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Relevé des maladies transmissibles au Canada

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Volume : 26S2 - mars 2000

2000 Recommandations canadiennes pour la prévention et le traitement du paludisme (malaria) chez les voyageurs internationaux
préparé par le
COMITÉ CONSULTATIF DE LA MÉDECINE TROPICALE ET DE LA MÉDECINE DES VOYAGES (CCMTMV)


ANNEXE III Liste de contrôle pour les personnes qui voyagent dans des régions impaludées

Nous présentons ici une liste de contrôle des principales questions à envisager lorsqu'on conseille des voyageurs. Les nombres qui figurent entre parenthèses renvoient aux pages du texte où ces questions sont traitées en détail.

a) Risque de paludisme (voir la section 2a, la section 4 et l'annexe I)

Il faut informer les voyageurs du risque de paludisme et de la présence de paludisme à P. falciparum pharmacorésistant dans les régions où ils se rendent. Les femmes enceintes et les adultes qui prévoient amener de jeunes enfants devraient s'interroger sur la nécessité du voyage.

b) Précautions individuelles contre les piqûres de moustiques (voir la section 2b)

Il importe d'informer les voyageurs sur les façons de se protéger contre les piqûres de moustiques. c) Chimioprophylaxie (voir la section 3)

  1. Il faut recommander aux voyageurs de commencer la chimioprophylaxie avant le voyage et de la poursuivre de façon ininterrompue pendant le séjour dans des régions impaludées ainsi que 4 semaines après avoir quitté ces régions (sauf dans le cas de Malarone et de la primaquine, qui doivent être pris pendant 1 semaine après le retour de ces régions).

  2. Il faut interroger les voyageurs au sujet des allergies médicamenteuses et d'autres contre-indications à l'usage de certains médicaments.

  3. Il faut indiquer aux voyageurs que les antipaludéens peuvent avoir des effets secondaires; si en présence de réactions graves, ils devraient consulter un médecin dans les plus brefs délais et cesser l'usage du médicament. De légères nausées, des vomissements temporaires ou une diarrhée ne devraient pas conduire à l'interruption de la chimioprophylaxie mais plutôt à la recherche d'un avis médical si les symptômes persistent.

  4. Il faut expliquer aux voyageurs qu'ils peuvent contracter le paludisme même s'ils suivent une chimioprophylaxie.

  5. Enfin, il faut faire savoir aux voyageurs qu'ils recevront peut-être des informations contradictoires concernant les antipaludéens une fois à l'étranger, mais qu'ils devraient continuer de prendre les médicaments qui leur ont été prescrits à moins qu'ils n'éprouvent des effets secondaires modérés à graves.

d) En cas de maladie (voir la section 7)

  1. Il faut informer les voyageurs que les symptômes du paludisme peuvent être légers et qu'ils doivent soupçonner cette maladie en présence d'une fièvre ou de symptômes grippaux (fièvre inexpliquée).

  2. Il faut leur expliquer que le paludisme peut être fatal s'il n'est pas traité à temps.

  3. Il faut donc consulter rapidement un médecin si l'on soupçonne le paludisme; un prélèvement sanguin doit être effectué et examiné pour rechercher la présence des parasites qui causent le paludisme, à une ou plusieurs reprises (si possible, les frottis sanguins doivent être ramenés au pays pour vérification).

  4. Il faut rappeler aux voyageurs que l'auto-médication (si elle est prescrite) ne doit être mise en route que s'il est impossible d'obtenir des soins médicaux dans les 24 heures (voir la section 6) et qu'il importe de consulter le plus rapidement possible après l'auto-médication.

  5. Il faut leur rappeler de continuer à suivre le schéma chimioprophylactique en cas de paludisme soupçonné ou démontré.

e) Hôtes spéciaux (voir la section 4)

Les femmes enceintes, les jeunes enfants et les personnes immunodéprimées doivent faire l'objet d'une attention spéciale en raison des effets potentiels du paludisme et de leur incapacité d'utiliser certains médicaments.

(Adaptation de Voyages internationaux et santé, Organisation mondiale de la Santé, Genève, 1999).

 

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Dernière mise à jour : 2002-11-08 début