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Évaluer le risque suicidaire : un protocole valable Marc S. Daigle, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie (CRISE), Institut Philippe Pinel de Montréal; Réal Labelle, UQTR, CRISE; Gilles Côté, UQTR, Institut Philippe Pinel de Montréal.
Résumé Des outils de dépistage concis, comme l’échelle d’évaluation du risque de suicide (ÉÉRS; 9 éléments), sont très utiles dans le contexte d’établissements correctionnels accueillant une vaste population et où le personnel clinique est réduit. Cette échelle a cependant besoin d’être mieux corroborée. Tout d’abord, on a choisi 44 détenus, qui avaient été dépistés comme suicidaires selon l’ÉÉRS, pour les faire évaluer par des psychologues en établissement à partir de cinq critères : l’urgence suicidaire (risque immédiat), le risque de suicide à moyen et à long terme, la pertinence de procéder à un aiguillage, le besoin d’une surveillance à court terme et le besoin d’une surveillance à long terme. Dans l’ensemble, l’ÉÉRS a été jugée aussi efficace qu’un examen plus détaillé, bien que les deux techniques aient fourni des résultats différents. En deuxième lieu, on a examiné 242 détenus, suicidaires et non suicidaires, à partir de l’ÉÉRS. On a observé une bonne corrélation entre les résultats de cet examen et les évaluations de l’urgence suicidaire ou risque immédiat (0,50) et celles du risque à long terme (0,71). Une analyse de régression multiple a même montré que l’ÉÉRS donnait des résultats plus justes qu’un examen approfondi. La même analyse a permis de constater que l’ÉÉRS mesure mieux le risque à long terme que l’urgence.
Rapport rédigé par : Marc S. Daigle, Réal Labelle et Gilles Côté |
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mise à jour:
2003.02.26
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