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L'eau – Au Canada

Illustration - goutte d'eau : Au Canada


L'eau abonde-t-elle au Canada?

Évaluer l'abondance de l'eau au Canada est une tâche compliquée, car de nombreux paramètres géographiques, physiques, économiques et sociaux entrent en ligne de compte. Au pays, l'eau douce se retrouve sous forme de cours d'eau, de lacs, d'eaux souterraines, de glace et de neige. Si l'on considère que le débit annuel moyen dans les cours d'eau canadiens représente près de 7 % des réserves renouvelables en eau douce du monde entier, notre pays semble bien pourvu en la matière. Cependant, les mesures combinées sont parfois trompeuses.

En effet, certaines parties de l'intérieur de la Colombie-Britannique, du sud des Prairies et du Grand Nord connaissent un climat aride ou semi-aride (moins de 35 centimètres de précipitations par année). Dans ces endroits, l'approvisionnement en eau est encore plus restreint du fait que les eaux souterraines ont tendance à être salines et ne conviennent pas à de multiples usages.

Approximativement 60 % de l'eau douce au Canada s'écoule vers le nord, alors que 85 % de la population du pays habite le sud, à moins de 300 kilomètres de la frontière canado-américaine. Beaucoup de régions possèdent des réserves d'eau restreintes, et le volume d'eau disponible complique considérablement la gestion de cette ressource. Même dans le bassin des Grands Lacs, le plus vaste réseau de lacs d'eau douce au monde, certaines parties du sud de l'Ontario connaissent des pénuries périodiques, sinon chroniques, qu'il faut compenser par l'exploitation des aquifères (c'est-à-dire qu'on prélève plus d'eau des aquifères qu'il n'en revient à la source). À long terme, une hausse de l'utilisation avec prélèvement dans cette région ou une réduction de l'apport d'eau dans les Grands Lacs se traduirait par une baisse du niveau moyen de l'eau.

Dans beaucoup d'endroits habités du Canada, l'eau est très polluée et ne convient ni à la consommation humaine ou animale, ni à un usage industriel, sauf après un traitement relativement coûteux.

Figure - Quelques comparaisons 1 mètre par seconde (m3/s)
= 31 536 dècamétres cubes par année (dam3/an)
= 86 400 mètres cubes par jour (m3/j)
remplissage de 2 000 piscines privée par jour
remplissage de 1 000 wagons-citernes par jour

Comment mesure-t-on l'eau dans les lacs et les cours d'eau?

La Division des relevés hydrologiques du Canada Lien externe d'Environnement Canada, en collaboration avec de nombreux organismes qui lui fournissent des données, mesure le volume d'eau s'écoulant dans des cours d'eau (débit) et enregistre le niveau de l'eau dans des lacs et des cours d'eau à plus de 2 900 endroits au Canada.

  • Le niveau de l'eau est déterminé manuellement par des préposés à la lecture d'échelles ou enregistré en continu sur du papier à graphique ou sous forme de données électroniques ou numériques.
  • Pour calculer le débit (volume d'écoulement), on procède à de multiples mesures qui préciseront la profondeur et la largeur du chenal ainsi que la vitesse du courant; de cette façon, on obtient le débit moyen du cours d'eau pour un niveau donné. Ces mesures peuvent être effectuées électroniquement du haut d'un pont, à gué, à partir d'une embarcation ou d'une nacelle suspendue à un câble tendu à travers le cours d'eau. En hiver, les mesures se font sous la glace.
  • Quand on possède un nombre suffisant de mesures du débit à différents niveaux (y compris le maximum et le minimum record), on établit la fonction qui relie le niveau au débit à chaque endroit, ce qui permet finalement de calculer le débit d'après les niveaux mesurés.
  • Les relevés historiques provenant de plus de 8 000 stations en service et stations fermées permettent d'évaluer le débit des cours d'eau sans station de jaugeage. Figure - Débit caractéristique de divers cours d'eau (82Ko)

Pourquoi faut-il connaître les réserves d'eau du Canada?

Il faut connaître le niveau et le débit des cours d'eau pour gérer les ressources hydriques de façon judicieuse, notamment :

  • pour répartir l'eau entre différents utilisateurs
  • pour gérer les ressources ou réduire au minimum les effets d'un débit exceptionnel (p. ex., la protection contre les crues, la cartographie des plaines d'inondation, les canaux de dérivation et l'irrigation)
  • pour concevoir et construire des ponts, des canaux, des ponceaux, des routes, des réservoirs, des systèmes d'irrigation et de nombreux autres ouvrages
  • pour planifier et réaliser des évaluations et des programmes environnementaux reliés à la qualité de l'eau, aux pêches et à l'habitat faunique
  • pour assurer que les ressources hydriques du pays sont exploitées tout en favorisant la protection et la conservation de l'environnement.

Quelles sont les masses d'eau les plus importantes du Canada?

Parmi les cours d'eau et les lacs situés au nord du 60e parallèle se trouvent les plus importantes masses d'eau du Canada. Le Mackenzie par exemple, le plus grand fleuve du Canada, compte plus de 4 000 kilomètres de longueur. Le Grand lac de l'Ours, dans les Territoires du Nord-Ouest, se classe 9e parmi les plus grands lacs du monde pour sa superficie. Enfin, le Saint-Laurent et les Grands Lacs constituent le plus important bassin hydrographique dans le sud du Canada.

Les plus longs cours d'eau du Canada : Figure - Les plus longs cours d'eau du Canada (67Ko)
Les plus grands lacs du Canada : Figure - Les plus grands lacs du Canada (75Ko)

Quel pourcentage des eaux douces canadiennes trouve-t-on dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut?

Les T.N.-O. et le Nunavut couvrent 34 % de la masse continentale du Canada et comptent 18 % de sa superficie lacustre. Le ruissellement annuel moyen produit dans les deux territoires représente 18 % du ruissellement total canadien, et un autre 5 % de ce total coule vers cette région en provenance du sud.

En l'absence de données précises sur l'eau stockée dans les lacs, dans le sous-sol et les glaciers des T.N.-O et du Nunavut, la proportion des eaux douces canadiennes comprise dans ces deux territoires doit être estimée selon le total de l'écoulement annuel moyen des cours d'eau. Cependant, l'écoulement nordique est moins important qu'on ne le croit généralement, parce que le Nord est un désert froid. En fait, relativement peu d'eau y circule dans le cycle hydrologique, vu la présence de pergélisol et en raison du stockage saisonnier de l'eau dans la neige, et de son stockage à long terme dans les glaciers.

Que veut-on dire par développement durable des ressources en eau?

De nombreux Autochtones du Canada croient qu'il faut tenir compte des répercussions de toute décision actuelle sur les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants, pendant sept générations, afin de s'assurer que leurs besoins seront satisfaits. Le Conseil canadien des ministres de l'environnement a qualifié de « durable » un développement en vertu duquel l'utilisation actuelle des ressources et de l'environnement ne menacera pas les possibilités d'utilisation des générations à venir.

Le développement industriel le long d'un cours d'eau peut comprendre des activités qui conduiront à de graves détériorations des systèmes du sol, de l'eau et de l'air. Afin que le développement soit « durable », il doit y avoir une planification simultanée et intégrée au niveau de l'environnement, de la société et de l'économie. Les ressources hydriques du Canada doivent être exploitées en harmonie avec l'écosystème naturel de telle sorte qu'on n'épuisera ni ne détruira les ressources et la vie végétale ou animale pour un gain à court terme, aux dépens des générations futures. La croissance économique à long terme dépend d'un environnement sain.

L'eau qui sort des lacs et des cours d'eau pour gagner l'océan est-elle perdue?

Pas du tout. Elle joue un rôle essentiel dans le grand cycle hydrologique. Cette eau est nécessaire à la navigation, aux loisirs, à la faune aquatique et terrestre ainsi qu'à la dilution des eaux usées. Elle sert aussi de moyen de subsistance à la population de villes, petites et grandes, situées aux quatre coins du Canada. Même dans les parties les moins peuplées du nord du pays, la fluctuation saisonnière du niveau de l'eau renforce la relation stable qui existe entre des forces de la nature comme le climat, le transport des sédiments et le mélange des eaux douces au milieu marin. En voici un exemple : le Mackenzie compte deux deltas intérieurs et un des plus grands deltas marins du monde (un delta est constitué de sédiments déposés à l'endroit où un cours d'eau se jette dans un lac ou un océan). La plupart des oiseaux qui empruntent le corridor de l'ouest y nichent ou s'y arrêtent un moment pour se reposer et se nourrir durant leur long vol migratoire. Par ailleurs, les cours d'eau du Nord qui se jettent dans l'Arctique font partie intégrante du cycle hydrologique et jouent un rôle déterminant dans ce vaste écosystème aquatique. Figure - Bassin hydrographique du Mackenzie (87Ko)


 
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