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CONSEILS AUX VOYAGEURS :
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CONSEILS AUX VOYAGEURS

Dernière mise à jour : 4 décembre 2006, 11:52 HNE
Toujours valide : 9 décembre 2006, 1:56 HNE

Colombie

1.
INTRODUCTION
2. ATTENTION
3. SÉCURITÉ
4. TRANSPORTS
5. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT
6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS
7. AIDE OFFERTE AUX CANADIENS À L'ÉTRANGER
8. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE
9. L'ARGENT
10. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
11. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES
12. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ
13. LE RETOUR AU CANADA
14. L'ADOPTION INTERNATIONALE
15. CONSEILS DE VOYAGE
16. ASSURANCE MALADIE ET ASSURANCE VOYAGE
17. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES
18. ANNEXE

1. INTRODUCTION

Le niveau d’Avertissement dans ces Conseils aux voyageurs n’a pas été modifié. La section 2 a été mise à jour.

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2. ATTENTION

AVERTISSEMENT OFFICIEL : Affaires étrangères et Commerce international Canada recommande d'éviter tout voyage dans la ou les région(s) indiquée(s) ci-dessous. (IDW5)

Il est conseillé d’éviter les voyages dans les départements de Putumayo, Arauca, Nariño Caqueta, Guaviare et Norte de Santander, de même que dans les régions rurales des départements de Sucre, Bolivar, Choco, Antioquia, Valle de Cauca, Cauca et Huila. Il est également conseillé d’éviter les voyages dans les régions au sud du département de Meta et dans la Sierra Nevada de Santa Marta (y compris la « Ville perdue »). Ces régions posent un risque élevé pour votre sécurité personnelle.

On constate une escalade des actes terroristes à Cali depuis le 19 novembre 2006. Plusieurs dispositifs explosifs ont été détonés. De plus, bien qu’il n’y ait eu aucun incident particulier jusqu’à maintenant, on craint que la situation à Medellin ne se détériore également. Les Canadiens qui vivent dans ces villes ou qui comptent s’y rendre devraient être extrêmement prudents et suivre les conseils de sécurité des autorités locales.


Bien que l’ambassade du Canada à Bogotá n’ait reçu aucune menace ou aucun renseignement précis concernant de futures activités terroristes, on recommande aux Canadiens de redoubler de vigilance et de continuer à prendre les mesures de sécurité qui s’imposent. Les Canadiens qui se trouvent en Colombie devraient suivre les bulletins de nouvelles et les conseils des autorités locales, éviter les grands rassemblements et les manifestations, et rester en rapport avec l'ambassade du Canada (voir la section 7 ci-dessous).

_________________________________________________

Veuillez prendre note que les voyageurs ayant la double nationalité (canadienne et colombienne) doivent présenter leur passeport colombien lorsqu'ils entrent en Colombie et lorsqu'ils en sortent.

L’activité du volcan Galeras, près de la ville de Pasto, dans le département de Narino, a atteint un niveau critique, et il projette des pierres et des cendres. Des évacuations ont été ordonnées dans la région, et il est très probable que le transport aérien soit interrompu. Par ailleurs, les déplacements terrestres à partir de Pasto ou en partance de cette ville ne sont pas recommandés, à moins que des mesures de sécurité personnelles extrêmes ne soient mises en place. Les Canadiens se trouvant dans la région doivent prêter une attention particulière aux avertissements émis, éviter les zones interdites et suivre les instructions des autorités locales.

Évitez tous les parcs nationaux, surtout celui de Sierra Nevada, les refuges fauniques et les banlieues des grandes villes. On a rapporté des meurtres dans des parcs nationaux, qui sont souvent pour des groupes illégaux des endroits propices pour se cacher.

Il y a des risques que des barrages routiers soient érigés par des groupes de paysans, des troupes paramilitaires clandestines et des membres des mouvements rebelles FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) et ELN (Armée de libération nationale). Ce risque existe dans toutes les régions rurales de la Colombie. La route qui relie Bogotá à Villavicencio est particulièrement dangereuse et susceptible d'être bloquée (réparation de tunnel, obstruction par des camions et glissement de terrain). Il est conseillé de ne voyager que par avion et de ne pas entrer en Colombie ou en sortir par voie terrestre. Si vous êtes obligé de voyager par la route, il est conseillé de n'utiliser que les routes principales, et uniquement le jour.

Les activités de guérilla et les activités paramilitaires constituent un risque important pour les voyageurs qui visitent la région de Huila, plus particulièrement la ville de Neiva. La région d'Urabá (au nord d'Antioquia), la péninsule Guajira, le sud du département de Bolívar, les secteurs près de la frontière de l'Équateur, les savanes de l'est, les départements de Santander, Norte de Santander et Tolima, ainsi que les banlieues de Bogotá, Cali, Medellín, Cucuta, Barrancabermeja et Bucaramanga, sont d’autres régions à risque. Des guérilléros ont aussi perpétré des attaques et des actes de pillage aux environs de Tierradentro et Montelibano, dans le département de Cordoba, et les forces militaires y ont intensifié leur présence. Il faut éviter de traverser ces régions par la route. Dans plusieurs régions rurales, des groupes armés s’adonnent à des combats, posent des bombes dans les voitures et causent des dommages à l’infrastructure. Il est préférable de voyager par avion pour se déplacer d'une ville à l'autre. Il est déconseillé de se rendre à partir de l'Équateur dans les départements colombiens de Nariño et de Putumayo, car des actes de violence majeurs ont été commis près de la frontière de ces deux départements.

Les personnes qui voyagent en Colombie pour affaires ou pour des raisons culturelles devraient consulter l'Annexe 1 : La sécurité en Colombie - évaluation de la situation à l'intention des entrepreneurs canadiens (voir la section 17, ci-dessous).


RECOMMANDATION OFFICIELLE CONCERNANT L’INSCRIPTION : Affaires étrangères et Commerce international Canada offre un service d'inscription aux Canadiens qui prévoient voyager ou résider dans un pays étranger. Les Canadiens qui comptent se rendre dans ce pays malgré le présent avertissement devraient s'inscrire auprès du bureau du gouvernement du Canada responsable des services consulaires dans le pays. L'inscription peut se faire en ligne, ou on peut appeler ce bureau pour demander un formulaire d'inscription.

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3. SÉCURITÉ

Les incidents liés à la sécurité sont au plus bas niveau au pays dans les centres de villégiature de San Andrés et de Cartagena. Les taux de violence et de criminalité visant les étrangers sont peu élevés par rapport à d’autres lieux de villégiature dans la région. Les voyageurs doivent cependant prendre les précautions qui s'imposent.

L'activité criminelle et le cartel de la drogue y représentent des menaces importantes. Les zones rurales sont les plus dangereuses, en raison de la présence du cartel de la drogue, de la guérilla et des activités paramilitaires. Le vol qualifié, le cambriolage, le vol de voiture, la piraterie routière et l'extorsion sont très courants.

Des étrangers peuvent être victimes de violences dans toutes les régions de la Colombie, tant urbaines que rurales. Des attentats à la voiture piégée ont été signalés dans différentes régions et les visiteurs devraient être vigilants.

La Colombie a un des taux d'enlèvement le plus élevé au monde et, bien que les Colombiens soient les premiers visés, les étrangers peuvent être victimes. Des Canadiens travaillant dans les zones rurales ont été enlevés. Les Canadiens qui ont l'intention de travailler en Colombie doivent donc bien peser les risques qu'ils prennent. Les deux principaux groupes de guérilla de la Colombie, l'ELN et les FARC, visent particulièrement les personnes qui travaillent ou qui semblent travailler pour des sociétés pétrolières ou minières.

Les attaques des groupes de guérilla contre le gouvernement de la Colombie, la police et les représentants des forces armées, ainsi que leurs installations ont diminué. Le gouvernement de la Colombie continue à déployer des efforts pour réduire les capacités de tous les groupes de guérilla et de droite.

Les attentats à la bombe se produisent dans les centres urbains y compris à Bogotá. Les installations et les véhicules militaires et policiers, les banques, les centres commerciaux, les stations de service et les postes de péage autoroutier sont des cibles favorites partout en Colombie.

Les Canadiens devraient faire preuve de prudence, surtout après la tombée de la nuit, dans les quartiers Zona Rosa et Parque 93 à Bogotá et ne fréquenter que les centres commerciaux et les supermarchés où de solides mesures de sécurité ont été mises en place. On leur recommande également d'éviter les garages sous-terrains et d'utiliser plutôt des terrains de stationnement bien surveillés, et de ne pas se garer près des entrées de garages. Ils ne doivent pas non plus s'approcher de paquets ou colis laissés sans surveillance, mais plutôt signaler leur présence au personnel de sécurité.

Les crimes mineurs et violents sont répandus dans presque tous les centres urbains, notamment à Bogotá, Bucaramanga, Cali et Medellín. Les Canadiens présents dans ces secteurs doivent faire très attention à ce qui se passe autour d'eux (éviter les secteurs réputés plus dangereux) et prendre des mesures de sécurité judicieuses. Les aéroports situés dans les grandes villes de Colombie sont également menacés et les Canadiens doivent y faire preuve d'une grande prudence.

Des « enlèvements éclair » se produisent de plus en plus fréquemment. Les victimes sont habituellement enlevées sur la rue et forcées de retirer de l'argent de divers guichets automatiques. Les victimes qui ont refusé de coopérer ont été blessées. Des cas d'individus se faisant passer pour des policiers qui abordent les étrangers pour « vérifier » leurs documents ou les devises étrangères dans l'intention de les voler ont été rapportés.

Il arrive que les criminels utilisent de la scopolamine pour droguer les voyageurs afin de pouvoir les voler. Cette drogue peut être administrée dans la boisson, la nourriture, un aérosol, les cigarettes, la gomme à mâcher ou sous forme de poudre. (Un individu s'approchera de vous pour demander son chemin; la drogue, dissimulée dans un morceau de papier, sera alors soufflée dans le visage de la victime.) Cette dernière se sent désorientée, peut rester inconsciente pendant de nombreuses heures et présenter de graves problèmes de santé. Cette drogue a un effet très rapide, qui peut prendre plusieurs jours à s'estomper.


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4. TRANSPORTS

Le piètre état des routes et les habitudes de conduite (excès de vitesse, alcool au volant) rendent la conduite dangereuse. Bien qu'il existe des lois qui protègent les voyageurs sur les routes, elles sont rarement respectées et appliquées.

Le transport en commun n’est pas sécuritaire non plus; les autobus, et dans une moindre mesure les taxis, sont souvent la cible de criminels. Il est conseillé de ne pas héler les taxis dans la rue, mais d'en faire appeler à partir d'un hôtel. Il existe maintenant des bureaux de taxis autorisés, surveillés et sécuritaires. Numéros de téléphone à Bogotá : 311-1111, 222-2222, 411-1111.


Vous devez être muni d’un
permis de conduire international (PCI).

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5. CATASTROPHES NATURELLES ET CLIMAT

En novembre 2005 et juillet 2006, le niveau d’alerte a été augmenté à la suite de la hausse de l’activité et de l’entrée en éruption du volcan Galeras, situé dans le département de Narino. Une activité sismique continue et il est possible qu’il y ait des éruptions. Les Canadiens se trouvant dans la région doivent prêter une attention particulière aux avertissements émis, éviter les zones interdites et suivre les instructions des autorités locales.

La saison des ouragans s’étend du mois de juin jusqu’à la fin du mois de novembre. Vous devriez consulter le site Web du
National Hurricane Center (en anglais seulement) afin d'obtenir des renseignements sur les conditions météorologiques.

La Colombie est exposée à diverses catastrophes naturelles, notamment des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des pluies torrentielles et des glissements de boue. Le pays n'a pas de saison des pluies et les glissements de boue sont susceptibles de se produire à n'importe quel moment de l'année. Ces catastrophes sont souvent la cause de décès, en plus de perturber les déplacements.

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6. LOIS ET COUTUMES DU PAYS

Vous devez respecter les lois du pays où vous séjournez. Les délits graves peuvent entraîner l’emprisonnement. Les peines d’emprisonnement sont purgées sur place.

Les Canadiens arrêtés ou détenus ont le droit de communiquer avec le bureau du Canada (ambassade, haut-commissariat, etc.) responsable des services consulaires pour le pays concerné (voir la section 7 ci-dessous), et les agents procédant à l’arrestation doivent les aider à le faire. Les représentants consulaires du Canada peuvent fournir une liste d’avocats de la région.

Le Ministère publie le
Guide à l’intention des Canadiens emprisonnés à l’étranger, qui s’adresse aux Canadiens incarcérés à l’étranger. Son principal objectif est d’informer les détenus, leurs familles et amis, de l’aide et de l’assistance disponibles.

Les contrevenants s'exposent à de longues peines d'emprisonnement ou à de lourdes amendes ou aux deux. Des Canadiens purgent actuellement des peines en Colombie pour des infractions liées à la drogue. En plus d'éviter tout contact avec la drogue, nous vous conseillons de ne jamais transporter de colis ou de changer de l'argent pour rendre service à des inconnus.

La loi colombienne interdit aux touristes et aux gens qui voyagent pour affaires de faire entrer des armes à feu au pays. L'importation ou la possession illégales d'armes à feu sont punissables de 3 à 10 ans d'emprisonnement.


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7. AIDE OFFERTE AUX CANADIENS À L'ÉTRANGER

Vous pouvez obtenir une aide consulaire et de plus amples renseignements consulaires aux adresses suivantes :

Colombie - BOGOTÁ , Ambassade du Canada
Adresse : Cra 7, No 115-33, Piso 14, Bogotá, Colombie
Adresse Postale : C.P. 110067, Bogotá, Colombie
Tél. : 57 (1) 657-9800
Télécopieur : 57 (1) 657-9912
Courriel :
bgota@international.gc.ca
Internet : http://www.bogota.gc.ca

Colombie - CARTAGENA, Consulat du Canada
Adresse : Edificio Centro Ejecutivo Bocagrande, Carrera 3, # 8-129, oficina 1103, Cartagena, Colombie
Adresse Postale : Cartagena, Colombie
Tél. : 57 (5) 665-5838
Télécopieur : 57 (5) 665-5837
Courriel : honcartagena@enred.com

Pour obtenir une aide d'urgence en dehors des heures de bureau, téléphonez à l'ambassade du Canada à Bogotá et suivez les instructions qui vous seront données. Vous pouvez aussi appeler le Ministère à Ottawa en composant le numéro sans frais 01-800-9-19-0114 ou utiliser les services de Canada Direct.

Canada Direct, service offert par les grandes sociétés de télécommunications canadiennes, permet aux voyageurs d'accéder sans frais et facilement au réseau téléphonique canadien. En Colombie, les voyageurs peuvent accéder à Canada Direct en composant le 01-800-919-0057, qui les mettra en contact en tout temps avec un téléphoniste canadien. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez du Canada le 1 800 561-8868 ou consultez le site Web de Canada Direct.


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8. EXIGENCES D'ENTRÉE / DE SORTIE

Nous avons confirmés les renseignements qui suivent sur les exigences d'entrée et de sortie auprès des autorités colombiennes et, à notre connaissance, ils étaient valides le 6 juillet 2006.  Ces exigences peuvent toutefois changer.

La décision de laisser entrer les voyageurs étrangers appartient à chaque pays. Tous les pays imposent des exigences spéciales aux personnes qui prévoient résider sur leur territoire pendant une longue période (en général plus de 90 jours), y travailler, y étudier ou s’y livrer à des activités autres que le tourisme. Pour vous renseigner sur les conditions d’entrée particulières, communiquez avec la mission diplomatique ou consulaire du ou des pays où vous comptez vous rendre. Les personnes qui ne respectent pas les exigences d’entrée et de sortie établies par un pays sont passibles de peines sévères.


Le Bureau du protocole d'Affaires étrangères Canada fournit les coordonnées de l'
ambassade de la République de Colombie et ses consulats où vous pouvez obtenir davantage de renseignements sur les exigences d’entrée et de sortie.

Les Canadiens qui se rendent en Colombie doivent être en possession d'un passeport canadien. Le passeport doit être valide pour la durée du séjour en Colombie. Toutefois, les voyageurs devraient vérifier les exigences relatives à la validité du passeport dans les pays par lesquels ils transitent.

Les voyageurs ayant la double nationalité (canadienne et colombienne) doivent présenter leur passeport colombien lorsqu'ils entrent en Colombie et lorsqu'ils en sortent.

Depuis le 1er février 2005, le gouvernement de la Colombie a adopté de nouvelles procédures relatives aux visas. Les citoyens canadiens qui se rendent en Colombie à des fins touristiques n'ont pas besoin de se procurer un visa pour y entrer. Par contre, les voyageurs qui s'y rendent pour d'autres motifs doivent présenter une demande en vue d’obtenir le visa approprié. S'ils ne se procurent pas le bon visa, ils pourraient être expulsés. Les visas d'entrée des touristes sont normalement valides 30 jours et peuvent être prolongés pour une durée maximale de 180 jours. L'agent d'immigration au point d'entrée détermine le nombre de jour accordé. Les étrangers peuvent présenter une demande de prolongation sans quitter le pays.

Les Canadiens qui se rendent en Colombie par voie terrestre doivent obtenir un timbre d'entrée dans leur passeport. Si ces derniers ne se conforment pas à cette exigence, les agents de la Colombie pourraient les obliger à retourner à la frontière pour obtenir le timbre.

Les autorités colombiennes insistent pour que les bénévoles et coopérants de la plupart des organismes obtiennent un visa temporaire spécial ou un visa religieux temporaire. Les Canadiens ne peuvent participer à des activités de défense des droits de l'homme et d'aide humanitaire que s'ils ont le visa approprié (visa temporal especial). Il est interdit aux Canadiens entrant avec des visas de touriste (ou autres) de prendre part à des activités à caractère politique, rassemblements ou manifestations. L'activisme politique peut entraîner l'expulsion.

Visa de touriste : non exigé
Visa d'affaires : exigé
Visa d'étudiant : exigé


Depuis le 1er octobre 2005, la taxe d’aéroport est de 51 $US pour les vols internationaux et de 30 $US pour les touristes. Pour les vols intérieurs, la taxe d’aéroport de 6 $US est habituellement comprise dans le prix du billet d’avion. En raison des fluctuations monétaires, ces prix peuvent changer.

Depuis le mois de septembre 2002, le poste frontalier Puente Internacional de Rumichaca situé entre Ipiales (Colombie) et Tulcán (Équateur), sera fermé de 22 h à 6 h. Les voyageurs doivent prévoir suffisamment de temps pour les formalités à la frontière, soit au moins deux heures.

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Les détenteurs de passeports spéciaux et diplomatiques devraient vérifier les conditions d'entrée pour ce pays et les autres qu'ils ont l'intention de visiter, car elles peuvent différer de celles qui s'appliquent aux détenteurs de passeports ordinaires.

Une personne qui vend ou falsifie son passeport ou qui permet à une autre personne de l’utiliser commet une infraction criminelle pouvant conduire à des accusations et, si la personne est reconnue coupable, à une peine d’emprisonnement. En outre, les services de passeport pourraient lui être refusés dans l’avenir.

Bien que le mariage de conjoints de même sexe soit légal au Canada, de nombreux pays ne le reconnaissent pas. Un couple du même sexe qui se présente aux autorités frontalières d’un pays comme étant un couple marié pourrait se voir refuser l’entrée dans le pays en question. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le bureau du gouvernement du pays concerné accrédité auprès du gouvernement du Canada.

Un adulte qui voyage avec des enfants pourrait devoir présenter des documents prouvant ses droits en tant que parent de ces enfants ou ses droits de garde de ces enfants, ou encore ses droits de visite auprès de ces enfants. Les autorités canadiennes et les autorités des pays étrangers pourraient également exiger que cet adulte présente la preuve qu’il a obtenu le consentement des parents, du tuteur légal ou d’un tribunal pour voyager avec ces enfants. Certains pays ne permettent pas à un enfant d’entrer sur leur territoire, ou dans certains cas de sortir du pays, s’il n’est pas muni des documents appropriés, comme une lettre de consentement ou une ordonnance d’un tribunal.

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9. L'ARGENT

La devise est le peso colombien. Les chèques de voyage canadiens et les dollars canadiens ne peuvent être échangés en Colombie. Les devises et les chèques de voyage américains sont acceptés presque partout.

 Renseignez-vous auprès de votre banque sur les services de guichet automatique bancaire (GAB) offerts dans d’autres pays. Vous pouvez aussi consulter la page de localisateur de GAB de VISA ou la page de localisateur de GAB de MasterCard pour obtenir l’adresse de GAB n’importe où dans le monde. Votre banque peut vous indiquer si vous avez besoin d’un nouveau numéro d’identification personnel (NIP) pour avoir accès à votre compte lorsque vous êtes à l’étranger. La prudence est cependant recommandée lorsqu’on se sert de cartes de crédit ou de cartes bancaires, en raison des risques liés à la fraude et aux autres activités criminelles. Si vous utilisez un GAB, faites-le pendant les heures de bureau et utilisez une machine à l’intérieur d’une banque, d’un supermarché ou d’un grand immeuble commercial. Par mesure de prudence, laissez vos numéros de carte à un membre de votre famille.

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10. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

La Colombie (capitale : Bogotá) est située dans la partie nord de l'Amérique du Sud et confine avec la mer des Antilles, le Venezuela, le Brésil, le Pérou, l'Équateur, le Panama et l'océan Pacifique. La langue officielle est l'espagnol.

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11. PROGRAMME DE MÉDECINE DES VOYAGES

L’
Agence de santé publique du Canada et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) diffusent de l’information sur l’apparition de maladies dans diverses parties du monde. Vous trouverez les plus récents conseils de santé aux voyageurs et d’autres renseignements pertinents sur le site Web du Programme de médecine des voyages de l’Agence de santé publique du Canada.

L’Agence de santé publique du Canada recommande vivement aux voyageurs de se faire faire une évaluation de risque personnel dans les six à huit semaines précédant leur départ, en s’adressant à une clinique de santé-voyage ou à un médecin. En se fondant sur les risques pour votre santé, le médecin pourra déterminer quels vaccins et traitements préventifs prescrire, et quelles précautions vous devriez prendre pour éviter d’être malade. Les voyageurs doivent s’assurer que leurs immunisations courantes (d’enfance) (contre le tétanos, la diphtérie, la polio, la rougeole, par exemple) sont à jour.

Il est possible que les normes régissant les soins médicaux dans un autre pays ne soient pas les mêmes qu’au Canada. Les traitements peuvent être chers et il faudra peut-être payer d’avance. On conseille aux voyageurs canadiens de souscrire avant leur départ pour l’étranger à une assurance-maladie. Par ailleurs, ils devraient garder leurs médicaments d’ordonnance dans leur contenant d’origine et les transporter dans leurs bagages à main.

L’Agence de santé publique du Canada recommande également aux voyageurs qui sont souffrants ou qui tombent malades à leur retour au Canada de consulter leur médecin. Ils doivent lui dire qu’ils ont habité ou voyagé à l’étranger.

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12. RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES SUR LA SANTÉ

La vaccination contre la
fièvre jaune n'est pas requise. Toutefois, les autorités colombiennes recommandent aux voyageurs qui comptent se rendre dans les départements de Amazonia, Casarane, Cesar, Guajira, Guaviria, Magdalena, Meta et de Norte de Santander, ainsi que dans la région de Magdalena Medio, d'obtenir la vaccination contre la fièvre jaune. On peut se faire vacciner gratuitement par la Croix-Rouge colombienne, moyennant des frais d'environ 24 $CAN. Il faut dix jours pour que le vaccin fasse effet. On recommande la vaccination pour tous les voyageurs âgés de plus de 9 mois, qui comptent se rendre à l'extérieur des zones urbaines.

Les voyageurs qui se rendent à Bogotá, la capitale, pourraient avoir besoin de temps pour s'adapter à l'altitude (2 600 mètres ou 8 600 pieds), qui peut affecter la pression artérielle, la digestion ou le niveau d'énergie. Les personnes souffrant de maladies respiratoires ou cardiaques devront prendre les précautions nécessaires.

À Bogotá, l'eau du robinet est considérée potable, mais on conseille aux Canadiens de boire de l'eau embouteillée. Dans les régions rurales et côtières, l'eau du robinet est impropre à la consommation.

Les soins médicaux sont adéquats dans les grandes villes, mais leur qualité peut varier ailleurs. Les voyageurs qui se rendent en avion à Putumayo, à Meta et à Caqueta devront être en possession d'un certificat d'inoculation contre la
fièvre jaune, requis par les compagnies aériennes desservant ces provinces. Il est déconseillé de se rendre à Meta et à Caqueta. Plusieurs cliniques offrent des services d'urgence, mais demandent souvent d'être payés à l'avance. Ces cliniques sont : Clínica del Country (256-41-09), Fundación Santa Fé (629-07-66) et Clínica Marly (287-10-20). Composez le 614-68-38 pour obtenir le service ambulancier Trasmédica.

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13. LE RETOUR AU CANADA

Veuillez consulter l'
Actualité sur le retour au Canada.

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14. L'ADOPTION INTERNATIONALE

Au Canada, l’adoption internationale est de compétence provinciale et territoriale. Si vous songez à adopter un enfant à l’étranger, vous devez tout d’abord obtenir de l’information sur les règlements en matière d’adoption de la province ou du territoire où résidera l’enfant. L’adoption d’un enfant relève des provinces et des territoires, mais l’entrée au Canada d’un enfant adopté relève de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC). Sans un visa d’immigration approprié, un enfant pourrait se voir refuser l’entrée au Canada; ou, la demande de visa peut être refusée, même si l’adoption est déjà effectuée. Pour obtenir de plus amples renseignements, composez le 1 888 242-2100 (au Canada seulement), consultez le site Web de
CIC ou communiquez avec les autorités de votre province ou de votre territoire.

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15. CONSEILS DE VOYAGE

Veuillez consulter l'
Aide-mémoire du voyageur.

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16. ASSURANCE MALADIE ET ASSURANCE VOYAGE

Les voyageurs ne doivent pas compter sur leur
régime provincial d’assurance maladie pour régler la note en cas de maladie ou de blessures dans un pays étranger. Ces régimes couvrent, au mieux, une partie des frais. Il est conseillé de contracter une assurance complémentaire, dont vous devrez bien comprendre les clauses. Les détenteurs de certaines cartes de crédit bénéficient d’assurances voyage et maladie, mais il ne faut pas tenir pour acquis que cette couverture est suffisante seule. On recommande aux voyageurs d’avoir avec eux toutes les précisions concernant les assurances et d’indiquer à leur agent de voyages, à un ami ou à un parent et/ou à un compagnon de voyage comment joindre leur assureur. Avant de rentrer au Canada, demandez au médecin ou à l’hôpital de vous remettre une facture détaillée. Il faut toujours fournir les reçus originaux des ordonnances ou des services médicaux reçus à l’étranger; la plupart des compagnies d’assurance n’acceptent pas les copies ou les télécopies.

L’annulation d’un voyage déjà organisé risque d’occasionner des frais.  Avant d’annuler un déplacement à l’étranger, les voyageurs ont intérêt à en discuter avec leur agent de voyages, leur assureur ou leur compagnie aérienne. La décision d’effectuer le déplacement incombe uniquement au voyageur.

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17. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

ANNEXE I - LA SÉCURITÉ EN COLOMBIE - ÉVALUATION DE LA SITUATION À L'INTENTION DES ENTREPRENEURS CANADIENS

1. L'économie moderne et en plein essor de la Colombie offre aux entreprises canadiennes de nombreux débouchés en matière de commerce, d'investissement, de coentreprises et de transfert de technologie. Un nombre plus élevé de sociétés canadiennes devraient tirer parti de ce climat propice aux affaires.

2. Toutefois, la situation sur le plan de la sécurité en Colombie présente des risques graves tant pour les Colombiens que pour les résidents étrangers. Les Canadiens qui s'installent en Colombie ou qui y établissent une entreprise devraient par conséquent prendre des mesures adéquates et efficaces pour assurer leur sécurité.

3. Les entreprises canadiennes ou étrangères qui sont actives en Colombie ont demandé conseil avant de choisir des logements et des bureaux sûrs, pour s'assurer que ceux-ci étaient à l'abri des criminels ou des dangers découlant de la situation politique. Le personnel devrait être logé dans des appartements très bien protégés, et les bureaux sont habituellement situés dans des édifices modernes et sécuritaires. Les gens d'affaires importants se déplacent habituellement en compagnie d'un chauffeur armé et qualifié. Dans certains cas, notamment celui du personnel des entreprises canadiennes travaillant dans le secteur pétrolier et gazier, leurs familles se déplacent aussi avec un chauffeur armé et qualifié. De nombreuses entreprises et ambassades recommandent de toujours avoir un téléphone cellulaire sur soi et dans la voiture et de le garder (même dans une voiture) hors de la vue des passants. Les bureaux des gouvernements étrangers et les logements de leur personnel, y compris l'ambassade du Canada, sont situés dans le secteur nord de Bogotá, où l'on trouve également toute une gamme de services, de boutiques et de restaurants.

4. Les responsables d'entreprises canadiennes et étrangères qui désirent s'installer en Colombie doivent prendre en considération les frais d'exploitation supplémentaires qu'entraîne une protection accrue. Certaines sociétés du secteur des ressources naturelles ont même dû faire face à des coûts plus élevés. Plusieurs agences de sécurité fiables proposent toute une gamme de services de consultation et de protection ainsi qu'un choix d'équipement dont se servent avec succès les entreprises colombiennes et étrangères pour assurer la protection de leur personnel et de leurs biens.

5. Les entreprises qui envisagent d'établir une présence physique en Colombie devraient consulter les sections consulaires et commerciales de l'ambassade du Canada ainsi que des entreprises canadiennes qui ont des bureaux et des effectifs en Colombie. Elles peuvent également consulter d'autres sociétés étrangères présentes dans ce pays, notamment British Petroleum, Exxon, GM et Mazda. Plusieurs sociétés de sécurité internationales peuvent également les conseiller sur les considérations d'ordre sécuritaire qu'entraîne l'établissement d'une présence en Colombie.

6. La menace à la sécurité des ressources humaines et autres vient de trois directions. La première menace est l'élément criminel en général; le taux de criminalité urbaine (vol à la tire, vol dans les maisons et les rues, vol de voiture, agressions, vol qualifié et meurtre) est très élevé. La deuxième provient des guérillas, qui poursuivent leur insurrection contre le gouvernement et l'armée et qui financent une grande partie de leurs activités en recourant à l'extorsion, à des enlèvements et à d'autres moyens touchant le milieu étranger des affaires. Il y a eu plusieurs enlèvements de gens d'affaires et de voyageurs étrangers, en vue d'obtenir une rançon. Le risque d'enlèvement est élevé. On observe une baisse du nombre d'enlèvements par rapport à 2003. Bien que le nombre d'enlèvements politiques ait baissé, les enlèvements en vue d'obtenir une rançon sont en hausse. En décembre 2004, trois citoyens américains employés d'une entreprise pétrolière internationale ont été enlevés au nord de Bogotá, mais ils ont été libérés quelques heures plus tard. En septembre 2003, huit étrangers ont été enlevés par l'
ELN (Armée de libération nationale) dans la région de Sierra Nevada de Santa Marta. Les derniers otages ont été libérés à la mi-décembre 2003.

Des enlèvements en vue d'obtenir une rançon sont commis dans toutes les régions. Certains groupes de guérilla attaquent régulièrement les installations d'entreprises étrangères pour faire avancer leurs objectifs politiques. Par exemple, les guérilleros ciblent régulièrement certaines installations d'exploration, de traitement et de transport du pétrole.
La troisième menace à la sécurité provient des membres de groupes d'autodéfense (les vigilantes) et des groupes paramilitaires, qui sont actifs. Ils prennent pour cible les groupes de guérilla et leurs familles et, de plus en plus, la population civile rurale lorsqu'elle est soupçonnée de complicité avec ces derniers. Ces groupes ne sont pas perçus comme une menace importante pour les gens d'affaires, les Colombiens et les étrangers.

7. Il est préférable, dans la mesure du possible, de voyager à bord d'un jet plutôt que d'un petit avion à turbopropulseurs. Deuxième aéroport le plus achalandé en Amérique du Sud, l'aéroport international El Dorado de Bogotá est une plate-forme internationale sûre offrant des liaisons en Amérique latine et vers les États-Unis et l'Europe. Pour des raisons de sécurité, il serait préférable que les voyageurs débarquent à l'aéroport national de Medellín (Olaya Herrera), plutôt qu'à l'aéroport international de cette ville. Cette contrainte peut toutefois obliger ces derniers à retenir les services d'un transporteur aérien ne disposant que de petits avions à turbopropulseurs, comme SATENA (dirigé par les Forces armées colombiennes), AIRES et West Caribbean Airways. L'aéroport international de Medellín (José Maria Córdoba) est situé à 45 minutes de la ville et ne doit être utilisé, si cela est absolument nécessaire, que durant le jour. De nombreux gens d'affaires passent la nuit à l'hôtel Medellin de l'aéroport à leur arrivée.

8. En conclusion, la Colombie est à la fois un pays présentant des débouchés commerciaux considérables, mais aussi une des sociétés les plus enclines à la violence. Il s'agit de trouver un juste équilibre entre les débouchés commerciaux et une approche judicieuse en matière de sécurité personnelle.

ANNEXE II - LA SÉCURITÉ EN COLOMBIE - ÉVALUATION À L'INTENTION
DES VOYAGEURS

1. Les Canadiens qui se rendent en Colombie doivent prendre des mesures de sécurité judicieuses et même extrêmes. Les voyages en Colombie devraient être reportés, sauf dans les centres touristiques désignés. Sur le plan de la sécurité, la situation générale continue de se détériorer, et les Canadiens, qu'ils résident en Colombie ou voyagent dans ce pays, courent un grave danger. En 2006, le risque d'enlèvement constitue un danger très présent. Comme la situation est imprévisible, les Canadiens qui vivent en Colombie ou qui voyagent dans ce pays doivent être sur leurs gardes et prendre les mesures de sécurité qui s'imposent.

2. L'Ambassade recommande notamment d'éviter certains secteurs urbains et de redoubler de vigilance dans toutes les régions de Colombie, en raison des risques de vol ou d'attentat. Les voyageurs ont intérêt à ne pas porter de bijoux dans la rue, à garder tout matériel électronique dans un sac ordinaire porté en bandoulière et, surtout, à ne pas montrer leur argent en public (par exemple pour régler un achat). Il est conseillé d'avoir sur soi le moins d'argent possible et de laisser le reste dans le coffre-fort de l'hôtel. L'argent comptant, les chèques de voyage et les passeports peuvent être dissimulés dans une ceinture porte-billets qui s'ajuste sous les vêtements. Il est également recommandé de faire une photocopie de la première page de votre passeport (copie certifiée conforme de la section consulaire de l'ambassade ou n'importe quel notaire) que vous utiliserez lorsque vous sortez de l'hôtel; laissez le document original dans le coffre-fort de l'hôtel ou dans votre valise que vous aurez verrouillée. Évitez d'aller dans un bar seul et surveillez votre verre, pour éviter que quelqu'un n'y verse des stupéfiants. En effet, l'utilisation de scopolamine, une substance puissante qui paralyse le système nerveux central, est fréquente. La scopolamine peut également être « soufflée » au visage; il faut donc faire attention lorsque vous discutez avec des étrangers dans la rue.

3. Il faut absolument éviter de prendre la route la nuit dans les zones rurales partout en Colombie; même le jour, ces déplacements sont extrêmement dangereux. Il y a lieu d'éviter entièrement la plupart des zones rurales, en particulier le département de Guajira (sur la côte nord), la région de Magdalena Medio (Barrancabermeja), le sud de Bolívar, les départements ruraux d'Antioquia, de Santander, de Norte de Santander, de Putumayo et de Cundinamarca, où les FARC, l'
ELN et d'autres groupes paramilitaires ou terroristes risquent d'ériger des barrages routiers. Les secteurs des parcs nationaux de Los Katíos (Darién), d'El Cocuy (Boyacá), de Las Hermanas, de Los Nevados, de Sumapaz, de Farallones de Cali, de Tayrona et de Paramillo ont récemment été la scène d'affrontements intenses. Évitez tous les parcs nationaux.


4. Les barrages routiers érigés à divers endroits par les guérilleros constituent un danger pour tous les étrangers qui voyagent dans la campagne colombienne, car ceux-ci risquent de se faire enlever ou d'être victimes d'actes de violence encore plus graves. Les Canadiens ont été visés périodiquement. Les étrangers sont surtout victimes de vols ou d'enlèvements (moyennant une rançon pour leur libération), qui se produisent habituellement de façon fortuite, c'est-à-dire que la victime se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.

5. Les voyageurs qui se déplacent en automobile doivent placer tous leurs effets personnels dans le coffre fermé à clef, afin de ne pas tenter les voleurs, et toujours garder les portes du véhicule verrouillées. Il est vivement recommandé de garer son auto dans un parc de stationnement surveillé. Il est fortement déconseillé de prendre l'autobus, car les conducteurs conduisent en général de façon dangereuse et les passagers sont souvent victimes de vol, même dans les autobus urbains. Les autobus voyageant dans la campagne sont souvent arrêtés par les guérilleros. Plutôt que de héler un taxi dans la rue, on recommande d'utiliser les radio-taxis, car ceux-ci sont soumis à une certaine forme de contrôle par le service d'aiguillage téléphonique, ce qui réduit les risques. La prudence est de mise avant de héler un taxi dans la rue : il faut éviter les taxis qui n'ont pas de plaque d'immatriculation et ne pas monter dans un véhicule déjà occupé par une personne autre que le chauffeur. Les voyageurs doivent savoir que de nombreux chauffeurs de taxi sont armés.

6. Les Canadiens qui ont l'intention de se rendre ailleurs que dans les lieux de villégiature de la côte où la protection est assurée, devraient communiquer leur itinéraire à l'ambassade du Canada à Bogotá et s'inscrire auprès de cette dernière.


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18. ANNEXE

S. O.

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