Santé Canada - Gouvernement du Canada
Sautez à la barre de navigation de gaucheSautez des barres de navigation au contenu
Santé Canada

Explorer les liens entre la santé mentale et l ’usage de substances

Santé mentale

Santé mentale est une expression générale encore plus ambiguë que usage de substances, et on s’entend peu sur sa définition et son utilisation. Est-ce l’individu ou la société qui définit la santé mentale? Être en bonne santé mentale, est-ce être normal, bien adapté ou satisfait de son sort? La santé mentale est-elle le contraire de la maladie mentale.

Des termes tels que dépression, manie, psychothérapie, psychologie et schizophrénie ont un sens à la fois clinique et général. Bien-être, estime de soi, gestion du stress et adaptation sont des notions non moins embrouillées.

Les aspects suivants de la santé ou de la maladie mentale ont été dégagés de la littérature, de l’analyse de l’expérience clinique et universitaire des auteurs, et de l’étude des lignes de conduite et des pratiques observées par les travailleurs sur le terrain.

  • L’expression milieu de la santé mentale sert le plus souvent à désigner les services de psychologie et de psychiatrie axés sur les problèmes affectifs et les troubles mentaux. La promotion de la santé mentale ou les éléments du bien-être psychologique sont des questions plus théoriques que les questions de santé publique.

  • Par santé mentale, on entend habituellement le contraire de maladie mentale ou, par euphémisme, la maladie mentale elle-même. À défaut de bien comprendre ce qu’est la santé mentale, on se concentre sur ce qu’on connaît de la maladie mentale.

À défaut de bien comprendre ce qu’est la santé mentale, on se concentre sur ce qu’on connaît de la maladie mentale.
  • Les caractéristiques qui définissent la santé mentale optimale ne sont pas bien comprises ou étudiées. Les organismes de financement s’intéressent d’abord aux personnes qui éprouvent des problèmes et aux déterminants de ces problèmes. Des aspects comme le bonheur, la satisfaction ou la compassion comme états humains positifs sont rarement des thèmes de recherche.

  • Les facteurs de risque dominent la littérature dans le domaine de la santé mentale. Les thèmes les plus courants sont la violence (en particulier la violence familiale), la dépression, le stress et le chômage.

  • Les facteurs de protection ne sont pas souvent abordés dans la littérature en matière de santé mentale, bien que des études aient porté sur le bien-être, la capacité d’adaptation, la force de caractère, la résistance, et les systèmes ou réseaux de soutien.

  • Les services font gravement défaut pour les personnes qui souffrent de détresse psychologique, mais chez qui aucun trouble mental n’a été diagnostiqué. Les victimes d’injustice sociale, de racisme et de discrimination sont de bons exemples.

  • Il existe très peu de programmes de prévention pour les troubles mentaux et la détresse psychologique.

  • Toute personne chez qui un trouble mental est diagnostiqué en porte des stigmates. Le trouble mental est considéré comme une faiblesse de caractère honteuse.

  • Les médias populaires présentent souvent une image dangereuse des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale. Le portrait déformé de «tueur psychotiques qui est fait de ces personnes contribue à la crainte du public.

  • La promotion de la santé mentale ou la prévention des troubles mentaux sont les aspects les moins bien compris et les moins avancés dans le domaine de la santé mentale. Ce qui contribue à la santé mentale chez les enfants, les adolescents, les adultes, les immigrants de pays en voie de développement, les chômeurs, les agriculteurs, les réfugiés, les Autochtones, les jeunes de la rue ou les étudiants universitaires est souvent compris comme une variable unique, considérée comme
    importante dans un travail de recherche isolé.

Mise à jour : 2004-10-01 Haut de la page