Méthode de la DGPS MFHPB-26
mars 2001
(Version PDF)
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PROTECTION DE LA SANTÉ
OTTAWA
DÉNOMBREMENT DES ESCHERICHIA COLI DANS LES ALIMENTS PAR LA MÉTHODE DE LA MEMBRANE
FILTRANTE QUADRILLÉE ET HYDROPHOBE (MFQH)
P.I. Peterkin, A.N. Sharpe et H. Wang
Bureau des dangers microbiens
Direction générale des produits de santé et des aliments
Repère postal : 2204A2
Ottawa (Ont.) K1A 0L2
Courriel : Haiyan_Wang@hc-sc.gc.ca
1. APPLICATION
La méthode peut servir à déterminer le nombre des E. coli de biotype 1 dans les
aliments autres que les germes de haricot ou d’alfalfa afin d’établir s’il y a
conformité avec les exigences des articles 4 et 7 de la
Loi sur les aliments et drogues. Lorsqu’il existe une méthode officielle pour un aliment
donné, il faut la suivre. Cette version révisée remplace la méthode MFHPB-26
datée d’avril 1997.
2. DESCRIPTION
Cette méthode donne des résultats satisfaisants avec le boeuf et le boeuf haché, le
poulet et le poulet désossé, le poisson, les noix, le poivre noir, le fromage et les
haricots verts (9.2, 9.3, 9.4). L’Association of
Official Analytical Chemists (9.2) considère comme «Official Final Action» la
méthode de la MFQH. La méthode sert depuis avec succès pour dénombrer la
présence de E. coli, du biotype 1, dans les aliments et les ingrédients alimentaires,
à l’exception des haricots et des germes de haricot et d’alfalfa dont la population
importante de Klebsiella spp. positif à l’indole empêche de déterminer avec
précision le nombre de E. coli .
3. PRINCIPES
L’analyse au moyen de la MFQH prend de 24 à 30 heures et donne des résultats
supérieurs et plus précis que la méthode du nombre le plus probable (NPP) (MFHPB-19),
et des résultats égaux ou supérieurs à ceux de la méthode de
l’inoculation directe (MFHPB-27)(9.4). Une seule dilution donne une numération exacte pour
une plage étendue de niveaux de contamination. La précision du dénombrement est
parfois meilleure que lorsqu’on utilise des boîtes ordinaires ou les autres membranes
filtrantes, car la MFQH diminue l’effet de l’acuité visuelle individuelle sur le
dénombrement (9.5). Lorsqu’on prévoit une faible numération, on peut souvent
abaisser la limite de détection en filtrant une plus grande quantité de la suspension.
La numération de E. coli dont on soupçonne la présence est fondée sur des
températures sélectives d’incubation et la production d’indole par la formation
de cellules dont la couleur varie du rose au rouge (9.5). Cette méthode détecte les E. coli
classés comme fermenteurs tardifs du lactose ou bactéries anaérogènes (environ 10
% des souches) qui passent inaperçus avec la méthode du NPP, mais elle ne distingue pas les
souches de E. coli non productrices d’indole (entre 3 et 5 % des souches).
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