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Étude et évaluation de l’hébéphilie comme catégorie distincte d’agresseurs sexuels (R118)

Sophie Desjardins (Psychologie, Université de Montréal)

Sous la supervision de : Luc Granger (Psychologie, Université de Montréal)

Unité opérationnelle impliquée : Centre régional de réception

Problématique et objectifs de la recherche

Souvent confondus avec les pédophiles, les hébéphiles constituent le groupe d’agresseurs le plus difficile à caractériser et la confusion terminologique qui prévaut actuellement dans le domaine de l’agression sexuelle peut s’avérer l’un des facteurs explicatifs de cette situation. Cette conjoncture n’est pas sans conséquences puisque selon certains auteurs, en raison d’une méconnaissance des caractéristiques qui leur sont propres, la plupart des délinquants sexuels incarcérés sont intégrés à des programmes d’intervention reposant davantage sur des composantes intuitives que sur des facteurs valides d’un point de vue empirique ou étiologique.

Cette recherche a donc les objectifs suivants ;

  1. réviser de manière exhaustive et critiquer les écrits scientifiques faisant état des caractéristiques qui distinguent les pédophiles, les hébéphiles et les violeurs ;
  2. décrire et comparer les diverses composantes pré-, per- et postdélictuelles des hébéphiles à celles rencontrées chez les pédophiles et les violeurs afin de donner un aperçu du crime sexuel typique commis par chacun des groupes d’agresseurs ;
  3. déterminer si l’appartenance à chacun des trois groupes d’agresseurs – et plus particulièrement à celui des hébéphiles – peut être prédite à partir d’un ensemble de facteurs ;
  4. établir le nombre de dimensions à partir desquelles les groupes peuvent différer de manière fiable ;
  5. énoncer les équations linéaires pouvant être utilisées pour classifier les nouveaux cas en groupe ;
  6. déterminer la proportion de cas classifiés correctement à partir des équations linéaires ;
  7. Faire ressortir les prédicteurs les plus importants lorsque vient le temps de déterminer l’appartenance à un groupe ;
  8. Évaluer l’impact du sexe de la victime sur la prédiction effectuée.

Pour cette étude, seules les données de recherche provenant de la banque de données élaborée par le CRR seront requises. 150 sujets sont requis pour l’étude.

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