Le fait de vous marier avec un citoyen cubain ne vous donne pas le droit de vivre avec lui ou elle à Cuba, même pour quelques jours pendant vos vacances. Vous devez acheter un visa (catégorie famille), ce qui prouve que vous êtes dûment enregistré auprès des autorités locales. Si vous ne respectez pas les règlements, votre conjoint risque de se voir imposer une amende,ou une peine de prison. De plus, les touristes n'ont pas le droit d'inviter des Cubains dans leur chambre d'hôtel (même s'ils sont mariés), à moins d'être muni du visa susmentionné. Les Cubains qui accompagnent des visiteurs étrangers, surtout dans les bars et les hôtels, pourraient se voir demander une pièce d'identité et refuser l'entrée.
Les Canadiens planifiant de marier un citoyen cubain à Cuba doivent présenter les documents suivants :
a) un passeport valide et le visa ou la carte de touriste;
b) un certificat de naissance traduit en espagnol et légalisé à l'ambassade de Cuba dans le pays de délivrance. Dans le cas de Canadiens nés à l'extérieur du Canada, veuillez communiquer avec l'ambassade de Cuba au Canada (voir ci-dessous) ou le Consultoria Jurídica Internacional (tél. : 537-204-2490; 537-204-2437 / téléc. : 537-204-2303 / courriel : cji@cm.cu);
c) un certificat ou un affidavit de célibat, ou un certificat de divorce, ou un certificat de mariage et un certificat de décès de l'époux ou de l'épouse.
Ces documents doivent être légalisés et authentifiés, accompagnés d'une traduction en espagnol dactylographiée sans erreurs ou corrections, et envoyés à l'ambassade ou au consulat de Cuba au Canada, pour qu'ils soient légalisés et authentifiés. Quelle que soit la date de la légalisation et de l’authentification, un certificat ou une déclaration de célibat est valide pour six mois à compter de la date de délivrance. Vous devez vous assurer que le certificat n’expire pas avant la date du mariage. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec l'ambassade ou le consulat de Cuba.
Les couples canadiens qui planifient se marier à Cuba doivent présenter, pour les deux époux, les documents suivants s'il s'agit d'un premier mariage :
a) un passeport valide;
b) la carte de touriste qui leur a été remise à l’arrivée à Cuba.
Si un couple canadien planifie se marier à Cuba, mais que l'un des époux a déjà été marié, celui-ci doit présenter, en plus du passeport et de la carte de touriste, les documents suivants :
a) si il/elle est divorcé(e), un certificat de divorce;
b) si il/elle est veuf/veuve, un certificat de mariage et le certificat de décès de l'époux/l'épouse.
De plus, ces documents doivent être légalisés et authentifiés par les autorités canadiennes, accompagnés d'une traduction en espagnol dactylographiée sans erreurs ou corrections, et envoyés à l'ambassade ou au consulat de Cuba au Canada, pour qu'ils soient légalisés et authentifiés.
En vertu de l'article 22 de la Loi sur le divorce du Canada, un divorce prononcé à l'étranger est reconnu au Canada aux conditions suivantes :
a) un des époux doit avoir résidé sur le territoire dans lequel le divorce a été obtenu pendant au moins un an avant le début de la procédure d'obtention du divorce;
b) la personne qui accorde le divorce doit avoir compétence légale pour le faire (c.-à-d. une personne officiellement désignée pour accorder des divorces à cet endroit).
9. L'ARGENT
Le peso cubain convertible (CUC) est la seule devise acceptée pour le paiement de produits et services. Il ne se transige plus au pair avec le dollar US. Les devises étrangères peuvent être échangées dans les bureaux de change Cadeca, qu’on trouve dans les aéroports internationaux et les régions urbaines du pays, de même que dans les banques et les grands hôtels. Il est possible d’échanger des dollars US, mais des frais de 10 % s’ajoutent au taux de change. Les devises canadiennes (numéraire ou chèques de voyage – à l’exception des chèques d’American Express) peuvent être échangées contre des pesos cubains sans devoir payer les frais de 10 %. Conservez séparément vos reçus de chèques de voyage. Les pesos cubains convertibles peuvent être échangés contre des dollars US (ou des dollars canadiens, si disponibles) aux aéroports internationaux avant de quitter le pays. Les pesos cubains convertibles ne peuvent pas être échangés à l’extérieur de Cuba.
Les cartes de crédit émises par des institutions financières étasuniennes ne sont pas acceptées. Les cartes d’American Express ne sont pas acceptées, quel que soit le pays où elles ont été émises. Les cartes de crédit sont acceptées dans les établissements importants; toutefois, le montant sera facturé en dollars US, avec des redevances sur les opérations de change (à l’heure actuelle, environ 11,24 %) en sus du taux de conversion en pesos cubains convertibles. On peut obtenir des avances de fonds (en pesos cubains convertibles ou en dollars US) avec une carte Visa ou MasterCard dans les banques, les hôtels ou les bureaux de change Cadeca. À La Havane, le Miramar Trade Centre ainsi que les hôtels Parque Central, Melia Cohiba et Nacional ont des guichets automatiques où on peut obtenir avec la carte Visa des avances de fonds en pesos cubains convertibles. À Varadero, on trouve le même type de guichets à la Plaza America et dans les banques. Les cartes de débit ne peuvent pas être utilisées à Cuba. Il n’est pas possible de tirer des fonds canadiens par l’entremise de la société Western Union à Cuba. Si vous utilisez un guichet automatique bancaire, faites-le pendant les heures de bureau à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.
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10. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Cuba (capitale : La Havane) est l'île la plus étendue et la plus occidentale des Grandes Antilles. Elle est située au sud de la Floride, entre la mer des Antilles et l'océan Atlantique Nord. La langue officielle est l'espagnol. L'anglais de base et, dans une moindre mesure, le français sont également parlés dans la plupart des centres de villégiature, des hôtels et des lieux fréquentés par les touristes. Le survoltage et les pannes d'électricité surviennent souvent et à l'improviste. La plupart des lieux de villégiature sont équipés de génératrices.
Les communications téléphoniques sont difficiles. Les appels restent souvent sans réponse, même dans les grands établissements. Les problèmes sont aussi d'ordre technique, l'appel pouvant être dirigé vers un autre numéro que celui qui a été composé. Il faut de la patience pour effectuer un appel interurbain (surtout après la pluie). On trouve de bons services de téléphonie cellulaire dans la plupart des grandes villes. Les Canadiens peuvent se servir de leur propre téléphone cellulaire, pourvu qu'il soit compatible avec les normes américaines. Prenez les dispositions voulues pour le service de téléphonie cellulaire avec Cubacel, Calle 28 # 510, Miramar, Havana, tél. : 880-2222; site Web: www.cubacel.com (en espagnol seulement).
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11. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
L’Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.
L'Agence de santé publique du Canada (ASPC) surveille en permanence la situation relative à la fièvre dengue dans le monde. La fièvre dengue (FD) est une maladie virale aiguë qui se transmet par une piqûre de moustique infecté. L'ASPC rappelle aux voyageurs que la fièvre dengue est commune dans de nombreuses régions tropicales et subtropicales du monde. Les voyageurs se rendant dans des pays où la fièvre dengue est endémique (c.-à-d. commune) doivent savoir qu'il existe un risque de contracter cette maladie à longueur d'année et que des éclosions peuvent survenir à tout moment. Pour de plus amples renseignements sur cette maladie et sur les recommandations qui s'y rattachent, voir le site de l’ASPC.
L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.
Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.
L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.
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12. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
Des signes récents semblent indiquer qu'il y a une augmentation importante des cas de fièvre dengue dans certaines régions de Cuba. Les villes de La Havane, de Santiago, de Ciego de Avila, de Santi Spiritus et de Las Tunas sont parmi les régions les plus touchées. Les autorités cubaines de santé publique prennent des mesures exhaustives de lutte contre les insectes, notamment la fumigation et la pulvérisation aérienne. Les produits chimiques utilisés peuvent causer des malaises jusqu’à ce qu’ils se dispersent et on conseille aux voyageurs de fermer les fenêtres et les portes si de la fumigation s’effectue dans les environs. On recommande aux résidents et aux voyageurs de prendre les précautions nécessaires pour se protéger contre la fièvre dengue, en utilisant un répulsif pour les insectes (DEET) et en évitant les zones marécageuses ou de faible élévation où il y a plus de moustiques. On leur conseille également d'utiliser des mesures de protection physique comme des filets à insectes, des chandails à manches longues ou autres. Les personnes qui auraient des symptômes semblables à ceux de la grippe (perte d'énergie, fièvre, douleur dans les articulations et les muscles) doivent consulter sans délai un médecin. Comme la période d’incubation de la dengue peut aller jusqu’à 8 jours, on recommande aux voyageurs qui, au cours de la semaine suivant leur retour de Cuba, présentent des symptômes semblables à ceux de la dengue de consulter leur médecin et de l’aviser qu’ils reviennent d’une région touchée par la dengue.
Cuba dispose de bons services médicaux, bien que certains médicaments et équipements courants soient parfois impossibles à trouver.
L’hôpital Cira García (Calle 20, No. 4191, angle Av. 41 et Playa; tél. : 204-2668 ou 204-2489) offre des services médicaux spécialement pour les ressortissants étrangers. Vous devrez garantir à l’avance le paiement de ces services. D’autres hôpitaux de La Havane offrent également des services aux étrangers, notamment l’hôpital Hermanos Amejeiras (San Lázaro, no 701, Centro Habana; tél. : 877-6072 et 873-2934); Comandante Manuel Fajardo (Zapata et D. Vedado; tél. : 55-2466 et 33-3701), le seul à posséder une unité psychiatrique pour étrangers. On trouve en outre dans la plupart des principaux lieux touristiques de l’île des cliniques internationales Servimed qui offrent des soins médicaux d’urgence.
Les utilisateurs de médicaments sur ordonnance doivent vérifier si les médicaments qu'ils prennent sont autorisés à Cuba. Étant donné que les stocks dans les pharmacies sont parfois épuisés, il est recommandé aux visiteurs d'apporter avec eux des médicaments de base, en particulier s'ils se rendent dans des régions périphériques.
La plupart des compagnies d'assurance n'acceptent pas les copies et les télécopies. Certaines d'entre elles prennent énormément de temps à payer les factures d'hôpital et on pourrait vous interdire de quitter le pays tant que vous n'aurez pas acquitté vos factures. Si cela se produit, vous devrez payer de votre poche, obtenir une facture détaillée et remplir une demande de remboursement une fois de retour au Canada. Pour plus d'information, veuillez consulter la section 16.
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