Santé Canada - Gouvernement du Canada
Sautez à la barre de navigation de gaucheSautez des barres de navigation au contenu
Aliments et nutrition
- 1 -
Premier   Suite ->

Méthode de la DGPS MFHPB-27
septembre 1997
(Version PDF)

DIRECTION GÉNÉRALE DE LA PROTECTION DE LA SANTÉ
OTTAWA

DÉNOMBREMENT DES ESCHERICHIA COLI DANS LES ALIMENTS PAR ENSEMENCEMENT DIRECT (ED)

R.A. Szabo et E.C.D. Todd
Division de la recherche microbiologique
Bureau de dangers microbiens, DGPS
Repère postal : 2204A2
Ottawa (Ontario) K1A 0L2

1. APPLICATION

La présente méthode peut servir au dénombrement des Escherichia coli de biotype 1 dans les aliments et les ingrédients alimentaires et vise à déterminer s’il y a conformité aux exigences des articles 4 et 7 de la Loi sur les aliments et drogues. Lorsqu’une méthode officielle est prescrite pour certains produits, il faut la suivre. Cette méthode révisée remplace la méthode MFHPB-27, datée de décembre 1995.

2. DESCRIPTION

Cette méthode a été utilisée avec succès pour le dénombrement des E. coli dans les produits suivants : viandes rouges, volaille, porc, saucisse, eaux de rinçage des carcasses, poisson, crustacés et coquillages, lait, crème glacée, fromage, purée de pommes, purée de fraises, farine, carottes, pommes de terre, rutabagas et haricots verts (voir section 8). Sauf dans le cas des haricots et des germes de luzerne, où la présence d’un grand nombre de Klebsiella spp peut empêcher de dénombrer avec précision les E. coli , l’ensemencement direct permet de dénombrer les E. coli présents dans d’autres aliments et ingrédients alimentaires.

3. PRINCIPE

La méthode classique du nombre le plus probable (NPP) utilisée pour dénombrer les E. coli dans les aliments prend de 8 à 12 jours, tandis que la méthode de l’ensemencement direct (ED) prend de 24 à 30 heures.

Dans des études antérieures de comparaison de ces deux méthodes, la méthode du NPP s’est révélée moins précise et a produit des nombres plus faibles d’ E. coli dans des échantillons de viande congelée. En outre, la méthode du NPP ne permet pas de dénombrer les fermenteurs tardifs du lactose et les E. coli anaérogènes qui constituent environ 10 % des souches d’ Escherichia (2). Le principal inconvénient de la méthode d’ensemencement direct, c’est qu’elle ne permet pas de dénombrer les E. coli non producteurs d’indole qui représentent de 3 à 5 % des souches d’ E. coli (2). Cet inconvénient est compensé par la brièveté de la méthode et le fait qu’elle facilite le dénombrement des E. coli anaérogènes.

Mise à jour : 1997-09-01 Haut de la page