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Recherches régionales

Les facteurs sociaux, individuels et situationnels reliés au processus d'aveu chez des individus ayant été reconnus coupables d'un crime (RQ-134)

Nadine Deslauriers-Varin (Criminologie, Université de Montréal)

Aperçu de la recherche

De façon consécutive, 300 hommes adultes débutant une peine d’incarcération seront sollicités afin de participer à cette étude. Ceux-ci seront recrutés au Centre Régional de Réception (CRR) de Sainte-Anne-des-Plaines, un pénitencier fédéral à sécurité maximale recevant tous les individus ayant reçu une sentence de deux ans et plus. Cette procédure est utilisée afin d’assurer l’obtention d’un échantillon représentatif de la population des détenus fédéraux québécois. Un taux de participation se situant entre 60 et 70 % serait optimal pour les fins de l’étude.

Mesures

Volet quantitatif. Bien que les études de Gudjonsson (1991; 1994) aient été effectuées seulement auprès de détenus ayant avoué leur crime, la présente recherche s’intéressera aussi aux détenus n’ayant pas admis les faits pour lesquels ils ont été trouvés coupables. Ainsi, l’idée sera aussi d’arriver à trouver les facteurs pouvant inhiber le processus d’aveu et donc, jouer un rôle dans le phénomène du déni. Donc, en fonction de la présence ou non d’aveu chez le détenu, celui-ci aura à remplir l’un ou l’autre des questionnaires prévus dans cette étude.

Dans la mesure où il y aura eu reconnaissance par le détenu des faits reprochés, une version française du Gudjonsson Confession Questionnaire révisé (GCQ-R) lui sera distribuée. Ce questionnaire est d’une durée approximative de 20 minutes et comporte 52 questions fermées plus une question ouverte, portant sur les motifs et facteurs ayant favorisé la confession. Pour les fins de notre étude, nous bonifierons ce questionnaire en y rajoutant des questions d’ordre « signalétique » et « socio-administrative » par exemple : l’âge, le sexe, l’origine ethnique, la présence d’antécédents criminels, la sentence reçue et le type de délit pour lequel il fut arrêté. Ces questions permettront de mieux connaître les sujets à l’étude, tout en permettant de vérifier si ces indicateurs influencent le processus de confession. D’un autre côté, si les faits n’ont pas été admis par le détenu, un questionnaire contenant des questions se rapportant aux facteurs significativement reliés au déni, dans les études antérieures, lui sera distribué. Quelques-unes de ces questions seront tirées du questionnaire initial (Gudjonsson Confession Questionnaire révisé - GCQ-R), mais auront été préalablement ajustées et adaptées pour les détenus n’ayant pas confessés.

Volet qualitatif. Un volet qualitatif sera aussi comprit dans cette étude avec la réalisation d’une dizaine d’entrevues structurées, d’une durée approximative d’une heure (60 minutes), auprès des sujets participants à l’étude qui auront été sélectionnés de façon aléatoire. Au cours de cette entrevue, les sujets répondront aux mêmes questions que celles du questionnaire ci haut mentionné, mais pourront davantage élaborer leurs réponses. Cette partie qualitative permettra en fait de comprendre plus en profondeur le processus d’aveu chez les individus suspectés d’avoir commis un crime, au cours de leur interrogatoire, de mieux saisir l’influence des techniques et modalités de cet interrogatoire et, surtout, d’appuyer les données quantitatives obtenues grâce au questionnaire.

 

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