières (17 %) et les naturopathes (16 %), comparativement aux autres professions de la santé.
Déclaration obligatoireLa majorité des professionnels de la santé appuient la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments au Canada. Cette opinion est exprimée plus fortement par les infirmières et les naturopathes, tandis que les médecins sont divisés à ce sujet. L'un des objectifs principaux de cette étude était de déterminer dans quelle mesure les professionnels de la santé soutiennent ou non le fait qu'ils soient obligés de déclarer tous les effets indésirables associés aux médicaments. On a demandé aux répondants du sondage s'ils étaient en faveur ou opposés au fait d'être obligés, selon la loi, de déclarer tous les effets indésirables graves ou inattendus associés aux médicaments qui leur auraient été signalés par leurs patients. Dans l'ensemble, les professionnels de la santé sont plus susceptibles d'être en faveur que d'être opposés à la déclaration obligatoire des effets indésirables graves associés aux médicaments. Cependant, parmi les différentes professions de la santé, les médecins sont divisés à ce sujet : une proportion similaire de médecins sont en faveur (51 % sont fortement ou généralement en faveur) et opposés (45 % sont fortement ou généralement opposés) à une telle obligation. La majorité des infirmières (84 %) et des naturopathes (87 %) sont en faveur de cette déclaration obligatoire, et cela est également le cas (mais à un niveau moins important) pour la majorité des dentistes (60 %) et des pharmaciens (61 %). Très peu de professionnels de la santé ont indiqué qu'ils n'avaient pas d'opinion claire à ce sujet (même si cela n'est pas illustré dans le graphique ci-dessous, les réponses « Ne sait pas » représentent de deux à six pour cent des professionnels de la santé). (Q.48) Appui de la déclaration obligatoire
des effets La question qui était destinée au grand public et qui leur demandait leur opinion à l'égard de la déclaration obligatoire était formulée légèrement différemment (les choix de réponses étaient « oui » ou « non » au lieu d'une échelle de valeurs). Par conséquent, les résultats ne sont pas directement comparables. Cependant, le grand public croit clairement que les professionnels de la santé devraient être obligés, selon la loi, de déclarer tous les effets indésirables associés aux médicaments (82 %), et cela correspond généralement aux opinions exprimées par la plupart des professionnels de la santé, à l'exception des médecins. On a ensuite demandé aux professionnels de la santé qui sont en faveur de la déclaration obligatoire des effets indésirables graves associés aux médicaments d'indiquer les raisons pour lesquelles ils pensaient ainsi. Plus de la moitié des professionnels de la santé (54 %) en faveur de cette obligation ont mentionné (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) que cela aiderait à protéger le public contre les effets indésirables associés aux médicaments. D'autres pensent plutôt que la déclaration obligatoire des effets indésirables graves associés aux médicaments améliorerait la capacité du système à identifier les nouveaux risques (37 %), tandis que certains individus croient que les professionnels de la santé ne déclareront les effets indésirables que s'ils en ont l'obligation (13 %). Un professionnel de la santé sur dix (11 %) a dit que cela permettrait d'améliorer l'accès aux nouvelles informations sur l'innocuité des produits. Il n'y a pas de différence notable quant aux raisons données par les différentes professions de la santé pour ce qui est d'être en faveur de la déclaration obligatoire des effets indésirables. (Q.49a)
1 Parmi les répondants qui sont en faveur de la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments (n=368) Le groupe de professionnels de la santé opposés à la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments ont mentionné plusieurs raisons pour expliquer leur opposition, mais ils sont davantage susceptibles de mentionner qu'ils pensent de cette façon parce que la déclaration de ces effets indésirables représente un trop gros fardeau (37 %). Parmi les autres raisons mentionnées, il y a le fait que la déclaration de ces effets ne devrait pas être régie par la loi (24 %), ou que la déclaration obligatoire n'est ni nécessaire (13 %), ni réalisable (12 %). Certains individus ont mentionné des préoccupations à l'égard de l'identification des effets indésirables associés aux médicaments étant donné qu'il n'y a pas de définition claire à ce sujet (11 %) ou que le lien de cause à effet est difficile à déterminer (15 %). Seulement quelques professionnels de la santé ont mentionné des enjeux juridiques (4 %) ou des préoccupations à l'égard de la confidentialité du patient (2 %). (Q.49b) Les raisons données par les médecins - les professionnels de la santé les plus opposés à la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments - sont généralement similaires à celles données par les autres professions de la santé. La seule exception à ce sujet est qu'ils sont plus susceptibles de dire qu'une telle obligation n'est pas nécessaire (23 %).
1 Parmi les répondants qui sont opposés à la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments, ou que cela dépend (n=168) On a demandé à tous les professionnels de la santé d'indiquer quelles seraient les implications de la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments pour leur pratique. Plus d'un professionnel de la santé sur trois (38 %) ne voyait aucune implication pour leur pratique, tandis que ceux qui y voyaient des implications étaient plus susceptibles de dire que la déclaration obligatoire augmenterait le temps alloué aux tâches administratives (37 %). Quelques professionnels de la santé ont également indiqué qu'une telle obligation signifierait qu'ils devraient faire plus de notifications (9 %), qu'ils seraient mieux informés au sujet des effets indésirables associés aux médicaments (5 %) ou qu'ils verraient les coûts de leurs entreprises augmenter (4 %). Parmi les différentes professions de la santé, ce sont les pharmaciens qui sont les plus susceptibles d'être préoccupés à l'égard de l'augmentation du temps alloué aux tâches administratives et à l'augmentation des coûts. (Q50)
Consentement éclairéAlors que la plupart des professionnels de la santé sont en faveur de la déclaration obligatoire des effets indésirables associés aux médicaments, il est important de comprendre de quelle façon leurs opinions à ce sujet, de même que celles du public canadien, sont affectées par les préoccupations qu'ils ont à l'égard de la confidentialité des dossiers médicaux des patients. Préoccupations à l'égard de la divulgation des renseignements du patientPlus de sept professionnels de la santé sur dix pensent que le fait d'inclure obligatoirement les renseignements personnels des patients dans la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament ne découragerait pas ces derniers à déclarer ces effets. On a demandé aux professionnels de la santé s'ils pensaient que le fait d'inclure des renseignements personnels dans la déclaration d'un effet indésirable associé à un médicament découragerait certains patients de déclarer à leur médecin ou à leur pharmacien les effets indésirables associés aux médicaments qu'ils ont éprouvés.7 Les résultats démontrent que les professionnels de la santé ne pensent pas que le fait d'inclure ces informations dans une telle déclaration causerait un problème à leurs patients. Plus de sept professionnels de la santé sur dix (72 %) ont dit que leurs patients ne seraient pas découragés de déclarer des effets indésirables qu'ils auraient éprouvés s'ils étaient obligés de fournir de telles informations. Par contre, un professionnel de la santé sur quatre (25 %) pense que certains patients pourraient être découragés de faire de telles déclarations, tandis que trois pour cent des répondants ne savent pas comment les patients réagiraient. Ces résultats sont constants au sein de toutes les professions de la santé.(Q.51) Le fait d'inclure des renseignements
du patient Cependant, les professionnels de la santé sont légèrement plus préoccupés que le grand public par rapport au fait que l'incorporation de ces renseignements découragerait les patients de faire de telles déclarations, puisque huit consommateurs sur dix (84 %) ont dit que cela ne serait pas un problème pour eux. Obligation d'obtenir un consentement éclairé de la part du patientIl n'y a pas de consensus au sein des professionnels de la santé pour ce qui est de savoir si le consentement du patient devrait être requis. Certains croient qu'une telle obligation engendrerait une diminution du nombre de déclarations, tandis que d'autres croient plutôt que cela n'aurait aucun impact sur la façon dont ils font la déclaration des effets indésirables associés aux médicaments. Alors que la plupart des professionnels de la santé croient que les patients n'auraient pas d'objection à partager leurs renseignements personnels, ils sont davantage divisés lorsqu'il s'agit de déterminer si le consentement du patient devrait être requis ou non avant de déclarer un effet indésirable associé à un médicament à Santé Canada. Les naturopathes (56 %) sont plus susceptibles de penser que le consentement éclairé des patients devrait être requis, suivis des dentistes (47 %) et des pharmaciens (47 %). À titre de comparaison, un peu plus d'une infirmière sur trois (36 %) et un peu plus d'un médecin sur trois (35 %) partagent cette opinion. L'appui envers l'obtention du consentement éclairé est plus élevé chez ceux ayant dit que l'obligation de divulguer les informations du patient les découragerait de déclarer un effet indésirable associé à un médicament (58 %), comparativement à ceux ayant dit que cela ne causerait pas de problème (38 %).8 (Q.52) Avant qu'un professionnel de la santé
puisse déclarer Cependant, les professionnels de la santé ont tendance à être plus protecteurs que le grand public luimême par rapport au fait d'obtenir le consentement éclairé du patient. Seulement trois consommateurs sur dix (32 %) croient que l'obtention du consentement éclairé devrait être obligatoire, comparativement à la moitié (52 %) chez les professionnels de la santé (lorsque les résultats sont combinés). Lorsqu'on leur demande quelles seraient les implications de cette obtention du consentement éclairé du patient sur la façon dont les professionnels de la santé déclareraient les effets indésirables associés aux médicaments, plus du quart des professionnels de la santé (27 %) ont dit qu'ils pensaient qu'il n'y en aurait aucune, et un autre dix pour cent étaient incertains. Ceux croyant qu'il y aurait des implications ont identifié une vaste gamme de conséquences négatives. La répercussion la plus souvent mentionnée (sans qu'on leur fournisse des choix de réponses) était que le nombre de déclarations diminuerait (28 %). D'autres professionnels de la santé ont dit que cela rendrait les notifications plus difficiles (9 %), que cela prendrait plus de temps pour faire les notifications (8 %) ou que cela augmenterait les délais imposés pour faire la notification (8 %). Seulement quelques professionnels de la santé (5 %) pensent que le système de déclaration serait amélioré ou qu'un plus grand nombre de déclarations seraient effectuées. (Q53)
Ces remarques sont généralement similaires pour chacune des professions de la santé sondées, à quelques exceptions près. Les dentistes (42 %) et les pharmaciens (31 %) sont davantage susceptibles de croire que l'obligation d'obtenir le consentement éclairé du patient n'aurait pas d'implication sur la façon dont les professionnels de la santé déclareraient les effets indésirables associés aux médicaments. Les infirmières sont les plus susceptibles de mentionner que le processus de déclaration serait plus difficile (17 %) et que les délais imposés pour faire les notifications seraient allongés (14 %). Annexe A Méthodologie du sondageSondage effectué auprès du grand publicConception du questionnaireLe questionnaire du sondage destiné au grand public a été conçu par le Centre de recherche Décima en étroite collaboration avec Santé Canada. Le questionnaire a été traduit par l'équipe de traduction interne de Décima. Avant d'être finalisé, le sondage a été prétesté en français et en anglais. Conception et sélection de l'échantillonL'échantillon de cette étude a été conçu de manière à effectuer des entrevues auprès d'un échantillon représentatif de 1 500 adultes canadiens provenant de foyers sélectionnés au hasard d'un bout à l'autre du pays. L'échantillon a été stratifié par région et par province afin d'assurer des souséchantillons adéquats et d'obtenir une analyse régionale significative. À l'étape de l'analyse, les données ont été pondérées afin que les résultats nationaux représentent réellement la population selon la distribution actuelle du pays. Dans le cadre de cette étude, la pondération n'a été nécessaire que dans le cas des régions. L'échantillon a été formé à partir de la technologie de l'Échantillonneur ASDE du Canada. L'Échantillonneur est un moteur de sélection de propriété exclusive qui est conçu précisément pour produire un échantillon aléatoire de numéros de téléphone à composer. Ce processus assure que tous les numéros de téléphone résidentiels au Canada ont une chance égale d'être sélectionnés pour participer au sondage. Parmi ces foyers sélectionnés, les répondants âgés de 18 ans et plus ont été choisis par le biais d'une sélection aléatoire à l'aide de la méthode du dernier anniversaire de naissance. Cette méthode fournit un moyen efficace de s'assurer que l'échantillon représente globalement la population en fonction du sexe et de l'âge. Les foyers dont l'un des membres était un médecin, un dentiste, un pharmacien, une infirmière ou un employé pour une entreprise pharmaceutique n'était pas admissible pour participer à cette étude. Afin de minimiser le biais dû à la non réponse, jusqu'à huit rappels ont été effectués dans chaque foyer admissible ou potentiel au cours de la période d'entrevue, avant de classer le foyer dans la catégorie « non disponible ». De plus, un seul répondant par foyer qui se qualifiait était interrogé. Administration du sondageLes sondages téléphoniques ont été effectués en anglais et en français à l'aide de la technologie d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO), à partir des bureaux de Décima situés à Ottawa, Toronto et Montréal. Les données de ce sondage ont été recueillies entre le 21 avril et le 4 mai 2003 et la durée moyenne du sondage était de 17 minutes. Toutes les entrevues ont été effectuées par des intervieweurs formés et supervisés. De plus, un minimum de 10 pour cent de toutes les entrevues complétées ont été écoutées de manière indépendante et validées en temps réel. Tous les répondants qui se qualifiaient pour répondre au sondage ont été informés de leurs droits en vertu de la Loi sur les renseignements personnels, et la Loi sur l'accès à l'information, et ces droits ont été respectés tout au long du processus d'entrevue. Plus précisément, les répondants ont été informés de l'objectif de la recherche, de l'identité du ministère qui commanditait l'étude et de l'identité de l'entreprise qui effectuait l'étude. Ils ont également été avisés que leur participation au sondage n'était pas obligatoire et que l'information qu'ils fournissaient demeurerait confidentielle et qu'elle serait uniquement rapportée sous forme regroupée. Disposition de l'échantillonAu total, 12 348 numéros de téléphone ont été composés dans le cadre de cette étude. Parmi ceux-ci, 1 500 foyers ont été qualifiés comme étant admissibles (adultes âgés de 18 ans et plus) et ont complété le sondage. Le taux de réponses global est de 17 %. La disposition finale de tous les contacts est présentée dans le tableau suivant, ce qui correspond aux normes relatives au rapport établies par l'Association canadienne des organisations de recherche en marketing (ACORM).
Distribution de l'échantillonOn s'attend à ce qu'un échantillon de 1 500 personnes tiré de la population canadienne fournisse des résultats précis à plus ou moins 2,5 pour cent, 95 fois sur 100. La marge d'erreur due à l'échantillonnage sera plus élevée pour les sous-échantillons régional et provincial, tel que présenté ci-dessous.
1 Pourcentage basé sur un niveau de confiance de 95 % Caractéristiques de l'échantillonLes caractéristiques de l'échantillon final sont présentées ci-dessous. La distribution a été effectuée en fonction de la région, des strates démographiques et de la manière dont ces données se comparent à celles de l'ensemble de la population. Les tableaux qui sont fournis à part présentent les résultats pour toutes les questions du sondage selon chacune de ces catégories (ainsi que d'autres).
1 Données pondérées (par région/province) Analyse et présentation des donnéesDes méthodes unidimensionnelles et bidimensionnelles ont été utilisées pour procéder à l'analyse descriptive des données. Les données ont été présentées en tableaux croisés selon des facteurs démographiques (ex. : région, âge, sexe, revenus familiaux) qui ont été approuvés par Santé Canada. Lorsque cela était pertinent, l'analyse a également comparé les points de vue du grand public et ceux des professionnels de la santé. Des tableaux présentant les résultats de toutes les questions selon chacune de ces caractéristiques sont fournis à l'annexe D (dans un document à part). De plus, un fichier SPSS qui contient les résultats du sondage a été remis à Santé Canada. Sondage destiné aux professionnels de la santéConception du questionnaireLe questionnaire du sondage destiné aux professionnels de la santé a été conçu par le Centre de recherche Décima en étroite collaboration avec Santé Canada. Le questionnaire a été traduit par l'équipe de traduction interne de Décima. Avant d'être finalisé, le sondage a été prétesté en français et en anglais. Conception de l'échantillonL'échantillon de cette étude a été conçu de manière à effectuer 600 entrevues auprès d'un échantillon représentatif de professionnels de la santé. Cet échantillon était composé de médecins (150), de pharmaciens (150), de dentistes (50), de naturopathes (100) et d'infirmières (150). L'échantillon qui a servi de base pour contacter les quatre premiers groupes a été créé à partir de bases de données commerciales qui contiennent des listes publiées. L'Association des infirmières et infirmiers du Canada a fourni des contacts pour les infirmières. Cependant, la taille de l'échantillon disponible était limitée (174 noms accompagnés de numéros de téléphone ont été fournis). Nous avons donc tout mis en ouvre pour maximiser l'échantillon des infirmières (ex. : respecter les rappels prévus, laisser des messages et rappeler plusieurs fois les répondants qui n'étaient pas disponibles au moment de l'appel), si bien que nous avons pu effectuer 100 entrevues complétées auprès des infirmières au cours de la période d'entrevues. Pour chaque liste, les numéros de téléphone étaient sélectionnés de manière aléatoire pour s'assurer que l'échantillon soit représentatif. Des quotas ont également été établis au sein des professions de la santé, soit les médecins et les dentistes. Les quotas ont été répartis comme suit : (1) parmi les médecins, 75 % sont des médecins de médecine générale ou des médecins de famille et 25 % sont des spécialistes; et (2) parmi les dentistes 75 % sont des dentistes généralistes et 25 % sont des spécialistes. Les professionnels de la santé qui n'étaient pas présentement actifs dans une pratique clinique n'étaient pas admissibles pour participer au sondage. L'échantillon a été généré en fonction des régions, et ce proportionnellement à la représentation régionale de l'échantillon utilisé dans le cadre de cette étude. Afin de minimiser le biais dû à la non réponse, jusqu'à huit rappels ont été effectués pour tenter de joindre les professionnels de la santé qui étaient admissibles ou potentiellement admissibles au cours de la période d'entrevue avant de les classer dans la catégorie "non disponible". La pondération n'a pas été appliquée à l'ensemble de l'échantillon. Il n'était pas pertinent de pondérer les types de professionnels de la santé en fonction de leur proportion réelle en raison du nombre peu élevé de naturopathes au sein de la population des professionnels de la santé. Cela aurait eu comme effet d'avoir un groupe composé de moins d'un pour cent parmi l'échantillon total. Lorsqu'il y avait des différences notables entre les groupes, les données ont été présentées par profession plutôt que dans leur ensemble. Administration du sondageLes sondages téléphoniques ont été effectués en anglais et en français à l'aide de la technologie d'interview téléphonique assistée par ordinateur (ITAO), à partir des bureaux de Décima situés à Ottawa, Toronto et Montréal. Les données de ce sondage ont été recueillies entre le 2 juillet et le 14 août 2003 et la durée moyenne du sondage était de 25 minutes. Toutes les entrevues ont été effectuées par des intervieweurs formés et supervisés. De plus, un minimum de 10 pour cent de toutes les entrevues complétées ont été écoutées de manière indépendante et validées en temps réel. Tous les professionnels de la santé qui se qualifiaient pour répondre au sondage ont été informés de leurs droits en vertu de la Loi sur les renseignements personnels et la Loi sur l'accès à l'information, et ces droits ont été respectés tout au long du processus d'entrevue. Plus précisément, les répondants ont été informés de l'objectif de la recherche, de l'identité du ministère qui commanditait l'étude et de l'identité de l'entreprise qui effectuait l'étude. Ils ont également été avisés que leur participation au sondage n'était pas obligatoire et que l'information qu'ils fournissaient demeurerait confidentielle et qu'elle serait uniquement rapportée sous forme regroupée. Disposition de l'échantillonAu total, 8 210 numéros de téléphone ont été composés dans le cadre de cette étude. Parmi ceux-ci, 551 professionnels de la santé ont été qualifiés comme étant admissibles et ont complété le sondage. Le taux de réponses global est de 10 %. La disposition finale de tous les contacts est présentée dans le tableau suivant, ce qui correspond aux normes relatives au rapport établies par l'Association canadienne des organisations de recherche en marketing (ACORM).
Caractéristiques de l'échantillonLes caractéristiques de l'échantillon final sont présentées ci-dessous en fonction de l'échantillon total et du type de professionnels de la santé. La distribution est faite par région et en fonction de différentes caractéristiques socio-démographiques et professionnelles. Les tableaux qui sont fournis à part présentent les résultats pour toutes les questions du sondage selon chacune de ces catégories (ainsi que d'autres).
Distribution de l'échantillonUn total de 551 entrevues ont été complétées auprès des professionnels de la santé. La marge d'erreur approximative pour un échantillon aléatoire de cette taille est de plus ou moins 4,2 pour cent, 95 fois sur 100. La marge d'erreur due à l'échantillonnage sera plus élevée pour les sous-échantillons, tel que présenté ci-dessous.
1 Pourcentage basé sur un niveau de confiance de 95 % Analyse et présentation des donnéesDes méthodes unidimensionnelles et bidimensionnelles ont été utilisées pour procéder à l'analyse descriptive des données. Les données ont été présentées en tableaux croisés selon des facteurs démographiques (ex. : profession, lieu de pratique, années de pratique) qui ont été approuvés par Santé Canada. Lorsque cela était pertinent, l'analyse a également comparé les points de vue du grand public et ceux des professionnels de la santé. Des tableaux présentant les résultats de toutes les questions selon chacune de ces caractéristiques sont fournis à l'annexe D (dans un document à part). De plus, un fichier SPSS qui contient les résultats du sondage a été remis à Santé Canada. Annex B - Grand public : Questionnaires (anglais et français)Annex C - Professionnels de la santé : Questionnaires (anglais et français)Annex D - Tableaux croisés (dans un document à part)1 Le sondage définissait la surveillance des produits de santé après leur mise en marché comme « le suivi de l'innocuité des médicaments et des risques potentiels des produits de santé, comme les effets indésirables dus aux médicaments, après que leur utilisation ait été approuvée au Canada. »." 2 Le sondage fournissait la définition suivante : « Comme vous le savez peut-être déjà, il arrive parfois qu'un médicament ou qu'un produit thérapeutique engendre des effets non voulus - c'est ce que l'on appelle un "effet indésirable dû à un médicament". Dans la plupart des cas, ces effets sont mineurs et souvent très prévisibles, comme la somnolence par exemple. Par contre, dans certains cas, les médicaments peuvent avoir un effet sérieux ou inattendu. » 3 À des fins de clarification, l'explication suivante était fournie aux répondants : « Les informations suivantes concernant le patient pourraient être incluses dans la notification : l'âge du patient, son sexe, sa taille, son poids, le médicament pris, le type d'effet indésirable éprouvé et tout autre problème ou condition médicale pertinent. Le nom du patient ne serait pas inclus dans cette notification. » 4 Le sondage destiné au grand public utilisait l'expression « permission du patient » plutôt que « consentement éclairé » afin de s'assurer que les consommateurs comprennent bien le sens de la question. 5 Le sondage fournissait la définition suivante : « Dans le cadre de ce sondage, les effets indésirables dus aux médicaments sont définis comme : "une réaction nocive et inattendue à un médicament qui peut être considérée comme sérieuse par un professionnel de la santé ou un consommateur." » 6 Il peut y avoir un recoupement entre les différentes méthodes pour les raisons suivantes : (1) Santé Canada possède deux numéros sans frais, soit un numéro de téléphone et un numéro de télécopieur; par conséquent, les réponses « numéro sans frais » peuvent chevaucher celles qui impliquent l'envoi du formulaire d'une page par télécopieur (ou par la poste); et (2) Tous les appels faits par le biais du numéro de téléphone sans frais sont automatiquement redirigés vers le Centre régional pour les effets indésirables dus aux médicaments approprié; par conséquent, les réponses pour ces deux méthodes peuvent également se chevaucher. 7 À des fins de clarification, l'explication suivante était fournie aux professionnels de la santé : « Afin de pouvoir déclarer adéquatement un effet indésirable dû à un médicament, les informations suivantes à propos du patient pourraient être incluses dans la notification : l'âge du patient, son sexe, sa taille, son poids, le médicament pris, le type d'effet indésirable éprouvé et tout autre problème ou condition médicale pertinent. » 8 Le sondage destiné aux professionnels de la santé utilisait l'expression « permission du patient » plutôt que « consentement éclairé » afin de s'assurer que ceux-ci comprennent bien le sens de la question. ![]() |
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Mise à jour : 2004-04-01 | ![]() |