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L'analyse de l'organisation sociale dans les pénitenciers du Canada dans une perspective internationale (R98)

Pierre Landreville (Centre International de Criminologie Comparée, Université de Montréal), Anton Oleinik (CICC, Université de Montréal et Faculté des sciences économiques, Université d'État Lomonossov à Moscou) et Marion Vacheret, École de criminologie, Université de Montréal)

Unité opérationnelle impliquée : à déterminer

Objectifs de la recherche

Cette recherche se propose deux objectifs. 1- Étudier les modalités de la gestion des conflits qui apparaissent dans le milieu carcéral et les instances de leur résolution officielle (les gradés, surveillants) ainsi qu’officieuse (les arbitres informels). En fait, la recherche s’intéressera aux mécanismes des autorités formelles et informelles dans la prison et à leur interaction. 2- Il s’agit aussi de comparer les modalités de la vie quotidienne en prison au Canada avec celles dans trois autres pays, la France, la Russie et le Kazakhstan. Étant donné que la France et le Canada pratiquent l’emprisonnement cellulaire et que la Russie et le Kazakhstan ont recours au système de baraques, la comparaison fera ressortir les conséquences des deux systèmes d’emprisonnement au niveau de la vie quotidienne des détenus et de l’intensité des contacts sociaux entre eux. Sur le plan pratique, cette recherche permettra d’améliorer les politiques en milieu carcéral en fournissant à l’administration canadienne un aperçu de la situation sociale dans ses établissements. Les comparaisons internationales permettent quant à elles de bonifier les réformes dans les systèmes pénitentiaires. D’ailleurs, les premiers résultats de la recherche seront discutés à la conférence organisée sous le patronage de l’OSCE (Organization for Security and Co-Operation in Europe) à Astana (Kazakhstan), à l’été 2001.

Aperçu de la recherche

Afin d’analyser l’organisation sociale dans la prison, des d’indicateurs ont été élaborés afin de mesurer et comparer les niveaux de confiance (institutionnelle, interpersonnelle, etc.) des détenus selon le type d’emprisonnement (cellulaire ou en baraque) auquel ils sont soumis. Idéalement cette recherche voudrait interroger, par questionnaire, 350 détenus et ce, répartis dans le plus d’établissements possible. Le questionnaire portera sur la confiance, sur les contacts des détenus avec l’administration, sur les normes informelles de l’organisation de la vie quotidienne en détention. 20 entrevues semi-structurées devraient permettre de mieux saisir le sens que les répondants canadiens donnent aux questions, leur sens des valeurs et comment ils perçoivent l’organisation sociale de la prison. Afin de rendre possible les comparaisons internationales, 60 détenus ont déjà été rencontrés dans 3 pénitenciers français, 900 détenus dans 29 pénitenciers russes, 400 dans 12 établissements du Kazakhstan, et ce par l’entremise du même questionnaire.

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