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Évaluations des besoins, des lacunes et des opportunités (EBLO) dans le domaine de la contamination microbienne des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens (Archivé)

Appel de demandes


Institut des maladies infectieuses et immunitaires et
Direction de l'application des connaissances des IRSC,
Réseau canadien de l'eau et
le Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada



1er septembre 2002 L'intention de présenter une demande doit être reçue au plus tard à cette date tamponnée par le service de messagerie.
1er octobre 2002 Les demandes détaillées doivent être reçues au plus tard à cette date tamponnée par le service de messagerie.
Janvier 2003 Avis de décision
Janvier 2003 Date de début prévue
Durée des projets : Jusqu'à 8 mois, subvention non renouvelable
Fonds disponibles : Jusqu'à 100 000 $. Le montant maximum d'une subvention est de 100 000 $.
Remise du rapport final 1er octobre 2003

Introduction
Contexte
Partenaires
Objectifs particuliers et domaines de recherche admissibles
Qui peut présenter une demande ?
Mécanisme de soutien, coûts admissibles
Comment faire une demande ?
Processus d'évaluation et critères d'examen par les pairs
Lignes directrices générales et conditions de financement des IRSC
Évaluation et mesure des résultats
Envoi de la demande et renseignements
Renseignements

Introduction

Le but de l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC est d'appuyer la recherche dans son domaine en vue d'améliorer la santé sur le plan immunologique et de réduire l'incidence des maladies infectieuses, des maladies d'origine immunologique et de l'allergie au moyen de stratégies de prévention, des techniques de dépistage et de diagnostic, de traitements efficaces, de systèmes de soutien et de soins palliatifs.

L'IMII consulte depuis plusieurs mois une nouvelle coalition de partenaires constituée de représentants d'autres organes de financement de la recherche, de l'industrie, du gouvernement et des universités en vue d'orienter et de coordonner le programme de recherche du Canada dans le domaine de la contamination microbienne des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens. Ce programme de l'EBLO vise à appuyer un certain nombre d'analyses de la conjoncture de la recherche actuelle dans ce domaine et à déterminer les besoins, les lacunes et les possibilités en matière de recherche au Canada. Les rapports finaux fourniront à l'IMII et à ses partenaires une base solide qui permettra de lancer collectivement des programmes de recherche susceptibles d'avoir une incidence considérable. L'un des principaux objectifs de cette initiative consiste à cerner et à classer par priorité les domaines de recherche dans lesquels les scientifiques canadiens peuvent se créer un créneau d'excellence et apporter d'importantes contributions, tant à l'échelle nationale qu'internationale. Le programme vise également à évaluer l'efficacité des réseaux de recherche en place ainsi que les méthodes d'application des connaissances utilisées dans ce domaine. Des recommandations sont nécessaires pour améliorer les méthodes d'échange et de synthèse des nouvelles connaissances des chercheurs universitaires et gouvernementaux, des autorités de la santé publique, des organes de réglementation gouvernementaux, de l'industrie et du grand public, et de les appliquer dans le respect de l'éthique.

Contexte

On estime à plus de 200 le nombre de maladies connues qui sont causées par la transmission de pathogènes ou de toxines d'origine alimentaire ou hydrique. En fait, ce nombre est probablement plus élevé, car il arrive souvent qu'on ne trouve pas la cause de ces maladies. La gravité de la maladie varie beaucoup, allant d'un léger inconfort d'une durée de quelques heures ou quelques jours à des vomissements, de la diarrhée et de la déshydratation sévères. Dans certains cas, l'infection entraîne une maladie aiguë qui mène à l'insuffisance rénale, à l'anémie et parfois même à la mort, ou à une maladie chronique qui dure toute la vie. En général, ces maladies d'origine alimentaire ou hydrique ont des effets considérables sur la santé et l'économie.

La gravité de la maladie varie non seulement selon la virulence du pathogène, mais également selon le statut immunologique de l'hôte. Les personnes les plus à risque sont les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées (p. ex. personnes recevant un traitement anticancéreux, receveurs de greffe prenant des médicaments immunosuppresseurs pour prévenir le rejet du greffon et personnes infectées par le VIH). À mesure que notre population vieillit et que le nombre de personnes immunodéprimées augmente, les répercussions des maladies infectieuses, y compris les maladies d'origine alimentaire ou hydrique, sur la santé et l'économie deviennent de plus en plus préoccupantes.

La croissance de la mondialisation peut faire augmenter l'incidence et la gravité des maladies d'origine alimentaire ou hydrique, car elle élimine les barrières géographiques qui font obstacles aux pathogènes, existants ou nouveaux. Comme nous avons moins de connaissances et d'influence sur les pratiques en matière d'agriculture et de transformation à l'étranger, il est de plus en plus important que les normes internationales reposent sur des fondements scientifiques solides.

Les pathogènes en soi évoluent également au fil du temps. De nouveaux pathogènes apparaissent, et des organismes auparavant inoffensifs deviennent pathogènes. Les changements climatiques mondiaux influent directement et indirectement sur l'émergence de pathogènes en bouleversant l'environnement. Ce phénomène risque de prendre de l'ampleur avec le temps. Les technologies de la génomique donnent aux scientifiques de nouveaux outils pour repérer les organismes et comprendre l'écologie, l'évolution et la virulence microbiennes, mais il reste encore à améliorer la coordination de la recherche et la concrétisation des résultats.

Les pathogènes d'origine alimentaire ou hydrique peuvent s'introduire à toute étape de la chaîne alimentaire, allant de la culture de l'aliment en milieu agricole aux pratiques d'entreposage, de vente au détail et de manipulation en passant par la récolte, la transformation et l'emballage. En outre, les pathogènes émergents ou résistants de source humaine et animale ont amplement d'occasions de s'introduire et de se reproduire dans le système d'approvisionnement en eau tout au long du continuum allant du milieu naturel au robinet. Cette contamination peut affecter la chaîne d'approvisionnement alimentaire. Au bout de la chaîne, les attitudes et les habitudes des consommateurs en ce qui concerne la manipulation et la préparation des aliments peuvent grandement influer sur l'innocuité des aliments.

On attribue souvent l'émergence des infections plus sévères aux pratiques agricoles modernes. Une quantité croissante de données montrent un lien entre l'utilisation répandue des antibiotiques dans la production alimentaire aquatique et terrestre et la résistance accrue des pathogènes courants. Ces pathogènes résistants affectent considérablement la santé humaine et animale s'ils pénètrent dans l'environnement par la chaîne alimentaire ou le système d'approvisionnement en eau.

Les changements démographiques, la mondialisation, l'émergence des pathogènes et la résistance aux antimicrobiens font que les maladies d'origine alimentaire ou hydrique deviendront vraisemblablement un problème de plus en plus important. Pour protéger le mieux possible nos aliments et notre eau, il faut établir des politiques stratégiques nationales visant l'innocuité des aliments et de l'eau. Ces politiques doivent être assez souples pour s'adapter aux conditions changeantes. Les procédures et politiques doivent être fondées sur les données scientifiques les plus récentes et être appliquées de façon cohérente, cordonnée et transparente, et elles doivent faire collaborer toutes les parties intéressées à l'atteinte d'un objectif commun.

À l'heure actuelle, de nombreux scientifiques canadiens mènent des travaux de recherche sur la contamination microbienne des aliments et de l'eau. Le financement de ces travaux vient d'une variété de secteurs (gouvernement, industrie, universités), mais la coordination est insuffisante pour établir un programme de recherche nationale. L'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC consulte depuis plusieurs mois ses partenaires de l'industrie, du gouvernement, des organes de financement de la recherche et des universités en vue de trouver des mécanismes qui permettront d'établir des réseaux de communication efficaces pour coordonner et orienter le programme de recherche du Canada dans le domaine de la contamination microbienne des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens dans la production alimentaire. Cette coalition de partenaires continue de travailler ensemble, et elle est maintenant prête à aller de l'avant avec une approche coordonnée pour financer la recherche dans ce domaine. Les résultats de ce programme d'EBLO fourniront une base solide qui permettra de lancer des programmes de recherche susceptibles d'avoir une incidence considérable.

De nombreux ateliers sur l'établissement des priorités de recherche ont déjà eu lieu. Il existe également un nombre important de rapports qui traitent de l'innocuité des aliments et de l'eau ainsi que du danger de la résistance aux antimicrobiens au Canada et à l'étranger (p. ex. atelier des IRSC sur les nouvelles possibilités, Stratégie mondiale de l'OMS pour la maîtrise de la résistance aux antimicrobiens, rapport d'expert de l'Institute of Food Technologists, etc.). Ces rapports donneront aux candidats un excellent aperçu de l'état actuel de la recherche. Cependant, il reste encore à examiner de façon systématique les activités de recherche et la capacité de tous les secteurs au Canada. Cela fournira aux organes de financement, notamment l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires, le Réseau canadien de l'eau et le CRSNG, une base solide qui permettra d'établir des priorités et de déterminer les forces et les faiblesses du Canada dans les domaines de recherche où il peut apporter des contributions uniques et importantes à l'échelle internationale.

De nouvelles connaissances continuent d'être mises au jour dans les différents secteurs qui participent à la recherche active dans ce domaine. Cependant, il existe peu de processus efficaces pour consolider et coordonner les nouvelles données et, du même coup, faciliter l'accès de tous les utilisateurs potentiels à ces données. Par " utilisateurs ", nous entendons les chercheurs universitaires, les producteurs d'aliments, les professionnels du traitement des eaux potables et usées, les responsables des politiques, les ministères provinciaux, territoriaux et fédéraux, les autorités de la santé publique et le grand public. Ce programme d'EBLO vise à fournir des recommandations sur la manière dont tous les chercheurs canadiens œuvrant dans ce domaine peuvent améliorer la coordination de la recherche et faciliter l'application concrète des connaissances nouvelles et existantes par l'ensemble des chercheurs et des groupes d'intervenants visés.

Partenaires

 

L'Institut des maladies infectieuses et immunitaires offre, en collaboration avec la Direction de l'application des connaissances des IRSC, le Réseau canadien de l'eau et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG), jusqu'à huit subventions relatives à l'EBLO. Les demandes qui traitent de cette question du point de vue de la contamination de l'eau intéressent particulièrement le Réseau canadien de l'eau.

Objectifs particuliers et domaines de recherche admissibles

Les objectifs particuliers de la présente demande sont :

  • Mener une analyse de la conjoncture des activités de recherche en cours et prévues au Canada dans le domaine de la contamination microbienne des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens dans la chaîne alimentaire. Nous encourageons les demandes dans tous les domaines de recherche liés à la contamination microbienne des aliments et de l'eau, à la résistance aux antimicrobiens dans la chaîne alimentaire associée et au continuum allant du milieu naturel au robinet. De plus, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires et ses partenaires ont désigné cinq domaines de recherche précis prioritaires en matière d'EBLO. Ces domaines privilégiés sont exposés ci-dessous dans la section Domaines de recherche admissibles. La méthodologie de l'analyse de la conjoncture devrait être rigoureuse sur le plan scientifique et faire appel à une approche créative. L'analyse de la conjoncture doit se fonder sur des données de tous les secteurs participant à ce type de recherche, y compris les ministères fédéraux, territoriaux et provinciaux, les services de santé publique, l'industrie, les producteurs d'aliments et d'eau, les chercheurs universitaires et tout autre groupe menant des recherches connexes. Il faut réévaluer les listes de priorité actuelles à l'aide de critères bien justifiés afin de conseiller les organes de financement de la recherche sur les domaines les plus urgents et les plus importants à financer.

  • Comparer les activités et les capacités de recherche du Canada avec celles d'autres pays dont les dépenses et la productivité en matière de recherche en santé sont similaires à celles du Canada, et déterminer les domaines de recherche précis où les chercheurs canadiens pourraient arriver à un niveau d'excellence de classe mondiale, soit grâce à leurs forces actuelles, soit à cause de circonstances propres au Canada.

  • Préparer un inventaire complet de la recherche dans ce domaine (à la fois au Canada et à l'étranger) en vue de repérer les lacunes des activités de recherche actuelles et de recommander un plan d'action qui renforcerait nos capacités ou mènerait à des projets de collaboration avec des pays plus compétents dans les domaines de recherche visés.

  • Mener, de concert avec l'analyse de la conjoncture de la recherche, une évaluation des mécanismes utilisés actuellement par les chercheurs pour faciliter l'application et la concrétisation des résultats de recherche par les groupes d'utilisateurs concernés, y compris les responsables des politiques, les producteurs d'aliments, les organes de réglementation, les services de santé publique, le ministère fédéral de la Santé, les services municipaux et le grand public. Les lacunes des pratiques actuelles devraient être clairement définies, et elles devraient faire l'objet de recommandations visant des améliorations.

  • Rédiger un rapport complet qui expose le processus utilisé pour préparer et mener l'analyse de la conjoncture, les groupes d'intervenants consultés durant la préparation de l'analyse ainsi que les critères utilisés pour classer par priorité les besoins, les lacunes et les possibilités. Le rapport devrait être très convivial, de manière à faciliter l'accès aux données qu'il contient, et être conçu pour informer et aider l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires et tous ses partenaires, y compris ceux qui appuient cette application, à coordonner et à cofinancer des programmes de recherche dans des domaines prioritaires, et à préparer des rapports consensuels pour informer les responsables des politiques à l'échelle nationale. Voici quelques titres de rubriques suggérés :

    Définition du sujet
    Méthodologie
    Personnes et groupes formulant des commentaires
    Analyse prévisionnelle et exploration des données
    Ce que nous faisons actuellement
    Les activités de chaque secteur
    La qualité de nos activités
    Comparaison avec d'autres pays
    Quelles sont les forces et les faiblesses du Canada en matière de recherche?
    Quelles devraient être nos priorités de recherche, et pourquoi?
    Recommandations bien justifiées relatives à l'orientation des recherches futures
    Évaluation des processus actuels d'application des connaissances
    Recommandations relatives à l'amélioration de la communication et à la concrétisation des résultats de recherche
    Références

Domaines de recherche admissibles

Seront acceptées les demandes concernant tout aspect de la contamination microbienne des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens, notamment les domaines ci-dessous.

Résistance aux antimicrobiens

L'utilisation d'antimicrobiens en agriculture, en horticulture et en aquaculture peut avoir sur la santé humaine une incidence directe, en introduisant des résidus de médicaments dans les aliments et l'eau, et indirecte, en favorisant la résistance aux antimicrobiens de la flore bactérienne, y compris les pathogènes humains. Les organismes résistants peuvent être transmis aux humains par un contact direct ou par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés. Il est également possible que des gènes de résistance soient transmis de la flore bactérienne animale à la flore bactérienne humaine. Certaines données donnent à penser que l'utilisation répandue et aveugle des antimicrobiens dans certains secteurs de la production alimentaire est un problème de santé publique de plus en plus important. Une EBLO dans ce domaine permettrait d'évaluer l'état actuel des connaissances et l'avancement et la coordination de la recherche sur l'utilisation des antimicrobiens au Canada dans l'élevage du bétail et de la volaille ainsi qu'en horticulture et en aquaculture. Il faut déterminer nos forces et nos faiblesses en matière de recherche et les placer dans le contexte de la recherche internationale. Les domaines de recherche prioritaires devraient être classés selon leur importance et leurs répercussions potentielles sur la santé de la population canadienne et sur l'économie du Canada. Il faut cerner les réseaux actuels de chercheurs étudiant la résistance aux antimicrobiens dans la chaîne alimentaire ou la résistance aux antimicrobiens dans la population générale et dans les hôpitaux et les centres de soins de longue durée, et recommander des façons de renforcer ces liens. Il faut également évaluer les mécanismes actuellement utilisés pour informer les autorités de la santé publique et les autres groupes d'intervenants sur l'état actuel de la recherche et ses répercussions dans ce domaine. Nous apprécions également toutes les suggestions relatives à l'amélioration des méthodes d'application des connaissances.

Effets des infections d'origine alimentaire ou hydrique sur la santé

Il est essentiel de se pencher sur les effets à court terme et à long terme de l'exposition endémique et accidentelle aux agents microbiens dans les aliments et l'eau si nous voulons nous attaquer aux graves problèmes de santé causés par les infections. On a récemment associé l'exposition aux pathogènes environnementaux non seulement à l'apparition d'infections, mais également à un risque élevé ou réduit de maladies auto-immunes, d'allergies et d'asthme. Ce thème de recherche englobe entre autres l'épidémiologie de la maladie, le rôle de l'âge, du sexe et de la génétique, le risque d'autres maladies et de complications à court terme et à long terme, les effets émotionnels, psychologiques et mentaux sur l'individu, les effets sociaux sur la communauté, l'incidence sur la prestation des services de santé et les effets économiques sur l'individu et la communauté. Une EBLO dans ce domaine permettrait de dresser un tableau de la recherche existante et d'évaluer le degré d'entraide et de collaboration entre les groupes de recherche. Les lacunes apparentes en recherche et en coordination des équipes de recherche devraient être clairement définies. Il faut également évaluer l'efficacité des méthodes de communication des résultats de recherche aux professionnels de la santé, aux patients, aux associations communautaires, aux autorités de la santé publique et aux autres parties concernées.

Évaluation des risques

L'évaluation des risques est une approche qui vise à organiser et à analyser les données sur les risques pour la santé d'une manière qui permet d'évaluer la portée, l'utilité et la nécessité des interventions de gestion des risques. Les évaluations des risques peuvent être quantitatives et très structurées ou qualitatives et informelles. Les évaluations quantitatives et structurées sont habituellement dictées par des exigences réglementaires précises qui visent certaines activités de réglementation des contaminants de l'environnement. Quant aux évaluations qualitatives et informelles, elles ne constituent pas des évaluations des risques en soi; cependant, elles sont inhérentes aux processus logiques de résolution de problèmes en matière de santé. Jusqu'à tout récemment, les évaluations quantitatives formelles n'étaient pas aussi poussées et appliquées pour les pathogènes que pour les contaminants chimiques. Le spectre croissant du bioterrorisme entraînera vraisemblablement une hausse des demandes d'évaluations quantitatives des risques liés aux pathogènes.

Une EBLO dans ce domaine permettrait de traiter les fondements des connaissances, l'accès aux données et la portée des activités de recherche sur les approches et les méthodes d'évaluation des risques liés à l'eau et aux aliments au Canada. Il faut déterminer nos forces et nos faiblesses en matière de recherche et les associer aux domaines d'expertise de divers pays en recherche, de manière à permettre une collaboration internationale profitable pour le Canada. Les domaines de recherche prioritaires devraient être classés selon leur importance et leur influence potentielle sur les décisions en matière de santé publique et leurs répercussions sur l'économie du Canada. Il faut évaluer les groupes de chercheurs qui étudient les produits chimiques et d'autres risques pour la santé ou qui produisent les connaissances nécessaires à l'amélioration de l'évaluation des risques microbiens afin de déterminer les possibilités d'échange et d'amélioration des méthodologies. Il faut également se pencher sur les méthodes d'évaluation des risques et de recherche utilisées par les responsables des politiques et les intervenants concernés. Cette évaluation permettrait d'explorer les façons d'améliorer les processus et d'augmenter la crédibilité et l'influence de ces intervenants sur la prise de décisions. Enfin, il faut trouver des occasions d'utiliser les progrès en matière d'évaluation des risques pour améliorer les aspects de la politique publique liés à la gestion des risques.

Diagnostics en temps réel - Nouvelles technologies

Les percées récentes en génomique ont permis de mieux comprendre l'évolution continue et parfois rapide des pathogènes. Dans un cas de contamination d'origine alimentaire ou hydrique, il est essentiel d'identifier de façon rapide et précise le ou les pathogènes en cause, particulièrement si la contamination est intentionnelle (p. ex. acte de bioterrorisme où des aliments ou de l'eau constituent le véhicule de transmission). De nouveaux outils, techniques et systèmes d'analyse doivent être mis au point, raffinés et évalués pour permettre la détection rapide des pathogènes existants et émergents et faciliter l'évaluation des risques qui en découlent. La technique de l'empreinte génétique est utile dans les études épidémiologiques, et les microréseaux génomiques (ou puces d'ADN) semblent prometteurs pour l'évaluation du stress et des attaques auxquels sont exposés les pathogènes durant la production et la transformation des aliments. Dans le domaine de la résistance aux antimicrobiens, plus de 120 gènes de résistance ont déjà été identifiés dans les bactéries seulement. Il faut mettre en application les nouvelles technologies pour mieux comprendre les mécanismes de la résistance, trouver de nouvelles cibles thérapeutiques et mettre au point des traitements en conséquence. Une intensification de la recherche fondamentale faisant appel à la génomique et à la protéomique fonctionnelles permettra de mieux comprendre les fondements moléculaires de la résistance. Une EBLO dans ce domaine permettrait d'évaluer l'ensemble des technologies actuelles, nouvelles et émergentes et de trouver toutes les applications potentielles de ces nouveaux outils dans ce domaine de recherche précis. Il faut également proposer des mécanismes pour aider les chercheurs qui étudient la contamination microbienne des aliments et de l'eau et la résistance aux antimicrobiens subséquente à appliquer à leur domaine les nouvelles techniques mises au point dans d'autres secteurs.

Changements climatiques mondiaux et maladies infectieuses émergentes

L'émergence et la résurgence de certaines maladies infectieuses ont fait l'objet d'activités de recherche importantes tout au long de la dernière décennie. Tandis que bon nombre de maladies sont en déclin ou en rémission, notamment la variole, la poliomyélite et la lèpre, on assiste à l'émergence ou à la résurgence d'autres maladies telles que le paludisme, le choléra, la peste et la dengue. Les chiffres avancés varient, mais le fardeau économique des infections d'origine alimentaire ou hydrique s'élève certainement à plusieurs milliards de dollars. Bien que de multiples facteurs humains, biologiques et écologiques soient impliqués, le climat joue un rôle important dans la prévalence de certains pathogènes. La communauté scientifique s'accorde maintenant pour dire que des changements climatiques sont en train de se produire, et les climatologues ont observé un réchauffement du climat de la planète. Les pathogènes se reproduisent généralement dans des conditions extrêmes ou perturbées. Comme la plupart des agents opportunistes, ils se reproduisent rapidement lorsque les communautés biologiques sont déséquilibrées et que la biodiversité est faible

Les changements climatiques peuvent influer sur l'émergence de pathogènes de façon directe et indirecte. La modification de la distribution géographique des vecteurs et l'amélioration de la capacité de survie des pathogènes dans l'environnement augmente le risque de propagation et l'étendue des répercussions sur les humains et les animaux. Parmi les facteurs qui ont une incidence indirecte sur l'émergence des pathogènes, notons les changements ou les fluctuations extrêmes des régimes météorologiques et le réchauffement du climat, qui peuvent endommager les infrastructures de gestion de l'eau, déborder les capacités des systèmes de traitement de l'eau potable et perturber les pratiques agricoles ou les comportements humains, y compris les tendances migratoires. Les sécheresses et les inondations peuvent faire grimper la prévalence et la concentration des pathogènes et, du même coup, l'exposition du bétail et des humains à ceux-ci.

Pour analyser le rôle des changements climatiques dans l'émergence des pathogènes d'origine alimentaire ou hydrique ainsi que leurs répercussions potentielles, il faut mener une étude pluridisciplinaire à laquelle participeraient des écologistes, des biologistes, des climatologues, des professionnels de la santé publique et des spécialistes en sciences sociales. Une EBLO sur les changements climatiques et l'émergence de pathogènes permettrait de comprendre l'étendue des activités de recherche et de l'expertise concernant les changements climatiques et leurs répercussions potentielles, directes et indirectes, sur l'écosystème et la santé humaine. Il faut cerner les réseaux de chercheurs actuels et leurs activités afin de renforcer les liens et la synergie existants et d'aider les responsables des politiques, les professionnels de la santé publique et les autres partenaires du gouvernement et de l'industrie à comprendre ces activités, qui visent à protéger la santé publique et l'économie du Canada.

Qui peut présenter une demande?

Les critères d'admissibilité figurent dans le Guide de subventions et bourses des IRSC. Nous sollicitons des demandes d'équipes constituées de trois chercheurs ou plus. Le chef d'équipe doit être un chercheur indépendant dûment qualifié employé par un établissement/organisme sans but lucratif. Étant donné l'ampleur de l'EBLO, nous encourageons les demandes de chercheurs œuvrant dans au moins deux établissements différents. La présence de chercheurs œuvrant dans des secteurs autres que le milieu universitaire (p. ex. ministère fédéral, industrie) constitue un atout important. Nous prévoyons que les recherches futures, qui seront fondées sur ces rapports d'EBLO, seront menées par des équipes pluridisciplinaires intersectorielles. Le chef d'équipe est celui qui agit comme directeur du programme de recherche et qui assume la responsabilité de la subvention. Le service des finances de l'établissement du chef d'équipe est responsable de l'administration des fonds. Les conditions d'admissibilité des établissements sont affichées sur le site Web des IRSC dans le Guide de gestion financière des fonds. Les collaborateurs du secteur privé et d'autres pays qui font une contribution intellectuelle importante au programme de recherche peuvent être mentionnés à titre de membres de l'équipe additionnels. Aucune des personnes mentionnées à titre de membre de l'équipe ne peut recevoir un salaire tiré de la subvention.

De plus, l'établissement d'attache du candidat, s'il ne possède pas déjà un compte commun de subventions et de bourses des IRSC, doit réunir toutes les conditions régissant la création d'un tel compte. Pour ce faire, l'établissement d'attache doit être en mesure d'administrer des subventions conformément aux politiques, aux règlements et aux exigences des IRSC en matière de reddition des comptes, comme il est indiqué dans le Guide de subventions et bourses des IRSC; il doit aussi avoir accès à des mécanismes d'examen dûment constitués, pour veiller à ce que les travaux de recherche satisfassent aux normes élevées a) de l'éthique et b) de la santé et de la sécurité, conformément aux lois applicables et aux lignes directrices nationales et internationales pertinentes.

Mécanisme de soutien, coûts admissibles

Le présent appel de demandes est conçu afin de solliciter des subventions de fonctionnement pour un maximum de 100 000 $ par subvention, pour une période maximale de 8 mois.

Les candidats devraient passer en revue les lignes directrices des IRSC dans le guide Admissibilité des dépenses pour la liste et la description détaillées des coûts admissibles et des activités.

  • Soutien opérationnel à des activités de recherche précises des membres de l'équipe

  • Coûts liés à la collecte de données et à la tenue des fonds d'information

  • Coûts des activités de réseautage à l'échelle régionale, nationale et internationale, notamment les activités de collaboration, de planification et d'échange des travaux de recherche directement liées au projet de recherche

  • Soutien à la consultation - frais de déplacement et d'hébergement des intervenants

  • Salaire d'un coordonnateur professionnel ou d'un adjoint administratif

  • Salaires des adjoints à la recherche, le cas échéant

  • Honoraires d'expertise (p. ex. analyse de la conjoncture)

Tous les coûts doivent être entièrement justifiés dans la demande détaillée.

Comment faire une demande

  • Tous les candidats doivent envoyer un préavis de demande de subvention pour une EBLO un mois avant la date limite de réception des demandes complètes. La date limite de réception des lettres d'inscription est le 1er septembre 2002. Les candidats devraient consulter le site Web des IRSC pour une description complète du processus d'inscription.

  • Les candidats sont priés d'examiner les instructions relatives au processus de présentation d'une demande sur le site Web des IRSC dans Comment faire une demande de subvention ou de bourse.

  • Lorsque vous remplissez les formulaires des IRSC, assurez-vous de consulter les Guides de subventions et bourses et les lignes directrices relatives à chaque module. Les demandes doivent respecter tous les critères spécifiés ci-après sous « Processus d'évaluation et critères d'examen par les pairs ».

  • À noter que pour pouvoir présenter une demande aux IRSC, vous devez avoir un numéro d'identification personnel (NIP) des IRSC ou du CRM. Si vous n'avez pas encore de NIP, veuillez suivre les instructions pour obtenir un Numéro d'identification personnel NIP et attendre au moins un jour ouvrable pour recevoir la confirmation. Vous pouvez devoir attendre plus longtemps dans les périodes de pointe (fin de janvier et début d'août).

  • Les modules / formulaires de demandes suivants sont obligatoires, avec les Formulaires de demandes (modules) des IRSC :

Inscription

  • Module Inscription des IRSC, qui consiste en certaines pages des modules suivants et qui est décrit à la page Web « Formulaires de demande » susmentionnée.

Demande détaillée

  • Module Recherche des IRSC
    Près du haut de la première page, où on vous demande d'inscrire le Nom des partenaires industriels OU du programme de partenariat OU du programme spécial, (s'il y a lieu), veuillez inscrire « Évaluation des besoins, des lacunes et des opportunités (EBLO) dans le domaine de la contamination microbienne des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens ».
  • Modules CV des IRSC pour tous les candidats / membres d'équipe.
  • Module Budget de fonctionnement des IRSC (y compris les coûts pour le personnel, les voyages, les fournitures, les appareils, etc.) qui justifie pleinement chaque article dont le financement est demandé.
  • On exige la demande originale accompagnée de huit copies.

Processus d'évaluation et critères d'examen par les pairs

Les demandes détaillées seront examinées par un comité pluridisciplinaire d'experts des IRSC constitué expressément pour cette initiative. Les membres du comité seront sélectionnés selon les recommandations de nombreuses sources, notamment l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires et ses partenaires. Les noms des membres du comité seront affichés sur le site Web des IRSC. Le comité respectera le processus d'examen par les pairs relatif aux subventions. En plus de l'excellence scientifique, le comité d'examen prendra en considération les critères suivants :

  • démonstration de l'excellence scientifique et de la pertinence de la méthodologie qui sera appliquée à l'analyse de la conjoncture et à l'évaluation de l'état actuel du transfert des connaissances dans le domaine;

  • identification adéquate des groupes d'intervenants clés qui seront consultés dans le cadre de la détermination et de l'évaluation des activités et des capacités de recherche;

  • crédibilité de l'équipe de recherche du point de vue de l'expérience de recherche pertinente et du leadership assumé dans le domaine, y compris la preuve que l'équipe a acquis une expérience de collaboration avec divers intervenants pour parvenir à des buts communs;

  • démonstration que l'équipe de recherche est de nature intersectorielle et/ou pluridisciplinaire

  • probabilité que le rapport final éclairera les IRSC et leurs partenaires sur les thèmes de recherche à privilégier, afin qu'ils puissent faire des investissements prudents et stratégiques dans le domaine de la contamination microbienne des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens;

  • probabilité que le rapport final permettra d'améliorer les méthodes utilisées par les groupes d'utilisateurs visés par cet appel de demandes pour appliquer les connaissances et concrétiser les résultats de recherche.

Toutes les demandes seront classées selon l'échelle de cotation des IRSC. L'IMII et la Direction de l'application des connaissances ont décidé, conjointement avec des représentants du CRSNG et du RCE, que les demandes détaillées recevant une cote de 3,5 ou plus (ce qui correspond à " très bon " ou mieux sur l'échelle de cotation de 0 à 5) seront admissibles à une subvention.

Tous les partenaires doivent respecter les lignes directrices ainsi que les modalités et conditions établies en vertu du programme d'EBLO.

Ligne directrices générales et conditions de financement des IRSC

Toutes les conditions qui sont énoncées dans Les guides de subventions et bourses des IRSC, doivent s'appliquer à ceux qui sont subventionnés dans le cadre de la présente initiative. Ces conditions s'appliquent à des aspects comme les responsabilités du candidat et de l'établissement, l'éthique, la Politique sur les langues officielles, les lois sur l'accès à l'information et la protection des renseignements personnels, la reconnaissance de l'aide des IRSC, etc. Les bénéficiaires seront informés de toutes conditions financières particulières lorsqu'ils recevront le formulaire d'autorisation de financement (FAF) des IRSC. Le candidat principal (responsable du financement) devra présenter un rapport final aux IRSC qui résume les résultats et indique comment les fonds de la subvention ont été utilisés.

Chaque subvention assure aux équipes sélectionnées un financement non renouvelable (jusqu'à 100 000 $) durant 8 mois. Les équipes sélectionnées seront vraisemblablement constituées de chercheurs universitaires, d'utilisateurs potentiels des données de recherche (p. ex. responsables des politiques, administrateurs de programmes, chercheurs gouvernementaux) et d'organisations partenaires, ci-après appelées collectivement " intervenants ".

En plus des lignes directrices et des exigences normales des IRSC, les conditions suivantes s'appliquent:

Exigences en matière de communication

Les récipiendaires des subventions accordées dans le cadre de ce partenariat doivent mentionner le soutien des IRSC, du CRSNG et du RCE dans toutes leurs communications écrites, orales et électroniques concernant leur recherche. Ils doivent aviser les IRSC, le CRSNG et le RCE au moins sept jours à l'avance de tout exposé présenté au cours de réunions ou de conférences de presse importantes portant sur la recherche, et de la date de publication de tout document de recherche dans une publication influente. Ils doivent également fournir aux IRSC une copie de tous leurs communiqués concernant leur recherche. Les IRSC transmettront une copie des documents reçus à tous les autres partenaires. Les dates limites seront toujours respectées.

Évaluation et mesure des résultats

L'Institut des maladies infectieuses et immunitaires des IRSC a prévu évaluer les résultats de cette initiative par une surveillance constante et une évaluation périodique. Nous tenons à informer les Canadiens du rendement de nos initiatives et des résultats qu'elles permettent d'obtenir.

Objectifs Résultats Mesures/ Indicateurs
Mener une analyse structurée de la conjoncture de toutes les activités de recherche en cours et prévues au Canada dans le domaine de la contamination des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens dans la chaîne alimentaire. Rapports complets et conviviaux fondés sur des données qui informent tous les groupes d'intervenants potentiels. Utilité du rapport final pour l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires et ses partenaires dans la création d'un réseau de chercheurs canadiens qui œuvrent dans ce domaine et qui sont prêts et disposés à collaborer à l'établissement d'un programme de recherche national.
Déterminer les forces et les faiblesses de la recherche au Canada comparativement à la recherche internationale dans ce domaine. Recommandations claires aux responsables du financement de la recherche concernant les domaines où des activités de recherche ciblées et stratégiques seraient les plus susceptibles d'avoir une incidence considérable. Capacité des groupes d'intervenants d'orienter la recherche vers les domaines où les chercheurs canadiens pourraient apporter la plus grande contribution possible à l'échelle internationale.
Déterminer les domaines de recherche où les scientifiques canadiens pourraient apporter la plus grande contribution possible en établissant des créneaux d'excellence. Stratégie globale de recherche avec une définition claire des priorités de recherche fondée sur des critères bien justifiés. Mise en application des recommandations par les organes de financement de la recherche de manière à favoriser de nouveaux AD ainsi que la promotion et le financement de nouveaux programmes de recherche.
Évaluer les méthodes actuelles d'application des connaissances dans le domaine et recommander des mécanismes pour améliorer et accélérer la concrétisation des résultats de recherche par les intervenants et les groupes d'utilisateurs. Recommandations claires concernant l'adoption de pratiques exemplaires et de stratégies innovatrices pour faciliter l'application des connaissances existantes et nouvelles par les chercheurs et les groupes d'intervenants visés. Augmentation du recours aux mécanismes d'application des connaissances par tous les intervenants concernés, y compris les chercheurs, les responsables des politiques, les autorités de la santé publique, les organes de réglementation, les producteurs d'aliments et les ministères provinciaux, territoriaux et fédéraux.

Envoi de la demande et renseignements

Envoi de la demande par messager (et non par la poste) à :

OBJET « Résultats des subventions relatives à l'évaluation des besoins, des lacunes et des opportunités (EBLO) dans le domaine de la contamination microbienne des aliments et de l'eau et de la résistance aux antimicrobiens » Instituts de recherche en santé du Canada Portefeuille de recherche 410, avenue Laurier Ouest, 9e étage Indice de l'adresse 4209A Ottawa (Ontario) K1A 0W9

Renseignements :

Pour des renseignements au sujet du processus d'évaluation, des formulaires de demande et des exigences à respecter pour la présentation de demandes, communiquez avec :

Joanne De Montigny
Agente de programme
Coordonnateur, Exécution des programmes
410, avenue Laurier Ouest, 9e étage
Indice de l'adresse 4209A
Ottawa ON K1A 0W9
Tél.: (613) 954-6242; Téléc.: (613) 954-1800
Courriel: jdemontigny@cihr-irsc.gc.ca

Pour des questions sur la présente initiative et les objectifs de recherche, communiquez avec :

Dre Judith Bray
Institut des maladies infectieuses et immunitaires
Instituts de recherche en santé du Canada
410, avenue Laurier Ouest, 9e étage
Indice de l'adresse 4209A
Ottawa ON K1A 0W9
Tél. : (613) 954-7223 Téléc. : (613) 941-1040 Courriel : jbray@cihr-irsc.gc.ca

ou

Bruce Moor, Directeur adjoint
Institut des maladies infectieuses et immunitaires
Siebens-Drake Research Institute, Suite 214
The University of Western Ontario
London, Ontario N6G 2V4
Tél. : (519) 663-3324 Téléc. : (519) 663-3095 Courriel : bmoor@uwo.ca


Création : 2003-04-16
Mise à jour : 2003-04-16
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