|
|
5. Activité sur le marché du travail et faible revenu
5.1 Introduction
Il n'est pas surprenant que l'incidence du faible revenu soit relativement élevée chez les mères seules puisque, habituellement, il n'y a pas d'autre soutien économique dans la famille et que la présence de jeunes enfants représente à la fois des coûts et un obstacle possible à l'emploi à plein temps, à l'année.
Nous nous concentrons maintenant sur la question suivante : pourquoi certaines mères seules sont-elles dans une situation de faible revenu et pas les autres? Est-ce principalement parce qu'elles ne travaillent pas suffisamment d'heures ou surtout en raison de leur faible rémunération horaire? Quels principaux facteurs expliquent le faible nombre d'heures travaillées (présence d'enfants d'âge préscolaire p. ex.) ou la faible rémunération horaire (niveau d'études p. ex.)?
Pour répondre à ces questions, nous avons d'abord comparé le nombre d'heures de travail et les gains horaires des mères seules à faible revenu et ceux des autres mères seules. Nous avons ensuite utilisé une analyse multivariée pour comprendre les raisons du faible nombre d'heures de travail ou de la rémunération horaire peu élevée.
L'analyse porte uniquement sur les mères seules parce que l'incidence du faible revenu est deux fois plus élevée chez les mères seules que chez les pères seuls. La différence significative entre les pères seuls et les mères seules à faible revenu et les parents seuls qui n'entrent pas dans cette catégorie aura donc tendance à fausser l'influence d'autres facteurs (tels que la rémunération horaire) qui sont habituellement étroitement liés au sexe.
5.2 Comparaison entre l'activité sur le marché du travail des mères seules à faible revenu et des autres mères seules
La situation de faible revenu chez les mères seules est principalement attribuable au faible nombre d'heures de travail. Par exemple, si toutes les mères seules travaillaient au moins 1 750 heures par année (la moyenne des mères seules qui ne font pas partie de la catégorie faible revenu), leur taux de faible revenu diminuerait de 39 % à 8 %.
Nous comparons maintenant les mères seules à faible revenu et les autres mères seules du point de vue des principaux facteurs ayant trait au marché du travail. On peut voir au tableau 5.1 que la différence la plus importante entre ces deux groupes est leur taux d'emploi. Si 89 % des mères seules n'ayant pas un faible revenu travaillaient contre rémunération en 1998, chez les mères seules à faible revenu, ce taux était de 37 %.
Tableau 5.1 Travail et revenu des mères seules, 1998
|
Faible revenu |
Autres |
1. |
Ensemble des mères seules |
246 407 |
384 324 |
2. |
Ont travaillé en 1998 |
90 944 |
340 148 |
Taux d'emploi (2/1) |
36,9 % |
88,5 % |
3. |
Nombre moyen de semaines de travail (par travailleuse) |
33,8 |
49,5 |
4. |
Ont connu le chômage en 1998 |
36 080 |
44 316 |
Taux de chômage (4/2) |
39,7 % |
13,0 % |
Nombre moyen de semaines de chômage (par chômeuse) |
19,8 |
16,0 |
5. |
Nombre moyen d'heures de travail hebd. (par travailleuse) |
29,7 |
35,3 |
6. |
Rémunération horaire moyenne (par travailleuse) |
8,13 $ |
16,59 $ |
7. |
Rémunération annuelle moyenne (par travailleuse) |
5 874 $ |
27 360 $ |
8. |
Rémunération annuelle moyenne (ensemble mères seules) |
3 012 $ |
25 656 $ |
En moyenne, les mères seules à faible revenu ont travaillé un nombre inférieur de semaines et d'heures par semaine que les autres mères seules. Elles étaient aussi plus susceptibles de connaître le chômage. Par ailleurs, lorsqu'elles travaillaient, leurs gains horaires représentaient moins que la moitié de ceux des autres mères seules.
Le résultat de ces différences est que le gain moyen de toutes les mères seules à faible revenu (employées ou non employées) était, en 1998, de 3 012 $, comparativement à 25 656 $ chez les autres mères seules — un écart de 22 644 $.
(a) Répercussions du nombre d'heures et du salaire sur l'écart entre les gains
Le tableau 5.2 illustre les répercussions sur l'écart entre les gains des mères seules à faible revenu et des autres mères seules si les mères à faible revenu travaillaient à peu près le même nombre d'heures et touchaient à peu près la même rémunération horaire que les autres. On peut y voir :
- la répercussion de l'augmentation de l'effort de travail — Si le taux d'emploi et le nombre d'heures de travail annuelles des mères seules à faible revenu avaient été les mêmes que ceux des autres mères seules, l'écart entre les gains des deux groupes aurait diminué de 43,2 %.
- la répercussion d'une augmentation de la rémunération horaire — Par ailleurs, si seule la rémunération horaire des mères seules à faible revenu avait augmenté au niveau horaire moyen des autres mères seules, l'écart entre les gains des deux groupes aurait chuté de 14,9 %.
Le but de ce simple exercice est de démontrer que le faible nombre d'heures de travail est le facteur le plus important pour expliquer l'écart entre les gains des mères seules à faible revenu et ceux des autres mères seules. Cependant, il faut reconnaître qu'il y a une interaction entre les heures de travail et la rémunération horaire. En d'autres mots, bien que la cause directe du faible revenu soit généralement le faible nombre d'heures de travail ou l'absence de travail, il faut voir dans la faible rémunération horaire potentielle une cause secondaire assez commune.
Tableau 5.2 Incidence du nombre d'heures de travail et du taux de rémunération sur l'écart entre les gains des mères seules à faible revenu et des autres mères seules, 1998
|
Écart entre les gains |
Diminution en pourcentage |
Écart entre les gains des mères seules à faible revenu et des autres mères seules avant tout ajustement. |
22 644 $ |
|
Écart si les deux groupes de mères seules avaient le même taux d'emploi. |
18 201 $ |
19,6 % |
Écart si les deux groupes de mères seules avaient le même taux d'emploi et le même nombre moyen d'heures de travail. |
12 851 $ |
43,2 % |
Écart si les deux groupes de mères seules avaient le même taux de rémunération horaire, sans changement dans les heures de travail. |
19 277 $ |
14,9 % |
(b) Répercussions du nombre d'heures et du salaire sur l'incidence du faible revenu
Le tableau 5.3 présente des estimations des répercussions de l'augmentation de l'effort de travail ou de la rémunération horaire des mères seules sur l'incidence du faible revenu. Selon les résultats :
- répercussion de l'augmentation du taux d'emploi — Si toutes les mères seules à faible revenu sans emploi avaient eu un travail rémunéré (même nombre moyen d'heures et même taux horaire que la moyenne des mères seules à faible revenu ayant un emploi), l'incidence du faible revenu aurait diminué de 39,1 % à 23,0 % en 1998 (une diminution de 16 points de pourcentage).
- répercussion de l'augmentation du nombre d'heures de travail — En outre, si les mères seules à faible revenu ne travaillant pas avaient travaillé autant d'heures que la moyenne des autres mères seules ayant un travail, l'incidence du faible revenu aurait diminué à 8,1 % en 1998 (diminution additionnelle de 15 points de pourcentage).
- répercussion d'une augmentation de la rémunération horaire — Par ailleurs, s'il n'y avait pas eu de changement dans l'effort de travail des mères seules à faible revenu, mais que seul leur taux de rémunération horaire avait changé de sorte qu'aucune d'entre elles n'avaient gagné moins que la moyenne des mères seules n'appartenant pas à la catégorie faible revenu, l'incidence du faible revenu serait passée de 39,1 % à 29,5 % (un tiers de la diminution que rendrait possible l'augmentation de l'effort de travail).
Tableau 5.3 Répercussion du nombre d'heures de travail et du taux de rémunération sur l'incidence du faible revenu chez les mères seules, 1998
|
Nombre estimatif |
Incidence |
Diminution de l'incidence |
Ensemble des mères seules avec enfants de moins de 18 ans. |
630 731 |
|
|
Nombre de mères seules à faible revenu avant tout ajustement. |
246 407 |
39,1 % |
|
Nombre de faible revenu si toutes mères seules à faible revenu sans emploi travaillaient autant d'heures que moyenne de celles ayant un emploi |
144 945 |
23,0 % |
16,1 % |
Nombre de faible revenu si toutes les mères seules à faible revenu travaillaient au moins autant que la moyenne des autres mères seules |
50 842 |
8,1 % |
31,0 % |
Nombre de faible revenu si le seul changement était d'augmenter la rémunération horaire des mères seules ayant un emploi au moins au niveau de la rémunération horaire moyenne des autres mères seules. |
186 378 |
29,5 % |
9,5 % |
Les calculs qui précèdent laissent entendre que :
- si toutes les mères seules à faible revenu avaient travaillé au moins 1 000 heures en 1998 (au taux de rémunération des mères seules à faible revenu), 40 % du problème du faible revenu aurait disparu.
- si elles avaient travaillé 1 750 heures (soit le nombre moyen d'heures de travail des mères n'appartenant pas à la catégorie faible revenu), la situation de faible revenu aurait en grande partie disparue (80 %).
Ces résultats ne signifient toutefois pas que l'amélioration des compétences et un supplément du revenu ne sont pas importants. Après tout, l'un et l'autre peuvent avoir un effet positif sur l'effort de travail (respectivement, en améliorant les compétences monnayables et en servant d'incitations au travail). Le grand message qui s'en dégage plutôt est que les politiques devraient principalement encourager la création d'un lien plus étroit entre les mères seules et le marché du travail. On pourrait, par exemple, mettre sur pied un plus grand nombre de services d'emploi (présentations, etc.) et rendre le travail rémunéré plus attrayant (en offrant des suppléments au revenu ou un traitement plus généreux du revenu dans le cadre des programmes provinciaux d'aide sociale).
5.3 Déterminants de la probabilité de travailler contre rémunération
Parmi les mères seules (à faible revenu et autres), les trois facteurs liés le plus étroitement à la faible probabilité de travailler contre rémunération, en ordre descendant de signification, étaient : la présence d'au moins une caractéristique de risque élevé (immigration récente; handicap; ascendance autochtone); le fait de ne pas avoir terminé le secondaire et de vivre dans la région de l'Atlantique.
Nous examinons maintenant de plus près les facteurs qui influent sur le comportement des mères seules (à faible revenu et autres) sur le marché du travail. Puisque plus de la moitié des mères seules à faible revenu n'ont pas d'emploi rémunéré, la discussion porte principalement sur les facteurs qui influent sur leur participation au marché du travail.
Le tableau 5.4 compare l'incidence du travail, le nombre d'heures travaillées annuellement et la rémunération horaire des mères seules, selon différentes caractéristiques. Le tableau 5.5 présente les résultats d'un examen plus approfondi de la probabilité de travailler chez les mères seules en utilisant une analyse de régression logit. Les résultats de la régression logit montrent, par ordre descendant d'importance, que les trois facteurs qui influent le plus sur la probabilité de travailler sont :
- le fait d'être une immigrante récente, d'être d'ascendance autochtone ou handicapée — Le fait d'appartenir à au moins un de ces trois groupes à risque élevé avait l'effet négatif le plus élevé sur la probabilité de travailler (26 %); ce résultat laisse entendre que les mères seules ayant en plus l'une ou l'autre de ces caractéristiques devraient faire l'objet d'une très grande priorité du point de vue des politiques publiques.
- le niveau d'éducation — Les mères seules qui n'ont pas terminé leur secondaire ont une probabilité de travailler 12 % inférieure à celle des mères seules qui ont un diplôme d'études secondaires. La différence est encore plus importante dans le cas d'un certificat ou d'un diplôme postsecondaire (21 %).
- la région — Le fait de vivre dans la région de l'Atlantique diminue la probabilité de travailler de 12 % par rapport au fait de vivre en Ontario et de 24 % par rapport aux Prairies. Ces données témoignent vraisemblablement de différences dans les conditions qui prévalent sur les marchés du travail provinciaux, mais il est également possible qu'elles témoignent de différences dans les programmes provinciaux d'aide sociale (les questions liées à l'aide sociale sont examinées dans une autre partie).
Il est étonnant de constater que la présence d'enfants d'âge préscolaire n'avait pas d'effet négatif sur la probabilité de travailler. Un examen plus approfondi a toutefois révélé, d'une part, que chez les mères n'ayant pas terminé leur secondaire, la probabilité de travailler est faible, peu importe l'âge du plus jeune enfant et, d'autre part, qu'il y avait une corrélation négative entre la présence de jeunes enfants et la probabilité de travailler chez les mères seules possédant un niveau d'éducation plus élevé. Malheureusement, en raison de la petite taille de l'échantillon, il n'est pas possible de tirer ici des conclusions définitives.
Il a également été surprenant de constater que les revenus d'autres sources : autres membres de la famille, investissements ou pension alimentaire, n'avaient pas d'effet négatif sur la probabilité de travailler. On aurait pu s'attendre à une relation négative, la présence de revenus d'autres sources ayant tendance à diminuer la nécessité de travailler. En fait, les études ont confirmé cette relation négative dans le cas des femmes mariées. C'est vraisemblablement parce que, dans la plupart des cas, les autres sources de revenu des femmes seules n'étaient pas suffisamment importantes pour influer sur leur comportement par rapport au marché du travail que cette corrélation négative n'a pas été confirmée ici.
Tableau 5.4 Profil transversal du travail de l'ensemble des mères seules, 19981
|
Pourcentage ayant travaillé |
Nombre moyen d'heures de travail |
Rémunération horaire moyenne |
Âge en 1998 |
|
|
|
16-29 ans |
47,8 % |
1 242 |
10,86 $ |
30-55 ans |
73,2 % |
1 657 |
15,42 $ |
Âge, naissance du premier enfant |
|
|
|
Moins de 20 ans |
50,0 % |
1 473 |
13,84 $ |
20 ans et plus |
72,6 % |
1 613 |
15,09 $ |
État matrimonial, naissance du premier enfant |
|
|
|
Pas de conjoint |
59,0 % |
1 443 |
13,66 $ |
Mariées |
76,6 % |
1 707 |
15,96 $ |
Union de fait |
67,9 % |
1 660 |
13,33 $ |
Âge du plus jeune enfant |
|
|
|
0-5 ans |
59,6 % |
1 411 |
13,55 $ |
6-11 ans |
69,7 % |
1 580 |
13,75 $ |
12-17 ans |
75,9 % |
1 780 |
16,94 $ |
Aux études durant l'année |
|
|
|
Oui |
56,2 % |
1 242 |
13,96 $ |
Non |
71,0 % |
1 661 |
14,96 $ |
Niveaux d'éducation des non-étudiantes |
|
|
|
Pas de diplôme du secondaire |
50,5 % |
1 565 |
10,64 $ |
Diplôme du secondaire |
73,1 % |
1 735 |
12,98 $ |
Certaines études postsecondaires |
66,6 % |
1 389 |
16,55 $ |
Diplôme postsecondaire |
79,7 % |
1 731 |
16,29 $ |
Immigrantes, autochtones ou handicapées2 |
|
|
|
Oui |
48,6 % |
1 284 |
12,77 $ |
Non |
74,2 % |
1 663 |
15,20 $ |
Taux d'emploi de la région de l'AE |
|
|
|
Égal ou inférieur à la moyenne |
61,6 % |
1 538 |
13,64 $ |
Supérieur à la moyenne |
73,0 % |
1 639 |
15,49 $ |
Grande région |
|
|
|
Atlantique |
56,5 % |
1 434 |
12,62 $ |
Québec |
67,2 % |
1 606 |
14,56 $ |
Ontario |
67,9 % |
1 636 |
16,71 $ |
Prairies |
76,9 % |
1 661 |
12,38 $ |
C.-B. |
69,7 % |
1 505 |
14,25 $ |
Autres gains et revenus marchands |
|
|
|
Oui |
78,7 % |
1 696 |
15,90 $ |
Non |
61,3 % |
1 519 |
13,85 $ |
Ensemble |
68,3 % |
1 602 |
14,80 $ |
(1) Échantillon des mères seules, âgées de 16 à 55 ans, et ayant au moins un enfant de moins de 18 ans.
(2) Ont immigré au cours des dix dernières années, sont d'ascendance autochtone ou ont un handicap limitant leur capacité de travailler. |
Tableau 5.5 Estimation de régression logit des déterminants de l'incidence du travail chez les mères seules ayant des enfants de moins de 18 ans, 1998
Variable |
Explication |
Coeff. b |
Écart-type |
Statistique t |
Rapport de cotes |
Coefficient linéarisé |
Dépendante |
|
|
|
|
|
HADWORK |
Travaillaient en 1998 |
|
|
|
|
|
Âge |
|
|
|
|
|
|
GAGE(1) |
- 16-29 ans |
-0,454 |
0,195 |
-2,328 |
0,635 |
-9,8 % |
GAGE(2) |
- 30-55 ans |
|
|
(omise) |
|
|
Âge, naissance du premier enfant |
|
|
|
|
|
CAGE(1) |
- 16-19 ans |
-0,483 |
0,179 |
-2,698 |
0,617 |
-10,6 % |
CAGE(2) |
- 20-55 ans |
|
|
(omise) |
|
|
État matrimonial, naissance du premier enfant |
|
|
|
|
|
CSPOUSE(1) |
- pas de conjoint |
-0,266 |
0,145 |
-1,834 |
0,767 |
-5,2 % |
CSPOUSE(2) |
- conjoint |
|
|
(omise) |
|
|
Âge du plus jeune enfant |
|
|
|
|
|
YKID(1) |
- 0-5 ans |
0,002 |
0,169 |
0,012 |
1,002 |
0,0 % |
YKID(2) |
- 6-11 ans |
|
|
(omise) |
|
|
YKID(3) |
- 12-17 ans |
0,057 |
0,173 |
0,329 |
1,058 |
1,2 % |
Niveau d'éducation |
|
|
|
|
|
STEDUC(1) |
- étudiante |
-0,298 |
0,237 |
-1.257 |
0,742 |
-6,3 % |
STEDUC(2) |
- non-étudiante : pas de diplôme secondaire |
-0,560 |
0,236 |
-2,373 |
0,571 |
-12,3 % |
STEDUC(3) |
- non-étudiante : diplôme du secondaire |
|
|
(omise) |
|
|
STEDUC(4) |
- non-étudiante : certaines études postsec. |
0,042 |
0,255 |
0,165 |
1,043 |
0,8 % |
STEDUC(5) |
- non-étudiante : diplôme postsecondaire |
0,504 |
0,212 |
2,377 |
1,655 |
8,7 % |
Immigrantes, autochtones ou handicapées |
|
|
|
|
|
HIGHRISK(1) |
- oui |
-1,124 |
0,153 |
-7,346 |
0,325 |
-25,9 % |
HIGHRISK(2) |
- non |
|
|
(omise) |
|
|
Grande région |
|
|
|
|
|
REGION(1) |
- Atlantique |
-0,521 |
0,236 |
-2,208 |
0,594 |
-12,2 % |
REGION(2) |
- Québec |
-0,315 |
0,171 |
-1,842 |
0,730 |
-7,2 % |
REGION(3) |
- Ontario |
|
|
(omise) |
|
|
REGION(4) |
- Prairies |
0,642 |
0,226 |
2,841 |
1,900 |
12,2 % |
REGION(5) |
- C.-B. |
-0,459 |
0,225 |
-2,040 |
0,632 |
-10,7 % |
Autres gains et revenus marchands en 1998 |
|
|
|
|
|
OTHEARN(1) |
- oui |
0,727 |
0,149 |
4,879 |
2,070 |
15,3 % |
OTHEARN(2) |
- non |
|
|
(omise) |
|
|
Constante |
|
1,181 |
0,237 |
4,983 |
3,257 |
|
R2 de Nagelkerke (similaire à la valeur R2 rajustée des MCO) |
|
|
23,5 % |
|
|
Nombre de cas |
|
|
|
1 262 |
|
|
|