La première journée s'ouvre sur le petit déjeuner, en compagnie de Carol Richards, membre du conseil d'administration (CA) des IRSC et professeur au département de réadaptation en déficience physique de l'Université Laval. Mme Richards se joint au conseil consultatif de l'Institut (CCI) pour discuter des questions d'intérêt commun au CA et à l'INSMT. Elle invite les participants à lui faire part en toute franchise de leurs opinions et préoccupations.
La discussion aborde divers sujets, notamment ce que l'on perçoit être une baisse des subventions de fonctionnement et le principe directeur pour les IRSC de la répartition équitable du financement des instituts. Mme Richards prend une part active à la discussion, prend note de ce qu'on lui dit et promet de transmettre les préoccupations de l'INSMT au CA.
Eric Marcotte fait ensuite un tour d'horizon de l'appel de demandes sur la médecine régénérative et la nanomédecine qui doit être lancé le 2 juin 2004 et signale qu'on offrira aussi désormais un soutien à la thérapie génique et aux sciences de la réadaptation. Parmi les nouveaux partenaires, on compte l'Institut du vieillissement, l'Institut de la santé des autochtones ainsi que l'Agence spatiale canadienne. L'annonce englobe un appui sous forme de subventions aux équipes et un appui aux Nouvelles découvertes : subventions à risque élevé. Les lettres d'intention pour les subventions aux équipes doivent parvenir d'ici novembre 2004 et les résultats de l'examen de leur évaluation seront connus en janvier 2005. L'inscription pour les Nouvelles découvertes doit se faire avant avril 2005. Dans les deux cas, la proposition détaillée devra être présentée avant mai 2005. L'examen par les pairs est prévu pour septembre 2005, les résultats devant être annoncés en même temps que le montant des octrois en octobre 2005.
Anthony Phillips rend compte de la visite que Rémi Quirion et lui ont faite au Japon et fait le point sur le Programme conjoint de recherche en santé Japan Society for the Promotion of Science (JSPS) IRSC (qui doit être relancé en septembre 2004). Alain Lesage décrit l'atelier sur la santé mentale dans le milieu de travail qui a eu lieu les 28 et 29 avril à Toronto et qui a réuni un grand nombre d'intervenants représentant divers secteurs. Il se dit encouragé de constater à quel point les participants étaient déterminés à ce que l'atelier soit suivi par des plans d'action concrets.
Miriam Stewart, directrice scientifique de l'Institut de la santé des femmes et des hommes, aborde la question des partenariats avec l'INSMT en exposant les priorités de l'ISFH en matière de recherche. Mme Stewart met l'accent sur le soutien financier de l'ISFH à la recherche sur la santé mentale et les toxicomanies et décrit une cinquantaine de ces projets, dont certains remontent à 2001, ainsi que des appels de demandes ayant mené à des projets en santé mentale. Deux groupes de réflexion ont été organisés en 2003 par l'ISFH : un premier sur le genre, le sexe et la santé et un deuxième sur la réduction des disparités en santé. Comme l'Institut s'intéresse également de près à la recherche mondiale en santé, Mme Stewart décrit ce secteur de même que les plans d'action actuels avec des partenaires au Canada et ailleurs dans le monde dans le cadre des initiatives stratégiques de recherche et de formation en recherche.
Pendant le déjeuner, deux chercheurs de l'Université Laval présentent leurs travaux de recherche. Le premier, Georges Lévesque, expose les effets de la préséniline et de l'amyloïde sur la progression de la maladie d'Alzheimer.
Puis, dans son exposé intitulé Imaging Synaptic Signalling and Remodelling in Living Neurons, Paul de Koninck donne un aperçu imagé de ses travaux sur les mécanismes de la réorganisation neuronale aux niveaux structurel, biologique et physiologique. Ses travaux font appel aux procédés de recherche moléculaire et cellulaire qu'il associe à l'imagerie et à l'électrophysiologie.
Le CCI reçoit ensuite deux invités. D'abord, le Dr Benedetto Saraceno, directeur du Département de la santé mentale et des toxicomanies à l'Organisation mondiale de la Santé, explique les divers défis que pose pour l'OMS la mise en oeuvre sur le terrain des initiatives de santé mentale. Puis, son collègue, le Dr José Miguel Caldas de Almeida, coordonnateur du Programme de santé mentale de l'Organisation panaméricaine de la Santé, dont le bureau est à Washington, décrit à son tour les défis que doit relever l'OPS, tout particulièrement en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, là où l'enveloppe budgétaire de la santé mentale est parfois dérisoire.
Lorsqu'on prie les deux invités d'expliquer au CCI comment le Canada peut leur venir en aide, ceux ci parlent de collaboration à l'échelle nationale et internationale. Ils demandent au Canada de leur communiquer son savoir faire, de mettre à leur disposition ses experts conseils et qu'il devienne leur partenaire financier dans des projets locaux, nationaux et mondiaux.
Stan Kutcher résume ainsi la discussion : « Nous avons ici l'occasion de créer un cadre structurel de collaboration avec l'OMS et à l'OPS ». L'INSMT est déjà associé de façon active à l'OMS et l'OPS (comme dans le cadre du Programme mondial d'action pour la santé mentale).
S'ensuit un tour d'horizon des groupes de discussion par Lisa McKerracher et Patrice Roy (Industrie), Marlene Reimer (Formation et éducation) et Phil Upshall (Affaires gouvernementales).
Lisa McKerracher et Patrice Roy lancent un débat animé en proposant d'introduire un élément de formation aux cursus, ce qui permettrait de préparer les étudiants plus efficacement à une carrière en gestion et dans les grands secteurs industriels, puisque seul un petit nombre d'entre eux poursuit des études supérieures. On relève à quel point il est important que les étudiants acquièrent des connaissances en gestion de laboratoire, en modalités des études cliniques et en préparation de documents destinés au gouvernement, et c'est un principe auquel souscrivent les participants de façon générale. Toutefois, pendant le temps imparti à la discussion, on ne s'entend pas aussi aisément sur la nature d'un programme de formation de ce genre ni sur la façon de s'y prendre pour l'introduire aux cursus.
Le lendemain, 8 mai, est consacré surtout à l'assemblée annuelle qui se tiendra à Ottawa les 26 et 27 novembre prochains. L'AGA aura pour thèmes la vision, la schizophrénie et l'épilepsie.
Suit le compte rendu du bulletin du plan stratégique, que l'on divise en cinq grandes priorités.
Priorité un : Favoriser et développer la capacité d'innover dans la recherche en neurosciences, en santé mentale et en toxicomanie
Sous la première rubrique, priorité un (A) Formation, on communique ce qui suit : le Programme de subventions en formation des IRSC (jusqu'à 300 000 $ par an pendant 6 ans) a décerné sept bourses de formation à la suite du premier concours et dix bourses à la suite du deuxième (organisé par l'INSMT). Il faut maintenant évaluer le programme conjointement avec les IRSC. La promotion des programmes de formation interdisciplinaires stratégiques se fera dans le Neuro bulletin. Le programme Cerveau en tête décerne des prix toutes les deux semaines (75 avaient déjà été décernés en date d'avril 2004). D'autres instituts semblent vouloir emboîter le pas à l'INSMT et lui emprunter son modèle. On songe aussi à créer un programme des anciens Cerveaux en tête. Quinze bourses supplémentaires, depuis des bourses de stagiaire en recherche jusqu'à des bourses de chercheur principal, ont été attribuées par l'INSMT au titre du Programme de bourses salariales. Un comité de l'INSMT, auquel s'adjoindra un expert, sera constitué pour évaluer tous les programmes mentionnés. Le programme des Écoles secondaires a encouragé les élèves à prendre part à la Semaine Cerveau en tête 2004 qui s'est tenue à Montréal, Toronto, Winnipeg, Saskatoon et Calgary. On attendra 2005 pour aborder le Groupe de discussion sur la formation et l'éducation.
Sous la rubrique priorité un (B) Initiatives stratégiques, on rend compte des progrès du volet Médecine régénérative et Nanomédecine. Depuis 2004, il s'agit d'une initiative de grande envergure à l'échelle des IRSC. Parmi les prochaines étapes, on trouve la relance des appels de demandes en juin 2004 en association avec de multiples partenaires dont l'Institut de génétique, qui en assumera la co direction, ainsi que le troisième atelier annuel de nanomédecine (organisé conjointement avec le CNRC et le CRSNG), prévu au printemps 2005, en Alberta. On résume les activités qui ont eu lieu en 2003 sous le thème Réduire le tabagisme et la dépendance au tabac, et on décide comme prochaine étape de relancer les appels de demandes en décembre 2004 en vue du financement de 2005 2006 (avec l'Institut du cancer comme co directeur). La coordination des nombreux partenaires sera assurée par l'ICRCT. On compte lancer un appel de demandes en décembre 2004 en vue de l'initiative Événements survenus au début de la vie et premiers épisodes, dans la mesure où on aura recruté assez de partenaires. Pour ce qui est de l'initiative Cooccurrence des malformations congénitales du cerveau, le financement devait commencer en cours d'exercice, mais aucune demande n'a été acceptée. Les étapes suivantes impliquent une stratégie nationale de recherche avec la possibilité d'inclure d'autres sujets tels que la dépression et l'obésité, et le suicide chez la personnalité limite. Un atelier est prévu pendant l'exercice 2005 2006, et l'initiative suscite déjà un grand intérêt chez de nombreux partenaires. Grâce à l'initiative stratégique Concours ouvert, qui est un programme permanent, vingt chercheurs ont reçu des subventions de recherche depuis 2002, et neuf d'entre eux sont devenus des récipiendaires de bourses pluriannuelles des IRSC. Un comité de l'INSMT, auquel s'adjoindra un expert conseil, évaluera les programmes mentionnés et déposera un rapport à la fin de chaque évaluation.
Aux termes de la priorité un (C) Secteurs en émergence, le thème discrimination et stigmatisation a fait l'objet de deux concours Équipes en voie de formation (EVF), d'un partenariat avec le Centre Fogarty des National Institutes of Health des États Unis ainsi que d'une subvention ponctuelle de l'INSMT en collaboration avec les NIH. On signale que des discussions ont eu lieu avec l'Association des psychiatres du Canada. Le programme pourrait être répété en 2005, possiblement dans le cadre d'un appel de demandes pour l'initiative Événements survenus au début de la vie et premiers épisodes. Cette initiative sera annoncée dans le Neuro bulletin de l'INSMT. L'effet placebo a fait l'objet de deux concours EVF à l'issue desquels une bourse a été accordée pour l'étude de la douleur et l'effet placebo. L'initiative sera elle aussi annoncée dans le Neuro bulletin de l'INSMT. Un comité de l'INSMT, auquel s'adjoindra un expert conseil, évaluera le programme Événements survenus au début de la vie et premiers épisodes. À la suite du lancement d'un concours EVF en 2002, quatre équipes EVF ont été récompensées (SAF, Psychoses, Exposition prénatale au tabagisme de la mère, l'Inattention et l'impulsivité chez l'enfant). Comme prochaine étape, il faudra intégrer le programme à l'initiative stratégique d'envergure Événements survenus au début de la vie et premiers épisodes. Dans le domaine des neurosciences computationnelles, le concours EVF 2002 a permis d'octroyer des bourses à deux équipes EVF. Il faudra maintenant promouvoir l'initiative dans le Neuro bulletin. Six demandes ont été reçues dans le cadre du concours EVF 2002 Syndrome de stress post traumatique : deux équipes ont été subventionnées, l'une en Alberta, et l'autre en Saskatchewan. Il faudra maintenant promouvoir l'initiative dans le Neuro bulletin. Un comité de l'INSMT, auquel s'adjoindra un expert conseil, évaluera les programmes mentionnés et déposera un rapport à la fin de chaque évaluation. Parmi les autres questions et prochains thèmes à aborder, on trouve les partenariats avec les autres instituts ainsi que les thèmes comme la violence et la problématique homme femme, les troubles cognitifs, la dépendance au jeu (ateliers organisés en 2003), la santé mentale en milieu de travail (atelier organisé en avril 2004) et la comorbidité, l'obésité et la dépression. D'autres sujets ont aussi été proposés qu'il faudra aborder éventuellement, à savoir le suicide, la neurogénétique, les maladies orphelines, la conscience et la spiritualité, la personnalité limite et l'autisme.
Priorité deux : Rechercher et soutenir des partenariats de collaboration
Au titre de la priorité deux Partenariats (A) administration centrale des IRSC, l'INSMT s'est associé aux IRSC dans 13 activités, et sept autres sont prévues pour 2004. Prochaines étapes : créer avec le CCLAT un groupe de travail en vue de préparer un appel de demandes pour décembre 2004 sur l'alcool et les drogues illicites; renouveler l'accord sous tendant le Programme de recherche sur la neurobiologie des dépendances d'ordre psychiatrique (programme de recherche IRSC/Rx&D en collaboration avec AstraZeneca); évaluer les programmes conjoints de subventions JSPS IRSC (avec la Direction des programmes des IRSC).
Au titre de la priorité deux Partenariats (B) instituts des IRSC, l'INSMT s'est associé à d'autres instituts des IRSC dans 7 activités, et sept autres sont prévues pour 2004. Prochaines étapes : confirmer les partenariats en vue de l'appel de demandes de décembre 2004 - Dépendance à la nicotine et tabagisme; confirmer les partenariats en vue de l'appel de demandes de juin 2004 - Médecine régénérative et nanomédecine; trouver des partenaires en vue de l'appel de demandes de décembre 2004 - Alcool et drogues illicites; trouver des partenaires en vue de l'appel de demandes de décembre 2004 - Événements survenus au début de la vie et premiers épisodes; conclure une prolongation de l'EIRS - Thérapie génique (avec l'IC, l'IALA et l'IDSEA); parachever les partenariats en vue du programme conjoint de subventions JSPS IRSC (avec l'IDSEA, l'IV et d'autres partenaires éventuels); organiser un atelier INS IRSC sur la biologie des thérapies manuelles (Comité directeur avec l'IALA).
Au titre de la priorité deux Partenariats (C) autres organismes gouvernementaux, l'INSMT a formé des partenariats pour neuf activités. Prochaines étapes : regrouper les divers partenaires intéressés par l'appel de demandes de juin 2004 sur la médecine régénérative et la nanomédecine; organiser un groupe de travail avec Santé Canada pour la préparation d'un appel de demandes en décembre 2004 sur l'alcool et les drogues illicites; advenant la confirmation de partenaires, préparer un appel de demandes en décembre 2004 pour l'initiative Événements survenus au début de la vie et premiers épisodes.
Au titre de la priorité deux Partenariats (D), on compte à ce jour neuf activités, et seize autres pourraient s'ajouter à la période s'échelonnant de la fin de 2003 à la fin de 2004. Prochaines étapes : un plan de communications commun; le soutien de l'application des connaissances chez les ONG; un partenariat avec les ONG sur les EVF et les subventions de formation; un concours sur les communications avec les ONG à l'automne 2004; la création d'un groupe de travail avec le Centre canadien de lutte contre l'alcool et les toxicomanies pour préparer un appel de demandes en décembre 2004 sur l'alcool et les drogues illicites; la confirmation de la prolongation de l'EIRS Thérapie génique (possibilité de financement de la part de NeuroScience Canada et de l'Association canadienne de la dystrophie musculaire); l'évaluation de la bourse Barbara Turnbull (avec la Fondation Barbara Turnbull et NeuroScience Canada); la reconduction de l'accord sur le Programme de recherche sur la neurobiologie des dépendances d'ordre psychiatrique (avec la Fondation canadienne de la recherche en psychiatrie); la participation des ONG à l'assemblée annuelle 2004 qui se tiendra à Ottawa les 26 et 27 novembre; une rencontre Canada É. U. avec la NARSAD, la Fondation canadienne de la recherche en psychiatrie et la Société canadienne de schizophrénie.
Au titre de la priorité deux Partenariats (E) international, on compte 13 activités dont des partenariats et des propositions de collaboration avec des instances outremer et des organismes internationaux. Prochaines étapes : un plan d'action et la clôture des discussions en cours sur d'autres tribunes (OMS, OIRC, etc.); voir la priorité cinq; une rencontre Canada É. U. avec la NARSAD, la Fondation canadienne de la recherche en psychiatrie et la Société canadienne de schizophrénie; l'évaluation du Programme conjoint de subventions JSPS IRSC et la gestion du concours 2004 conduit conjointement avec la JSPS.
Priorité trois : Encourager le maillage et les échanges grâce à des efforts structurés visant l'application des connaissances
Au titre de la priorité trois, on compte quatre activités, dont l'inclusion de l'application des connaissances à titre de composante à tous les appels de demandes de l'INSMT. Les prochaines étapes incluent : un partenariat dans le cadre d'un réseau de l'innovation en santé, mené par le VP, Application des connaissances et Partenariats des IRSC; une stratégie des intervenants en application des connaissances, qui sera mise au point en collaboration avec les ONG/OBS et qui devrait faire appel à une participation de Santé Canada et des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux; la définition d'un rôle prépondérant pour le chef des Communications; un deuxième concours ouvert sur les pratiques exemplaires de la communication avec les ONG/OBS, prévu en septembre novembre 2004.
Priorité quatre : assurer la présence de l'INSMT sur la scène internationale
Au titre de la priorité quatre, onze activités ont été répertoriées : partenariats, réunions, conférences, visites d'ambassades et du Sénat des États Unis, maillages créés par des membres du conseil consultatif de l'Institut et plus encore. Parmi les prochaines étapes, on compte la poursuite des discussions sur les partenariats avec d'autres organismes internationaux (OMS, PAHA, OIRC, JSPS, l'Académie de Finlande, la FNS de Chine, la SFN et d'autres); des expositions lors de rencontres ou de conférences internationales (SFN 2004 à San Diego et ailleurs); le co parrainage de deux écoles de neuroscience de l'OIRC au Maroc et en Argentine (septembre octobre 2004); la participation au Forum international du NIDA à San Juan. Stan Kutcher prendra des dispositions pour être présent aux événements de l'OPS et de l'OMS, tandis qu'Astrid Eberhart représentera l'INSMT en Europe.
Priorité cinq : Établir une structure institutionnelle et opérationnelle convaincante
Au titre de la priorité cinq : Gouvernance et responsabilisation réelles, on répertorie six grandes activités dont certaines se subdivisent en sous activités. Prochaines étapes : la conclusion d'ici juin 2005 de l'analyse du rendement et de l'évaluation aux IRSC; à moyen terme, l'examen du Plan stratégique d'ici 12 à 18 mois; les pratiques exemplaires du partenariat - IRSC; le plan de commercialisation - IRSC. Il faudra embaucher un nouveau chef des Communications; le plan de communications a été approuvé par le CCI et les IRSC, et de nombreuses rencontres ont été organisées avec nos ONG. Parmi les prochaines étapes, il faudra partager avec les ONG/OBS le plan de communications pour qu'elles nous fassent part de leurs commentaires, en vue du plan d'action de juin 2004. Il faut prévoir un concours pour soutenir l'élaboration par les ONG du plan de communication (septembre à novembre 2004); la distribution trimestrielle à tous nos intervenants du Neuro bulletin; le remaniement (avec les IRSC) du site Web de l'INSMT; le parachèvement suivi du lancement d'ici 2005 du site www.lecerveau.mcgill.ca. Le projet de la Banque de données sur la santé est mené en partenariat avec le CTSM. Les efforts déployés par l'INSMT et les IRSC pour obtenir des renseignements dignes de foi n'ont pas toujours été couronnés de succès. Les sénateurs Kirby et Morin ont demandé plus d'information sur le financement par les IRSC des projets de recherche sur la santé mentale et la toxicomanie. Rémi Quirion, Richard Brière, Phil Upshall et d'autres ont comparu au Sénat. On a formé un partenariat avec Statistique Canada pour faire analyser par dix sept équipes de chercheurs les résultats du sondage sur la santé mentale. Il faudra un plan d'action dans le but de monter une banque de données sur les projets de financement de l'INSMT.
Mme Rita Cavalière, experte conseil en gestion du cabinet Raymond Chabot Grant Thornton, présente les résultats d'un sondage mené sur la façon dont les intervenants perçoivent l'INSMT. Le sondage a été commandé par l'Institut dans le but de l'aider à établir ses orientations et stratégies futures. En faisant ce sondage, l'Institut voulait établir ce qu'il avait réalisé, ce qu'il lui fallait continuer à faire et vers quoi il devait se tourner. Dix huit réponses ont été reçues sur 60 questionnaires envoyés.
Mme Cavalière fait remarquer que les résultats ne devraient pas être considérés comme scientifiques mais devraient servir simplement à donner une « idée », puisque le petit nombre de questionnaires renvoyés ne représente pas adéquatement les divers secteurs sondés. En effet, les ONG ont bien répondu, contrairement aux universitaires (qui, comme on le laisse entendre, en ont peut être assez de répondre à des sondages).
La réaction des répondants semble toutefois très favorable à l'INSMT. On reconnaît qu'il a réussi avec succès à démontrer à quel point ses trois champs d'intérêt étaient interreliés. On reconnaît en lui une présence forte et crédible dans les milieux des ONG/OBS. On note qu'il parvient efficacement à forger des partenariats avec des intervenants diversifiés, que ses initiatives stratégiques sont pertinentes et qu'il a fait preuve d'une stratégie solide dans son approche avec les partenaires, dans son choix de priorités et dans la façon dont il applique ses programmes de subventions. Il semble néanmoins que le milieu de la recherche ait du mal à faire la distinction entre l'INSMT et les IRSC et que l'on comprenne mal la répartition 70 % 30 % des subventions octroyées par les IRSC, ce que confirment certains membres du CCI, de façon anecdotique.
On examine et discute les orientations futures du Plan stratégique.
Richard Brière présente le rapport budgétaire de l'INSMT. Il y a peu de changements par rapport au rapport de mars 2004. Toutefois, les effets du budget fédéral se font sentir, puisque l'INSMT a vu ses crédits passer de 6,8 millions à 7,2 millions de dollars. L'Institut peut ainsi rajuster ses prévisions à la hausse et augmenter les octrois aux initiatives Neuroéthique, Faire progresser les connaissances scientifiques en vue de réduire le tabagisme et la dépendance au tabac et Médecine régénérative et nanomédecine. Grâce aux crédits supplémentaires, l'équipe de Neuroéthique est passée d'un à deux chercheurs.
Prochaines réunions : une conférence téléphonique sera organisée au cours de l'été, et le CCI se réunira à Ottawa le 25 novembre, la veille de l'assemblée annuelle, à Ottawa.
